Raptor
---POULET AUX HORMONES---
Pour commencer, un grand remerciement à DatBtrue du forum professionalmuscle.com qui a écrit et mis à jours un dossier très complet sur les sécrétagogues de la gh.
Au programme, des protocoles d'utilisation de ces nouveaux peptides, comparaison entre leurs différentes formes qui a de quoi en perdre plus d'un, avantages, inconvénients de chacun d'eux et des études comparative entre administration de gh synthétique et sécrétagogues.
Je vais essayer de le traduire du mieux que je peux. Excusez moi d'avance pour les erreurs éventuelles de traduction. Si certains veulent aider à traduire, allez y ! : )
Voici le lien du dossier original:
http://www.professionalmuscle.com/f.../37381-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides.html
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Je ne suis pas docteur en médecine, ainsi, toute la discussion qui suit est là pour partager nos idées et explorer de nouvelles voies. DatBtrue.
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PARTIE I: L'hormone de croissance, les bases à propos des peptides et une brève approche des dosages et protocoles d'administration des sécrétagogues de la GH
Introduction
Qu'est ce que l'hormone de croissance ?
L'hormone de croissance synthétique est une hormone créée artificiellement "identique" à l'hormone de croissance produite naturellement dans le corps (endogène).
Son poids est de 22kDa (kilodaltons) et elle est composée d'une séquence de 191 acides aminés (structure primaire) avec un modèle de "pliage" très spécifique qui forme sa structure tridimensionnelle (structure tertiaire).
Cette structure tertiaire est fragile. Elle est sensible aux changements de température qui pourraient alterner sa forme par un processus appelé "dénaturation thermique". Tandis que beaucoup de laboratoires sont capables de produire l'hormone de croissance (GH) avec la structure principale (primaire) appropriée, peu sont capables de créer une structure tertiaire identique à l'hormone de croissance endogène.
Cette structure tertiaire détermine la force avec laquelle la molécule va s'attacher à son récepteur (on parle d'affinité avec le récepteur). Une fois la molécule liée au récepteur, elle déclenche un signal intracellulaire qui va entrainer une cascade d'évènements chimique (transcription protéique, augmentation du métabolisme, déclenchement de la synthèse de l'IGF-1 etc..).
C'est donc la structure tertiaire de l'hormone de croissance, si difficile à produire, qui va entrainer des variations de son efficacité.
Naturellement, l'hormone de croissance est produite au niveau de l'anté-hypophyse et avec une moindre mesure dans certains tissus périphériques.
La majorité de l'hormone de croissance produite est la forme de 22kDa kilodaltons et de 191 acides aminés. Une autre isoforme également connue et qui est composée de 15 acides aminés interagissant avec le récepteur de la prolactine est également produite. Cette forme a un poids de 20kDa et bien qu'elle se lie différemment au récepteur de l'hormone de croissance, il a été montré qu'elle avait le même potentielle que la forme de 22kDa.
Il apparait que la forme de 20kDa a une activité diabetogénique moins importante que la forme de 22kDa.
L'hypophyse produit un mélange de ces deux isoformes de l'hormone de croissance avec une concentration de la forme de 20kDa estimée à 10% du total. Ce pourcentage augmente après une activité physique. Actuellement, cette isoforme n'est pas disponible en version synthétique pour des administration externes.
L'hormone de croissance (GH) dans le corps est sécrétée de façon pulsatile. Il a été démontré que ce modèle sécrétoire promeut la croissance. L'hypophyse est capable de synthétiser une grande quantité d'hormone de croissance qu'elle stocke en grande quantité dans des formes plus ou moins "finies". Les adultes éprouvent rarement des synthèses pulsatiles de gh épuisant ces "stocks".
Lorsque nous vieillissons, nous ne perdons pas la capacité de synthétiser et stocker une grande quantité d'hormone de croissance. Néanmoins, nous perdons la capacité d'induire ces pics sécrétoires. Le volume de gh qui est produit ne peut plus égaler une administration exogène d'hormone de croissance pour la simple raison qu'une grand nombre de paramètres induisent ou inhibent la sécrétion naturelle. Ce n'est pas le cas de l'hormone de croissance synthétique
(qui elle, ne dépend bien sûr d'aucun paramètres).
Certaines caractéristiques sont propres à l'hormone de croissance endogène.
Parmis ces caractéristiques, le mode de sécrétion basé sur un modèle dit "pulsatile". Lors d'une pulsion sécrétoire, un flot d'hormone de croissance est libéré dans la circulation sanguine. Les molécules viennent se fixer sur les récepteurs cellulaires et s'en suit une cascade d'évènements chimiques déclenchant et/ou activant des évènements métaboliques.
Ces paramètres de signalisation très importants désensibilisent aux effets de l'introduction d'hormone de croissance. Il faut alors attendre une absence d'hormone de croissance pour commander de nouveau une nouvelle vague sécrétoire et ainsi, être de nouveau prêt à réceptionner la molécule au niveau des récepteurs.
La façon pulsatile dont est commandé la libération de l'hormone de croissance a été étudié sur des graphiques. Ceux-ci montrent des "vagues" avec des périodes où la production est basse voir inexistante au milieu de périodes hautes, représentant une forme de "cuvette".
Il serait donc vain de tenter de trouver une équivalence entre la gh naturelle et la gh synthétique parce que finalement, ce qui importe, c'est:
- La quantité et la qualité du signal intracellulaire induit par la molécule de gh sur le récepteur
et
- Le degré avec lequel la gh stimule le système "autocrine/paracrine" (localement produit/localement utilisé), le relai vers l'IGF-1 musculaire et l'après-exercice qui entraine l'apparition de variantes de l'IGF comme le MGF (Mechano Growth Factor).
GH synthétique VS GH naturelle en UIs
Une étude a été faite à ce propos et peut être trouvée en suivant ces deux liens:
#8 - Growth Hormone Administration vs. CJC-1295/GHRP-6 + GHRH (part I of II)
#9 - Growth Hormone Administration vs. CJC-1295/GHRP-6 + GHRH (part II of II)
Plutot que de démontrer des valeurs absolues, ces articles de comparaison devraient servir à démontrer que l'organisme peut produire les niveaux pharmacologiques d'hormone de croissance.
Vue d'ensemble de la sécrétion naturelle de gh
La sécrétion d'hormone de croissance au niveau de l'hypophyse est placée sous le contrôle de 3 hormones:
La somatostatine, hormone inhibitrice et responsable en large partie de la régulation des pulsations.
GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) qui est l'hormone stimulatrice responsable de la pulsation sécrétoire initiale.
Et
Ghréline qui est l'hormone modulatrice. Elle régule la période "off" et la période "on" des sécrétions de gh. Avant d'être découverte (Note: C'est le ligand endogène des GHRP-récepteurs), des peptides synthétiques, les GHRP (growth hormone releasing peptide) ont été crées et sont supérieurs à la Ghréline par le fait qu'ils n'ont pas le caractère lipogénique de celle-ci. Ces GHRPs sont: le GHRP-6, GHRP-2, Hexarelin et plus récemment Ipamoréline qui ont tous des modes d'action similaires.
Chez l'adulte qui vieillit, ces Ghréline-mimetiques ou GHRPs restaurent la capacité à sécréter de la gh par l'hypophyse.
En effet, les GHRP diminuent l'action de la somatostatine qui a tendance à augmenter avec l'âge et augmentent la concentration de gh qui elle, a tendance à baisser.
L'administration exogène de GHRH crée une pulsion sécrétoire de GH qui sera faible si effectuée pendant une période "basse" de gh endogène et forte si administrée pendant une période de sécrétion naturelle de gh.
Les releasing peptides (GHRP-6, GHRP-2, Hexaréline) sont capables de crée une importante vague sécrétoire de GH et ce, indépendamment des pics endogènes.
(Note: c'est pour cette raison qu'il est fortement conseillé d'administrer conjointement GHRH et GHRP, voir section suivante).
Synergie entre GHRH et GHRP
Il a été bien documenté et établi que l'administration simultanée de GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) et de GHRP (Growth Hormone Releasing Peptide: GHRP-6, GHRP-2 ou Hexarelin) entraine un effet synergique qui accroit la sécrétion de gh hypophysaire.
En d'autre mots pour quantifier les choses, si la GHRH contribue à la sécrétion de gh avec un facteur 2 et les GHRP avec un facteur 4, l'administration simultanée de ces deux substances entraine la sécrétion de gh non pas d'un facteur 2 + 4 = 6 mais d'un facteur 10. La synergie de la GHRH et des GHRP fait que la sécrétion de gh est augmentée d'un facteur qui dépasse la simple addition des deux facteurs.
Tandis que les GHRPs (GHRP-6, GHRP-2 et Hexareline) entrent seulement dans leur phase de demie-vie et sont capables de générer une pulsion de sécrétion de gh qui dure deux heures environ, une ré-administration de GHRP est requise pour relancer des pulsions sécrétoires supplémentaires.
GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) est actuellement disponible en différentes formes (versions) qui varient par leurs demi-vies. La GHRH naturelle (endogène) est connue sous deux formes constituées de 40 ou de 44 acides aminés. La portion bioactive (responsable de l'activité biologique du peptide) résident dans les 29 premiers acides aminés.
Ce peptide raccourci est identique dans son comportement et dans sa demi-vie au GHRH entier de 40 ou 44 acides aminés. Il est appelé "Growth Hormone Releasing Factor" abrégé en GRF [1-29] (Note: il peut également être appelé CJC-1293).
