Sujet qui me pose débat depuis pas mal de mois en raison des infos contradictoires qui pullulent de la part des scientifiques sans cesse...
J'aimerais donc votre point de vue sur votre façon ou des articles que vous auriez sous la main permettant détaillez nos recherches..
Voici donc un premier article très simple et conscit qui va dans le sens de ce que l'on fait depuis des années :
Est-ce qu’on doit s’étirer avant ou après l’entraînement?
Pour répondre à cette question, on doit premièrement comprendre ce qui se passe physiologiquement lorsque l’on étire un muscle. Les fibres musculaires sont composées de bandes se chevauchant les unes les autres, un peu comme lorsque nous joignons les mains et entrecroisons les doigts. Une contraction musculaire rapproche les bandes alors qu’un étirement les éloigne. Un étirement améliore dans un premier temps la tolérance qu’a un muscle à s’étirer. Il n’augmente pas sa longueur ou sa flexibilité. Seul un étirement maintenu plus de 10 minutes peut faire en sorte que petit à petit le muscle étiré s’allonge. En guise d’adaptation à un stress d’étirement prolongé, le muscle ajoute des sarcomères (parties de muscle) et devient ainsi plus long.
Un étirement a aussi la propriété d’inhiber le réflexe d’étirement. Le réflexe d’étirement est un signal de contraction musculaire qui est envoyé par le cerveau au muscle qui se fait étirer (comme par exemple le fait de plier les genoux avant de sauter permet de sauter plus haut parce que l’on bénéficie du réflexe d’étirement.) Par contre, lorsque l’on maintient un étirement statique quelques secondes, on se trouve à inhiber ce réflexe, se qui procure entre autre une sensation de relaxation musculaire.
Maintenant que l’on connait les propriétés des étirements, voici ce que l’on peut en conclure en ce qui a trait à l’entraînement.
Avant l’entraînement, on devrait éviter les étirements statiques. Ceux-ci rendent le muscle moins performant en lui enlevant en quelque sorte son réflexe d’étirement. Et comme les étirements procurent une sensation de relaxation, ils ne vont pas préparer les muscles à des efforts intenses à l’entraînement. Les étirements dynamiques (en mouvement) sont très appropriés pré entraînement puisqu’ils augmentent la température corporelle tout en préparant le corps à bouger dans une amplitude optimale à l’entraînement.
Post entraînement, tous les étirements peuvent être pratiqués. Les étirements statiques stimulent la réparation des fibres musculaires endommagées à l’entraînement en orientant le sens de la réparation des bandes parallèles des fibres musculaires. Les étirements aident aussi à relaxer les muscles tendus, favorisant ainsi leur mobilité. Puis dans une certaine mesure, les étirements post entraînement musculaire peuvent contribuer à la prise de masse. Un étirement d’une fibre musculaire endommagée augmentera un peu les micros déchirures créées par l’entraînement. Par ricochet, la réparation devra être plus importante donc plus de possibilité de faire grossir le muscle.
Malheureusement, les étirements n’ont pas la capacité de réduire les courbatures ressenties à la suite d’un entraînement. Les dérèglements enzymatiques et les micros déchirures entre autres causent les courbatures et seule une bonne période d’activation pré entraînement peut aider à en diminuer leur importance.
Source : Dany de Kourval
Centre sportif de l'ETS
J'aimerais donc votre point de vue sur votre façon ou des articles que vous auriez sous la main permettant détaillez nos recherches..
Voici donc un premier article très simple et conscit qui va dans le sens de ce que l'on fait depuis des années :
Est-ce qu’on doit s’étirer avant ou après l’entraînement?
Pour répondre à cette question, on doit premièrement comprendre ce qui se passe physiologiquement lorsque l’on étire un muscle. Les fibres musculaires sont composées de bandes se chevauchant les unes les autres, un peu comme lorsque nous joignons les mains et entrecroisons les doigts. Une contraction musculaire rapproche les bandes alors qu’un étirement les éloigne. Un étirement améliore dans un premier temps la tolérance qu’a un muscle à s’étirer. Il n’augmente pas sa longueur ou sa flexibilité. Seul un étirement maintenu plus de 10 minutes peut faire en sorte que petit à petit le muscle étiré s’allonge. En guise d’adaptation à un stress d’étirement prolongé, le muscle ajoute des sarcomères (parties de muscle) et devient ainsi plus long.
Un étirement a aussi la propriété d’inhiber le réflexe d’étirement. Le réflexe d’étirement est un signal de contraction musculaire qui est envoyé par le cerveau au muscle qui se fait étirer (comme par exemple le fait de plier les genoux avant de sauter permet de sauter plus haut parce que l’on bénéficie du réflexe d’étirement.) Par contre, lorsque l’on maintient un étirement statique quelques secondes, on se trouve à inhiber ce réflexe, se qui procure entre autre une sensation de relaxation musculaire.
Maintenant que l’on connait les propriétés des étirements, voici ce que l’on peut en conclure en ce qui a trait à l’entraînement.
Avant l’entraînement, on devrait éviter les étirements statiques. Ceux-ci rendent le muscle moins performant en lui enlevant en quelque sorte son réflexe d’étirement. Et comme les étirements procurent une sensation de relaxation, ils ne vont pas préparer les muscles à des efforts intenses à l’entraînement. Les étirements dynamiques (en mouvement) sont très appropriés pré entraînement puisqu’ils augmentent la température corporelle tout en préparant le corps à bouger dans une amplitude optimale à l’entraînement.
Post entraînement, tous les étirements peuvent être pratiqués. Les étirements statiques stimulent la réparation des fibres musculaires endommagées à l’entraînement en orientant le sens de la réparation des bandes parallèles des fibres musculaires. Les étirements aident aussi à relaxer les muscles tendus, favorisant ainsi leur mobilité. Puis dans une certaine mesure, les étirements post entraînement musculaire peuvent contribuer à la prise de masse. Un étirement d’une fibre musculaire endommagée augmentera un peu les micros déchirures créées par l’entraînement. Par ricochet, la réparation devra être plus importante donc plus de possibilité de faire grossir le muscle.
Malheureusement, les étirements n’ont pas la capacité de réduire les courbatures ressenties à la suite d’un entraînement. Les dérèglements enzymatiques et les micros déchirures entre autres causent les courbatures et seule une bonne période d’activation pré entraînement peut aider à en diminuer leur importance.
Source : Dany de Kourval
Centre sportif de l'ETS