Raptor
---POULET AUX HORMONES---
Bonjour à tous, je viens vous faire part de mes recherches quant à un nouveau peptide GH-Sécrétagogue dont la particularité est d'avoir été bien étudié et d'être approuvé par la FDA pour son utilisation dans le cadre de pathologies bien spécifiques.
Je ferai une présentation générale et succinte du composé ci-dessous puis je mettrai quelques articles intéressants à la suite.
Pour ceux qui commencent à bien connaître ce genre de peptides, il s'agit là d'un analogue de la GHRH (un peu dans le genre du CJC-1295 et modified GRF[1-29]) mais dans une version à effet plus court, et surtout, approuvé par la FDA (et donc commercialisé).
Gage de sécurité par rapport à des formes de GHRH plus expérimentales comme les CJC (ou plus archaïque comme le vieux GHRH[1-44]) ? Peut-être. En tout cas, il est intéressant de voir que ce genre de peptides GH-sécrétagogues commencent à trouver leur place dans des protocoles thérapeutiques.
A quand une version approuvée par la FDA de GHRP (analogue de la Ghréline, GHRP-6, GHRP-2 etc) ?
D'autant plus qu'ici, la Tésamoréline se veut une solution à la lipohypertrophie, particulièrement localisée au niveau abdominal.. Cela pourrait intéresser plus d'un bodybuilder en sêche..
Bonne lecture !
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Petite présentation du peptide:
Nom de la molécule: Tesamorelin
Nom commercial: Egrifta
Quantité par fiole: 2 mg
Formule moléculaire: C221H366N72O67S
Sequence aminée: N-(trans-3-hexenoyl)-[Tyr1]hGRF(1–44)NH2 acetate (CH3CH2CH=CHCH2CO-Tyr 1-Ala-Asp-Ala-Ile-Phe-ThrAsn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-Gln-Gln-Gly-Glu-Ser-Asn-Gln-Glu-Arg-Gly-Ala-Arg-Ala-Arg-Leu 44-CONH2)
Posologie étudiée: 2mg/j (innocuité du produit et effets étudiés sur une période de 12 mois)
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Article datant du 1er septembre 2011.
Lipodystrophie associée au VIH : focus sur la tésamoréline
Rédigé le 1er septembre 2011
En novembre 2010, la tésamoréline a obtenu l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) pour son utilisation dans le traitement de l’excès de graisse viscérale abdominale dans le cadre de la lipodystrophie associée au VIH. Vendue aux Etats-Unis sous le nom commercial EGRIFTA, cette molécule est en attente d’homologation en Europe, au Canada et en Israël. L’efficacité de cette molécule est maintenant reconnue dans le traitement de la lipodystrophie associée au VIH, même si les effets obtenus s’estompent après l’arrêt du traitement.
Deux essais randomisés, contrôlés par placebo, ont montré une efficacité durant la prise de tésamoréline
Ces essais, d’une durée de 52 semaines ont porté sur 806 patients VIH+ sous antirétroviraux et présentant un excès de graisse viscérale abdominale.
Les sujets randomisés pour bénéficier de la tésamoréline pendant les 26 premières semaines ont été ensuite randomisés pour recevoir soit le médicament actif, soit le placebo, pour 26 semaines supplémentaires.
Pendant les 26 premières semaines, des injections souscutanées quotidiennes (2 mg) de tésamoréline ont permis une réduction du tissu adipeux viscéral (diminution de 24 cm2 comparée à une augmentation de 2 cm2 sous placebo), ainsi qu’une diminution de 2,4 cm du périmètre abdominal, améliorant ainsi l’image corporelle des patients.
Pendant les 26 semaines suivantes, cette amélioration s’est maintenue chez les personnes qui prenaient la tésamoréline (diminution du périmétre abdominal de 3,4 cm au bout des 52 semaines), alors que chez les patients sous placebo on assistait à un retour rapide à la valeur initiale du volume de graisse.
Cet analogue synthétique du facteur de libération de l’hormone de croissance (growth hormone releasing hormone ou GHRH) entraîne une augmentation de la libération de l’hormone de croissance, (Growth hormone ou GH), et du facteur de croissance apparenté à l’insuline (lInsulin-like growth factor ou IGF) qui sont à l’origine de divers effets métaboliques dont une modification de la distribution des graisses dans l’organisme.
La lipodystrophie est un facteur de risque cardiovasculaire et un problème esthétique.
La lipodystrophie se caractérise par une perte de graisse souscutanée dans certaines régions du corps ou par une accumulation notamment au niveau abdominal. Sa prévalence varie selon les études de 11% à 83% chez les patients sous antirétroviraux, avec une plus forte prévalence chez ceux recevant l’association inhibiteurs de la protéase (IP) et inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTIs)).