GRF [1-29] est produit et vendu sous le nom de Sermorelin. Il possède un temps de demi-vie très court de quelques minutes. Si vous préferez, pour faire une analogie, pensez à la Testosterone Suspension (i.e. unestered).
Afin d'augmenter la stabilité et la demi-vie du GRF [1-29], on change 4 acides aminés dans sa structure. Ces changements augmentent sa demi-vie au delà de 30 minutes ce qui est plus que suffisant afin d'exercer un effet qui maximisera l'impulsion sécrétoire de gh.
Cette nouvelle forme du GRF [1-29] est souvent appelée tetrasubstituted GFR [1-29] ou modified GRF [1-29] et est malheureusement souvent appelé à tort CJC-1295. Pour faire une analogie, si vous préférez, pensez à la Testostérone Propionate (i.e Esther court).
Notez que certains font référence au modified GRF [1-29] en parlant du CJC-1295 sans le DAC (Drug Affinity Complex).
Le dosage fréquent du modified GRF [1-29] ou du GRF [1-29] basique est requis et il est très conseillé de l'utiliser avec un GHRP pour profiter de l'action synergique des deux molécules.
Dans l'espoir de créer un GHRH synthétique plus commode à utiliser, ayant une longue demi-vie, un composé du nom de CJC-1295 a été créé. Ce composé est identique au modified GRF [1-29] mentionné ci-dessus à la différence près qu'on lui a additionné un petit complément: une acide aminé Lysine qui se lie avec une molécule non-peptidique appelé Drug Affinity Complex (DAC).
Ce complexe permet au GRF [1-29] de se lier, après injection, à l'albumine dans le plasma et ainsi, d'étendre sa demi-vie à plusieurs jours.
Encore une analogie, pensez à la testostérone Cypionate (i.e Esther long).
Malheureusement, le CJC-1295 n'est pas encore totalement au point. Celui-ci entraine (un saignement serait la traduction littérale) une synthèse continue de GH. Bien que les pulsions sécrétoires naturelles arrivent toujours (pas d'effet suppressif), le CJC-1295 n'augmente pas ces pulsions. Au lieu de cela, il augmente les niveaux de base de GH et créé un modèle de sécrétion plus "féminisé". Ce n'est pas désirable.
Mais le modified GRF [1-29] lorsqu'il est combiné à un GHRP provoque une pulsion sécrétoire de gh substantielle qui a des effets désirables.
Voici les informations qui vont suivre:
- Les bases des peptides (introduction élémentaire sur les peptides et leurs structures)
- Un bref résumé des dosages et administration (pour les personnes souhaitant savoir comment utiliser le produit immédiatement)
Si tout ceci est un peu flou, c'est parcequ'il y a beaucoup de concepts nouveaux introduits en même temps. Si vous vous sentez un peu perdu un article plus minutieux est disponible à ces adresses:
Post #5 - Basic Guide: Growth Hormone Secretagogues
Post #6 - Basic Guide: Growth Hormone Secretagogues (part II)
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Structure de base des peptides
Ecrit par DatBtrue
Qu'est ce qu'un peptide ?
Les peptides (protéines) sont présents dans tout organisme vivant et possèdent une variété d'activité biochimique très diverse.
Quelques peptides sont synthétisés dans les ribosomes des cellules par translation de mARN (l'ARN messager), des hormones et des molécules de signalisation par exemple.
D'autres peptides sont assemblés (plutôt que synthétisé) et deviennent des enzymes (catalyseurs biologiques) avec une vaste variété de fonctions possibles.
Les peptides composent également les récepteurs cellulaires attendant une liaison avec un ligand (hormone ou molécule de signalisation).
Un peptide est une molécule composée de minimum deux acides aminés. En général, si le nombre d'acides aminés est inférieur à 50, ces molécules sont appelées peptides, si la séquence comprend plus de 50 acides aminés, on parle alors de protéines.
Les peptides peuvent donc être vu comme des mini protéines. Ce sont des séquences d'acides aminés.
Les constituants essentiels des peptides (les acides aminés)
Les acides aminés sont de petites molécules constituées d'atomes. A chaque partie de leur structure correspond un groupement Azote (N) lié à deux atomes d'Hydrogène (H).
Ceci est appelé un amino-groupe et est noté (NH2). De plus, leur structure est également composée d'un atome de Carbone (C) collé à deux atomes d'Oxygène (O) et à un atome d'Hydrogène (H).
Ce groupe s'appelle un groupe Carboxyle et s'écrit (COOH).
Entre ces deux groupes, on trouve des atomes liés de façon propre à chaque acide aminé.
Autrement dit, tous les acides aminés possèdent les deux groupements (amino et carboxyl), groupes entre lesquels on trouve un jeu unique d'atomes caractéristique de chaque acide aminé.
Acides aminés
Dans le corps humain, il y a 20 acides aminés standards utilisés par les cellules pour la biosynthèse de peptides (i.e. la création de peptides dans la cellule à partir d'acide aminés). Notre code génétique spécifie comment synthétiser tels peptides ou tels protéines à partir d'acides aminés (Note: Ici, le code génétique fait référence aux gènes qui détiennent le "mode de fabrication" des diverses protéines et peptides).
Les acides aminés sont classés en deux catégories: acides aminés essentiels et non essentiels.
Un acide aminé dit "essentiel" est indispensable à l'organisme dans le sens où celui-ci ne peut pas le synthétiser et doit donc être obligatoirement issue de l'extérieur (nourriture par exemple).
Ils incluent l'isoleucine, leucine, lysine, methionine, phenylalanine, threonine, tryptophan, et valine.
L'histidine, lui, est considéré comme étant un acide aminé "semi-essentiel" car le corps ne requiers pas toujours une source alimentaire pour l'obtenir.
Les acides aminés non-essentiels sont synthétisés directement par l'organisme à partir des acides aminés essentiels.
Parmis eux, on compte: arginine, alanine, asparagine, aspartic acid, cysteine, glutamine, glutamic acid, glycine, proline, serine, and tyrosine.
Les 20 acides aminés ont une importance égale dans le maintient d'un organisme sain. Ils sont les constituants "brutes" des peptides et protéines.
Les abréviations standards des acides aminés se trouvent sous deux formes. Une forme à une lettre et une forme à trois lettres.
Les voici:
A - Ala - Alanine
C - Cys - Cysteine
D - Asp - Aspartic Acid
E - Glu - Glutamic Acid
F - Phe - Phenylalanine
G - Gly - Glycine
H - His - Histidine
I - Ile - Isoleucine
K - Lys - Lysine
L - Leu - Leucine
M - Met - Methionine
N - Asn - Asparagine
P - Pro - Proline
Q - Gln - Glutamine
R - Arg - Arginine
S - Ser - Serine
T - Thr - Threonine
V - Val - Valine
W - Trp - Tryptophan
Y - Tyr - Tyrosine
Les acides aminés existent dans le forme D (dextro) ou L (levo). La plupart des acides aminés que l'on trouve dans la nature (et dans toutes les cellules humaines) sont de la forme L-forme. La généralité est que toutes les acides aminés à l'exception de la glycine ont une image inversée de la L-forme. Cette image inversée est appelée la D-forme. De façon commune, on se réfère à la L-forme (le 'L' est donc facultatif). Par contre, la désignation de la D-forme doit être explicitement écrite avec la formulation 'D'.
Les D-acides aminés sont naturellement trouvées dans les cellules de bactéries et utilisés dans quelques peptides synthétiques pour les rendre plus stables et plus résistants à la dégradation.
Acide aminé + acide aminé = Peptide
Les acides aminés sont joints ensembles parce que l'on appelle une "liaison peptidique".
Une liaison peptidique est un lien entre un atome d'azote d'un acide aminé (groupe amino NH2) et un atome carbone (du groupe Carboxyl COOH) d'un autre acide aminé.
Durant ce processus de liaison, une molécule d'eau est créée. Ce phénomène est appelé réaction de condensation.
Le lien résultant est appelé une liaison peptidique et la molécule résultante
est appelée amide.
Sur l'image suivante, on note que le groupe COOH (groupe Carboxyl) cède un lien
Oxygene - Hydrogène (OH) et le groupe NH2 (groupe amino) cède un atome d'Hygrogène
(H). Cela forme une molécule d'eau (H2O) qui ne fait pas partie du peptide
nouvellement créé.
Note: Dans l'image suivante, il manque l'atome de Carbone (C) qui est du coup
représenté par un carré bleu.
Cette réaction créant une liaison entre deux acides aminés, il s'est crée un peptide.
Nous pouvons appeler ce peptide, composé de deux acides aminés, un dipeptide.
Ce processus de liaison peut être répété à l'infini et utiliser les 20 acides aminés
mis à la disposition de l'organisme, matière première pour creer des chaines peptidiques
plus longues.
Les chaines peptidiques comprenant des séquences de 50 à 100 acides aminés sont
appelées des polypeptides. Souvent, une chaine peptidique dont la séquence excède
100 acides aminés est appelée une protéine.
Le GHRP-6 est un peptide composé de seulement 6 acides aminés. Sa structure (séquence
peptidique) est souvent écrite de cette façon: His-DTrp-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2
Notez que le groupe Carboxyl (COOH) est placé en première position et n'est pas obligatoirement écrit (c'est le cas ici). Le groupe amino (NH2) est écrit en dernière position.
