No pain, more gain?

muscleshao

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Les recherches scientifiques prouvent que la fatigue n’est pas nécessaire au gain de force et que la douleur a un effet négatif sur la croissance musculaire. L’intensité minimale suffisante consiste en une série unique afin de réduire le temps d’entraînement et la fatigue


Aucune étude scientifique n'a prouvé qu'il fallait passer par de très gros volumes d'entraînement pour obtenir des résultats en force et volume musculaire. Ce ne sont que des a priori que l'on se fait sur ce que doit être l'entraînement avant même d'en avoir vérifié l'exactitude. Par exemple : augmenter le nombre des séries d'un exercice alors que cela n'apporte rien de plus au niveau des gains de force ou musculaire.

Je fais référence aux travaux et recherches de Pascal PREVOST :
http://prevost.pascal.free.fr/

Alors là ! Je vous entends ruer dans les brancards :
- N'importe quoi ! Il est devenu sénile !
- C'est le retour du HIT
- Même Mike MENTZER n'y croit plus !
- etc.

C'est pas facile de lutter contre les idées reçues et le fameux : "NO PAIN, NO GAIN".

J'ai déjà subi des tollés virulents en avançant : "LESS PAIN, MORE GAIN".

Pourtant le premier dogme ne s'appuie sur aucune étude sérieuse, si ce n'est l'image d'Arnold SCHWARZENEGGER alors que le second bénéficie de résultats de recherches scientifiques objectives depuis plus de 40 ans.



Arnold Schwarzenegger

Revenons à ma quête : optimiser l'entraînement pour améliorer la force et le volume. Sachant que la fatigue n'est pas un stimulus nécessaire pour obtenir des gains en force et que la douleur a des effets négatifs sur la croissance musculaire, on comprend l'intérêt de chercher quelle est l'intensité minimale nécessaire et suffisante pour améliorer la force et augmenter la masse musculaire.

Il ressort que 56 études contre 5 ont démontré que la série unique d'un exercice a la même efficacité que les séries multiples. Malheureusement les vieilles habitudes ont la vie dure et presque tous les culturistes continuent à s'entraîner sans se soucier de la véracité de ce qu'ils font, ni de l'efficacité de leur méthode d'entraînement.

Personnellement j'ai choisi depuis plusieurs années de réduire mon temps d'entraînement et ma dépense d'énergie pour pouvoir faire la séance suivante dans de meilleures conditions et avoir des résultats.



Yves Gasser 2° à la Coupe de France IFBB 2005

J'ajoute quelques références de recherches scientifiques sur le sujet :

Berger, (1962). Effect of varied weight training programs on strength.
(1963). Comparative effects of three weight training programs.

Carpinelli and Otto, (1998). Strength training. Single versus multiple sets.
(2000). Strength Science 2000, Master Trainer
(2001). The science of strength training. Master Trainer.

Prévost Pascal : Chercheur LPPA Collège de France - CNRS
Doctorat en Physiologie et de Biomécanique de la performance motrice
Enseignant UFRSTAPS Paris XII - Val de Marne (Créteil, France)
http://prevost.pascal.free.fr/


Source : http://www.all-musculation.com/programme-musculation/meilleur-programme-yves-gasser/meilleur-entrainement-science.html
 
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