Les mécanismes impliqués dans la pathogénie de la lipodystrophie associée au VIH incluent la dysfonction mitochondriale induite par les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, la dysrégulation du métabolisme des acides gras, le déficit en adiponectine et l’augmentation de la leptine, ainsi que les modifications de la sécrétion de GH. Il a été en effet observé que chez les patients VIH+ présentant une lipodystrophie, la sécrétion nocturne de GH était diminuée avec augmentation du tissu adipeux viscéral.
Le tissu adipeux viscéral, par le drainage portal, pourrait être une source importante d’acides gras libres aux effets métaboliques complexes, avec notamment participation à la lipogenèse hépatique, augmentation du flux néoglucogénique hépatique, diminution de la clairance métabolique de l’insuline et participation à l’insulinorésistance périphérique.
Une stimulation de la production de l’hormone de croissance
Le facteur de libération de l’hormone de croissance agit au niveau de l’hypohyse en stimulant la production et la libération de l’hormone de croissance.
Note: C'est la même voie d'action que le CJC sans DAC (= modified GRF[1-29]) sauf que la séquence peptidique n'est pas la même. Il y a donc aussi possibilité de potentialiser l'effet du Tesamoréline avec un GHRP afin de profiter de l'effet synergique des deux composés.
L’hormone de croissance a des effets à la fois lipolytiques et anaboliques et augmente la production du facteur de croissance analogue à l’insuline de type 1 (Insulin-like growth factor ; IGF-1).
Les effets favorables de la tésamoréline sont les suivants :
- réduction du tissu adipeux viscéral ;
- diminution du périmètre abdominal ;
- amélioration de l’image corporelle et de la qualité de vie ;
- amélioration des paramètres lipidiques.
Une bonne tolérance et des effets indésirables de faible ou moyenne gravité
A côté d’effets à type d’hypersensibilité et de réactions au site d’injection retrouvés chez 3% des patients, des oedèmes, des arthralgies et un syndrome du canal carpien ont également été observés durant la durée des essais cliniques.
En ce qui concerne les effets sur le métabolisme du glucose, 4,5% des patients traités par tésamoréline (vs 1,3% dans le groupe placebo) ont développé un diabète (HbA1C supérieure ou égale à 6,5%).
Il est reconnu que des concentrations élevées d’IGF-1 pourraient être associées à une augmentation du risque de développer un cancer. Les effets d’une augmentation d’IGF-1 sur le développement ou la progression de tumeurs malignes n’ont pas été évalués sur le long terme. Chez les receveurs de tésamoréline, il est recommandé de surveiller le taux d’IGF-1 et d’interrompre le traitement pour des taux d’IGF-1 supérieurs à 3 déviations standards. La tésamoréline est de ce fait contre-indiquée chez les patients porteurs de tumeurs malignes actives (diagnostiquées récemment ou récidivantes).
Des interactions médicamenteuses
Avec certains antirétroviraux : la prise simultanée de tésamoréline et de ritonavir (action inhibitrice sur le système enzymatique du cytochrome P450) a pour effet une diminution de l’aire sous la courbe (AUC) et de la Cmax du ritonavir de respectivement 9 et 11%, mais sans signification clinique ;
avec certains corticoïdes : la tésamoréline pourrait diminuer l’efficacité de la cortisone et de la prednisone par inhibition de la bioactivation (inhibition de la 11 β-hydroxstéroïde déshydrogénase de type 1).
Des demandes d’homologation
Des demandes d’homologation de la tésamoréline pour le traitement de l’excès de graisse abdominale chez les patients atteints de lipodystrophie associée au VIH sont actuellement à l’étude par les autorités réglementaires en Europe, au Canada, et en Israël. Si l’Agence Européenne des Médicaments (AEM) approuve son utilisation dans cette indication, la tésamoréline recevra une autorisation de mise en marché pour les 27 pays membres de l’Union européenne, ainsi que pour l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège.
Le 31 août 2011, une demande d’autorisation de mise sur le marché a été déposée auprès de l’Agence nationale pour la surveillance sanitaire (ANVISA) du Brésil ; à ce jour, il n’existe pas de traitements homologués dans cette indication en Amérique du Sud.
Le traitement par tésamoréline a montré son efficacité chez les sujets VIH+ présentant une lipodystrophie en diminuant le tissu adipeux viscéral abdominal, améliorant ainsi la qualité de vie de ces patients. Bien que cette molécule semble bien tolérée sur le court terme, des essais sont cependant nécessaires afin d’évaluer le rapport bénéfices/risques sur le long terme.
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Source :
Dhillon S.
Tesamorelin : a review of its use in the management of HIV-associated lipodystrophy.
Drugs. 2011 May 28 ;71(8):1071-91.