Entre ces deux groupes, réside la séquence d'acide aminés propre au GHRP-6 (His-DTrp-Ala-Trp-DPhe-Lys).
On peut voir que ce peptide est composé d'un histidine lié à la forme "D" du Tryptophan. Celui-ci est lié à un Alanine, lui même lié à un Tryptophan qui, lui, est lié à la forme "D" du Phenylalanine et, enfin, lié à un Lysine.
Les liaisons peptidiques sont formées par la condensation de l'eau (H20). L'inverse est également vraie. Un peptide peut être détruit par l'hydrolyse (l'ajout d'eau).
Les acides aminés composant les structures des peptides étudiés dans ce dossier
GHRPs (Growth Hormone Releasing peptides) -> Initiateurs de la pulsion sécrétoire de gh:
- GHRP-6 (His-DTrp-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2)
- GHRP-2 (DAla-D-2-Nal-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2)
- Hexarelin (His-D-2-methyl-Trp-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2)
- Ipamorelin (Aib-His-D-2-Nal-DPhe-Lys-NH2) - Ref-1
NOTES:
Aib = acide Aminoisobutyryc
D-2-Nal = forme "D" de la 2’-naphthylalanine
GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) -> amplificateurs de la pulsion sécrétoire initiée par les GHRPs:
- Growth Hormone Releasing Hormone (GHRH) aka GRF [1-44] (Tyr-Ala-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Asn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-Gln-Gln-Gly-Glu-Ser-Asn-Gln-Glu-Arg-Gly-Ala-Arg-Ala-Arg-Leu-NH2) = demi-vie "moins de 10 minutes", Peut être même proche des 5 minutes. - Ref-2
- GRF [1-29] aka Sermorelin (Tyr-Ala-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Asn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-NH2) - La portion biologique active des 44 acides aminés de la GHRH (Note: les premiers 29 acides aminés donc) = demi-vie "moins de 10 minutes", Peut être même proche des 5 minutes. - Ref-3
- Analogues du GRF [1-29] à longue duré de vie:
-- Remplacement du deuxième acide aminé Alanine w/ D-Alanine du fragment GRF [1-29], D-Ala2 GRF [1-29] (Tyr-DAla-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Asn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-NH2) = demi-vie "très proche des 10 minutes" - Ref-4
-- Remplacement du 2ème, 8ème, 15ème et 27ème acide aminé, ainsi est crée modified GRF(1-29) ou CJC-1295 sans le DAC (i.e. Drug Affinity Complex, c'est la partie qui sera lié à l'Albumine et qui augmentera la demi-vie du peptide jusqu'à quelques jours) (Tyr-DAla-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Gln-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Ala-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Leu-Ser-Arg-NH2) = Demi-vie, au moins 30 minutes voir plus - Ref-5
-- CJC-1295 (Note: donc avec le DAC ici) (Tyr-DAla-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Gln-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Ala-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Leu-Ser-Arg-Lys-(Maleimidopropionyl)-NH2) = Demi-vie mesurée en jours (Note: certains parlent de près de 7 jours), - Ref-6
NOTES:
Lys = acide aminé faisant le lien vers le DAC, Drug Affinity Complex (aka (Maleimidopropionyl))
"15 à 30 minutes après injection sous cutanée d'analogues de la GHRH, on observe une vague de sécrétion de gh. L'hydrolyse par l'enzyme trypsin-like ne semble pas affecter le résultat de la stimulation" (Ici, il faut comprendre que les analogues de la GHRH sont résistants à l'action de l'enzyme Trypsin).
- Potent Trypsin-resistant hGH-RH Analogues, JAN IZDEBSKI, J. Peptide Sci. 10: 524–529 (2004)
L'analogue en question dont parle l'étude ci-dessus a résisté à la dégradation pendant 30 minutes. L'étude met donc en évidence le fait que si votre analogue peut résister 30 minutes, il active une réponse de gh unique (une seule vague sécrétoire de gh).
Etant donné qu'une autre impulsion ne sera pas générée avant 2h30 - 3h, les analogues qui sont actifs pendant plus de 30 minutes à 3 heures ne sont donc pas avantageux.
Le mieux est d'utiliser un analogue pour déclencher une vague de gh et au bout de 3h, déclencher une nouvelle vague sécrétoire.
Pour récapituler tout ça, vous avez deux possibilités:
- Utiliser un analogue actif pendant ~30 minutes et ainsi, déclencher des pulsions sécrétoires de gh toutes les 3h
OU
- Utiliser un analogue à longue durée de vie comme le CJC-1295 (implicitement avec DAC) qui déclenchera des pulsions de gh multiples sur plusieurs jours et ce, après injection d'une dose unique.
[NOTE IMPORTANTE: D'après une mise à jours plus récente, il semble qu'il soit préférable d'utiliser un analogue à action courte et déclencher des sécrétions de gh plusieurs fois plutôt que d'utiliser un analogue à action longue. D'après l'auteur, avec ces derniers, il y aurait un phénomène de "saignement" en traduction littérale. Cela veux dire que le CJC-1295 avec DAC par exemple, va produire de la gh pendant plusieurs jours entiers de façon linéaire (comme un "écoulement") au lieu de faire des vagues. Ce phénomène qui n'est pas naturel a des risques de perturber le rythme de production naturel (modèle pulsatile) de l'hypophyse.
References:
Ref-1 - "lack of effect on ACTH and cortisol plasma levels" - Ipamorelin, the first selective growth hormone secretagogue , K Raun, European Journal of Endocrinology, 1996 Vol 139, Issue 5, 552-561
Ref-2 - Rapid enzymatic degradation of growth hormone-releasing hormone by plasma in vitro and in vivo to a biologically inactive product cleaved at the NH2 terminus, Frohman LA, J Clin Invest. 1986 78:906–913 and Incorporation of D-Ala2 in Growth Hormone-Releasing Hormone-( l-29)-NH2 Increases the Half-Life and Decreases Metabolic Clearance in Normal Men, STEVEN SOULE, Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 1994 Vol. 79, No. 4
Ref-3 - Rapid enzymatic degradation of growth hormone-releasing hormone by plasma in vitro and in vivo to a biologically inactive product cleaved at the NH2 terminus, Frohman LA, J Clin Invest. 1986 78:906–913 and Incorporation of D-Ala2 in Growth Hormone-Releasing Hormone-( l-29)-NH2 Increases the Half-Life and Decreases Metabolic Clearance in Normal Men, STEVEN SOULE, Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 1994 Vol. 79, No. 4
Ref-4 - Incorporation of D-Ala2 in Growth Hormone-Releasing Hormone-( l-29)-NH2 Increases the Half-Life and Decreases Metabolic Clearance in Normal Men, STEVEN SOULE, Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 1994 Vol. 79, No. 4
Ref-5 - See: Posts within this thread
Ref-6 - See: Posts within this thread
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Un bref résumé des dosages et des protocoles d'administration
Dosage des GHRPs
La dose de saturation des GHRPs dans la plupart des études (GHRP-6, GHRP-2, Ipamoréline & Hexarelin) a été définie à 100mcg ou 1mcg/kg.
Cela veux dire que 100mcg saturera entièrement les récepteurs. Mais si vous ajoutez 100mcg à cette dose, seulement 50% de cette nouvelle portion sera efficace. Si vous ajoutez encore 100mcg à cette dose (de 200mcg donc), seulement 25% de ces 100 nouveaux mcg seront efficaces. Peut être que 100mcg supplémentaires pourraient encore ajouter un "petit plus" mais ce serais négligeable.
Ainsi, 100mcg est la dose de saturation mais il est possible d'aller jusqu'à 300 voir 400mcg pour obtenir un léger gain d'effets.
Une dose de 500mcg ne sera pas plus efficace qu'une dose de 400 mcg, peut être pas plus efficace non plus qu'une de 300mcg.
(Note: Il faut comprendre qu'au dela de 100mcg, les gains sont vraiment minimes. Il y a plus de risques que d'effets souhaitables à utiliser de grosses doses).
Les problèmes potentiels (notamment liés aux grosses doses) sont les risques de désensibilisation et les effets secondaires liés à l'augmentation du taux de cortisol/prolactine.
Ipamoréline est aussi efficace que le GHRP-6 au niveau de ses effets sécrétagogues sur la gh mais en plus de cela, il n'augmente pas les taux de cortisol et de prolactine, même à la dose de saturation (100mcg, voir ci-dessus).
[Note: l'ipamoréline est la dernière génération de GHRP. Elle est agoniste sélective sur les GHRP-récepteurs --> augmentation du taux de gh mais pas du taux de cortisol et de prolactine).
A la dose de saturation (100mcg), on a pas réellement démontré d'augmentation du taux de cortisol et de prolactine avec le GHRP-6. Néanmoins, à des doses légèrement plus élevées, le taux de cortisol/prolactine augmente. Ces taux restent dans des "fourchettes" dites normales.
Le GHRP-2 est un petit peu plus efficace que le GHRP-6 au niveau de son action sécrétagogue sur la gh. Par contre, à des doses de saturation ou supérieures, il peut se produire une augmentation modérée du taux de cortisol et de prolactine.
Malgré cette hausse, les taux de cortisol et prolactine restent dans une "fourchette" normale.
Mais des doses de GHRP-2 supérieures (comprises entre 200 et 400mcg) peuvent élever le taux de prolactine et de cortisol au delà des limites normales !
