Le régime paléolithique

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anonymous

Comment ça marche ?

En 1985, le Dr S. Boyd Eaton (université Emory, Atlanta, Géorgie), anthropologue médical, publie un article dans lequel il émet l’hypothèse que l’alimentation idéale pour la ligne et pour la santé serait celle de nos ancêtres du Paléolithique. « La fréquence des mutations spontanées de l'ADN du noyau cellulaire est de l'ordre de 0,5 % par million d'années, plaide-t-il. Nos gènes sont donc très proches de ceux de nos ancêtres du Paléolithique, il y a 40 000 ans. Ce qui a changé, c'est notre alimentation, avec l'avènement de l'agriculture il y a 10 000 ans, et surtout la révolution industrielle. Nous ne sommes plus adaptés génétiquement au mode alimentaire actuel. L'alimentation paléolithique ou pré-agricole peut donc être considérée comme un modèle pour la nutrition moderne. »

Ce régime ne sort donc pas de l’imagination d’un médecin plus ou moins spécialisé en nutrition… il est au contraire le fruit de recherches scientifiques plurielles mêlant paléontologie humaine et nutrition. Le but : déterminer les pratiques de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs pour définir au mieux leur alimentation.

Selon Eaton et Konner (1985), la répartition des calories quotidiennes de nos ancêtres différait sensiblement de l’actuelle :

Il y a 40 000 ans :

33% de protéines (75% d’origine animale)
22% de lipides (41% d’origine animale)
45% de glucides (pas ou peu de saccharose pas de lactose)

Aujourd'hui :

11% de protéines (62% d’origine animale)
37% de lipides (75% d’origine animale)
52% de glucides (27% de saccharose, 5% de lactose)


Première constatation : nos ancêtres consommaient trois fois plus de protéines que nous, en particulier des protéines animales.

Deuxième constatation : ils mangeaient aussi moins de graisses que nous, surtout moins de graisses animales, donc d’acides gras saturés. De plus, ils bénéficiaient d’un apport élevé en oméga-3 et d’un rapport oméga-6 / oméga-3 idéal.

Enfin, leur seule source de sucre était les fruits, les racines et tubercules et les baies (le miel, unique source de saccharose restant une denrée rare). Ils ne mangeaient ni céréales, ni produits laitiers. Ils consommaient donc moins de glucides que nous. De plus, qualitativement, ces glucides étaient meilleurs pour la santé et exempts du sucre raffiné et du lactose que nous ingérons de nos jours. De ces constats, les chercheurs ont fait émerger des régimes respectant l’alimentation ancestrale mais adaptée au monde d’aujourd’hui.

Aux États-Unis, c’est Loren Cordain, professeur à l’université de l’état du Colorado et membre de l’Institut américain de nutrition, qui a développé dans son livre, The Paleo Diet, comment le régime paléolithique pouvait s’adapter à la culture américaine. Il fonde cette diète sur six principes de base :

Manger les viandes maigres, les poissons et les produits de la mer à volonté
Manger fruits et végétaux sans amidon à volonté
Pas de céréales
Pas de légumineuses
Pas de produits laitiers
Pas d’aliments transformés
Loren Cordain n’insiste pas sur un point délicat de la diète paléolithique : la cuisson, qui avait très probablement un rôle très limité chez nos ancêtres.

En revanche, le Dr Jean Seignalet, qui était médecin et enseignant de l’université de médecine de Montpellier, explique dans son livre sur le régime de nos ancêtres, L’alimentation ou la troisième médecine, l’importance de consommer au maximum les aliments crus.

Le Dr Seignalet donne cinq grandes règles à suivre pour se rapprocher au mieux de l’alimentation convenant à nos gènes, tout en gardant une vie sociable normale :

Exclure les céréales à l’exception du riz et du sarrasin
Exclure les laits animaux et leurs dérivés
Consommer une majorité de produits crus (viandes, poissons et œufs compris)
Utiliser des huiles végétales vierges, obtenues par première pression à froid
Préférer chaque fois que possible les produits issus de l’agriculture biologique.
Les légumes verts et les légumineuses sont autorisés, à condition d’être cuits à la vapeur douce. La consommation massive de crudités et de fruits est encouragée. Les protéines doivent être ingérées de préférence au cours d’un seul des trois repas quotidiens.