The Medical Letter On-Line : Tésamoréline (Egrifta) contre la lipodystrophie associée au VIH
FDA : Approval of Egrifta (tesamorelin) to treat lipodystrophy (30 mai ; Vol. 35, No. 3 (ML 1363) : 9-12)
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Extrait d'un article du 03 mars 2010 qui présente les résultats des essais cliniques phase II et III de la Tésamoréline:
La tésamoréline
La tésamoréline est un analogue stabilisé du facteur de libération de l’hormone de croissance (GRF) qui induit la production et la sécrétion de l’hormone de croissance (GH) de façon spécifique et physiologique.
Elle possèderait plusieurs propriétés bénéfiques :
- réduction de la graisse viscérale, sans affecter la graisse sous-cutanée et sans détériorer le contrôle glycémique (glucose dans le sang) ;
- augmentation de la masse musculaire ;
- amélioration du profil lipidique.
Elle présenterait un bon profil d’innocuité et comporterait moins d’effets secondaires que l’administration de l’hormone de croissance.
L’étude
Les résultats d’une étude de phase 2 contrôlée par placebo menée chez des hommes et des femmes infectés par le VIH et présentant une accumulation de graisse viscérale avait démontré qu’une dose de 2 mg de tésamoréline administrée une fois par jour pendant 12 semaines réduisait la graisse viscérale. Compte tenu de ces résultats, deux études contrôlées par placebo de phase 3 multicentriques, randomisées et à double insu ont été démarrées pour évaluer la tésamoréline chez les patients atteints de lipodystrophie associée au VIH.
Les résultats de la première étude clinique de phase 3 ont été publiés en 2008 montrant déjà des résultats encourageants.
La revue scientifique JAIDS vient de publier dans l’édition du 1er mars les résultats de la seconde étude de phase 3.
Cette étude contrôlée par placebo s’est déroulée sur 12 mois de janvier 2007 à octobre 2008. Elle a été conduite sur un échantillon de 404 patients infectés par le VIH et présentant un excès de graisse abdominale dans le contexte d’un traitement antirétroviral. La tésamoréline était injectée quotidiennement à la dose de 2 mg en sous-cutanée.
Les résultats
Le traitement par tésamoréline a entraîné une réduction de 18 % de la graisse viscérale après 12 mois sans effets secondaires significatifs. Les patients ont présenté une amélioration de la perception de l’image corporelle, et donc de l’estime de soi et du bien-être général. Les patients sous placébo ont présenté une diminution de seulement 1 % de la graisse viscérale abdominale
L’interruption de la tésamoréline après 6 mois de traitement a eu pour conséquence une ré-accumulation de graisse viscérale chez les patients concernés.
Aucun effet secondaire notable sur le métabolisme du glucose n’a été constaté.
Conclusion
Les caractéristiques de la tésamoréline en font un candidat de choix pour le traitement de l’excès de graisse viscérale, un aspect important de la lipodystrophie associée au VIH.
Theratechnologies attend le verdict de la FDA américaine (Food and Drug Administration) pour fin mars 2010.
NOTE: Approuvé par la FDA, voir article du dessus.
Si la tésamoréline est autorisée aux États-Unis, elle devrait s’appeler « Egrifta » dans ce pays. Il s’agirait alors du premier traitement disponible contre l’adiposité abdominale VIH.
Dans la presse scientifique
“Effects of tesamorelin, a growth hormone-releasing factor, in HIV-infected patients with abdominal fat accumulation : a randomised placebo-controlled trial with a safety extension” ;Falutz, Julian ; Potvin, Diane ; Mamputu, Jean-Claude ; Assaad, Hani ; Zoltowska, Monika ; Michaud, Sophie-Elise ; Berger, Daniel ; Somero, Michael ; Moyle, Graeme ; Brown, Stephen ; Martorell, Claudia ; Turner, Ralph ; Grinspoon, Steven ; J Acquir Immune Defic Syndr, advance online publication, 2010.
"A placebo-controlled, dose-ranging study of a growth hormone releasing factor in HIV-infected patients with abdominal fat accumulation" ; Falutz, J et al ; AIDS. 2005 August 12 ;19(12):1279-87
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EDIT: Rajout d'informations très intéressantes, source: http://crips.centredoc.fr/docs/PDF_GED/82689.pdf
Survol de la tésamoréline
Chez les adultes, l’hormone de croissance aide à maintenir la masse musculaire et à empêcher l’accumulation excessive de tissus adipeux (graisses). L’hormone de croissance est disponible sur ordonnance, mais son coût élevé est rarement subventionné par les gouvernements. L’infection au VIH a tendance à réduire la production de l’hormone de croissance dans le corps; par conséquent, certaines personnes ont de la difficulté à maintenir leur masse musculaire, et des dépôts de graisse s’accumulent dans les profondeurs de
l’abdomen, autour des organes internes. On parle dans un tel cas de graisse viscérale.
Mise en contexte
La tésamoréline (Egrifta) est un analogue du facteur de libération de l’hormone de croissance (GHRH) qui incite le corps à libérer cette hormone. La tésamoréline est approuvée aux États-Unis pour le traitement des dépôts de graisse viscérale chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). La tésamoréline attend encore l’approbation des agences de réglementation du Canada et d’autres pays.