L'Hexaréline est le plus efficace de tous les GHRPs dans son action sécrétagogue de la gh.
Cependant, c'est aussi le GHRP qui augmente potentiellement le plus les taux de cortisol et de prolactine.
Les taux de cortisol et de prolactine peuvent être augmentés au delà de la normale et ce, même à partir de la dose de saturation de 100mcg.
Désensibilisation
Le GHRP-6 peut être utilisé à la dose de saturation (100mcg) trois ou quatre fois par jour sans risque de la désensibilisation.
Le GHRP-2 utilisé à des doses de saturation plusieurs fois par jours n'aboutira probablement pas à une désensibilisation.
Il a par contre été démontré que l'utilisation d'Hexaréline provoquait une désensibilisation.
Mais au long de l'étude à long terme, l'hypophyse a retrouvé sa sensibilité. Il n'y a donc pas de perte de sensibilité à long terme aux doses de saturation. Cependant, l'Hexaréline utilisée trois fois par jours à la dose de saturation (100mcg) mènera probablement rapidement (~14 jours) à une baisse de la régulation de gh (début de désensibilisation).
Pour résumer, l'Hexaréline peut entrainer une désensibilisation temporaire.
Si pendant l'utilisation de n'importe lequel de ces GHRPs, un phénomène de désensibilisation survient, il suffit d'arrêter son utilisation pendant plusieurs jours afin de remédier à cet effet.
L'utilisation chronique de GHRP-6, dosé à 100mcg, plusieurs fois par jours ne causera pas de problèmes hypophysaires, pas de problèmes liés aux taux de cortisol/prolactine et pas de désensibilisation.
GHRH
Que ce soit la Sermorelin (fragment de GHRH pour rappel = GRF [1-29]) ou la GHRH entière (GHRH [1-44]), ces peptides ont une courte durée de demi-vie plasmatique qui est dûe à un clivage (segment) court entre le 2ème et 3ème acide aminé.
Dans l'organisme, ce très court temps de demi-vie n'est pas un problème puisque la GHRH endogène, sécrétée au niveau de l'Hypothalamus, voyage d'une distance très courte jusqu'à l'anté-hypophyse et n'est pas vraiment sujette au clivage enzymatique.
Depuis sa sécrétion dans l'hypothalamus, la GHRH voyage rapidement jusqu'aux cellules somatotrophes de l'hypophyse où elle y exerce sa fonction sécrétagogue.
Cependant, lorsque ces GHRH à courte demi-vie sont injectées dans l'organisme, le temps qu'elles atteignent l'hypophyse via la circulation sanguine (plus de 3 minutes), elles sont déjà dégradées.
C'est pourquoi la GHRH utilisée sous ces formes à courte demi-vie (GHRH [1-44] et Sermorelin = GRF [1-29] pour rappel) doivent être hautement dosées pour obtenir un effet.
Analogues de la GHRH
Tous les analogues de la GHRH ont subi un remplacement de l'Alanine par la D-Alanine (forme Dextro) en seconde position. Cette modification rend le peptide plus résistant en limitant le clivage présent à cette position dans la version naturelle (voir plus haut). Les analogues de la GHRH seront donc plus efficaces et pourront être injectés à des doses plus faibles.
L'analogue tetrasubstituted GRF [1-29] (ou modified GRF [1-29]) parfois appelé CJC-1295 sans le DAC a subit d'autres modifications au niveau de sa séquence d'acides aminés. Il possède un glutamine (Gln ou Q) en position 8, un alanine (Ala ou A) en position 15 et un leucine (Leu ou L) en position 27.
L'alanine en 8ème position augmente la biodisponibilité de la molécule. Quant aux deux autres substitutions d'acides aminés, elles améliore le processus de fabrication (i.e. stabilité pour utilisation industrielle).
Pour l'utilisation in vivo chez l'homme, l'analogue de la GHRH appelé modified GRF [1-29] (encore appelé tetrasubstituted GRF [1-29] ou CJC-1295 sans le DAC) est un peptide très efficace avec une demi-vie probablement supérieure à 30 minutes.
C'est assez long pour être totalement efficace.
La dose de saturation est également définie à 100mcg.
Problèmes avec l'utilisation de GHRH seuls
Le problème avec l'utilisation de la GHRH (et même avec les analogues de la GHRH plus efficaces) est qu'ils sont efficaces QUE lorsque le taux de somatostatine (hormone inhibitrice de la GH) est bas.
Donc si vous administrez par malchance de la GHRH à un moment où le taux de somatostatine est haut (figure de la cuvette sur les graphiques représentant les vagues pulsatiles de GH), l'effet sécrétagogue de la GHRH sera très réduit. Peu de GH sera sécrétée.
Par contre, si vous avez de la chance et que vous administrez de la GHRH au moment d'une vague sécrétoire naturelle de GH (taux de somatostatine bas logiquement), l'effet sécrétagogue de la GHRH sera effectif: augmentation de la sécrétion de GH.
La solution: GHRP + analogues de la GHRH
La solution à ce problème est simple et très efficace. Il faut administrer un analogue de la GHRH en combinaison avec un GHRP.
Le GHRP créé une pulsion sécrétoire de GH (rôle initiateur). Ceci se fait par plusieurs mécanismes.
Un des mécanismes est la diminution de la sécrétion de somatostatine par l'hypothalamus (donc effet inhibiteur sur la sécrétion de somatostatine).
L'autre mécanisme est la diminution de l'influence de la somatostatine au niveau de l'hypophyse (l'hypophyse est moins sensible à la somatostatine, donc moins de réponse inhibitrice sur la GH).
Encore un autre effet des GHRPs est d'augmenter la sécrétion de GHRH dans le cerveau.
Au final, les GHRPs agissent, eux aussi, sur les cellules somatotrophes de l'hypophyse, tout comme la GHRH mais ils utilisent un mécanisme différent (Note: Et d'après certaines études, agissent par le biais de récepteurs différents !) pour augmenter la formation de cAMP (Adénosine Monophosphate Cyclique) qui lui même, augmentera la synthèse de GH par les cellules somatotrophes.
La GHRH possède, elle aussi, des mécanismes qui renforcent l'action des GHRPs.
Le résultat: une action synergique des deux substances se renforçant mutuellement dans leur fonction sécrétagogue.
Les effets de ces deux substances ne sont donc pas additionnels mais synergique. Cela signifie que:
Si la GHRH, à elle seule, augmente la sécrétion de GH d'une valeur 2
Et les GHRP, à eux seuls, augmentent la sécrétion de GH d'une valeur 5
Ensembles, la sécrétion de GH ne sera pas augmentée de 7 (5+2) mais de l'ordre de 16 !
Un protocole solide
Un protocole intéressant serait d'utiliser un GHRP + un analogue de la GHRH:
- Avant de dormir pour "soutenir" la sécrétion naturelle nocturne
et
- De temps en temps pendant la journée afin de créer des pulsions sécrétoires supplémentaires.
[NOTE: Personnellement, si je suis en bonne santé, que mes axes endocriniens marchent bien naturellement, j'éviterais de créer une sécrétions de GH avant de dormir, qui pourrait interférer avec ma production naturelle. Mais ce n'est qu'un avis.
Pour une utilisation à but "anti-âge", provoquer une pulsion sécrétoire avant de dormir est suffisante. Le sommeil étant le moment propice à une récupération optimale et à une fortification de l'organisme.
Pour un adulte âgé de plus de 40 ans, il est important de rétablir son taux de GH à des niveaux optimaux.
Bien sûr, pour du bodybuilding, de la perte de masse grasse ou des effets réparateurs, des administrations multiples peuvent être efficaces.
Les analogues de la GHRH peuvent être utilisés de 100mcg à des doses aussi élevées que vous le voulez sans problèmes.
Concernant les GHRPs, il faut faire un peu plus attention.
Le GHRP-6 peut être utilisé à des doses de 100mcg sans problèmes. Mais des doses de 200mcg (100 mcg de plus que la dose de saturation pour rappel) peut être excellente également.
Encore une fois, la désensibilisation est quelque chose qu'il faut surveiller. En particulier avec des doses élevées de GHRP-2 et avec n'importe quelle dose d'Hexaréline.
Ainsi: 100 à 200mcg de GHRP-6 + 100 à 500mcg d'analogue de la GHRH pris ensembles seront efficaces.
Cette combinaison peut être utilisée plusieurs fois par jour pour être hautement efficace.
Une approche solide et un peu plus conservatrice consisterait à utiliser: 100mcg de GHRP-6 + 100mcg d'un analogue de la GHRH et ce, une, deux, trois voir quatre fois par jour.
Lors de multiples utilisation par jour, 3 heures doivent séparer les différentes administrations.
Une injection unique, le soir avant de dormir, restaurera un taux de GH normal chez les sujets subissant une diminution de la sécrétion naturelle dû à l'âge.
Des injections multiples et/ou à des doses plus élevées augmenteront les taux de GH et d'IGF-1 et, couplé à une diet et de l'exercice, permettront un gain de masse sèche et une diminution de la masse grasse.
Administration et apport alimentaire
Idéalement, l'administration devrait être faite à jeun, estomac vide ou avec seulement un apport protéiné.
Les graisses et les hydrates de carbones freinent la sécrétion de GH.
Il est donc préférable d'administrer le peptide, d'attendre à peu près 20 minutes (pas plus de 30 minutes mais pas moins de 15) pour manger.
A ce moment là, la sécrétion de GH atteint son sommet (pic plasmatique) et vous pouvez manger ce que vous voulez.