Pour Loren Cordain comme pour Jean Seignalet, le régime paléolithique n’est pas une mesure diététique à suivre sur un temps limité pour perdre les quelques kilos superflus qui gâchent la silhouette. C’est au contraire un mode de vie à adopter définitivement pour prévenir, ou guérir, un certain nombre de maladies chroniques. La perte de poids, avérée, ne serait en quelque sorte que le premier effet, visible, des bienfaits de cette diète.

Selon Loren Cordain, le retour aux sources alimentaires permettrait de lutter contre les maladies du syndrome X (hypertension, diabète de type II, cholestérol, maladies cardiovasculaires, obésité, acné, cancers du sein, de la prostate et du côlon, etc.) mais aussi contre l’ostéoporose, l’asthme, certains troubles digestifs (constipation, hémorrhoïdes, ulcères, calculs, etc.), des maladies inflammatoires comme l’arthrite rhumatoïde ou la sclérose en plaques, ou même le cancer de la peau.

Pour Jean Seignalet, le constat est identique : la plupart des fléaux de santé publique aujourd’hui pourraient être évités grâce à l’adoption de ce régime. Au cours de sa carrière, il a ainsi testé avec succès les effets de cette diète sur des maladies encore mal soignées par la médecine classique comme la fibromyalgie, la sclérose en plaques ou l’arthrite rhumatoïde.

Les bénéfices santé du régime paléolithique sont directement imputables à un apport protéique élevé (satiété plus rapide, réduction du mauvais cholestérol, baisse de la tension artérielle, amélioration du métabolisme de l’insuline), aux fruits et légumes en quantité (meilleur équilibre acido-basique, prévention des cancers et régulation du transit intestinal), et aux apports substantiels en oméga-3 (prévention des maladies cardiovasculaires).

En résumé

Le régime paléolithique incite à manger plus de protéines, moins de graisses et de glucides. Les céréales, le lait et ses dérivés et les aliments transformés sont à fuir comme la peste. Légumes, fruits, racines et graines doivent être privilégiés tandis que le recours à la cuisson doit être minimal. En mangeant ce qui correspond aux fonctions originelles de l’organisme on maigrit certes mais on prévient aussi un certain nombre de maladies.


Qu’en dit la recherche ?

L’établissement du régime de nos ancêtres est un sujet de recherche scientifique. À ce titre, la composition de la diète ancestrale est susceptible de varier au rythme des nouvelles découvertes fossiles. Le régime préhistorique tel qu’il est prôné par Loren Cordain ou Jean Seignalet pourrait aussi être faussé par le fait que le choix des aliments des hommes du Paléolithique dépendait de la chasse, du climat, des saisons, etc. Alors que nous disposons aujourd’hui de tous les aliments dont nous voulons à portée de main.

En revanche, les bienfaits d’une alimentation riche en fruits et légumes, sources de vitamines et d’antioxydants, sur la prévention des cancers, de l’hypertension, de l’ostéoporose sont avérés. De même, une consommation accrue d’aliments riches en oméga-3 (poissons gras, huiles de colza ou de noix, noix, légumes verts à feuilles) a été associée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires.

De plus, les recherches récentes montrent que ce sont les glucides apparus avec le Néolithique et l’avènement de l’agriculture (céréales et sucre du lait) qui possèdent les index glycémiques (IG) les plus élevés. Or la consommation d’aliments à IG élevé a été associée à une prise de poids et à une sensibilité accrue à l’insuline, donc un risque plus grand de diabète de type II.

En résumé

La composition de la diète ancestrale est encore sujette à débat mais ses effets sur la santé semblent indéniables.


Sources :

Jean Seignalet : L’alimentation ou la troisième médecine, collection Ecologie Humaine, Editions François-Xavier de Guibert, Paris, 2004 (cinquième édition).