Dans le cadre d’études contrôlées contre placebo menées auprès de plus de 800 volontaires séropositifs sur une période de six mois, des injections quotidiennes (2 mg) de tésamoréline ont donné lieu à une réduction de la graisse viscérale et du volume de l’abdomen et, parfois, à une baisse du taux de triglycérides dans le sang. Dans la section suivante, nous résumons les données soumises aux autorités en vue de faire approuver la tésamoréline.
Tésamoréline — effets secondaires généraux
Selon les données d’études de phase III contrôlées contre placebo, la tésamoréline aurait causé des maux
de tête, des douleurs articulaires et des réactions aux sites des injections.
Ces effets secondaires se produisaient dans les proportions suivantes :
Rougeurs aux sites des injections
• tésamoréline – 9 %
• placebo – 3 %
Raideurs et douleurs articulaires
• tésamoréline – 13 %
• placebo – 11 %
Douleurs musculaires
• tésamoréline – 6 %
• placebo – 2 %
De façon générale, la distribution des effets secondaires ne variait pas en fonction de l’âge ou du sexe.
Les effets secondaires se produisant aux sites des injections étaient les plus courants; ces réactions comprenaient des éruptions prurigineuses, surtout sur l’abdomen, là où les injections étaient administrées. Dans certains cas, l’éruption se produisait sur d’autres parties du corps.
Une réaction d’hypersensibilité s’est produite chez 28 personnes (sept femmes et 21 hommes). Chez
41 % de ces 28 participants, les chercheurs ont décrit ces réactions comme des « réactions cutanées
étendues » qui affectaient d’autres parties du corps. Chez les personnes présentant une réaction
d’hypersensibilité systémique, on a observé certains des symptômes suivants, voire tous :
• nausée
• fréquence cardiaque rapide
• étourdissements ou vertige
• sueurs inattendues
• essoufflement inattendu
• maux de tête
Tous les symptômes ont disparu sous l’effet d’un traitement (antihistaminiques et crèmes à corticostéroïdes) lorsque les participants ont cessé l’usage de la tésamoréline. Chose importante, aucune des réactions d’hypersensibilité n’a mis la vie des personnes touchées en danger.
Risque de cancer
En théorie, la prise de la tésamoréline pourrait accroître le risque de cancer du fait qu’elle stimule la libération de l’hormone de croissance, car cette action peut servir de moteur à la croissance des cellules cancéreuses.
Toutefois, les taux de cancer étaient faibles et se comparaient chez les participants sous tésamoréline et
ceux recevant le placebo. De plus, on n’a diagnostiqué qu’un seul cas de cancer où la prise de la tésamoréline était soupçonnée par les médecins d’y avoir contribué (il s’agissait d’un cas de maladie de Hodgkin).
Mentionnons qu’un cancer semblable s’est produit chez une personne du groupe placebo aussi.
Glycémie
Certaines personnes qui prennent de l’hormone de croissance ont de la difficulté à contrôler leur taux de sucre sanguin. La tésamoréline a été testée chez des volontaires atteints de diabète et n’a pas aggravé cette maladie.
Lors d’une petite étude menée chez des personnes séronégatives non diabétiques, on a constaté une
faible augmentation de la proportion de personnes dont la glycémie moyenne était légèrement anormale sur une période de trois mois—2 % chez les personnes sous tésamoréline contre 1 % chez le groupe placebo. Cette différence, quoique significative sur le plan statistique, n’était pas pertinente du point de vue clinique.
RÉFÉRENCE :
Theratechnologies. Tésamoréline (Egrifta). Briefing document.
NDA 22-505. Endocrinologic and Metabolic Drugs. Food
and Drug Administration Advisory CommitteeMeeting.May
27, 2010.
La tésamoréline aide à réduire la graisse abdominale
Dans le cadre d’une autre étude, des participants séropositifs qui suivaient une trithérapie stable ont été répartis au hasard dans un rapport de 2 à 1 pour recevoir soit de la tésamoréline (2 mg par injection
quotidienne) soit un placebo.
Au total, 211 participants ont pris de la tésamoréline pendant 26 semaines, pendant que 115 autres prenaient un placebo.
Au moment de leur admission à l’étude, le profil approximatif des participants était le suivant :
• 13 % de femmes, 87 % d’hommes
• la majorité avait un poids supérieur à leur poids idéal et un indice de masse corporelle (IMC) de 29
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Ce peptide m'intéresse pas mal. Je suis assez tenté pour demander à un laboratoire de biotechnologie de le synthétiser. Si tel est le cas, je ferais un retour avec prise de sang pour faire un avant/après du taux de GH et d'IGF-1 circulant.
Pourquoi pas le coupler à un GHRP comme le GHRP-6 ou le GHRP-2.
