[Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de croissance

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Pour commencer, un grand remerciement à DatBtrue du forum professionalmuscle.com qui a écrit et mis à jours un dossier très complet sur les sécrétagogues de la gh.

Au programme, des protocoles d'utilisation de ces nouveaux peptides, comparaison entre leurs différentes formes qui a de quoi en perdre plus d'un, avantages, inconvénients de chacun d'eux et des études comparative entre administration de gh synthétique et sécrétagogues.

Je vais essayer de le traduire du mieux que je peux. Excusez moi d'avance pour les erreurs éventuelles de traduction. Si certains veulent aider à traduire, allez y ! : )

Voici le lien du dossier original:
http://www.professionalmuscle.com/f.../37381-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides.html
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Je ne suis pas docteur en médecine, ainsi, toute la discussion qui suit est là pour partager nos idées et explorer de nouvelles voies. DatBtrue.

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PARTIE I: L'hormone de croissance, les bases à propos des peptides et une brève approche des dosages et protocoles d'administration des sécrétagogues de la GH

Introduction

Qu'est ce que l'hormone de croissance ?

L'hormone de croissance synthétique est une hormone créée artificiellement "identique" à l'hormone de croissance produite naturellement dans le corps (endogène).
Son poids est de 22kDa (kilodaltons) et elle est composée d'une séquence de 191 acides aminés (structure primaire) avec un modèle de "pliage" très spécifique qui forme sa structure tridimensionnelle (structure tertiaire).
Cette structure tertiaire est fragile. Elle est sensible aux changements de température qui pourraient alterner sa forme par un processus appelé "dénaturation thermique". Tandis que beaucoup de laboratoires sont capables de produire l'hormone de croissance (GH) avec la structure principale (primaire) appropriée, peu sont capables de créer une structure tertiaire identique à l'hormone de croissance endogène.
Cette structure tertiaire détermine la force avec laquelle la molécule va s'attacher à son récepteur (on parle d'affinité avec le récepteur). Une fois la molécule liée au récepteur, elle déclenche un signal intracellulaire qui va entrainer une cascade d'évènements chimique (transcription protéique, augmentation du métabolisme, déclenchement de la synthèse de l'IGF-1 etc..).
C'est donc la structure tertiaire de l'hormone de croissance, si difficile à produire, qui va entrainer des variations de son efficacité.

Naturellement, l'hormone de croissance est produite au niveau de l'anté-hypophyse et avec une moindre mesure dans certains tissus périphériques.
La majorité de l'hormone de croissance produite est la forme de 22kDa kilodaltons et de 191 acides aminés. Une autre isoforme également connue et qui est composée de 15 acides aminés interagissant avec le récepteur de la prolactine est également produite. Cette forme a un poids de 20kDa et bien qu'elle se lie différemment au récepteur de l'hormone de croissance, il a été montré qu'elle avait le même potentielle que la forme de 22kDa.
Il apparait que la forme de 20kDa a une activité diabetogénique moins importante que la forme de 22kDa.
L'hypophyse produit un mélange de ces deux isoformes de l'hormone de croissance avec une concentration de la forme de 20kDa estimée à 10% du total. Ce pourcentage augmente après une activité physique. Actuellement, cette isoforme n'est pas disponible en version synthétique pour des administration externes.

L'hormone de croissance (GH) dans le corps est sécrétée de façon pulsatile. Il a été démontré que ce modèle sécrétoire promeut la croissance. L'hypophyse est capable de synthétiser une grande quantité d'hormone de croissance qu'elle stocke en grande quantité dans des formes plus ou moins "finies". Les adultes éprouvent rarement des synthèses pulsatiles de gh épuisant ces "stocks".
Lorsque nous vieillissons, nous ne perdons pas la capacité de synthétiser et stocker une grande quantité d'hormone de croissance. Néanmoins, nous perdons la capacité d'induire ces pics sécrétoires. Le volume de gh qui est produit ne peut plus égaler une administration exogène d'hormone de croissance pour la simple raison qu'une grand nombre de paramètres induisent ou inhibent la sécrétion naturelle. Ce n'est pas le cas de l'hormone de croissance synthétique
(qui elle, ne dépend bien sûr d'aucun paramètres).

Certaines caractéristiques sont propres à l'hormone de croissance endogène.
Parmis ces caractéristiques, le mode de sécrétion basé sur un modèle dit "pulsatile". Lors d'une pulsion sécrétoire, un flot d'hormone de croissance est libéré dans la circulation sanguine. Les molécules viennent se fixer sur les récepteurs cellulaires et s'en suit une cascade d'évènements chimiques déclenchant et/ou activant des évènements métaboliques.