Loren Cordain : The Paleo Diet, John Wiley and Sons, États-Unis, 2002

Eaton SB. : « Paleolithic nutrition. A consideration of its nature and current implications. » N Engl J Med. 1985 Jan 31 ; 312(5):283-9

O’Keefe JH Jr : « Cardiovascular disease resulting from a diet and lifestyle at odds with our Paleolithic genome: how to become a 21st-century hunter-gatherer. » Mayo Clin Proc. 2004 Jan;79(1):101-8.

Cordain L. : « Plant-animal subsistence ratios and macronutrient energy estimations in worldwide hunter-gatherer diets. » Am J Clin Nutr. 2000 Mar ; 71(3) :682-92.

Cordain L : « The paradoxical nature of hunter-gatherer diets: meat-based, yet non-atherogenic. » Eur J Clin Nutr. 2002 Mar;56 Suppl 1:S42-52.

Mann NJ : « Paleolithic nutrition : what can we learn from the past ? » Asia Pac J Clin Nutr. 2004;13(Suppl):S17.
 
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monster.31

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Re : Le régime paléolithique

selon cette etude il est recomandé de mangé les oeuf cru???? on pert donc la moitié des proteines contenu dans l'oeuf??...
 
A

anonymous

Re : Le régime paléolithique

selon cette etude il est recomandé de mangé les oeuf cru???? on pert donc la moitié des proteines contenu dans l'oeuf??...

Salut a toi grand
Moi je ne suis pas d'accord sur le sujet


oeuf est une excellente source de protéines. Chaque oeuf en contient un peu plus de 8 g.
Ces protéines ont une composition en acides aminés très satisfaisante. Les nutritionnistes considèrent d’ailleurs

les protéines de l’oeuf entier comme "protéines de référence".
Cependant, ceci n’est vrai que si le blanc a été cuit ou battu en neige.

En effet, le blanc d’oeuf cru est très peu digeste car il contient une substance qui gêne considérablement l’utilisation des protéines par l’organisme.

En revanche, l’utilisation des protéines du jaune est meilleure lorsque le jaune est cru.
Conclusion, pour bénéficier de la qualité exceptionnelle des protéines de l’oeuf, consommez-les à la coque, pochés ou mollets.



Françoise Pradier
 

cool.32

NEUROTYPE 1B
VIP
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Re : Le régime paléolithique

Consommer une majorité de produits crus (viandes, poissons et œufs compris).

Personnellement je trouve ça un peu limite car la viande cru est pleine de microorganisme nocif et toutes ces bactéries vont surcharger ton corps jusqu'à l’intoxication alimentaire et les résultats qui vont avec.

Apres j aime bien manger le bœuf bien saignant mais j’en ai déjà fait les frais. Oui le ver solitaire, résultat grosse fatigue pendant plus de 2 mois avant de trouver ce que j avais. Donc adieu la progression et vive la régression.

En plus quand tu vois un peu comme ça se passe dans l arriere boutique des boucheries tu preferes faire cuire la viande.

C'est certain que tu enleves des nutriments essentiels pendant la cuisson mais vu les conditions d'abattage , de transport , de stockage des viandes tu ne peux te permettre de la consommer cru.
 

GEAR

Sage parmi les Sages !
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Re : Le régime paléolithique

Un tartare ou un viande très très bleu, c'est un régal :)
 

GroSS@k

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Article intéressant. Merci. Toutefois je rejoins l'avis de cool.32.

A l'époque du paléolithique, la qualité des aliments était au rendez-vous.

Aujourd'hui avec la consommation de masse, l'élevage industriel, la pollution etc.... nos viandes n'ont plus rien a voir avec la bonne barbak de cette époque. Mieux vaut cuir ses viandes.

De même avec nos légumes, beaucoup moins riches...
 