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A suivre, la partie II page suivante !
Bonne lecture à tous !
Au programme, des protocoles d'utilisation de ces nouveaux peptides, comparaison entre leurs différentes formes qui a de quoi en perdre plus d'un, avantages, inconvénients de chacun d'eux et des études comparative entre administration de gh synthétique et sécrétagogues.
Je vais essayer de le traduire du mieux que je peux. Excusez moi d'avance pour les erreurs éventuelles de traduction. Si certains veulent aider à traduire, allez y ! : )
Voici le lien du dossier original:
http://www.professionalmuscle.com/f.../37381-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides.html
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Je ne suis pas docteur en médecine, ainsi, toute la discussion qui suit est là pour partager nos idées et explorer de nouvelles voies. DatBtrue.
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PARTIE I: L'hormone de croissance, les bases à propos des peptides et une brève approche des dosages et protocoles d'administration des sécrétagogues de la GH
Introduction
Qu'est ce que l'hormone de croissance ?
L'hormone de croissance synthétique est une hormone créée artificiellement "identique" à l'hormone de croissance produite naturellement dans le corps (endogène).
Son poids est de 22kDa (kilodaltons) et elle est composée d'une séquence de 191 acides aminés (structure primaire) avec un modèle de "pliage" très spécifique qui forme sa structure tridimensionnelle (structure tertiaire).
Cette structure tertiaire est fragile. Elle est sensible aux changements de température qui pourraient alterner sa forme par un processus appelé "dénaturation thermique". Tandis que beaucoup de laboratoires sont capables de produire l'hormone de croissance (GH) avec la structure principale (primaire) appropriée, peu sont capables de créer une structure tertiaire identique à l'hormone de croissance endogène.
Cette structure tertiaire détermine la force avec laquelle la molécule va s'attacher à son récepteur (on parle d'affinité avec le récepteur). Une fois la molécule liée au récepteur, elle déclenche un signal intracellulaire qui va entrainer une cascade d'évènements chimique (transcription protéique, augmentation du métabolisme, déclenchement de la synthèse de l'IGF-1 etc..).
C'est donc la structure tertiaire de l'hormone de croissance, si difficile à produire, qui va entrainer des variations de son efficacité.
Naturellement, l'hormone de croissance est produite au niveau de l'anté-hypophyse et avec une moindre mesure dans certains tissus périphériques.
La majorité de l'hormone de croissance produite est la forme de 22kDa kilodaltons et de 191 acides aminés. Une autre isoforme également connue et qui est composée de 15 acides aminés interagissant avec le récepteur de la prolactine est également produite. Cette forme a un poids de 20kDa et bien qu'elle se lie différemment au récepteur de l'hormone de croissance, il a été montré qu'elle avait le même potentielle que la forme de 22kDa.
Il apparait que la forme de 20kDa a une activité diabetogénique moins importante que la forme de 22kDa.
L'hypophyse produit un mélange de ces deux isoformes de l'hormone de croissance avec une concentration de la forme de 20kDa estimée à 10% du total. Ce pourcentage augmente après une activité physique. Actuellement, cette isoforme n'est pas disponible en version synthétique pour des administration externes.
L'hormone de croissance (GH) dans le corps est sécrétée de façon pulsatile. Il a été démontré que ce modèle sécrétoire promeut la croissance. L'hypophyse est capable de synthétiser une grande quantité d'hormone de croissance qu'elle stocke en grande quantité dans des formes plus ou moins "finies". Les adultes éprouvent rarement des synthèses pulsatiles de gh épuisant ces "stocks".
Lorsque nous vieillissons, nous ne perdons pas la capacité de synthétiser et stocker une grande quantité d'hormone de croissance. Néanmoins, nous perdons la capacité d'induire ces pics sécrétoires. Le volume de gh qui est produit ne peut plus égaler une administration exogène d'hormone de croissance pour la simple raison qu'une grand nombre de paramètres induisent ou inhibent la sécrétion naturelle. Ce n'est pas le cas de l'hormone de croissance synthétique
(qui elle, ne dépend bien sûr d'aucun paramètres).
Certaines caractéristiques sont propres à l'hormone de croissance endogène.
Parmis ces caractéristiques, le mode de sécrétion basé sur un modèle dit "pulsatile". Lors d'une pulsion sécrétoire, un flot d'hormone de croissance est libéré dans la circulation sanguine. Les molécules viennent se fixer sur les récepteurs cellulaires et s'en suit une cascade d'évènements chimiques déclenchant et/ou activant des évènements métaboliques.
Ces paramètres de signalisation très importants désensibilisent aux effets de l'introduction d'hormone de croissance. Il faut alors attendre une absence d'hormone de croissance pour commander de nouveau une nouvelle vague sécrétoire et ainsi, être de nouveau prêt à réceptionner la molécule au niveau des récepteurs.
La façon pulsatile dont est commandé la libération de l'hormone de croissance a été étudié sur des graphiques. Ceux-ci montrent des "vagues" avec des périodes où la production est basse voir inexistante au milieu de périodes hautes, représentant une forme de "cuvette".
Il serait donc vain de tenter de trouver une équivalence entre la gh naturelle et la gh synthétique parce que finalement, ce qui importe, c'est:
- La quantité et la qualité du signal intracellulaire induit par la molécule de gh sur le récepteur
et
- Le degré avec lequel la gh stimule le système "autocrine/paracrine" (localement produit/localement utilisé), le relai vers l'IGF-1 musculaire et l'après-exercice qui entraine l'apparition de variantes de l'IGF comme le MGF (Mechano Growth Factor).
GH synthétique VS GH naturelle en UIs
Une étude a été faite à ce propos et peut être trouvée en suivant ces deux liens:
#8 - Growth Hormone Administration vs. CJC-1295/GHRP-6 + GHRH (part I of II)
#9 - Growth Hormone Administration vs. CJC-1295/GHRP-6 + GHRH (part II of II)
Plutot que de démontrer des valeurs absolues, ces articles de comparaison devraient servir à démontrer que l'organisme peut produire les niveaux pharmacologiques d'hormone de croissance.
Vue d'ensemble de la sécrétion naturelle de gh
La sécrétion d'hormone de croissance au niveau de l'hypophyse est placée sous le contrôle de 3 hormones:
La somatostatine, hormone inhibitrice et responsable en large partie de la régulation des pulsations.
GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) qui est l'hormone stimulatrice responsable de la pulsation sécrétoire initiale.
Et
Ghréline qui est l'hormone modulatrice. Elle régule la période "off" et la période "on" des sécrétions de gh. Avant d'être découverte (Note: C'est le ligand endogène des GHRP-récepteurs), des peptides synthétiques, les GHRP (growth hormone releasing peptide) ont été crées et sont supérieurs à la Ghréline par le fait qu'ils n'ont pas le caractère lipogénique de celle-ci. Ces GHRPs sont: le GHRP-6, GHRP-2, Hexarelin et plus récemment Ipamoréline qui ont tous des modes d'action similaires.
Chez l'adulte qui vieillit, ces Ghréline-mimetiques ou GHRPs restaurent la capacité à sécréter de la gh par l'hypophyse.
En effet, les GHRP diminuent l'action de la somatostatine qui a tendance à augmenter avec l'âge et augmentent la concentration de gh qui elle, a tendance à baisser.
L'administration exogène de GHRH crée une pulsion sécrétoire de GH qui sera faible si effectuée pendant une période "basse" de gh endogène et forte si administrée pendant une période de sécrétion naturelle de gh.
Les releasing peptides (GHRP-6, GHRP-2, Hexaréline) sont capables de crée une importante vague sécrétoire de GH et ce, indépendamment des pics endogènes.
(Note: c'est pour cette raison qu'il est fortement conseillé d'administrer conjointement GHRH et GHRP, voir section suivante).
Synergie entre GHRH et GHRP
Il a été bien documenté et établi que l'administration simultanée de GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) et de GHRP (Growth Hormone Releasing Peptide: GHRP-6, GHRP-2 ou Hexarelin) entraine un effet synergique qui accroit la sécrétion de gh hypophysaire.
En d'autre mots pour quantifier les choses, si la GHRH contribue à la sécrétion de gh avec un facteur 2 et les GHRP avec un facteur 4, l'administration simultanée de ces deux substances entraine la sécrétion de gh non pas d'un facteur 2 + 4 = 6 mais d'un facteur 10. La synergie de la GHRH et des GHRP fait que la sécrétion de gh est augmentée d'un facteur qui dépasse la simple addition des deux facteurs.
Tandis que les GHRPs (GHRP-6, GHRP-2 et Hexareline) entrent seulement dans leur phase de demie-vie et sont capables de générer une pulsion de sécrétion de gh qui dure deux heures environ, une ré-administration de GHRP est requise pour relancer des pulsions sécrétoires supplémentaires.
GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) est actuellement disponible en différentes formes (versions) qui varient par leurs demi-vies. La GHRH naturelle (endogène) est connue sous deux formes constituées de 40 ou de 44 acides aminés. La portion bioactive (responsable de l'activité biologique du peptide) résident dans les 29 premiers acides aminés.
Ce peptide raccourci est identique dans son comportement et dans sa demi-vie au GHRH entier de 40 ou 44 acides aminés. Il est appelé "Growth Hormone Releasing Factor" abrégé en GRF [1-29] (Note: il peut également être appelé CJC-1293).
