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kurt

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L’hormone de croissance est un polypeptide constitué de 191 acides-aminés. Elle est fabriquée naturellement par le corps au niveau de l’hypophyse notamment en cas d’entraînement, de sommeil, de stress ou d’hypoglycémie ainsi que chez l’enfant tout au long de sa croissance. Il en existe de nombreuses versions synthétiques que les sportifs utilisent pour des raisons anabolisantes.

Le tout premier effet recherché de l’hormone de croissance est un double effet anabolisant qui, en augmentant la synthèse des protéines, provoque un élargissement des cellules musculaires mais surtout augmente le nombre de ces cellules musculaires.
C’est grâce à cette dernière propriété que l’hormone de croissance se distingue des stéroïdes anabolisants : les stéroïdes font en effet grossir les cellules musculaires mais n’en augmentent pas le nombre. Un cycle d’hormone de croissance, par sa double action de développement musculaire, permet ainsi d’obtenir un gain moyen de 9 % en masse musculaire sèche.
En second lieu, l’hormone de croissance augmente considérablement la combustion des graisses dans le corps humain. D’une part elle permet au corps d’utiliser plus de graisse pour produire de l’énergie, provoquant une striation musculaire, d’autre part elle garantit en cas d’important apport calorique un grossissement du muscle sans qu’il n’accumule de graisses.
La partie du corps où la perte de graisses est la plus importante est l’endroit de l’injection.
La perte moyenne totale de graisses au cours d’un cycle d’hormone de croissance est d’environ 15 %.
En dernier lieu, et il s’agit d’une propriété exclusive à l’hormone de croissance, elle renforce considérablement à la fois les tissus, les tendons et le cartilage osseux, ce qui n’est le cas d’aucun stéroïde. C’est sûrement ce plus qui explique les impressionnantes augmentations de force des sportifs olympiques qui l’ont utilisée, dont notamment les haltérophiles.

L’hormone de croissance peut avoir de nombreux effets secondaires, à commencer par l’hypoglycémie et un dérèglement du fonctionnement de la thyroïde. Le principal risque lié à l’hormone de croissance est le risque d’acromégalie. C’est une maladie qui est due à un taux trop élevé en hormone de croissance et qui entraîne un grossissement des organes et de diverses parties du corps (mains, nez, pieds, crâne, etc...) donnant au sujet concerné une allure simiesque.
La plupart des cas d’acromégalie liées à l’hormone de croissance sont des cas d’utilisateurs trop jeunes. Afin d’éviter le risque cette maladie, il est impératif que l’utilisateur ait totalement achevé sa période de croissance, ce qui signifie un âge minimum de 20 ans dans la plupart des cas. Il a été également répertorié des cas de diabètes, d’hypertension artérielle et même de grossissement du coeur.

La plupart des athlètes prennent 4 à 16 Ul d’hormone de croissance par jour, sachant que la dose minimale pour obtenir un effet est de 4 Ul. C’est nettement plus que la quantité d’hormone de croissance sécrétée naturellement par le corps humain, qui varie entre 0,5 et 1,5 Ul selon les stimuli (stress, sommeil, hypoglycémie). Il est très important de savoir que les utilisateurs qui s’approchent d’une dose quotidienne de 16 Ul par jour ont un comportement lourd de conséquences : il y a alors un risque majeur d’acromégalie ou d’effets secondaires précédemment cités.
L’hormone de croissance est habituellement administrée par injection sous-cutanée au niveau de l’estomac ou bien des « poignées d’amour ».
La durée de demi-vie de l’hormone est d’une heure.
Afin d’obtenir les meilleurs effets, les utilisateurs s’injectent donc la dose quotidienne en plusieurs fois tout au long de la journée, par doses de 2 Ul. L’hormone de croissance se conserve 7 jours au réfrigérateur.

L’hormone de croissance est généralement utilisée en stack. Pour un cycle de masse, il n’est pas nécessaire de prendre de l’insuline car les sportifs prennent généralement 6 à 7 repas par jour durant cette période. En revanche l’utilisation de Cytomel ou Triacana permet de réduire la rétention des graisses au minimum. Clenbutérol permet, si on l’ajoute au Cytomel, de réduire encore plus radicalement le stockage de graisses. L’utilisation de stéroïdes anabolisants permet bien entendu une prise de masse optimale. Généralement il s’agit de Déca, de Dianabol ou de testostérone comme Sustanon.

Pour un cycle d’assèchement, l’insuline est utile étant donné que le sportif dispose d’un faible apport calorique. Le corps tend en effet à ralentir la sécrétion d’insuline durant les périodes de faible apport calorique et il est nécessaire d’avoir un taux suffisant en insuline pour obtenir de bons résultats avec l’hormone de croissance, car l’insuline active cette hormone.
Cependant l’insuline doit être utilisée très précautionneusement, surtout au niveau de la dose.
Il y a bien entendu l’inévitable risque d’hypoglycémie, mais de plus il faut savoir qu’une dose trop élevée produira une rétention de graisses et qu’une dose trop faible réduira beaucoup les effets de l’hormone de croissance.
Les culturistes utilisent également en période d’assèchement du Cytomel ou du Triacana, ainsi que des stéroïdes appropriés à un tel cycle comme Winstrol, Masteron ou Parabolan, afin d’éviter la rétention d’eau avant un concours.

De nombreux articles de presse ont été publiés s’attaquant à l’hormone de croissance et soutenant la thèse qu’elle était inefficace. Il faut savoir que ces rumeurs proviennent du fait que peu des auteurs de ces articles comprennent véritablement le fonctionnement de l’hormone de croissance. Tout d’abord de nombreux utilisateurs n’ont choisi ni la bonne dose ni la bonne durée du traitement. Pour qu’un utilisateur obtienne les effets recherchés, il doit faire durer le cycle sur une période allant de 6 semaines à 6 mois.
De plus, l’hormone de croissance, pour être efficace, doit de préférence être prise avec d’autres substances. Les bodybuilders utilisent souvent simultanément de l’hormone de croissance, de l’insuline, des stéroïdes anabolisants et une molécule de type T3 comme Cytomel ou Triacana.

La plupart des culturistes de haut niveau disent que l’hormone de croissance est activée grâce à l’insuline.
Les stéroïdes anabolisants ont quant à eux un effet anti-catabolique lorsqu’on les utilise avec de l’hormone de croissance : le fait de prendre ces substances ensemble crée une synergie qui rend leur effet anabolisant plus efficace que si elles étaient prises séparément.

Fiche technique : Hormone de croissance.
Voie : injectable.
Catégorie : polypeptide anabolisant.
Effets positifs : gain en force, en masse, perte de graisses,
renforcement des tendons et des cartilages osseux.
Effets négatifs : acromégalie, hypoglycémie, dérèglements thyroïdiens, troubles de la croissance avant 20 ans pouvant entraîner un gigantisme.
Dose : 4 à 16 Ul/jour
Force : *****
Masse : *****
Danger : *****
 
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