Nord

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Re : Le régime paléolithique

Euh... je veux bien admettre que la viande de l'époque devait être de meilleur qualité, dans le sens plus protéinée et/ou plus fine mais je pense qu'au paléolithique on ne devait pas disposé de plaque à induction ou de plancha pour en profiter, ni même d'épices... donc gustativment parlant, par rapport à aujourd'hui ça devait être bof.

De plus les conditions d'abattage, de chaîne du froid et du respect des traditions (pour ceux qui mange kasher ou halal) devait eux aussi passer à la trappe il y a un million d'années! Les hommes de l'époque devaient chopper de belles merdes rien qu'en mangeant!

Pour rappel l'époque du paléolithique va de - 1 900 000 ans avant Jean Claude à -12 000 avant Jean Claude.
 
A

anonymous

Re : Le régime paléolithique

Salut a tous les MeM"s

Je suis d'accord avec vous mais je me dit en même temps a l’époque pas de frigo au fond des cavernes !
 

Burattino

UNSTOPPABLE
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Diet paleo j'adors le principe! mais pour le suivre à la lettre faut taper dans le 100% bio en quantité BB (donc boeuf à 40e/kg, thon germont à 7e la petite boite, je parle meme pas des molusques, achetez du poulpe dans une poissonerie renommée que l'on rigole :D)et avoir le temps de bouffer que solide.

Tout ça de préférence dans un environement boisé, en altitude, dénué de toute polution.

Un super truc pour les montagnards rentiers, les autres acheteront leur bouffe en grande surfface ou chez leur discounter préféré et prendront leur shaker prot/amande à la pause au taf =)
 

Nord

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Re : Le régime paléolithique

Je pense cependant que c'est la diète idéale vers laquelle il faudrait tendre, après à chacun de l'adapter à ses possibilités - mais manger de manière que je qualifie d'"élémentaire" ne peut-être que bénéfique pour le korpse.



hs: eh Burat', ça faisait longtemps!^^ On te voit plus trop dans les parages.
 

Burattino

UNSTOPPABLE
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Je suis en vacances ^^et la merde qui me permet d'aller sur le net, que certains appellent "smartphone" capte une fois sur trois. Je participe moins aussi c'est vrai mais je prends souvent le temps de zieuter les derniers sujets :)
 

Cricri

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Re : Le régime paléolithique

Je ne vois pas ce qui permet d'affirmer que nos ancètres il y a 40 000 ans n'utilisait pas le feu. Les differentes découverte prouvent le contraire, c'est même ce qui a permit à l'homme d'évoluer.

Les sites et grottes en France montrent que le feu était utilisé tous les jours sans exception, donc la viende était consommée cuite car plus digeste, et nos ancètres ont dus rapidement s'en rendre compte.

Quand à la qualité des viandes, c'est simple, pas ou peu d'élevage, donc de la viande que l'on qualifie de gibier, peu de lipides car l'animal se dépense, si on veut la même viende il faudrait consommer du gibier, du poisson pêché et non d'élevage, quand aux oeufs des poules élevées en plein air.
 

Nord

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Re : Le régime paléolithique

Je suis en vacances ^^et la merde qui me permet d'aller sur le net, que certains appellent "smartphone" capte une fois sur trois. Je participe moins aussi c'est vrai mais je prends souvent le temps de zieuter les derniers sujets :)

Profite bien de tes vacances l'ami! ^^
 

Heldan

En réparation...
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Re : Le régime paléolithique

Salut les Mem's, je up ce Topic pour connaître l'avis de ceux qui ont essayé cette diet (de façon strict)
 

ludodo

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Re : Le régime paléolithique

Je trouve ce régime idiot. Comme beaucoup d'autres régimes. Les arguments avancés pour appuyer ce mode de consommation sont plats et sans aucune valeur. "Avant ils se portaient très bien et ils mangeaient des fleurs et de la viande crue", oui, ils étaient aussi moins intelligents et mourraient plus jeunes. La cuisson des aliments et notamment de la viande tient une place importante dans l'évolution de la race humaine, la digestion est plus facile, l'assimilation meilleure, entre autre.