Ces paramètres de signalisation très importants désensibilisent aux effets de l'introduction d'hormone de croissance. Il faut alors attendre une absence d'hormone de croissance pour commander de nouveau une nouvelle vague sécrétoire et ainsi, être de nouveau prêt à réceptionner la molécule au niveau des récepteurs.
La façon pulsatile dont est commandé la libération de l'hormone de croissance a été étudié sur des graphiques. Ceux-ci montrent des "vagues" avec des périodes où la production est basse voir inexistante au milieu de périodes hautes, représentant une forme de "cuvette".
Il serait donc vain de tenter de trouver une équivalence entre la gh naturelle et la gh synthétique parce que finalement, ce qui importe, c'est:

- La quantité et la qualité du signal intracellulaire induit par la molécule de gh sur le récepteur
et
- Le degré avec lequel la gh stimule le système "autocrine/paracrine" (localement produit/localement utilisé), le relai vers l'IGF-1 musculaire et l'après-exercice qui entraine l'apparition de variantes de l'IGF comme le MGF (Mechano Growth Factor).


GH synthétique VS GH naturelle en UIs

Une étude a été faite à ce propos et peut être trouvée en suivant ces deux liens:

#8 - Growth Hormone Administration vs. CJC-1295/GHRP-6 + GHRH (part I of II)

#9 - Growth Hormone Administration vs. CJC-1295/GHRP-6 + GHRH (part II of II)

Plutot que de démontrer des valeurs absolues, ces articles de comparaison devraient servir à démontrer que l'organisme peut produire les niveaux pharmacologiques d'hormone de croissance.


Vue d'ensemble de la sécrétion naturelle de gh

La sécrétion d'hormone de croissance au niveau de l'hypophyse est placée sous le contrôle de 3 hormones:

La somatostatine, hormone inhibitrice et responsable en large partie de la régulation des pulsations.

GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) qui est l'hormone stimulatrice responsable de la pulsation sécrétoire initiale.

Et

Ghréline qui est l'hormone modulatrice. Elle régule la période "off" et la période "on" des sécrétions de gh. Avant d'être découverte (Note: C'est le ligand endogène des GHRP-récepteurs), des peptides synthétiques, les GHRP (growth hormone releasing peptide) ont été crées et sont supérieurs à la Ghréline par le fait qu'ils n'ont pas le caractère lipogénique de celle-ci. Ces GHRPs sont: le GHRP-6, GHRP-2, Hexarelin et plus récemment Ipamoréline qui ont tous des modes d'action similaires.

Chez l'adulte qui vieillit, ces Ghréline-mimetiques ou GHRPs restaurent la capacité à sécréter de la gh par l'hypophyse.
En effet, les GHRP diminuent l'action de la somatostatine qui a tendance à augmenter avec l'âge et augmentent la concentration de gh qui elle, a tendance à baisser.

L'administration exogène de GHRH crée une pulsion sécrétoire de GH qui sera faible si effectuée pendant une période "basse" de gh endogène et forte si administrée pendant une période de sécrétion naturelle de gh.

Les releasing peptides (GHRP-6, GHRP-2, Hexaréline) sont capables de crée une importante vague sécrétoire de GH et ce, indépendamment des pics endogènes.

(Note: c'est pour cette raison qu'il est fortement conseillé d'administrer conjointement GHRH et GHRP, voir section suivante).


Synergie entre GHRH et GHRP

Il a été bien documenté et établi que l'administration simultanée de GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) et de GHRP (Growth Hormone Releasing Peptide: GHRP-6, GHRP-2 ou Hexarelin) entraine un effet synergique qui accroit la sécrétion de gh hypophysaire.
En d'autre mots pour quantifier les choses, si la GHRH contribue à la sécrétion de gh avec un facteur 2 et les GHRP avec un facteur 4, l'administration simultanée de ces deux substances entraine la sécrétion de gh non pas d'un facteur 2 + 4 = 6 mais d'un facteur 10. La synergie de la GHRH et des GHRP fait que la sécrétion de gh est augmentée d'un facteur qui dépasse la simple addition des deux facteurs.

Tandis que les GHRPs (GHRP-6, GHRP-2 et Hexareline) entrent seulement dans leur phase de demie-vie et sont capables de générer une pulsion de sécrétion de gh qui dure deux heures environ, une ré-administration de GHRP est requise pour relancer des pulsions sécrétoires supplémentaires.

GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) est actuellement disponible en différentes formes (versions) qui varient par leurs demi-vies. La GHRH naturelle (endogène) est connue sous deux formes constituées de 40 ou de 44 acides aminés. La portion bioactive (responsable de l'activité biologique du peptide) résident dans les 29 premiers acides aminés.
Ce peptide raccourci est identique dans son comportement et dans sa demi-vie au GHRH entier de 40 ou 44 acides aminés. Il est appelé "Growth Hormone Releasing Factor" abrégé en GRF [1-29] (Note: il peut également être appelé CJC-1293).

GRF [1-29] est produit et vendu sous le nom de Sermorelin. Il possède un temps de demi-vie très court de quelques minutes. Si vous préferez, pour faire une analogie, pensez à la Testosterone Suspension (i.e. unestered).