De plus, le peptide a l'air toujours aussi effectif au bout de 12 mois, ne montrant donc pas d'action saturatrice sur les récepteurs hypophysaires à la GHRH.
A vos claviers !
Je ferai une présentation générale et succinte du composé ci-dessous puis je mettrai quelques articles intéressants à la suite.
Pour ceux qui commencent à bien connaître ce genre de peptides, il s'agit là d'un analogue de la GHRH (un peu dans le genre du CJC-1295 et modified GRF[1-29]) mais dans une version à effet plus court, et surtout, approuvé par la FDA (et donc commercialisé).
Gage de sécurité par rapport à des formes de GHRH plus expérimentales comme les CJC (ou plus archaïque comme le vieux GHRH[1-44]) ? Peut-être. En tout cas, il est intéressant de voir que ce genre de peptides GH-sécrétagogues commencent à trouver leur place dans des protocoles thérapeutiques.
A quand une version approuvée par la FDA de GHRP (analogue de la Ghréline, GHRP-6, GHRP-2 etc) ?
D'autant plus qu'ici, la Tésamoréline se veut une solution à la lipohypertrophie, particulièrement localisée au niveau abdominal.. Cela pourrait intéresser plus d'un bodybuilder en sêche..
Bonne lecture !
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Petite présentation du peptide:
Nom de la molécule: Tesamorelin
Nom commercial: Egrifta
Quantité par fiole: 2 mg
Formule moléculaire: C221H366N72O67S
Sequence aminée: N-(trans-3-hexenoyl)-[Tyr1]hGRF(1–44)NH2 acetate (CH3CH2CH=CHCH2CO-Tyr 1-Ala-Asp-Ala-Ile-Phe-ThrAsn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-Gln-Gln-Gly-Glu-Ser-Asn-Gln-Glu-Arg-Gly-Ala-Arg-Ala-Arg-Leu 44-CONH2)
Posologie étudiée: 2mg/j (innocuité du produit et effets étudiés sur une période de 12 mois)
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Article datant du 1er septembre 2011.
Lipodystrophie associée au VIH : focus sur la tésamoréline
Rédigé le 1er septembre 2011
En novembre 2010, la tésamoréline a obtenu l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) pour son utilisation dans le traitement de l’excès de graisse viscérale abdominale dans le cadre de la lipodystrophie associée au VIH. Vendue aux Etats-Unis sous le nom commercial EGRIFTA, cette molécule est en attente d’homologation en Europe, au Canada et en Israël. L’efficacité de cette molécule est maintenant reconnue dans le traitement de la lipodystrophie associée au VIH, même si les effets obtenus s’estompent après l’arrêt du traitement.
Deux essais randomisés, contrôlés par placebo, ont montré une efficacité durant la prise de tésamoréline
Ces essais, d’une durée de 52 semaines ont porté sur 806 patients VIH+ sous antirétroviraux et présentant un excès de graisse viscérale abdominale.
Les sujets randomisés pour bénéficier de la tésamoréline pendant les 26 premières semaines ont été ensuite randomisés pour recevoir soit le médicament actif, soit le placebo, pour 26 semaines supplémentaires.
Pendant les 26 premières semaines, des injections souscutanées quotidiennes (2 mg) de tésamoréline ont permis une réduction du tissu adipeux viscéral (diminution de 24 cm2 comparée à une augmentation de 2 cm2 sous placebo), ainsi qu’une diminution de 2,4 cm du périmètre abdominal, améliorant ainsi l’image corporelle des patients.
Pendant les 26 semaines suivantes, cette amélioration s’est maintenue chez les personnes qui prenaient la tésamoréline (diminution du périmétre abdominal de 3,4 cm au bout des 52 semaines), alors que chez les patients sous placebo on assistait à un retour rapide à la valeur initiale du volume de graisse.
Cet analogue synthétique du facteur de libération de l’hormone de croissance (growth hormone releasing hormone ou GHRH) entraîne une augmentation de la libération de l’hormone de croissance, (Growth hormone ou GH), et du facteur de croissance apparenté à l’insuline (lInsulin-like growth factor ou IGF) qui sont à l’origine de divers effets métaboliques dont une modification de la distribution des graisses dans l’organisme.
La lipodystrophie est un facteur de risque cardiovasculaire et un problème esthétique.
La lipodystrophie se caractérise par une perte de graisse souscutanée dans certaines régions du corps ou par une accumulation notamment au niveau abdominal. Sa prévalence varie selon les études de 11% à 83% chez les patients sous antirétroviraux, avec une plus forte prévalence chez ceux recevant l’association inhibiteurs de la protéase (IP) et inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTIs)).
Les mécanismes impliqués dans la pathogénie de la lipodystrophie associée au VIH incluent la dysfonction mitochondriale induite par les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, la dysrégulation du métabolisme des acides gras, le déficit en adiponectine et l’augmentation de la leptine, ainsi que les modifications de la sécrétion de GH. Il a été en effet observé que chez les patients VIH+ présentant une lipodystrophie, la sécrétion nocturne de GH était diminuée avec augmentation du tissu adipeux viscéral.