Pour le reste on est pas idiots et pas besoin d'un réigme paléo ou autre pour être conscient que consommer des aliments bio est meilleur pour la santé que tout ce qui est traité industriellement.

Bref je pourrais continuer longtemps comme ça mais ça n'a aucun intérêt, c'est juste un autre régime avec un nom "séduisant", un principe novateur à sa sortie, et plein de promesses sans aucun fondement. zzzzZZzzzzzzzzZzzzz...
 
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Hunter7-0

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Re : Le régime paléolithique

Je trouve ce régime idiot. Comme beaucoup d'autres régimes. Les arguments avancés pour appuyer ce mode de consommation sont plats et sans aucune valeur. "Avant ils se portaient très bien et ils mangeaient des fleurs et de la viande crue", oui, ils étaient aussi moins intelligents et mourraient plus jeunes. La cuisson des aliments et notamment de la viande tient une place importante dans l'évolution de la race humaine, la digestion est plus facile, l'assimilation meilleure, entre autre.

Pour le reste on est pas idiots et pas besoin d'un réigme paléo ou autre pour être conscient que consommer des aliments bio est meilleur pour la santé que tout ce qui est traité industriellement.

Bref je pourrais continuer longtemps comme ça mais ça n'a aucun intérêt, c'est juste un autre régime avec un nom "séduisant", un principe novateur à sa sortie, et plein de promesses sans aucun fondement. zzzzZZzzzzzzzzZzzzz...

J'ai pas osé le dire, mais je raisonne avec toi (bien que je sois un peu plus nuancé dans mes pensées)
 

Heldan

En réparation...
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Re : Le régime paléolithique

C'est plutôt pour exclure toutes les conneries qu'on bouffe aujourd'hui et dont on ne se rend pas compte, que le fait de copier ou manger cru comme à une époque...
j'ai posté à la suite de ce sujet pour avoir des réponses, mais il est vrai que l'article en haut est pauvre.

Il y a de plus en plus de sportif qui se sont mis à cette Diet, que ça soit aux pratiquants du Crossfit ou des Tennisman (Djoko, Tsonga)

Tu n'a pas entendu parlé de Diet sans Gluten ? ce n'est pas un principe sans aucun fondement.... si on veut éliminer le gluten de sa diet, on se tourne sur une Diet paléo et là y a un Réel intérêt.

Fin 2010, Djokovic découvre qu’il est souffre d’une maladie cœliaque : il est allergique à plusieurs aliments dont le gluten. Pour le tennisman serbe qui a passé sa jeunesse dans la pizzeria de ses parents, les pâtes et le pain, c’est fini. Dans The Independent, il raconte :


« J’ai perdu du poids mais ça m’a surtout aidé parce que j’ai maintenant des mouvements plus forts et je me sens bien physiquement. »


Le cas Murray : l’Ecossais ne se découvre pas d’allergie mais adopte de son propre chef le régime sans gluten. Et vante ses mérites dans les médias : « Je regrette de ne pas avoir commencé plus tôt. »

Mise à jour

Qu’est-ce Que Le Régime Paléo?


Manger Paléo en complément d’un programme d’exercices intelligents et des ajustements dans votre style de vie vous aidera à perdre du poids et retrouver la santé.

C’est facile !

Le régime Paléo est la manière la plus saine de manger car c’est la SEULE approche nutritionnelle qui travaille en synergie avec votre patrimoine génétique pour vous aider à rester mince, fort et plein d’énergie !

Des recherches en biologie, biochimie, ophtalmologie, dermatologie et d’autres disciplines indiquent que notre alimentation moderne, riche en aliments raffinés, en graisses trans et en sucre, est à l’origine de maladies dégénératives telles que l’obésité, les cancers, les diabètes, les maladies cardiaques, les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, la dépression et l’infertilité. – Robb Wolf



Construction d’un régime Paléo sain



Protéines maigres



Les Protéines maigres participent à la création d’une bonne masse musculaire, d’os solides et d’un système immunitaire résistant.

De plus, les protéines préviennent la sensation de faim entre les repas.