Afin d'augmenter la stabilité et la demi-vie du GRF [1-29], on change 4 acides aminés dans sa structure. Ces changements augmentent sa demi-vie au delà de 30 minutes ce qui est plus que suffisant afin d'exercer un effet qui maximisera l'impulsion sécrétoire de gh.
Cette nouvelle forme du GRF [1-29] est souvent appelée tetrasubstituted GFR [1-29] ou modified GRF [1-29] et est malheureusement souvent appelé à tort CJC-1295. Pour faire une analogie, si vous préférez, pensez à la Testostérone Propionate (i.e Esther court).

Notez que certains font référence au modified GRF [1-29] en parlant du CJC-1295 sans le DAC (Drug Affinity Complex).

Le dosage fréquent du modified GRF [1-29] ou du GRF [1-29] basique est requis et il est très conseillé de l'utiliser avec un GHRP pour profiter de l'action synergique des deux molécules.

Dans l'espoir de créer un GHRH synthétique plus commode à utiliser, ayant une longue demi-vie, un composé du nom de CJC-1295 a été créé. Ce composé est identique au modified GRF [1-29] mentionné ci-dessus à la différence près qu'on lui a additionné un petit complément: une acide aminé Lysine qui se lie avec une molécule non-peptidique appelé Drug Affinity Complex (DAC).
Ce complexe permet au GRF [1-29] de se lier, après injection, à l'albumine dans le plasma et ainsi, d'étendre sa demi-vie à plusieurs jours.
Encore une analogie, pensez à la testostérone Cypionate (i.e Esther long).

Malheureusement, le CJC-1295 n'est pas encore totalement au point. Celui-ci entraine (un saignement serait la traduction littérale) une synthèse continue de GH. Bien que les pulsions sécrétoires naturelles arrivent toujours (pas d'effet suppressif), le CJC-1295 n'augmente pas ces pulsions. Au lieu de cela, il augmente les niveaux de base de GH et créé un modèle de sécrétion plus "féminisé". Ce n'est pas désirable.

Mais le modified GRF [1-29] lorsqu'il est combiné à un GHRP provoque une pulsion sécrétoire de gh substantielle qui a des effets désirables.

Voici les informations qui vont suivre:

- Les bases des peptides (introduction élémentaire sur les peptides et leurs structures)

- Un bref résumé des dosages et administration (pour les personnes souhaitant savoir comment utiliser le produit immédiatement)

Si tout ceci est un peu flou, c'est parcequ'il y a beaucoup de concepts nouveaux introduits en même temps. Si vous vous sentez un peu perdu un article plus minutieux est disponible à ces adresses:

Post #5 - Basic Guide: Growth Hormone Secretagogues

Post #6 - Basic Guide: Growth Hormone Secretagogues (part II)

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Structure de base des peptides
Ecrit par DatBtrue

Qu'est ce qu'un peptide ?

Les peptides (protéines) sont présents dans tout organisme vivant et possèdent une variété d'activité biochimique très diverse.
Quelques peptides sont synthétisés dans les ribosomes des cellules par translation de mARN (l'ARN messager), des hormones et des molécules de signalisation par exemple.
D'autres peptides sont assemblés (plutôt que synthétisé) et deviennent des enzymes (catalyseurs biologiques) avec une vaste variété de fonctions possibles.
Les peptides composent également les récepteurs cellulaires attendant une liaison avec un ligand (hormone ou molécule de signalisation).

Un peptide est une molécule composée de minimum deux acides aminés. En général, si le nombre d'acides aminés est inférieur à 50, ces molécules sont appelées peptides, si la séquence comprend plus de 50 acides aminés, on parle alors de protéines.

Les peptides peuvent donc être vu comme des mini protéines. Ce sont des séquences d'acides aminés.


Les constituants essentiels des peptides (les acides aminés)

Les acides aminés sont de petites molécules constituées d'atomes. A chaque partie de leur structure correspond un groupement Azote (N) lié à deux atomes d'Hydrogène (H).
Ceci est appelé un amino-groupe et est noté (NH2). De plus, leur structure est également composée d'un atome de Carbone (C) collé à deux atomes d'Oxygène (O) et à un atome d'Hydrogène (H).
Ce groupe s'appelle un groupe Carboxyle et s'écrit (COOH).

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Entre ces deux groupes, on trouve des atomes liés de façon propre à chaque acide aminé.
Autrement dit, tous les acides aminés possèdent les deux groupements (amino et carboxyl), groupes entre lesquels on trouve un jeu unique d'atomes caractéristique de chaque acide aminé.