Le tissu adipeux viscéral, par le drainage portal, pourrait être une source importante d’acides gras libres aux effets métaboliques complexes, avec notamment participation à la lipogenèse hépatique, augmentation du flux néoglucogénique hépatique, diminution de la clairance métabolique de l’insuline et participation à l’insulinorésistance périphérique.
Une stimulation de la production de l’hormone de croissance
Le facteur de libération de l’hormone de croissance agit au niveau de l’hypohyse en stimulant la production et la libération de l’hormone de croissance.
Note: C'est la même voie d'action que le CJC sans DAC (= modified GRF[1-29]) sauf que la séquence peptidique n'est pas la même. Il y a donc aussi possibilité de potentialiser l'effet du Tesamoréline avec un GHRP afin de profiter de l'effet synergique des deux composés.
L’hormone de croissance a des effets à la fois lipolytiques et anaboliques et augmente la production du facteur de croissance analogue à l’insuline de type 1 (Insulin-like growth factor ; IGF-1).
Les effets favorables de la tésamoréline sont les suivants :
- réduction du tissu adipeux viscéral ;
- diminution du périmètre abdominal ;
- amélioration de l’image corporelle et de la qualité de vie ;
- amélioration des paramètres lipidiques.
Une bonne tolérance et des effets indésirables de faible ou moyenne gravité
A côté d’effets à type d’hypersensibilité et de réactions au site d’injection retrouvés chez 3% des patients, des oedèmes, des arthralgies et un syndrome du canal carpien ont également été observés durant la durée des essais cliniques.
En ce qui concerne les effets sur le métabolisme du glucose, 4,5% des patients traités par tésamoréline (vs 1,3% dans le groupe placebo) ont développé un diabète (HbA1C supérieure ou égale à 6,5%).
Il est reconnu que des concentrations élevées d’IGF-1 pourraient être associées à une augmentation du risque de développer un cancer. Les effets d’une augmentation d’IGF-1 sur le développement ou la progression de tumeurs malignes n’ont pas été évalués sur le long terme. Chez les receveurs de tésamoréline, il est recommandé de surveiller le taux d’IGF-1 et d’interrompre le traitement pour des taux d’IGF-1 supérieurs à 3 déviations standards. La tésamoréline est de ce fait contre-indiquée chez les patients porteurs de tumeurs malignes actives (diagnostiquées récemment ou récidivantes).
Des interactions médicamenteuses
Avec certains antirétroviraux : la prise simultanée de tésamoréline et de ritonavir (action inhibitrice sur le système enzymatique du cytochrome P450) a pour effet une diminution de l’aire sous la courbe (AUC) et de la Cmax du ritonavir de respectivement 9 et 11%, mais sans signification clinique ;
avec certains corticoïdes : la tésamoréline pourrait diminuer l’efficacité de la cortisone et de la prednisone par inhibition de la bioactivation (inhibition de la 11 β-hydroxstéroïde déshydrogénase de type 1).
Des demandes d’homologation
Des demandes d’homologation de la tésamoréline pour le traitement de l’excès de graisse abdominale chez les patients atteints de lipodystrophie associée au VIH sont actuellement à l’étude par les autorités réglementaires en Europe, au Canada, et en Israël. Si l’Agence Européenne des Médicaments (AEM) approuve son utilisation dans cette indication, la tésamoréline recevra une autorisation de mise en marché pour les 27 pays membres de l’Union européenne, ainsi que pour l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège.
Le 31 août 2011, une demande d’autorisation de mise sur le marché a été déposée auprès de l’Agence nationale pour la surveillance sanitaire (ANVISA) du Brésil ; à ce jour, il n’existe pas de traitements homologués dans cette indication en Amérique du Sud.
Le traitement par tésamoréline a montré son efficacité chez les sujets VIH+ présentant une lipodystrophie en diminuant le tissu adipeux viscéral abdominal, améliorant ainsi la qualité de vie de ces patients. Bien que cette molécule semble bien tolérée sur le court terme, des essais sont cependant nécessaires afin d’évaluer le rapport bénéfices/risques sur le long terme.
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Source :
Dhillon S.
Tesamorelin : a review of its use in the management of HIV-associated lipodystrophy.
Drugs. 2011 May 28 ;71(8):1071-91.
The Medical Letter On-Line : Tésamoréline (Egrifta) contre la lipodystrophie associée au VIH
FDA : Approval of Egrifta (tesamorelin) to treat lipodystrophy (30 mai ; Vol. 35, No. 3 (ML 1363) : 9-12)
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Extrait d'un article du 03 mars 2010 qui présente les résultats des essais cliniques phase II et III de la Tésamoréline:
La tésamoréline
La tésamoréline est un analogue stabilisé du facteur de libération de l’hormone de croissance (GRF) qui induit la production et la sécrétion de l’hormone de croissance (GH) de façon spécifique et physiologique.