Fruits et légumes



Fruits et légumes sont riches en antioxydants, vitamines, minéraux et phytonutriments. Ces derniers diminuent la probabilité de développer un certain nombre de maladies dégénératives, y compris le cancer, le diabète et déclin neurologique.

Les graisses saines issues de noix, graines, avocats, huile d’olive, huile de poisson et viande nourrie à l’herbe

Les recherches scientifiques et les études épidémiologiques montrent qu’une alimentation riche en acides gras mono-insaturés et oméga-3 réduit considérablement les cas d’obésité, cancers, diabètes, maladies cardiaques et de déclin cognitif.

Les graisses saturées ont été diabolisées par nos autorités sanitaires et les médias.

Sur quoi est basée cette position sur les graisses saturées ?

La recommandation actuelle pour un apport très faible de graisses saturées est-elle justifiée ?

Le cas échéant, quelle quantité de graisses saturées (et quels types), doit-on manger ?

Sans une perspective historique et scientifique, il est presque impossible de répondre à cette question.

Dans cet article, Prof. Cordain se penche sur les quantités et types d’acides gras saturés dans la diète ancestrale :

Consommation de graisses saturées dans l’alimentation humaine ancestrale : implications dans les apports contemporains.

Une des plus grandes déviations de notre régime alimentaire comparé au régime de nos ancêtres est les quantités et types de gras présent chez les animaux qui sont nourris aux céréales par rapport aux quantités et types de matières grasses trouvées dans le gibier, les animaux nourris à l’herbe, la volaille et le poisson.

Il a été observé que la viande sauvage est remarquablement maigre et a une teneur en gras saturé relativement faible, tout en fournissant des quantités importantes d’acides gras oméga-3 bénéfiques tels que EPA et DHA.

Dans le présent document, Prof. Cordain et son équipe analysent le profil complet des acides gras de plusieurs espèces de cerfs et de wapitis.

Le message à retenir est que la viande d’animaux sauvages et est beaucoup plus saine que la viande élevée de manière conventionnelle :

Analyse des acides gras des tissus de ruminants sauvages :

Implications évolutives pour réduire les maladies chroniques liées à l’alimentation.



Bienfaits pour la santé



Pour la majorité des gens qui ont tenté l’expérience du régime Paléo, il n’y a aucun doute que c’est celui qui leur a donné les meilleurs résultats.

Amélioration du taux de lipides sanguin, perte de poids et réduction des douleurs liées à des maladies auto-immunes sont pour eux des preuves suffisantes de l’efficacité de ce régime.

Cependant, beaucoup de gens ne se satisfont pas de suivre aveuglément des recommandations, qu’elles soient nutritionnelles ou en rapport avec un programme d’exercice physique.

Certaines personnes aiment connaître la raison de leurs actions et en l’occurrence, le régime Paléo tient non seulement le test du temps, mais aussi celui de recherches scientifiques rigoureuses.

Avec un changement très simple, nous enlevons non seulement les aliments qui ne sont pas bénéfiques à notre santé (céréales, légumineuses et produits laitiers), mais nous augmentons également notre consommation de vitamines, minéraux et antioxydants.

Voilà un article remarquable du professeur Loren Cordain qui explore la façon de construire un régime Paléo moderne :

Les caractéristiques nutritionnelles de l’alimentation contemporaine basée sur les groupes d’aliments paléolithiques.

Ce document offre également un aperçu significatif des ratios de protéines, glucides et lipides dans l’alimentation ancestrale.



Mais nos ancêtres vivaient des vies courtes et brutales !

Cela ne tient pas la route…

Le concept de Paléo est nouveau pour la plupart des gens et cette nouveauté peut susciter beaucoup de questions

Nous aimons les gens qui, non seulement, lisent et se renseigne sur ce sujet, mais qui passent aussi à la phase “action”.

Une expérimentation sera peut-être votre meilleur professeur et supprimera toute confusion entourant cette façon de se nourrir





Ça marche pour le diabète ?

« Le régime Paléo fonctionne-t-il ?” est une excellente question.