Acides aminés

Dans le corps humain, il y a 20 acides aminés standards utilisés par les cellules pour la biosynthèse de peptides (i.e. la création de peptides dans la cellule à partir d'acide aminés). Notre code génétique spécifie comment synthétiser tels peptides ou tels protéines à partir d'acides aminés (Note: Ici, le code génétique fait référence aux gènes qui détiennent le "mode de fabrication" des diverses protéines et peptides).

Les acides aminés sont classés en deux catégories: acides aminés essentiels et non essentiels.

Un acide aminé dit "essentiel" est indispensable à l'organisme dans le sens où celui-ci ne peut pas le synthétiser et doit donc être obligatoirement issue de l'extérieur (nourriture par exemple).
Ils incluent l'isoleucine, leucine, lysine, methionine, phenylalanine, threonine, tryptophan, et valine.
L'histidine, lui, est considéré comme étant un acide aminé "semi-essentiel" car le corps ne requiers pas toujours une source alimentaire pour l'obtenir.

Les acides aminés non-essentiels sont synthétisés directement par l'organisme à partir des acides aminés essentiels.
Parmis eux, on compte: arginine, alanine, asparagine, aspartic acid, cysteine, glutamine, glutamic acid, glycine, proline, serine, and tyrosine.

Les 20 acides aminés ont une importance égale dans le maintient d'un organisme sain. Ils sont les constituants "brutes" des peptides et protéines.

Les abréviations standards des acides aminés se trouvent sous deux formes. Une forme à une lettre et une forme à trois lettres.
Les voici:

A - Ala - Alanine
C - Cys - Cysteine
D - Asp - Aspartic Acid
E - Glu - Glutamic Acid
F - Phe - Phenylalanine
G - Gly - Glycine
H - His - Histidine
I - Ile - Isoleucine
K - Lys - Lysine
L - Leu - Leucine
M - Met - Methionine
N - Asn - Asparagine
P - Pro - Proline
Q - Gln - Glutamine
R - Arg - Arginine
S - Ser - Serine
T - Thr - Threonine
V - Val - Valine
W - Trp - Tryptophan
Y - Tyr - Tyrosine

Les acides aminés existent dans le forme D (dextro) ou L (levo). La plupart des acides aminés que l'on trouve dans la nature (et dans toutes les cellules humaines) sont de la forme L-forme. La généralité est que toutes les acides aminés à l'exception de la glycine ont une image inversée de la L-forme. Cette image inversée est appelée la D-forme. De façon commune, on se réfère à la L-forme (le 'L' est donc facultatif). Par contre, la désignation de la D-forme doit être explicitement écrite avec la formulation 'D'.

Les D-acides aminés sont naturellement trouvées dans les cellules de bactéries et utilisés dans quelques peptides synthétiques pour les rendre plus stables et plus résistants à la dégradation.

Acide aminé + acide aminé = Peptide

Les acides aminés sont joints ensembles parce que l'on appelle une "liaison peptidique".
Une liaison peptidique est un lien entre un atome d'azote d'un acide aminé (groupe amino NH2) et un atome carbone (du groupe Carboxyl COOH) d'un autre acide aminé.

Durant ce processus de liaison, une molécule d'eau est créée. Ce phénomène est appelé réaction de condensation.

Le lien résultant est appelé une liaison peptidique et la molécule résultante
est appelée amide.

Sur l'image suivante, on note que le groupe COOH (groupe Carboxyl) cède un lien
Oxygene - Hydrogène (OH) et le groupe NH2 (groupe amino) cède un atome d'Hygrogène
(H). Cela forme une molécule d'eau (H2O) qui ne fait pas partie du peptide
nouvellement créé.
Note: Dans l'image suivante, il manque l'atome de Carbone (C) qui est du coup
représenté par un carré bleu.

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Cette réaction créant une liaison entre deux acides aminés, il s'est crée un peptide.
Nous pouvons appeler ce peptide, composé de deux acides aminés, un dipeptide.

Ce processus de liaison peut être répété à l'infini et utiliser les 20 acides aminés
mis à la disposition de l'organisme, matière première pour creer des chaines peptidiques
plus longues.
Les chaines peptidiques comprenant des séquences de 50 à 100 acides aminés sont
appelées des polypeptides. Souvent, une chaine peptidique dont la séquence excède
100 acides aminés est appelée une protéine.

Le GHRP-6 est un peptide composé de seulement 6 acides aminés. Sa structure (séquence
peptidique) est souvent écrite de cette façon: His-DTrp-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2

Notez que le groupe Carboxyl (COOH) est placé en première position et n'est pas obligatoirement écrit (c'est le cas ici). Le groupe amino (NH2) est écrit en dernière position.
Entre ces deux groupes, réside la séquence d'acide aminés propre au GHRP-6 (His-DTrp-Ala-Trp-DPhe-Lys).
On peut voir que ce peptide est composé d'un histidine lié à la forme "D" du Tryptophan. Celui-ci est lié à un Alanine, lui même lié à un Tryptophan qui, lui, est lié à la forme "D" du Phenylalanine et, enfin, lié à un Lysine.

