anastrazole

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davidgiaco

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VIDAL 2006
Médicaments
* ARIMIDEX® 1 mg
anastrozole
Formes et présentations | Composition | Indications | Posologie et mode d'administration | Contre-indications | Mises en garde et précautions d'emploi | Interactions | Grossesse et allaitement | Conduite et utilisation de machines | Effets indésirables | Surdosage | Pharmacodynamie | Pharmacocinétique | Sécurité préclinique | Conditions de conservation | Administratif
FORMES et PRÉSENTATIONS (début page)
Comprimé pelliculé (blanc) : Étui de 28, sous plaquettes thermoformées.
COMPOSITION (début page)
p cp
Anastrozole (DCI)
1 mg
Excipients : Noyau : lactose monohydraté, povidone K 30, carboxyméthylamidon sodique, stéarate de magnésium. Pelliculage : hypromellose, macrogol 300, dioxyde de titane.

DC INDICATIONS (début page)
Traitement du cancer du sein chez la femme ménopausée ayant des récepteurs hormonaux positifs :
soit en traitement adjuvant ;

soit à un stade avancé.


DC POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION (début page)
Chez la femme adulte : un comprimé à 1 mg par jour.
En cas d'insuffisance rénale ou d'insuffisance hépatique légère à modérée, aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
En traitement adjuvant, il est recommandé de traiter 5 ans.
Coût du traitement journalier : 5,34 euro(s).

DC CONTRE-INDICATIONS (début page)

Hypersensibilité connue à l'un des composants, y compris au principe actif (cf Composition).

Administration concomitante d'Arimidex et d'une oestrogénothérapie (cf Interactions).

Insuffisances hépatique et rénale sévères.

Femme préménopausée.

Grossesse et allaitement (cf Grossesse/Allaitement).


DC MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page)
La tolérance et l'efficacité du produit n'ayant pas été établies chez l'enfant, l'utilisation d'Arimidex est déconseillée chez ces patients.
Arimidex abaissant le taux des oestrogènes circulants, il peut entraîner une diminution de la densité minérale osseuse, avec la possibilité d'un risque accru de fracture. Les femmes présentant une ostéoporose ou à risque d'ostéoporose doivent avoir une évaluation de leur densité minérale osseuse par ostéodensitométrie au début du traitement et à la fin de la première année puis à intervalles réguliers ensuite. Si nécessaire, un traitement ou une prévention de l'ostéoporose seront mis en place et contrôlés régulièrement.
Des augmentations légères du cholestérol total ont été observées chez des patientes traitées par Arimidex. Les patientes présentant une pathologie coronarienne avérée ou des facteurs de risque cardiovasculaires devront faire l'objet d'un contrôle lipidique et être traitées selon les recommandations en vigueur.
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.

DC INTERACTIONS (début page)
Interactions médicamenteuses :

Contre-indiquées :
Il convient d'éviter l'administration concomitante d'Arimidex et du tamoxifène et/ou des autres traitements contenant des oestrogènes, compte tenu du risque d'inversion de l'action pharmacologique de ces derniers.

A prendre en compte :
Les études cliniques d'interactions conduites avec l'antipyrine et la cimétidine indiquent qu'il est peu probable que l'administration concomitante d'Arimidex et d'autres produits entraîne des interactions médicamenteuses cliniquement significatives ayant pour origine le cytochrome P450.
A ce jour, il n'existe aucune information quant à l'utilisation clinique d'Arimidex en association avec d'autres médicaments anticancéreux.
Il n'a pas été observé d'interaction cliniquement significative avec les bisphosphonates.

DC GROSSESSE et ALLAITEMENT (début page)
Arimidex est contre-indiqué en cas de grossesse ou d'allaitement.

DC CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES (début page)
Il a été signalé des cas d'asthénie et de somnolence associés à l'utilisation d'Arimidex. La prudence est donc recommandée dans le cadre de la conduite d'automobiles ou de l'utilisation de machines lors de la persistance de ce type de symptômes.

