La bigorexie est une addiction comportementale recherchée pour la sensation de plaisir ou de soulagement d’un malaise intérieur qui se traduit par un manque de sport. La sensation de plaisir procurée par la dopamine, l’endorphine et d’autres neurotransmetteurs, est mémorisée par le cerveau. Ainsi une personne pratiquant le sport de manière intensive, ressentira un manque et aura besoin de sa « dose ». C’est pour cela que l’on considère l’addiction au sport comme équivalente à une addiction aux drogues. En général, les dépendants au sport pratiquent au moins une fois par jour, plus de 90 minutes.
Ceci est une moyenne, et ce qui qualifie la pratique d’un bigorexique est son investissement, beaucoup plus intense que chez les autres sportifs. C’est un besoin compulsif d’exercice dont l’activité peut tout de même être exercée malgré l’existence de problèmes physiques ou psychologiques causés ou aggravés par le sport. "Rien ne peut m'empêcher de faire mon sport, pas même une tendinite au genou... Je ne peux pas et je n'envisage pas de m'arrêter..." déclare Marie, la jeune vendeuse de l’interview de Plurielles.
Dans Idées reçues Les Addictions, éditions Le Cavalier Bleu, 2008, Laurent Karila déclare qu’ « Au final, les addictions sans drogues, partagent les mêmes caractéristiques que les addictions aux drogues ou à l’alcool et peuvent devenir tout aussi graves. ».
En 1990, le British Journal of Addiction fait paraitre un article théorique qui était censé marquer le monde de la psychologie et de la psychiatrie des addictions. En effet, cet article d’Aviel Goodman, psychiatre américain, intitulé « Addiction, Definition and Implications » (que vous pouvez trouver à cette adresse : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1360-0443.1990.tb01620.x/pdf en anglais) est consacré aux observations de ce même psychiatre sur les addictions.
Ses critères, basés sur les addictions aux drogues et le jeu pathologique, servent toujours comme base dans la recherche sur les addictions.
(Ci-dessous un tableau qui regroupe ces critères)
On remarque ainsi que l’addiction au sport (bigorexie) reprend plus ou moins la définition d’Aviel Goodman, en 1990.
Un an plus tard, D. M. Veale dans son article Psychological aspects of stalness and dependence on exercise, issu du magasine International Journal of Sports and Medecine, dresse une liste des critères de la dépendance à l’exercice. Il faut que, sur une période d’un an, il y ait au moins réunion de trois de ces critères.
Contrairement à ce que l’on peut croire, la bigorexie peut toucher les sportifs professionnels comme les sportifs amateurs. La haute compétition n’est pas une condition pour devenir bigorexique. Ainsi, tous les sportifs peuvent tomber dans une passion obsessionnelle qui empiète petit à petit sur leur vie sociale, professionnelle et familiale comme l’ont noté des chercheurs en psychologie du sport en 2008 : « L’activité (sportive) peut finir par occuper une place disproportionnée dans l’identité de la personne et générer des conflits entre le sport en question et d’autres aspects de la vie ».
Les spécialistes du Centre d’Etudes et de Recherches en Psychopathologie (CERPP) de Toulouse, grâce à leurs conclusions, en ont tiré une définition : la bigorexie est un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives en vue d’obtenir des gratifications immédiates et ce malgré des conséquences négatives à long terme sur la santé physique, psychologique et sociale.
SOURCE: http://pratiqueintensiveetbigorexie...aladie/la-bigorexie-l-addiction-au-sport.html
Ceci est une moyenne, et ce qui qualifie la pratique d’un bigorexique est son investissement, beaucoup plus intense que chez les autres sportifs. C’est un besoin compulsif d’exercice dont l’activité peut tout de même être exercée malgré l’existence de problèmes physiques ou psychologiques causés ou aggravés par le sport. "Rien ne peut m'empêcher de faire mon sport, pas même une tendinite au genou... Je ne peux pas et je n'envisage pas de m'arrêter..." déclare Marie, la jeune vendeuse de l’interview de Plurielles.
Dans Idées reçues Les Addictions, éditions Le Cavalier Bleu, 2008, Laurent Karila déclare qu’ « Au final, les addictions sans drogues, partagent les mêmes caractéristiques que les addictions aux drogues ou à l’alcool et peuvent devenir tout aussi graves. ».
En 1990, le British Journal of Addiction fait paraitre un article théorique qui était censé marquer le monde de la psychologie et de la psychiatrie des addictions. En effet, cet article d’Aviel Goodman, psychiatre américain, intitulé « Addiction, Definition and Implications » (que vous pouvez trouver à cette adresse : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1360-0443.1990.tb01620.x/pdf en anglais) est consacré aux observations de ce même psychiatre sur les addictions.
Ses critères, basés sur les addictions aux drogues et le jeu pathologique, servent toujours comme base dans la recherche sur les addictions.
(Ci-dessous un tableau qui regroupe ces critères)
On remarque ainsi que l’addiction au sport (bigorexie) reprend plus ou moins la définition d’Aviel Goodman, en 1990.
Un an plus tard, D. M. Veale dans son article Psychological aspects of stalness and dependence on exercise, issu du magasine International Journal of Sports and Medecine, dresse une liste des critères de la dépendance à l’exercice. Il faut que, sur une période d’un an, il y ait au moins réunion de trois de ces critères.
Contrairement à ce que l’on peut croire, la bigorexie peut toucher les sportifs professionnels comme les sportifs amateurs. La haute compétition n’est pas une condition pour devenir bigorexique. Ainsi, tous les sportifs peuvent tomber dans une passion obsessionnelle qui empiète petit à petit sur leur vie sociale, professionnelle et familiale comme l’ont noté des chercheurs en psychologie du sport en 2008 : « L’activité (sportive) peut finir par occuper une place disproportionnée dans l’identité de la personne et générer des conflits entre le sport en question et d’autres aspects de la vie ».
Les spécialistes du Centre d’Etudes et de Recherches en Psychopathologie (CERPP) de Toulouse, grâce à leurs conclusions, en ont tiré une définition : la bigorexie est un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives en vue d’obtenir des gratifications immédiates et ce malgré des conséquences négatives à long terme sur la santé physique, psychologique et sociale.
SOURCE: http://pratiqueintensiveetbigorexie...aladie/la-bigorexie-l-addiction-au-sport.html