Les liaisons peptidiques sont formées par la condensation de l'eau (H20). L'inverse est également vraie. Un peptide peut être détruit par l'hydrolyse (l'ajout d'eau).


Les acides aminés composant les structures des peptides étudiés dans ce dossier

GHRPs (Growth Hormone Releasing peptides) -> Initiateurs de la pulsion sécrétoire de gh:


- GHRP-6 (His-DTrp-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2)

- GHRP-2 (DAla-D-2-Nal-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2)

- Hexarelin (His-D-2-methyl-Trp-Ala-Trp-DPhe-Lys-NH2)

- Ipamorelin (Aib-His-D-2-Nal-DPhe-Lys-NH2) - Ref-1

NOTES:

Aib = acide Aminoisobutyryc
D-2-Nal = forme "D" de la 2’-naphthylalanine


GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) -> amplificateurs de la pulsion sécrétoire initiée par les GHRPs:

- Growth Hormone Releasing Hormone (GHRH) aka GRF [1-44] (Tyr-Ala-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Asn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-Gln-Gln-Gly-Glu-Ser-Asn-Gln-Glu-Arg-Gly-Ala-Arg-Ala-Arg-Leu-NH2) = demi-vie "moins de 10 minutes", Peut être même proche des 5 minutes. - Ref-2


- GRF [1-29] aka Sermorelin (Tyr-Ala-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Asn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-NH2) - La portion biologique active des 44 acides aminés de la GHRH (Note: les premiers 29 acides aminés donc) = demi-vie "moins de 10 minutes", Peut être même proche des 5 minutes. - Ref-3

- Analogues du GRF [1-29] à longue duré de vie:

-- Remplacement du deuxième acide aminé Alanine w/ D-Alanine du fragment GRF [1-29], D-Ala2 GRF [1-29] (Tyr-DAla-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Asn-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Gly-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Met-Ser-Arg-NH2) = demi-vie "très proche des 10 minutes" - Ref-4


-- Remplacement du 2ème, 8ème, 15ème et 27ème acide aminé, ainsi est crée modified GRF(1-29) ou CJC-1295 sans le DAC (i.e. Drug Affinity Complex, c'est la partie qui sera lié à l'Albumine et qui augmentera la demi-vie du peptide jusqu'à quelques jours) (Tyr-DAla-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Gln-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Ala-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Leu-Ser-Arg-NH2) = Demi-vie, au moins 30 minutes voir plus - Ref-5

-- CJC-1295 (Note: donc avec le DAC ici) (Tyr-DAla-Asp-Ala-Ile-Phe-Thr-Gln-Ser-Tyr-Arg-Lys-Val-Leu-Ala-Gln-Leu-Ser-Ala-Arg-Lys-Leu-Leu-Gln-Asp-Ile-Leu-Ser-Arg-Lys-(Maleimidopropionyl)-NH2) = Demi-vie mesurée en jours (Note: certains parlent de près de 7 jours), - Ref-6

NOTES:

Lys = acide aminé faisant le lien vers le DAC, Drug Affinity Complex (aka (Maleimidopropionyl))

"15 à 30 minutes après injection sous cutanée d'analogues de la GHRH, on observe une vague de sécrétion de gh. L'hydrolyse par l'enzyme trypsin-like ne semble pas affecter le résultat de la stimulation" (Ici, il faut comprendre que les analogues de la GHRH sont résistants à l'action de l'enzyme Trypsin).
- Potent Trypsin-resistant hGH-RH Analogues, JAN IZDEBSKI, J. Peptide Sci. 10: 524–529 (2004)

L'analogue en question dont parle l'étude ci-dessus a résisté à la dégradation pendant 30 minutes. L'étude met donc en évidence le fait que si votre analogue peut résister 30 minutes, il active une réponse de gh unique (une seule vague sécrétoire de gh).

Etant donné qu'une autre impulsion ne sera pas générée avant 2h30 - 3h, les analogues qui sont actifs pendant plus de 30 minutes à 3 heures ne sont donc pas avantageux.

Le mieux est d'utiliser un analogue pour déclencher une vague de gh et au bout de 3h, déclencher une nouvelle vague sécrétoire.

Pour récapituler tout ça, vous avez deux possibilités:
- Utiliser un analogue actif pendant ~30 minutes et ainsi, déclencher des pulsions sécrétoires de gh toutes les 3h
OU
- Utiliser un analogue à longue durée de vie comme le CJC-1295 (implicitement avec DAC) qui déclenchera des pulsions de gh multiples sur plusieurs jours et ce, après injection d'une dose unique.