DC EFFETS INDÉSIRABLES (début page)
Les effets indésirables se sont avérés généralement peu à modérément sévères et n'ont que rarement donné lieu à l'arrêt du traitement.

Effets liés à l'activité pharmacologique du produit : bouffées de chaleur, sécheresse vaginale et raréfaction des cheveux.

Ont également été signalés : troubles digestifs (anorexie, nausées, vomissements et diarrhée), asthénie, somnolence, arthralgie, raideur articulaire, céphalées ou éruptions cutanées, incluant de très rares cas d'atteintes cutanéomuqueuses du type érythème multiforme ou syndrome de Stevens-Johnson, de réactions anaphylactiques notamment angiooedème, urticaire et prurit.

Des modifications hépatiques (augmentation des gamma GT ou, plus rarement, des phosphatases alcalines) ont été décrites chez des patientes porteuses d'un cancer du sein à un stade avancé, avec, pour la plupart, des métastases hépatiques et/ou osseuses. L'imputabilité au traitement n'a pu être établie.

De légères augmentations du cholestérol total ont été observées.

Des saignements vaginaux ont été signalés peu fréquemment, principalement lors des premières semaines qui ont suivi le relais du traitement hormonal existant par Arimidex. Si les saignements persistent, un examen gynécologique doit être pratiqué.


DC SURDOSAGE (début page)
A ce jour, l'expérience clinique liée au surdosage est limitée. Aucune information n'est disponible pour une dose supérieure à 60 mg. Aucun effet toxique ou effet indésirable d'intérêt clinique n'a été observé.
Dans le cadre de l'expérimentation animale, l'anastrozole a fait preuve d'une faible toxicité aiguë. Les essais cliniques ont été conduits selon divers schémas posologiques, à la dose maximale de 60 mg d'Arimidex en administration unique à des volontaires sains de sexe masculin et à une dose journalière de 10 mg administrée à des femmes ménopausées porteuses d'un cancer du sein à un stade avancé ; ces posologies ont été bien tolérées. Il s'est avéré impossible de déterminer une dose unique d'Arimidex induisant une sémiologie menaçant le pronostic vital.
Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage et le traitement doit être symptomatique. La conduite à adopter face à un surdosage doit tenir compte de l'éventualité de l'ingestion simultanée de plusieurs produits. Si la vigilance du patient n'est pas compromise, on aura recours aux vomissements provoqués. La dialyse peut s'avérer utile, Arimidex n'étant que faiblement lié aux protéines. Les mesures habituelles de maintien des fonctions vitales sont indiquées, à savoir surveillance fréquente des signes vitaux et observation attentive du patient.

