corticoïdes

Lefwan

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Les corticoïdes sont des hormones stéroïdiennes secrétées par des petites glandes situées juste au-dessus des reins. Les plus connues de ces hormones sont certainement le cortisol (hormone physiologique) et la cortisone.

Au niveau biologique, elles ont un effet exactement inverse à celui des hormones anabolisantes de la même classe (stéroïdes anabolisants). Alors que ces dernières puisaient dans les réserves pour faire du muscle, elles contribuent à former des produits utilisables par ces mêmes muscles (sucres) en puisant dans les réserves de protéines. Cette action peut être intéressante à différents moments de l'activité d'endurance :
pendant l'effort, elle agit en renforçant l'action d'une autre hormone des situations d'urgence qu'est l'adrénaline. En effet, elle aide à fournir le glucose nécessaire à la poursuite de l'effort.
à l'issue de l'effort, elle permet de reconstituer les stocks de glycogène épuisés par l'exercice.
Bien que prégnants, ces effets ne semblent pas ceux prioritairement recherchés par les dopeurs. Si tel était le cas, ils s'exposeraient à des désagréments notoires. En effet, une utilisation prolongée de ces substances conduit à des déstructurations musculaires - notamment au niveau des membres inférieurs- ce qui est loin d'être favorable à la poursuite du processus d'entraînement. Du point de vue biologique, il ne semble pas que les effets biologiques positifs puissent compenser les inconvénients sur le moyen terme.
Ce constat doit nous inciter à chercher dans une autre direction le pourquoi de l'utilisation des corticoïdes.

Le second effet des corticoïdes est une action anti-inflammatoire et anti-douleur. Là aussi, si cet effet peut être notoire dans certains contextes, il ne semble pas suffisant pour induire une répétition des prises.

En fait, il semble que le principal effet attendu se joue au niveau du système nerveux central. Les corticoïdes ont des effets psychologiques qui vont dans le sens d'une baisse de la sensation de fatigue et d'une régulation de l'humeur. Les sportifs adeptes de ces produits déclarent ressentir une envie décuplée, une sensation d'euphorie associée à un sentiment de toute puissance.

Risques
Hormis la fonte musculaire déjà citée, la seconde conséquence physiologique néfaste résultant d'une prise de corticoïdes est un déséquilibre hydroélectrique qui se manifeste par des oedèmes et une prise de poids par rétention d'eau. Pour limiter ces effets, ces substances sont souvent associées à la prise d'anabolisants et de calcium.
Par ailleurs, l'absence de perception des signes douloureux peut conduire aux mêmes extrémités que celles rencontrées dans le cas des amphétamines (épuisement). Enfin, des troubles psychotiques peuvent intervenir. Ces désordres sont toutefois plus modérés que ceux découlant de la prise d'amphétamines.

Compte tenu de ce que nous venons de dire et des particularités liées à l'entraînement dans les sports de durée, il semble que le moment le plus propice à la prise de corticoïdes se situe à la fin de la première période, après la phase "dédiée" aux anabolisants.
Nous obtenons donc une planification de type :
période 1 : produits anabolisants
période 2 : corticoïdes (en fonction de l'état psychologique et physique du sportif, cette période peut être plus ou moins confondue avec la première)
période 3 : hormone de croissance et IGF-1


source: www.volodalen.com
 
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