[NOTE IMPORTANTE: D'après une mise à jours plus récente, il semble qu'il soit préférable d'utiliser un analogue à action courte et déclencher des sécrétions de gh plusieurs fois plutôt que d'utiliser un analogue à action longue. D'après l'auteur, avec ces derniers, il y aurait un phénomène de "saignement" en traduction littérale. Cela veux dire que le CJC-1295 avec DAC par exemple, va produire de la gh pendant plusieurs jours entiers de façon linéaire (comme un "écoulement") au lieu de faire des vagues. Ce phénomène qui n'est pas naturel a des risques de perturber le rythme de production naturel (modèle pulsatile) de l'hypophyse.


References:

Ref-1 - "lack of effect on ACTH and cortisol plasma levels" - Ipamorelin, the first selective growth hormone secretagogue , K Raun, European Journal of Endocrinology, 1996 Vol 139, Issue 5, 552-561

Ref-2 - Rapid enzymatic degradation of growth hormone-releasing hormone by plasma in vitro and in vivo to a biologically inactive product cleaved at the NH2 terminus, Frohman LA, J Clin Invest. 1986 78:906–913 and Incorporation of D-Ala2 in Growth Hormone-Releasing Hormone-( l-29)-NH2 Increases the Half-Life and Decreases Metabolic Clearance in Normal Men, STEVEN SOULE, Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 1994 Vol. 79, No. 4

Ref-3 - Rapid enzymatic degradation of growth hormone-releasing hormone by plasma in vitro and in vivo to a biologically inactive product cleaved at the NH2 terminus, Frohman LA, J Clin Invest. 1986 78:906–913 and Incorporation of D-Ala2 in Growth Hormone-Releasing Hormone-( l-29)-NH2 Increases the Half-Life and Decreases Metabolic Clearance in Normal Men, STEVEN SOULE, Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 1994 Vol. 79, No. 4

Ref-4 - Incorporation of D-Ala2 in Growth Hormone-Releasing Hormone-( l-29)-NH2 Increases the Half-Life and Decreases Metabolic Clearance in Normal Men, STEVEN SOULE, Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 1994 Vol. 79, No. 4

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Ref-6 - See: Posts within this thread

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Un bref résumé des dosages et des protocoles d'administration

Dosage des GHRPs

La dose de saturation des GHRPs dans la plupart des études (GHRP-6, GHRP-2, Ipamoréline & Hexarelin) a été définie à 100mcg ou 1mcg/kg.

Cela veux dire que 100mcg saturera entièrement les récepteurs. Mais si vous ajoutez 100mcg à cette dose, seulement 50% de cette nouvelle portion sera efficace. Si vous ajoutez encore 100mcg à cette dose (de 200mcg donc), seulement 25% de ces 100 nouveaux mcg seront efficaces. Peut être que 100mcg supplémentaires pourraient encore ajouter un "petit plus" mais ce serais négligeable.

Ainsi, 100mcg est la dose de saturation mais il est possible d'aller jusqu'à 300 voir 400mcg pour obtenir un léger gain d'effets.

Une dose de 500mcg ne sera pas plus efficace qu'une dose de 400 mcg, peut être pas plus efficace non plus qu'une de 300mcg.
(Note: Il faut comprendre qu'au dela de 100mcg, les gains sont vraiment minimes. Il y a plus de risques que d'effets souhaitables à utiliser de grosses doses).

Les problèmes potentiels (notamment liés aux grosses doses) sont les risques de désensibilisation et les effets secondaires liés à l'augmentation du taux de cortisol/prolactine.

Ipamoréline est aussi efficace que le GHRP-6 au niveau de ses effets sécrétagogues sur la gh mais en plus de cela, il n'augmente pas les taux de cortisol et de prolactine, même à la dose de saturation (100mcg, voir ci-dessus).
[Note: l'ipamoréline est la dernière génération de GHRP. Elle est agoniste sélective sur les GHRP-récepteurs --> augmentation du taux de gh mais pas du taux de cortisol et de prolactine).

A la dose de saturation (100mcg), on a pas réellement démontré d'augmentation du taux de cortisol et de prolactine avec le GHRP-6. Néanmoins, à des doses légèrement plus élevées, le taux de cortisol/prolactine augmente. Ces taux restent dans des "fourchettes" dites normales.

Le GHRP-2 est un petit peu plus efficace que le GHRP-6 au niveau de son action sécrétagogue sur la gh. Par contre, à des doses de saturation ou supérieures, il peut se produire une augmentation modérée du taux de cortisol et de prolactine.
Malgré cette hausse, les taux de cortisol et prolactine restent dans une "fourchette" normale.
Mais des doses de GHRP-2 supérieures (comprises entre 200 et 400mcg) peuvent élever le taux de prolactine et de cortisol au delà des limites normales !

L'Hexaréline est le plus efficace de tous les GHRPs dans son action sécrétagogue de la gh.
Cependant, c'est aussi le GHRP qui augmente potentiellement le plus les taux de cortisol et de prolactine.
Les taux de cortisol et de prolactine peuvent être augmentés au delà de la normale et ce, même à partir de la dose de saturation de 100mcg.