PP PHARMACODYNAMIE (début page)
Inhibiteur enzymatique (code ATC : L02BG03).
Arimidex est un puissant inhibiteur non stéroïdien de l'aromatase, hautement sélectif. Chez la femme ménopausée, l'oestradiol résulte essentiellement de la conversion, dans les tissus périphériques, de l'androstènedione en oestrone grâce au complexe enzymatique de l'aromatase. L'oestrone est ensuite convertie en oestradiol. Il a été démontré qu'une réduction du taux d'oestradiol circulant exerçait un effet bénéfique chez la femme atteinte d'un cancer du sein. Chez la femme ménopausée, Arimidex, à raison d'une dose quotidienne de 1 mg, a freiné de plus de 80 % la production de l'oestradiol dont la mise en évidence s'est effectuée par une méthode de dosage hautement sensible.
Dans le traitement du cancer du sein hormonodépendant à un stade avancé, les essais cliniques contrôlés ont démontré l'efficacité d'Arimidex 1 mg en 1e ligne, en 2e ligne après évolution sous tamoxifène ou autres antiestrogènes.
Arimidex est dénué de toute activité progestative, androgénique ou oestrogénique.
L'administration d'Arimidex jusqu'à 10 mg/j n'a aucun effet sur la sécrétion de cortisol ou d'aldostérone, mesurée avant ou après épreuve à l'ACTH. Un apport de corticoïdes s'avère donc superflu.
Les études cliniques de phase III ont montré qu'Arimidex est efficace dans le traitement du cancer du sein au stade avancé et en adjuvant chez la femme ménopausée ayant des récepteurs hormonaux positifs.
Une étude de phase III (étude ATAC) a été réalisée chez 9366 patientes ménopausées présentant un cancer du sein opérable et traitées en adjuvant pendant 5 ans, 6241 patientes ont été randomisées soit sous Arimidex, soit sous tamoxifène. 83,6 % de ces patientes présentaient des récepteurs hormonaux positifs. Cette étude a montré qu'Arimidex est statistiquement supérieur au tamoxifène en terme de survie sans événement chez l'ensemble des patientes (HR 0,87 [0,78-0,97], p = 0,0127).
Arimidex s'est montré statistiquement supérieur au tamoxifène en terme de survie sans récidive chez l'ensemble des patientes (HR 0,79 [0,70-0,90], p = 0,0005). Un bénéfice encore supérieur a été observé chez les patientes possédant des récepteurs hormonaux positifs, en terme de survie sans récidive en faveur d'Arimidex (HR 0,74 [0,64-0,87], p = 0,0002).
Arimidex s'est montré statistiquement supérieur au tamoxifène en terme de temps sans récidive à distance chez l'ensemble des patientes (HR 0,86 [0,74-0,99], p = 0,0427). Chez les patientes possédant des récepteurs hormonaux positifs, l'avantage numérique d'Arimidex n'atteint pas le seuil de significativité (HR 0,84 [0,70-1,00], p = 0,0559).
L'incidence du cancer controlatéral est statistiquement diminuée par Arimidex en comparaison au tamoxifène chez l'ensemble des patientes (OR 0,59 [0,39-0,89], p = 0,0131) et chez les patientes possédant des récepteurs hormonaux positifs (OR 0,47 [0,30-0,76], p = 0,0018).
Le bénéfice en survie globale du tamoxifène est maintenu avec Arimidex chez l'ensemble des patientes (HR 0,97 [0,85-1,12], p = 0,7142) et chez les patientes possédant des récepteurs hormonaux positifs (HR 0,97 [0,83-1,14], p = 0,7339).
Globalement, Arimidex a été bien toléré.
Les patientes recevant Arimidex ont présenté moins de bouffées de chaleur, de saignements vaginaux, de pertes vaginales, de cancers de l'endomètre, d'événements thromboemboliques veineux et d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques en comparaison à celles recevant du tamoxifène. Les patients recevant Arimidex ont montré plus d'événements articulaires (incluant arthrite, arthrose et arthralgie) et des fractures en comparaison aux patients recevant du tamoxifène (taux de fracture de 22 pour mille patientes années sous Arimidex versus un taux de fracture de 15 pour mille patientes années dans le groupe tamoxifène après un suivi médian de 68 mois).
L'association Arimidex plus tamoxifène n'apporte pas d'efficacité supplémentaire par rapport au tamoxifène seul.