Elle possèderait plusieurs propriétés bénéfiques :
- réduction de la graisse viscérale, sans affecter la graisse sous-cutanée et sans détériorer le contrôle glycémique (glucose dans le sang) ;
- augmentation de la masse musculaire ;
- amélioration du profil lipidique.
Elle présenterait un bon profil d’innocuité et comporterait moins d’effets secondaires que l’administration de l’hormone de croissance.
L’étude
Les résultats d’une étude de phase 2 contrôlée par placebo menée chez des hommes et des femmes infectés par le VIH et présentant une accumulation de graisse viscérale avait démontré qu’une dose de 2 mg de tésamoréline administrée une fois par jour pendant 12 semaines réduisait la graisse viscérale. Compte tenu de ces résultats, deux études contrôlées par placebo de phase 3 multicentriques, randomisées et à double insu ont été démarrées pour évaluer la tésamoréline chez les patients atteints de lipodystrophie associée au VIH.
Les résultats de la première étude clinique de phase 3 ont été publiés en 2008 montrant déjà des résultats encourageants.
La revue scientifique JAIDS vient de publier dans l’édition du 1er mars les résultats de la seconde étude de phase 3.
Cette étude contrôlée par placebo s’est déroulée sur 12 mois de janvier 2007 à octobre 2008. Elle a été conduite sur un échantillon de 404 patients infectés par le VIH et présentant un excès de graisse abdominale dans le contexte d’un traitement antirétroviral. La tésamoréline était injectée quotidiennement à la dose de 2 mg en sous-cutanée.
Les résultats
Le traitement par tésamoréline a entraîné une réduction de 18 % de la graisse viscérale après 12 mois sans effets secondaires significatifs. Les patients ont présenté une amélioration de la perception de l’image corporelle, et donc de l’estime de soi et du bien-être général. Les patients sous placébo ont présenté une diminution de seulement 1 % de la graisse viscérale abdominale
L’interruption de la tésamoréline après 6 mois de traitement a eu pour conséquence une ré-accumulation de graisse viscérale chez les patients concernés.
Aucun effet secondaire notable sur le métabolisme du glucose n’a été constaté.
Conclusion
Les caractéristiques de la tésamoréline en font un candidat de choix pour le traitement de l’excès de graisse viscérale, un aspect important de la lipodystrophie associée au VIH.
Theratechnologies attend le verdict de la FDA américaine (Food and Drug Administration) pour fin mars 2010.
NOTE: Approuvé par la FDA, voir article du dessus.
Si la tésamoréline est autorisée aux États-Unis, elle devrait s’appeler « Egrifta » dans ce pays. Il s’agirait alors du premier traitement disponible contre l’adiposité abdominale VIH.
Dans la presse scientifique
“Effects of tesamorelin, a growth hormone-releasing factor, in HIV-infected patients with abdominal fat accumulation : a randomised placebo-controlled trial with a safety extension” ;Falutz, Julian ; Potvin, Diane ; Mamputu, Jean-Claude ; Assaad, Hani ; Zoltowska, Monika ; Michaud, Sophie-Elise ; Berger, Daniel ; Somero, Michael ; Moyle, Graeme ; Brown, Stephen ; Martorell, Claudia ; Turner, Ralph ; Grinspoon, Steven ; J Acquir Immune Defic Syndr, advance online publication, 2010.
"A placebo-controlled, dose-ranging study of a growth hormone releasing factor in HIV-infected patients with abdominal fat accumulation" ; Falutz, J et al ; AIDS. 2005 August 12 ;19(12):1279-87
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EDIT: Rajout d'informations très intéressantes, source: http://crips.centredoc.fr/docs/PDF_GED/82689.pdf
Survol de la tésamoréline
Chez les adultes, l’hormone de croissance aide à maintenir la masse musculaire et à empêcher l’accumulation excessive de tissus adipeux (graisses). L’hormone de croissance est disponible sur ordonnance, mais son coût élevé est rarement subventionné par les gouvernements. L’infection au VIH a tendance à réduire la production de l’hormone de croissance dans le corps; par conséquent, certaines personnes ont de la difficulté à maintenir leur masse musculaire, et des dépôts de graisse s’accumulent dans les profondeurs de
l’abdomen, autour des organes internes. On parle dans un tel cas de graisse viscérale.
Mise en contexte
La tésamoréline (Egrifta) est un analogue du facteur de libération de l’hormone de croissance (GHRH) qui incite le corps à libérer cette hormone. La tésamoréline est approuvée aux États-Unis pour le traitement des dépôts de graisse viscérale chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). La tésamoréline attend encore l’approbation des agences de réglementation du Canada et d’autres pays.