Désensibilisation

Le GHRP-6 peut être utilisé à la dose de saturation (100mcg) trois ou quatre fois par jour sans risque de la désensibilisation.

Le GHRP-2 utilisé à des doses de saturation plusieurs fois par jours n'aboutira probablement pas à une désensibilisation.

Il a par contre été démontré que l'utilisation d'Hexaréline provoquait une désensibilisation.
Mais au long de l'étude à long terme, l'hypophyse a retrouvé sa sensibilité. Il n'y a donc pas de perte de sensibilité à long terme aux doses de saturation. Cependant, l'Hexaréline utilisée trois fois par jours à la dose de saturation (100mcg) mènera probablement rapidement (~14 jours) à une baisse de la régulation de gh (début de désensibilisation).

Pour résumer, l'Hexaréline peut entrainer une désensibilisation temporaire.

Si pendant l'utilisation de n'importe lequel de ces GHRPs, un phénomène de désensibilisation survient, il suffit d'arrêter son utilisation pendant plusieurs jours afin de remédier à cet effet.

L'utilisation chronique de GHRP-6, dosé à 100mcg, plusieurs fois par jours ne causera pas de problèmes hypophysaires, pas de problèmes liés aux taux de cortisol/prolactine et pas de désensibilisation.


GHRH

Que ce soit la Sermorelin (fragment de GHRH pour rappel = GRF [1-29]) ou la GHRH entière (GHRH [1-44]), ces peptides ont une courte durée de demi-vie plasmatique qui est dûe à un clivage (segment) court entre le 2ème et 3ème acide aminé.

Dans l'organisme, ce très court temps de demi-vie n'est pas un problème puisque la GHRH endogène, sécrétée au niveau de l'Hypothalamus, voyage d'une distance très courte jusqu'à l'anté-hypophyse et n'est pas vraiment sujette au clivage enzymatique.

Depuis sa sécrétion dans l'hypothalamus, la GHRH voyage rapidement jusqu'aux cellules somatotrophes de l'hypophyse où elle y exerce sa fonction sécrétagogue.

Cependant, lorsque ces GHRH à courte demi-vie sont injectées dans l'organisme, le temps qu'elles atteignent l'hypophyse via la circulation sanguine (plus de 3 minutes), elles sont déjà dégradées.

C'est pourquoi la GHRH utilisée sous ces formes à courte demi-vie (GHRH [1-44] et Sermorelin = GRF [1-29] pour rappel) doivent être hautement dosées pour obtenir un effet.


Analogues de la GHRH

Tous les analogues de la GHRH ont subi un remplacement de l'Alanine par la D-Alanine (forme Dextro) en seconde position. Cette modification rend le peptide plus résistant en limitant le clivage présent à cette position dans la version naturelle (voir plus haut). Les analogues de la GHRH seront donc plus efficaces et pourront être injectés à des doses plus faibles.

L'analogue tetrasubstituted GRF [1-29] (ou modified GRF [1-29]) parfois appelé CJC-1295 sans le DAC a subit d'autres modifications au niveau de sa séquence d'acides aminés. Il possède un glutamine (Gln ou Q) en position 8, un alanine (Ala ou A) en position 15 et un leucine (Leu ou L) en position 27.

L'alanine en 8ème position augmente la biodisponibilité de la molécule. Quant aux deux autres substitutions d'acides aminés, elles améliore le processus de fabrication (i.e. stabilité pour utilisation industrielle).

Pour l'utilisation in vivo chez l'homme, l'analogue de la GHRH appelé modified GRF [1-29] (encore appelé tetrasubstituted GRF [1-29] ou CJC-1295 sans le DAC) est un peptide très efficace avec une demi-vie probablement supérieure à 30 minutes.

C'est assez long pour être totalement efficace.

La dose de saturation est également définie à 100mcg.


Problèmes avec l'utilisation de GHRH seuls

Le problème avec l'utilisation de la GHRH (et même avec les analogues de la GHRH plus efficaces) est qu'ils sont efficaces QUE lorsque le taux de somatostatine (hormone inhibitrice de la GH) est bas.
Donc si vous administrez par malchance de la GHRH à un moment où le taux de somatostatine est haut (figure de la cuvette sur les graphiques représentant les vagues pulsatiles de GH), l'effet sécrétagogue de la GHRH sera très réduit. Peu de GH sera sécrétée.
Par contre, si vous avez de la chance et que vous administrez de la GHRH au moment d'une vague sécrétoire naturelle de GH (taux de somatostatine bas logiquement), l'effet sécrétagogue de la GHRH sera effectif: augmentation de la sécrétion de GH.