Nous avons ici une comparaison entre le régime Paléo et le régime méditerranéen sur la résistance à l’insuline de diabétiques de Type 2.


Les résultats ?


Le groupe au régime Paléo a inversé les signes et les symptômes des résistants à l’insuline de diabète de Type 2.

Le régime méditerranéen a montré peu ou pas d’amélioration chez ces diabétiques.

Il est à noter que le régime méditerranéen est présenté généralement par notre gouvernement comme « le régime à imiter » malgré les meilleures alternatives.




Maladies Cardio vasculaires

Selon le CDC, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès aux États-Unis.

De manière intéressante, les études sur nos ancêtres paléolithiques et les sociétés de chasseurs-cueilleurs vivant de nos jours, en mangeant des régimes alimentaires ancestraux, ne montrent pratiquement aucun signe de crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral. Les références ci-dessous étudient ces faits afin de mieux vous aider à comprendre les avantages d’un régime Paléo pour la santé du cœur.



Auto-immunité

L’auto-immunité est un processus dans lequel notre propre système immunitaire nous attaque.

Normalement, le système immunitaire nous protège des infections bactériennes, virales et parasitaires.

Le système immunitaire identifie un envahisseur étranger, il attaque et idéalement efface l’infection.

Une bonne analogie pour l’auto-immunité est le cas de rejet de tissus après le don d’organes.

Si quelqu’un a besoin d’un nouveau cœur, d’un rein, d’un poumon ou d’un foie dû à une maladie ou une blessure, l’organe de donneur peut être une option.

La première étape de ce processus consiste à trouver un tissu « qui correspond ».

Nous avons tous des molécules dans nos tissus utilisées par notre système immunitaire pour reconnaître ce qui fait partie de notre corps et ce qui n’en fait pas partie.

Si un organe donné n’a pas un type de tissu assez similaire à celui du destinataire, le système immunitaire attaque et détruit l’organe.

Dans l’auto-immunité, un processus semblable se produit, car les propres tissus d’un individu sont confondus comme quelque chose d’étranger et le système immunitaire attaque ce tissu « mal étiqueté ».

Des formes courantes d’auto-immunité comprennent la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, le Lupus et Vitiligo pour n’en citer qu’une infime partie des maladies auto-immunes.

Des éléments liés à l’auto-immunité sont aussi probablement en jeu dans des conditions aussi apparemment indépendantes comme la schizophrénie, l’infertilité et diverses formes de cancer.

Fait intéressant, toutes ces maladies apparemment sans lien partagent une cause commune : des dommages à la muqueuse intestinale qui permet à de larges particules d’aliments non digérées de se frayer un chemin dans le corps.

C’est ce qu’on appelle « perméabilité intestinale et la réponse auto-immune ».
 

dz68

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vétéran
Re : Le régime paléolithique

D'après ce que j'ai vue, dans un reportage le régime sans gluten n'aurait d'intérêt que pour les intolérant (Djokovic). Apparement l'efficacité n'est pas prouver pour les autres...
 

Heldan

En réparation...
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vétéran
Re : Le régime paléolithique

D'après ce que j'ai vue, dans un reportage le régime sans gluten n'aurait d'intérêt que pour les intolérant (Djokovic). Apparement l'efficacité n'est pas prouver pour les autres...


images
 

dz68

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vétéran
Re : Le régime paléolithique

Merci pour la mise a jour et le bouquin, jvais voir si trouve ça :smartass:
 

Salvadore

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Re : Le régime paléolithique

Je n'ai pas suivi strictement cette diète mais s'en inspirer pourquoi pas.
Aujourd'hui j'évite au maximum les plats industriels et pour me faire plaisir une pizza paléo passe plutôt bien ! Plusieurs recette sur le net :
http://experience-paleo.fr/blog/pizza-paleo-le-retour/

Ou tout simplement steack haché 5% avec huile d'olive, épices a volonté. Au four pour que ça durcisse (10/15min), on ajoute la garniture, retour au four jusqu'à cuisson complète. C'est très bon !
 
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