l'insuline

Statut
La discussion n'est pas ouverte à d'autres réponses

kurt

membre approuvé
vétéran
L’insuline est une hormone produite par le pancréas
qui a pour rôle de réguler le taux de glucose dans le sang.
Elle est utilisée médicalement dans le traitement des diabètes.

L’insuline est très appréciée des culturistes car elle a un effet anabolisant. En effet, avec des injections bien synchronisées, l’insuline favorise l’arrivée des nutriments dans les muscles.
Le principal risque couru par un utilisateur d’insuline est l’hypoglycémie. Celle-ci survient si le taux de glucose sanguin devient trop bas.
Avant qu’un athlète commence à prendre de l’insuline, il est absolument vital qu’il connaisse les signaux d’alarme qui annoncent une possible hypoglycémie : faim, somnolence, vision brouillée, déprime, vertiges, transpiration, palpitations cardiaques, picotements dans les mains, les pieds, les lèvres ou la langue, étourdissements, incapacité de concertation, maux de tête, troubles du sommeil, anxiété,
difficultés de prononciation, comportement anormal,
gestes mal assurés, changement de personnalité.
Si un quelconque de ces signaux d’alarme apparaît, il faut immédiatement prendre une boisson sucrée ou une barre sucrée (ces aliments contiennent des hydrates de carbone).

Cela compensera le début d’hypoglycémie et évitera l’hypoglycémie grave. La crise d’hypoglycémie est quelque chose de très sérieux et il faut immédiatement prévenir un médecin si elle survient. Les symptômes et étapes de la crise d’hypoglycémie sont dans l’ordre la désorientation, la crise, l’inconscience puis la mort.

Doses et mode d’administration.
Il existe de nombreuses façons différentes de prendre de l’insuline.
La plupart des athlètes la prennent tout de suite après l’entraînement. La dose habituelle est 1 l.U pour 5 à 10 kg de poids sec. Il faut bien entendu démarrer à petite dose et augmenter progressivement. Par exemple, commencer à 2 l.U puis augmenter de 1 l.U après chaque entraînement. Cela permet au culturiste de trouver la dose qui lui convient en toute sécurité étant donné que la dose appropriée à chacun dépend des sensibilités à l’insuline et de l’utilisation d’autres produits. Par exemple, si un athlète prend de l’hormone de croissance et de l’hormone thyroïdienne en même temps qu’il prend de l’insuline, il lui faudra une dose beaucoup plus forte pour que l’insuline ait un effet.
Humulin R, l’une des insulines les plus connues, est administrée par injection sous-cutanée et exclusivement à l’aide d’une seringue de type U100. Il serait dangereux d’utiliser une autre seringue car les autres seringues ne permettent pas de mesurer la dose avec précision. L’injection sous-cutanée se fait en piquant un pli de peau au niveau de l’abdomen ou bien dans la cuisse ou le triceps si on veut accélérer l’effet du produit.

L’importance des hydrates de carbone.
La plupart des sportifs amènent leur insuline à la salle de sport. L’insuline doit être conservée au froid mais elle peut très bien rester dans un sac de sport si elle est tenue à l’écart de la chaleur. L’injection est faite tout de suite après l’entraînement. L’athlète doit dans les 15 minutes qui suivent consommer une boisson aux hydrates de carbone, à raison d’au moins 10 g d’hydrates par U.l d’insuline injectée.
En général il ajoute à sa boisson de la créatine monohydrate car l’insuline favorise la pénétration de la créatine dans les muscles.
Environ 1 h après l’injection, il faut prendre un repas ou des protéines. La boisson comme le repas (ou les protéines) sont
totalement indispensables. Sans eux, le taux de glucose sanguin
chute dangereusement et l’hypoglycémie survient rapidement.

A propos du sommeil.
Les athlètes ont souvent envie de dormir après l’injection.
Il se peut qu’il s’agisse d’un début d’hypoglycémie et il faut alors consommer encore des hydrates de carbone.
Il faut absolument éviter la tentation d’aller dormir car c’est pendant le sommeil que l’hypoglycémie peut atteindre son seuil critique. En étant pas alertée par les signaux d’alarme, la personne endormie court un haut risque d’hypoglycémie sans que personne ne puisse s’en apercevoir. Humulin R agit environ 4 h avec un pic au bout des 2 premières heures. Il est donc plus prudent de ne pas dormir durant les 4 h qui suivent l’injection.

Les risques liés aux différentes pratiques.
Plutôt que d’attendre la fin d’un entraînement, certains préfèrent faire l’injection 30 mn avant la fin de la séance. Cela rend l’insuline plus efficace pour amener le glycogène aux muscles mais cela accroît également le risque d’hypoglycémie.
Certains s’injectent même quelques U.l avant l’entraînement pour accroître leur énergie. C’est une pratique extrêmement risquée qui est réservée aux utilisateurs habitués à l’insuline.
Enfin, certains s’injectent leur insuline le matin au réveil. Ils consomment ensuite une boisson aux hydrates de carbone et prennent le petit déjeuner dans l’heure qui suit.
Il y a des sportifs pour qui cette pratique sera très profitable lors d’une prise de masse musculaire mais d’autres auront tendance à stocker des graisses inutiles.

Avertissement.
L’insuline ne peut être détectée lors d’un contrôle, c’est pourquoi
elle a acquis une grande popularité auprès des compétiteurs.
Mais avant qu’un athlète envisage de prendre de l’insuline, il doit s’auto-éduquer et prendre conscience des conséquences que cela implique.
Une seule erreur de dose ou d’alimentation peut être fatale.

Fiche technique : Insuline.
Molécule : insuline.
Voie : injectable.
Catégorie : hypoglycémiant.
Effets positifs : stimule l’arrivée des nutriments
dans les muscles et donc la synthèse protéique.
Effets négatifs : danger de crise d’hypoglycémie.
Dose : 1 U.l/5 à 10 kg de poids sec après un entraînement.
Force : **
Masse : ***
Danger : *****
 
Statut
La discussion n'est pas ouverte à d'autres réponses
Retour
Haut