GRF [1-29] est produit et vendu sous le nom de Sermorelin. Il possède un temps de demi-vie très court de quelques minutes. Si vous préferez, pour faire une analogie, pensez à la Testosterone Suspension (i.e. unestered).
Afin d'augmenter la stabilité et la demi-vie du GRF [1-29], on change 4 acides aminés dans sa structure. Ces changements augmentent sa demi-vie au delà de 30 minutes ce qui est plus que suffisant afin d'exercer un effet qui maximisera l'impulsion sécrétoire de gh.
Cette nouvelle forme du GRF [1-29] est souvent appelée tetrasubstituted GFR [1-29] ou modified GRF [1-29] et est malheureusement souvent appelé à tort CJC-1295. Pour faire une analogie, si vous préférez, pensez à la Testostérone Propionate (i.e Esther court).
Notez que certains font référence au modified GRF [1-29] en parlant du CJC-1295 sans le DAC (Drug Affinity Complex).
Le dosage fréquent du modified GRF [1-29] ou du GRF [1-29] basique est requis et il est très conseillé de l'utiliser avec un GHRP pour profiter de l'action synergique des deux molécules.
Dans l'espoir de créer un GHRH synthétique plus commode à utiliser, ayant une longue demi-vie, un composé du nom de CJC-1295 a été créé. Ce composé est identique au modified GRF [1-29] mentionné ci-dessus à la différence près qu'on lui a additionné un petit complément: une acide aminé Lysine qui se lie avec une molécule non-peptidique appelé Drug Affinity Complex (DAC).
Ce complexe permet au GRF [1-29] de se lier, après injection, à l'albumine dans le plasma et ainsi, d'étendre sa demi-vie à plusieurs jours.
Encore une analogie, pensez à la testostérone Cypionate (i.e Esther long).
Malheureusement, le CJC-1295 n'est pas encore totalement au point. Celui-ci entraine (un saignement serait la traduction littérale) une synthèse continue de GH. Bien que les pulsions sécrétoires naturelles arrivent toujours (pas d'effet suppressif), le CJC-1295 n'augmente pas ces pulsions. Au lieu de cela, il augmente les niveaux de base de GH et créé un modèle de sécrétion plus "féminisé". Ce n'est pas désirable.
Mais le modified GRF [1-29] lorsqu'il est combiné à un GHRP provoque une pulsion sécrétoire de gh substantielle qui a des effets désirables.
Voici les informations qui vont suivre:
- Les bases des peptides (introduction élémentaire sur les peptides et leurs structures)
- Un bref résumé des dosages et administration (pour les personnes souhaitant savoir comment utiliser le produit immédiatement)
Si tout ceci est un peu flou, c'est parcequ'il y a beaucoup de concepts nouveaux introduits en même temps. Si vous vous sentez un peu perdu un article plus minutieux est disponible à ces adresses:
Post #5 - Basic Guide: Growth Hormone Secretagogues
Post #6 - Basic Guide: Growth Hormone Secretagogues (part II)
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Structure de base des peptides
Ecrit par DatBtrue
Qu'est ce qu'un peptide ?
Les peptides (protéines) sont présents dans tout organisme vivant et possèdent une variété d'activité biochimique très diverse.
Quelques peptides sont synthétisés dans les ribosomes des cellules par translation de mARN (l'ARN messager), des hormones et des molécules de signalisation par exemple.
D'autres peptides sont assemblés (plutôt que synthétisé) et deviennent des enzymes (catalyseurs biologiques) avec une vaste variété de fonctions possibles.
Les peptides composent également les récepteurs cellulaires attendant une liaison avec un ligand (hormone ou molécule de signalisation).
Un peptide est une molécule composée de minimum deux acides aminés. En général, si le nombre d'acides aminés est inférieur à 50, ces molécules sont appelées peptides, si la séquence comprend plus de 50 acides aminés, on parle alors de protéines.
Les peptides peuvent donc être vu comme des mini protéines. Ce sont des séquences d'acides aminés.
Les constituants essentiels des peptides (les acides aminés)
Les acides aminés sont de petites molécules constituées d'atomes. A chaque partie de leur structure correspond un groupement Azote (N) lié à deux atomes d'Hydrogène (H).
Ceci est appelé un amino-groupe et est noté (NH2). De plus, leur structure est également composée d'un atome de Carbone (C) collé à deux atomes d'Oxygène (O) et à un atome d'Hydrogène (H).
Ce groupe s'appelle un groupe Carboxyle et s'écrit (COOH).
Entre ces deux groupes, on trouve des atomes liés de façon propre à chaque acide aminé.
Autrement dit, tous les acides aminés possèdent les deux groupements (amino et carboxyl), groupes entre lesquels on trouve un jeu unique d'atomes caractéristique de chaque acide aminé.
Acides aminés
Dans le corps humain, il y a 20 acides aminés standards utilisés par les cellules pour la biosynthèse de peptides (i.e. la création de peptides dans la cellule à partir d'acide aminés). Notre code génétique spécifie comment synthétiser tels peptides ou tels protéines à partir d'acides aminés (Note: Ici, le code génétique fait référence aux gènes qui détiennent le "mode de fabrication" des diverses protéines et peptides).
Les acides aminés sont classés en deux catégories: acides aminés essentiels et non essentiels.
Un acide aminé dit "essentiel" est indispensable à l'organisme dans le sens où celui-ci ne peut pas le synthétiser et doit donc être obligatoirement issue de l'extérieur (nourriture par exemple).
Ils incluent l'isoleucine, leucine, lysine, methionine, phenylalanine, threonine, tryptophan, et valine.
L'histidine, lui, est considéré comme étant un acide aminé "semi-essentiel" car le corps ne requiers pas toujours une source alimentaire pour l'obtenir.
Les acides aminés non-essentiels sont synthétisés directement par l'organisme à partir des acides aminés essentiels.
Parmis eux, on compte: arginine, alanine, asparagine, aspartic acid, cysteine, glutamine, glutamic acid, glycine, proline, serine, and tyrosine.
Les 20 acides aminés ont une importance égale dans le maintient d'un organisme sain. Ils sont les constituants "brutes" des peptides et protéines.
Les abréviations standards des acides aminés se trouvent sous deux formes. Une forme à une lettre et une forme à trois lettres.
Les voici:
A - Ala - Alanine
C - Cys - Cysteine
D - Asp - Aspartic Acid
E - Glu - Glutamic Acid
F - Phe - Phenylalanine
G - Gly - Glycine
H - His - Histidine
I - Ile - Isoleucine
K - Lys - Lysine
L - Leu - Leucine
M - Met - Methionine
N - Asn - Asparagine
P - Pro - Proline
Q - Gln - Glutamine
R - Arg - Arginine
S - Ser - Serine
T - Thr - Threonine
V - Val - Valine
W - Trp - Tryptophan
Y - Tyr - Tyrosine
Les acides aminés existent dans le forme D (dextro) ou L (levo). La plupart des acides aminés que l'on trouve dans la nature (et dans toutes les cellules humaines) sont de la forme L-forme. La généralité est que toutes les acides aminés à l'exception de la glycine ont une image inversée de la L-forme. Cette image inversée est appelée la D-forme. De façon commune, on se réfère à la L-forme (le 'L' est donc facultatif). Par contre, la désignation de la D-forme doit être explicitement écrite avec la formulation 'D'.
Les D-acides aminés sont naturellement trouvées dans les cellules de bactéries et utilisés dans quelques peptides synthétiques pour les rendre plus stables et plus résistants à la dégradation.
Acide aminé + acide aminé = Peptide
Les acides aminés sont joints ensembles parce que l'on appelle une "liaison peptidique".
Une liaison peptidique est un lien entre un atome d'azote d'un acide aminé (groupe amino NH2) et un atome carbone (du groupe Carboxyl COOH) d'un autre acide aminé.
Durant ce processus de liaison, une molécule d'eau est créée. Ce phénomène est appelé réaction de condensation.
Le lien résultant est appelé une liaison peptidique et la molécule résultante
est appelée amide.
Sur l'image suivante, on note que le groupe COOH (groupe Carboxyl) cède un lien
Oxygene - Hydrogène (OH) et le groupe NH2 (groupe amino) cède un atome d'Hygrogène
(H). Cela forme une molécule d'eau (H2O) qui ne fait pas partie du peptide
nouvellement créé.
Note: Dans l'image suivante, il manque l'atome de Carbone (C) qui est du coup
représenté par un carré bleu.
Cette réaction créant une liaison entre deux acides aminés, il s'est crée un peptide.
Nous pouvons appeler ce peptide, composé de deux acides aminés, un dipeptide.
Ce processus de liaison peut être répété à l'infini et utiliser les 20 acides aminés
mis à la disposition de l'organisme, matière première pour creer des chaines peptidiques
plus longues.
Les chaines peptidiques comprenant des séquences de 50 à 100 acides aminés sont
appelées des polypeptides. Souvent, une chaine peptidique dont la séquence excède
100 acides aminés est appelée une protéine.
Le GHRP-6 est un peptide composé de seulement 6 acides aminés. Sa structure (séquence
peptidique) est souvent écrite de cette façon: His-DTrp-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2
Notez que le groupe Carboxyl (COOH) est placé en première position et n'est pas obligatoirement écrit (c'est le cas ici). Le groupe amino (NH2) est écrit en dernière position.
Entre ces deux groupes, réside la séquence d'acide aminés propre au GHRP-6 (His-DTrp-Ala-Trp-DPhe-Lys).