PP PHARMACOCINÉTIQUE (début page)
L'absorption de l'anastrozole est rapide et les concentrations plasmatiques atteignent classiquement leur maximum dans les deux heures suivant l'administration (patiente à jeun).
L'anastrozole s'élimine lentement, la demi-vie d'élimination plasmatique étant de 40 à 50 heures. L'ingestion d'aliments entraîne une légère diminution de la vitesse d'absorption, sans influer cependant sur l'ampleur de celle-ci. Il est peu vraisemblable que la légère variation de la vitesse d'absorption constatée se traduise par un effet cliniquement significatif sur les concentrations plasmatiques d'équilibre dans le cadre de l'administration d'Arimidex comprimé à raison d'une prise quotidienne unique.
Les concentrations plasmatiques en anastrozole atteignent le niveau d'équilibre au bout de 7 prises quotidiennes dans environ 90 à 95 % des cas. Rien n'indique que les paramètres pharmacocinétiques caractérisant l'anastrozole soient fonction du temps ou de la dose.
La pharmacocinétique de l'anastrozole est indépendante de l'âge chez la femme ménopausée.
La pharmacocinétique n'a pas été étudiée chez l'enfant.
La liaison de l'anastrozole aux protéines est de 40 % environ.
L'anastrozole subit chez la femme ménopausée un métabolisme intense, moins de 10 % de la dose étant excrétés dans l'urine sous forme inchangée dans les 72 heures suivant l'administration. Le métabolisme de l'anastrozole s'effectue par N-désalkylation, hydroxylation et glucuronoconjugaison. Les métabolites sont excrétés principalement dans l'urine. Le triazole, principal métabolite plasmatique et urinaire, n'inhibe pas l'aromatase.
La clairance orale apparente de l'anastrozole chez des volontaires présentant une cirrhose du foie ou une insuffisance rénale stabilisées se situe dans les limites normales observées chez les volontaires sains.

PP SÉCURITE PRÉCLINIQUE (début page)

Toxicité aiguë :
Chez les rongeurs, la DL 50 d'anastrozole a été supérieure à 100 mg/kg/jour, par voie orale, et à 50 mg/kg/jour par voie intrapéritonéale. Chez le chien, la DL 50 par voie orale est supérieure à 45 mg/kg/jour.
Toxicité chronique :
Les études de toxicité par administration réitérée ont été réalisées chez le rat et le chien. Au cours des études de toxicité, il n'a pas été établi de dose sans effet pour l'anastrozole, mais les effets qui ont été observés aux doses minimales (1 mg/kg/jour) et moyennes (chien : 3 mg/kg/jour ; rat : 5 mg/kg/jour) étaient imputables soit aux propriétés pharmacologiques, soit à l'induction enzymatique de l'anastrozole, et n'étaient associés à aucune modification toxique ou dégénérative.
Mutagénicité :
Absence de pouvoir mutagène ou clastogène.
Étude toxicologique de la reproduction :
Absence d'effet tératogène chez la rate et la lapine aux doses orales respectives de 1 et 0,2 mg/kg/j. Les effets observés (hypertrophie du placenta chez les rates et avortement chez les lapines) étaient liés à la pharmacologie du produit.
L'administration orale d'anastrozole chez la rate entraîne une forte augmentation de l'infertilité à 1 mg/kg/jour et une diminution de la nidation à 0,02 mg/kg/jour. Ces effets sont complètement réversibles après 5 semaines d'arrêt du traitement.
Les portées nées de rates ayant reçu 0,02 mg/kg/jour du 17e jour de gestation au 22e jour après la mise bas se sont avérées non viables.
Ces effets étaient dus aux propriétés pharmacologiques du produit sur la parturition. Il n'y a eu aucun effet sur le comportement ou le potentiel de reproduction de la première génération attribuable au traitement reçu par la mère.
Carcinogénicité :
Une étude d'oncogénicité de 2 ans chez le rat a montré une augmentation de l'incidence chez la femelle des néoplasmes hépatiques et des polypes utérins et chez le mâle des adénomes thyroïdiens à la dose élevée de 25 mg/kg/jour.
La dose sans effet tumorigène (5 mg/kg/jour) détermine une exposition sanguine 25 fois supérieure à l'exposition humaine. Une étude d'oncogénicité à 2 ans chez la souris a entraîné une induction de tumeurs ovariennes bénignes à toutes les doses.
Cet effet est considéré comme relevant de l'activité de l'inhibiteur de l'aromatase.

DP CONDITIONS DE CONSERVATION (début page)
A conserver à une température ne dépassant pas + 30 °C.

RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS (début page)
LISTE I

AMM 342 364.6 (1996 rév 12. 12. 2005).

Prix : 149.40 euros (28 comprimés).
Remb Séc soc à 100 %. Collect.



AstraZeneca
1, place Renault. 92844 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 01 41 29 40 00. Fax : 01 41
 
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