Dans le cadre d’études contrôlées contre placebo menées auprès de plus de 800 volontaires séropositifs sur une période de six mois, des injections quotidiennes (2 mg) de tésamoréline ont donné lieu à une réduction de la graisse viscérale et du volume de l’abdomen et, parfois, à une baisse du taux de triglycérides dans le sang. Dans la section suivante, nous résumons les données soumises aux autorités en vue de faire approuver la tésamoréline.
Tésamoréline — effets secondaires généraux
Selon les données d’études de phase III contrôlées contre placebo, la tésamoréline aurait causé des maux
de tête, des douleurs articulaires et des réactions aux sites des injections.
Ces effets secondaires se produisaient dans les proportions suivantes :
Rougeurs aux sites des injections
• tésamoréline – 9 %
• placebo – 3 %
Raideurs et douleurs articulaires
• tésamoréline – 13 %
• placebo – 11 %
Douleurs musculaires
• tésamoréline – 6 %
• placebo – 2 %
De façon générale, la distribution des effets secondaires ne variait pas en fonction de l’âge ou du sexe.
Les effets secondaires se produisant aux sites des injections étaient les plus courants; ces réactions comprenaient des éruptions prurigineuses, surtout sur l’abdomen, là où les injections étaient administrées. Dans certains cas, l’éruption se produisait sur d’autres parties du corps.
Une réaction d’hypersensibilité s’est produite chez 28 personnes (sept femmes et 21 hommes). Chez
41 % de ces 28 participants, les chercheurs ont décrit ces réactions comme des « réactions cutanées
étendues » qui affectaient d’autres parties du corps. Chez les personnes présentant une réaction
d’hypersensibilité systémique, on a observé certains des symptômes suivants, voire tous :
• nausée
• fréquence cardiaque rapide
• étourdissements ou vertige
• sueurs inattendues
• essoufflement inattendu
• maux de tête
Tous les symptômes ont disparu sous l’effet d’un traitement (antihistaminiques et crèmes à corticostéroïdes) lorsque les participants ont cessé l’usage de la tésamoréline. Chose importante, aucune des réactions d’hypersensibilité n’a mis la vie des personnes touchées en danger.
Risque de cancer
En théorie, la prise de la tésamoréline pourrait accroître le risque de cancer du fait qu’elle stimule la libération de l’hormone de croissance, car cette action peut servir de moteur à la croissance des cellules cancéreuses.
Toutefois, les taux de cancer étaient faibles et se comparaient chez les participants sous tésamoréline et
ceux recevant le placebo. De plus, on n’a diagnostiqué qu’un seul cas de cancer où la prise de la tésamoréline était soupçonnée par les médecins d’y avoir contribué (il s’agissait d’un cas de maladie de Hodgkin).
Mentionnons qu’un cancer semblable s’est produit chez une personne du groupe placebo aussi.
Glycémie
Certaines personnes qui prennent de l’hormone de croissance ont de la difficulté à contrôler leur taux de sucre sanguin. La tésamoréline a été testée chez des volontaires atteints de diabète et n’a pas aggravé cette maladie.
Lors d’une petite étude menée chez des personnes séronégatives non diabétiques, on a constaté une
faible augmentation de la proportion de personnes dont la glycémie moyenne était légèrement anormale sur une période de trois mois—2 % chez les personnes sous tésamoréline contre 1 % chez le groupe placebo. Cette différence, quoique significative sur le plan statistique, n’était pas pertinente du point de vue clinique.
RÉFÉRENCE :
Theratechnologies. Tésamoréline (Egrifta). Briefing document.
NDA 22-505. Endocrinologic and Metabolic Drugs. Food
and Drug Administration Advisory CommitteeMeeting.May
27, 2010.
La tésamoréline aide à réduire la graisse abdominale
Dans le cadre d’une autre étude, des participants séropositifs qui suivaient une trithérapie stable ont été répartis au hasard dans un rapport de 2 à 1 pour recevoir soit de la tésamoréline (2 mg par injection
quotidienne) soit un placebo.
Au total, 211 participants ont pris de la tésamoréline pendant 26 semaines, pendant que 115 autres prenaient un placebo.
Au moment de leur admission à l’étude, le profil approximatif des participants était le suivant :
• 13 % de femmes, 87 % d’hommes
• la majorité avait un poids supérieur à leur poids idéal et un indice de masse corporelle (IMC) de 29
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Ce peptide m'intéresse pas mal. Je suis assez tenté pour demander à un laboratoire de biotechnologie de le synthétiser. Si tel est le cas, je ferais un retour avec prise de sang pour faire un avant/après du taux de GH et d'IGF-1 circulant.
Pourquoi pas le coupler à un GHRP comme le GHRP-6 ou le GHRP-2.
De plus, le peptide a l'air toujours aussi effectif au bout de 12 mois, ne montrant donc pas d'action saturatrice sur les récepteurs hypophysaires à la GHRH.
A vos claviers !
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