On peut voir que ce peptide est composé d'un histidine lié à la forme "D" du Tryptophan. Celui-ci est lié à un Alanine, lui même lié à un Tryptophan qui, lui, est lié à la forme "D" du Phenylalanine et, enfin, lié à un Lysine.
Les liaisons peptidiques sont formées par la condensation de l'eau (H20). L'inverse est également vraie. Un peptide peut être détruit par l'hydrolyse (l'ajout d'eau).
Les acides aminés composant les structures des peptides étudiés dans ce dossier
GHRPs (Growth Hormone Releasing peptides) -> Initiateurs de la pulsion sécrétoire de gh:
- GHRP-6 (His-DTrp-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2)
- GHRP-2 (DAla-D-2-Nal-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2)
- Hexarelin (His-D-2-methyl-Trp-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2)
- Ipamorelin (Aib-His-D-2-Nal-DPhe-Lys-NH2) - Ref-1
NOTES:
Aib = acide Aminoisobutyryc
D-2-Nal = forme "D" de la 2’-naphthylalanine
GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) -> amplificateurs de la pulsion sécrétoire initiée par les GHRPs:
- Growth Hormone Releasing Hormone (GHRH) aka GRF [1-44] (Tyr-Ala-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Asn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-Gln-Gln-Gly-Glu-Ser-Asn-Gln-Glu-Arg-Gly-Ala-Arg-Ala-Arg-Leu-NH2) = demi-vie "moins de 10 minutes", Peut être même proche des 5 minutes. - Ref-2
- GRF [1-29] aka Sermorelin (Tyr-Ala-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Asn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-NH2) - La portion biologique active des 44 acides aminés de la GHRH (Note: les premiers 29 acides aminés donc) = demi-vie "moins de 10 minutes", Peut être même proche des 5 minutes. - Ref-3
- Analogues du GRF [1-29] à longue duré de vie:
-- Remplacement du deuxième acide aminé Alanine w/ D-Alanine du fragment GRF [1-29], D-Ala2 GRF [1-29] (Tyr-DAla-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Asn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-NH2) = demi-vie "très proche des 10 minutes" - Ref-4
-- Remplacement du 2ème, 8ème, 15ème et 27ème acide aminé, ainsi est crée modified GRF(1-29) ou CJC-1295 sans le DAC (i.e. Drug Affinity Complex, c'est la partie qui sera lié à l'Albumine et qui augmentera la demi-vie du peptide jusqu'à quelques jours) (Tyr-DAla-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Gln-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Ala-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Leu-Ser-Arg-NH2) = Demi-vie, au moins 30 minutes voir plus - Ref-5
-- CJC-1295 (Note: donc avec le DAC ici) (Tyr-DAla-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Gln-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Ala-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Leu-Ser-Arg-Lys-(Maleimidopropionyl)-NH2) = Demi-vie mesurée en jours (Note: certains parlent de près de 7 jours), - Ref-6
NOTES:
Lys = acide aminé faisant le lien vers le DAC, Drug Affinity Complex (aka (Maleimidopropionyl))
"15 à 30 minutes après injection sous cutanée d'analogues de la GHRH, on observe une vague de sécrétion de gh. L'hydrolyse par l'enzyme trypsin-like ne semble pas affecter le résultat de la stimulation" (Ici, il faut comprendre que les analogues de la GHRH sont résistants à l'action de l'enzyme Trypsin).
- Potent Trypsin-resistant hGH-RH Analogues, JAN IZDEBSKI, J. Peptide Sci. 10: 524–529 (2004)
L'analogue en question dont parle l'étude ci-dessus a résisté à la dégradation pendant 30 minutes. L'étude met donc en évidence le fait que si votre analogue peut résister 30 minutes, il active une réponse de gh unique (une seule vague sécrétoire de gh).
Etant donné qu'une autre impulsion ne sera pas générée avant 2h30 - 3h, les analogues qui sont actifs pendant plus de 30 minutes à 3 heures ne sont donc pas avantageux.
Le mieux est d'utiliser un analogue pour déclencher une vague de gh et au bout de 3h, déclencher une nouvelle vague sécrétoire.
Pour récapituler tout ça, vous avez deux possibilités:
- Utiliser un analogue actif pendant ~30 minutes et ainsi, déclencher des pulsions sécrétoires de gh toutes les 3h
OU
- Utiliser un analogue à longue durée de vie comme le CJC-1295 (implicitement avec DAC) qui déclenchera des pulsions de gh multiples sur plusieurs jours et ce, après injection d'une dose unique.
[NOTE IMPORTANTE: D'après une mise à jours plus récente, il semble qu'il soit préférable d'utiliser un analogue à action courte et déclencher des sécrétions de gh plusieurs fois plutôt que d'utiliser un analogue à action longue. D'après l'auteur, avec ces derniers, il y aurait un phénomène de "saignement" en traduction littérale. Cela veux dire que le CJC-1295 avec DAC par exemple, va produire de la gh pendant plusieurs jours entiers de façon linéaire (comme un "écoulement") au lieu de faire des vagues. Ce phénomène qui n'est pas naturel a des risques de perturber le rythme de production naturel (modèle pulsatile) de l'hypophyse.
References:
Ref-1 - "lack of effect on ACTH and cortisol plasma levels" - Ipamorelin, the first selective growth hormone secretagogue , K Raun, European Journal of Endocrinology, 1996 Vol 139, Issue 5, 552-561
Ref-2 - Rapid enzymatic degradation of growth hormone-releasing hormone by plasma in vitro and in vivo to a biologically inactive product cleaved at the NH2 terminus, Frohman LA, J Clin Invest. 1986 78:906–913 and Incorporation of D-Ala2 in Growth Hormone-Releasing Hormone-( l-29)-NH2 Increases the Half-Life and Decreases Metabolic Clearance in Normal Men, STEVEN SOULE, Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 1994 Vol. 79, No. 4
Ref-3 - Rapid enzymatic degradation of growth hormone-releasing hormone by plasma in vitro and in vivo to a biologically inactive product cleaved at the NH2 terminus, Frohman LA, J Clin Invest. 1986 78:906–913 and Incorporation of D-Ala2 in Growth Hormone-Releasing Hormone-( l-29)-NH2 Increases the Half-Life and Decreases Metabolic Clearance in Normal Men, STEVEN SOULE, Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 1994 Vol. 79, No. 4
Ref-4 - Incorporation of D-Ala2 in Growth Hormone-Releasing Hormone-( l-29)-NH2 Increases the Half-Life and Decreases Metabolic Clearance in Normal Men, STEVEN SOULE, Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 1994 Vol. 79, No. 4
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Ref-6 - See: Posts within this thread
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Un bref résumé des dosages et des protocoles d'administration
Dosage des GHRPs
La dose de saturation des GHRPs dans la plupart des études (GHRP-6, GHRP-2, Ipamoréline & Hexarelin) a été définie à 100mcg ou 1mcg/kg.
Cela veux dire que 100mcg saturera entièrement les récepteurs. Mais si vous ajoutez 100mcg à cette dose, seulement 50% de cette nouvelle portion sera efficace. Si vous ajoutez encore 100mcg à cette dose (de 200mcg donc), seulement 25% de ces 100 nouveaux mcg seront efficaces. Peut être que 100mcg supplémentaires pourraient encore ajouter un "petit plus" mais ce serais négligeable.
Ainsi, 100mcg est la dose de saturation mais il est possible d'aller jusqu'à 300 voir 400mcg pour obtenir un léger gain d'effets.
Une dose de 500mcg ne sera pas plus efficace qu'une dose de 400 mcg, peut être pas plus efficace non plus qu'une de 300mcg.
(Note: Il faut comprendre qu'au dela de 100mcg, les gains sont vraiment minimes. Il y a plus de risques que d'effets souhaitables à utiliser de grosses doses).
Les problèmes potentiels (notamment liés aux grosses doses) sont les risques de désensibilisation et les effets secondaires liés à l'augmentation du taux de cortisol/prolactine.
Ipamoréline est aussi efficace que le GHRP-6 au niveau de ses effets sécrétagogues sur la gh mais en plus de cela, il n'augmente pas les taux de cortisol et de prolactine, même à la dose de saturation (100mcg, voir ci-dessus).
[Note: l'ipamoréline est la dernière génération de GHRP. Elle est agoniste sélective sur les GHRP-récepteurs --> augmentation du taux de gh mais pas du taux de cortisol et de prolactine).
A la dose de saturation (100mcg), on a pas réellement démontré d'augmentation du taux de cortisol et de prolactine avec le GHRP-6. Néanmoins, à des doses légèrement plus élevées, le taux de cortisol/prolactine augmente. Ces taux restent dans des "fourchettes" dites normales.
Le GHRP-2 est un petit peu plus efficace que le GHRP-6 au niveau de son action sécrétagogue sur la gh. Par contre, à des doses de saturation ou supérieures, il peut se produire une augmentation modérée du taux de cortisol et de prolactine.
Malgré cette hausse, les taux de cortisol et prolactine restent dans une "fourchette" normale.
Mais des doses de GHRP-2 supérieures (comprises entre 200 et 400mcg) peuvent élever le taux de prolactine et de cortisol au delà des limites normales !
L'Hexaréline est le plus efficace de tous les GHRPs dans son action sécrétagogue de la gh.
Cependant, c'est aussi le GHRP qui augmente potentiellement le plus les taux de cortisol et de prolactine.
Les taux de cortisol et de prolactine peuvent être augmentés au delà de la normale et ce, même à partir de la dose de saturation de 100mcg.
Désensibilisation
Le GHRP-6 peut être utilisé à la dose de saturation (100mcg) trois ou quatre fois par jour sans risque de la désensibilisation.
Le GHRP-2 utilisé à des doses de saturation plusieurs fois par jours n'aboutira probablement pas à une désensibilisation.
Il a par contre été démontré que l'utilisation d'Hexaréline provoquait une désensibilisation.
Mais au long de l'étude à long terme, l'hypophyse a retrouvé sa sensibilité. Il n'y a donc pas de perte de sensibilité à long terme aux doses de saturation. Cependant, l'Hexaréline utilisée trois fois par jours à la dose de saturation (100mcg) mènera probablement rapidement (~14 jours) à une baisse de la régulation de gh (début de désensibilisation).
Pour résumer, l'Hexaréline peut entrainer une désensibilisation temporaire.
Si pendant l'utilisation de n'importe lequel de ces GHRPs, un phénomène de désensibilisation survient, il suffit d'arrêter son utilisation pendant plusieurs jours afin de remédier à cet effet.
L'utilisation chronique de GHRP-6, dosé à 100mcg, plusieurs fois par jours ne causera pas de problèmes hypophysaires, pas de problèmes liés aux taux de cortisol/prolactine et pas de désensibilisation.
GHRH
Que ce soit la Sermorelin (fragment de GHRH pour rappel = GRF [1-29]) ou la GHRH entière (GHRH [1-44]), ces peptides ont une courte durée de demi-vie plasmatique qui est dûe à un clivage (segment) court entre le 2ème et 3ème acide aminé.
Dans l'organisme, ce très court temps de demi-vie n'est pas un problème puisque la GHRH endogène, sécrétée au niveau de l'Hypothalamus, voyage d'une distance très courte jusqu'à l'anté-hypophyse et n'est pas vraiment sujette au clivage enzymatique.
Depuis sa sécrétion dans l'hypothalamus, la GHRH voyage rapidement jusqu'aux cellules somatotrophes de l'hypophyse où elle y exerce sa fonction sécrétagogue.
Cependant, lorsque ces GHRH à courte demi-vie sont injectées dans l'organisme, le temps qu'elles atteignent l'hypophyse via la circulation sanguine (plus de 3 minutes), elles sont déjà dégradées.
C'est pourquoi la GHRH utilisée sous ces formes à courte demi-vie (GHRH [1-44] et Sermorelin = GRF [1-29] pour rappel) doivent être hautement dosées pour obtenir un effet.
Analogues de la GHRH
Tous les analogues de la GHRH ont subi un remplacement de l'Alanine par la D-Alanine (forme Dextro) en seconde position. Cette modification rend le peptide plus résistant en limitant le clivage présent à cette position dans la version naturelle (voir plus haut). Les analogues de la GHRH seront donc plus efficaces et pourront être injectés à des doses plus faibles.
L'analogue tetrasubstituted GRF [1-29] (ou modified GRF [1-29]) parfois appelé CJC-1295 sans le DAC a subit d'autres modifications au niveau de sa séquence d'acides aminés. Il possède un glutamine (Gln ou Q) en position 8, un alanine (Ala ou A) en position 15 et un leucine (Leu ou L) en position 27.
L'alanine en 8ème position augmente la biodisponibilité de la molécule. Quant aux deux autres substitutions d'acides aminés, elles améliore le processus de fabrication (i.e. stabilité pour utilisation industrielle).
Pour l'utilisation in vivo chez l'homme, l'analogue de la GHRH appelé modified GRF [1-29] (encore appelé tetrasubstituted GRF [1-29] ou CJC-1295 sans le DAC) est un peptide très efficace avec une demi-vie probablement supérieure à 30 minutes.
C'est assez long pour être totalement efficace.
La dose de saturation est également définie à 100mcg.
Problèmes avec l'utilisation de GHRH seuls
Le problème avec l'utilisation de la GHRH (et même avec les analogues de la GHRH plus efficaces) est qu'ils sont efficaces QUE lorsque le taux de somatostatine (hormone inhibitrice de la GH) est bas.
Donc si vous administrez par malchance de la GHRH à un moment où le taux de somatostatine est haut (figure de la cuvette sur les graphiques représentant les vagues pulsatiles de GH), l'effet sécrétagogue de la GHRH sera très réduit. Peu de GH sera sécrétée.
Par contre, si vous avez de la chance et que vous administrez de la GHRH au moment d'une vague sécrétoire naturelle de GH (taux de somatostatine bas logiquement), l'effet sécrétagogue de la GHRH sera effectif: augmentation de la sécrétion de GH.
La solution: GHRP + analogues de la GHRH
La solution à ce problème est simple et très efficace. Il faut administrer un analogue de la GHRH en combinaison avec un GHRP.
Le GHRP créé une pulsion sécrétoire de GH (rôle initiateur). Ceci se fait par plusieurs mécanismes.
Un des mécanismes est la diminution de la sécrétion de somatostatine par l'hypothalamus (donc effet inhibiteur sur la sécrétion de somatostatine).
L'autre mécanisme est la diminution de l'influence de la somatostatine au niveau de l'hypophyse (l'hypophyse est moins sensible à la somatostatine, donc moins de réponse inhibitrice sur la GH).
Encore un autre effet des GHRPs est d'augmenter la sécrétion de GHRH dans le cerveau.
Au final, les GHRPs agissent, eux aussi, sur les cellules somatotrophes de l'hypophyse, tout comme la GHRH mais ils utilisent un mécanisme différent (Note: Et d'après certaines études, agissent par le biais de récepteurs différents !) pour augmenter la formation de cAMP (Adénosine Monophosphate Cyclique) qui lui même, augmentera la synthèse de GH par les cellules somatotrophes.
La GHRH possède, elle aussi, des mécanismes qui renforcent l'action des GHRPs.
Le résultat: une action synergique des deux substances se renforçant mutuellement dans leur fonction sécrétagogue.
Les effets de ces deux substances ne sont donc pas additionnels mais synergique. Cela signifie que:
Si la GHRH, à elle seule, augmente la sécrétion de GH d'une valeur 2
Et les GHRP, à eux seuls, augmentent la sécrétion de GH d'une valeur 5
Ensembles, la sécrétion de GH ne sera pas augmentée de 7 (5+2) mais de l'ordre de 16 !
Un protocole solide
Un protocole intéressant serait d'utiliser un GHRP + un analogue de la GHRH:
- Avant de dormir pour "soutenir" la sécrétion naturelle nocturne
et
- De temps en temps pendant la journée afin de créer des pulsions sécrétoires supplémentaires.
[NOTE: Personnellement, si je suis en bonne santé, que mes axes endocriniens marchent bien naturellement, j'éviterais de créer une sécrétions de GH avant de dormir, qui pourrait interférer avec ma production naturelle. Mais ce n'est qu'un avis.
Pour une utilisation à but "anti-âge", provoquer une pulsion sécrétoire avant de dormir est suffisante. Le sommeil étant le moment propice à une récupération optimale et à une fortification de l'organisme.
Pour un adulte âgé de plus de 40 ans, il est important de rétablir son taux de GH à des niveaux optimaux.
Bien sûr, pour du bodybuilding, de la perte de masse grasse ou des effets réparateurs, des administrations multiples peuvent être efficaces.
Les analogues de la GHRH peuvent être utilisés de 100mcg à des doses aussi élevées que vous le voulez sans problèmes.
Concernant les GHRPs, il faut faire un peu plus attention.
Le GHRP-6 peut être utilisé à des doses de 100mcg sans problèmes. Mais des doses de 200mcg (100 mcg de plus que la dose de saturation pour rappel) peut être excellente également.
Encore une fois, la désensibilisation est quelque chose qu'il faut surveiller. En particulier avec des doses élevées de GHRP-2 et avec n'importe quelle dose d'Hexaréline.
Ainsi: 100 à 200mcg de GHRP-6 + 100 à 500mcg d'analogue de la GHRH pris ensembles seront efficaces.
Cette combinaison peut être utilisée plusieurs fois par jour pour être hautement efficace.
Une approche solide et un peu plus conservatrice consisterait à utiliser: 100mcg de GHRP-6 + 100mcg d'un analogue de la GHRH et ce, une, deux, trois voir quatre fois par jour.
Lors de multiples utilisation par jour, 3 heures doivent séparer les différentes administrations.
Une injection unique, le soir avant de dormir, restaurera un taux de GH normal chez les sujets subissant une diminution de la sécrétion naturelle dû à l'âge.
Des injections multiples et/ou à des doses plus élevées augmenteront les taux de GH et d'IGF-1 et, couplé à une diet et de l'exercice, permettront un gain de masse sèche et une diminution de la masse grasse.
Administration et apport alimentaire
Idéalement, l'administration devrait être faite à jeun, estomac vide ou avec seulement un apport protéiné.
Les graisses et les hydrates de carbones freinent la sécrétion de GH.
Il est donc préférable d'administrer le peptide, d'attendre à peu près 20 minutes (pas plus de 30 minutes mais pas moins de 15) pour manger.
A ce moment là, la sécrétion de GH atteint son sommet (pic plasmatique) et vous pouvez manger ce que vous voulez.
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A suivre, la partie II page suivante !
Bonne lecture à tous !
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