La solution: GHRP + analogues de la GHRH

La solution à ce problème est simple et très efficace. Il faut administrer un analogue de la GHRH en combinaison avec un GHRP.
Le GHRP créé une pulsion sécrétoire de GH (rôle initiateur). Ceci se fait par plusieurs mécanismes.
Un des mécanismes est la diminution de la sécrétion de somatostatine par l'hypothalamus (donc effet inhibiteur sur la sécrétion de somatostatine).
L'autre mécanisme est la diminution de l'influence de la somatostatine au niveau de l'hypophyse (l'hypophyse est moins sensible à la somatostatine, donc moins de réponse inhibitrice sur la GH).
Encore un autre effet des GHRPs est d'augmenter la sécrétion de GHRH dans le cerveau.

Au final, les GHRPs agissent, eux aussi, sur les cellules somatotrophes de l'hypophyse, tout comme la GHRH mais ils utilisent un mécanisme différent (Note: Et d'après certaines études, agissent par le biais de récepteurs différents !) pour augmenter la formation de cAMP (Adénosine Monophosphate Cyclique) qui lui même, augmentera la synthèse de GH par les cellules somatotrophes.

La GHRH possède, elle aussi, des mécanismes qui renforcent l'action des GHRPs.
Le résultat: une action synergique des deux substances se renforçant mutuellement dans leur fonction sécrétagogue.

Les effets de ces deux substances ne sont donc pas additionnels mais synergique. Cela signifie que:

Si la GHRH, à elle seule, augmente la sécrétion de GH d'une valeur 2
Et les GHRP, à eux seuls, augmentent la sécrétion de GH d'une valeur 5

Ensembles, la sécrétion de GH ne sera pas augmentée de 7 (5+2) mais de l'ordre de 16 !


Un protocole solide

Un protocole intéressant serait d'utiliser un GHRP + un analogue de la GHRH:
- Avant de dormir pour "soutenir" la sécrétion naturelle nocturne
et
- De temps en temps pendant la journée afin de créer des pulsions sécrétoires supplémentaires.

[NOTE: Personnellement, si je suis en bonne santé, que mes axes endocriniens marchent bien naturellement, j'éviterais de créer une sécrétions de GH avant de dormir, qui pourrait interférer avec ma production naturelle. Mais ce n'est qu'un avis.

Pour une utilisation à but "anti-âge", provoquer une pulsion sécrétoire avant de dormir est suffisante. Le sommeil étant le moment propice à une récupération optimale et à une fortification de l'organisme.
Pour un adulte âgé de plus de 40 ans, il est important de rétablir son taux de GH à des niveaux optimaux.

Bien sûr, pour du bodybuilding, de la perte de masse grasse ou des effets réparateurs, des administrations multiples peuvent être efficaces.

Les analogues de la GHRH peuvent être utilisés de 100mcg à des doses aussi élevées que vous le voulez sans problèmes.

Concernant les GHRPs, il faut faire un peu plus attention.

Le GHRP-6 peut être utilisé à des doses de 100mcg sans problèmes. Mais des doses de 200mcg (100 mcg de plus que la dose de saturation pour rappel) peut être excellente également.

Encore une fois, la désensibilisation est quelque chose qu'il faut surveiller. En particulier avec des doses élevées de GHRP-2 et avec n'importe quelle dose d'Hexaréline.

Ainsi: 100 à 200mcg de GHRP-6 + 100 à 500mcg d'analogue de la GHRH pris ensembles seront efficaces.

Cette combinaison peut être utilisée plusieurs fois par jour pour être hautement efficace.

Une approche solide et un peu plus conservatrice consisterait à utiliser: 100mcg de GHRP-6 + 100mcg d'un analogue de la GHRH et ce, une, deux, trois voir quatre fois par jour.

Lors de multiples utilisation par jour, 3 heures doivent séparer les différentes administrations.

Une injection unique, le soir avant de dormir, restaurera un taux de GH normal chez les sujets subissant une diminution de la sécrétion naturelle dû à l'âge.
Des injections multiples et/ou à des doses plus élevées augmenteront les taux de GH et d'IGF-1 et, couplé à une diet et de l'exercice, permettront un gain de masse sèche et une diminution de la masse grasse.


Administration et apport alimentaire

Idéalement, l'administration devrait être faite à jeun, estomac vide ou avec seulement un apport protéiné.
Les graisses et les hydrates de carbones freinent la sécrétion de GH.
Il est donc préférable d'administrer le peptide, d'attendre à peu près 20 minutes (pas plus de 30 minutes mais pas moins de 15) pour manger.
A ce moment là, la sécrétion de GH atteint son sommet (pic plasmatique) et vous pouvez manger ce que vous voulez.

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A suivre, la partie II page suivante !

Bonne lecture à tous !
 
Dernière modification par un modérateur:

SHOGUN

SAMOURAI DE LA FONTE
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vétéran
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Très intéressant.
Merci à toi.
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

De rien, ce guide est vraiment une mine d'informations. Plus je traduit et plus je suis étonné.
En plus, il reprend certains concepts à la base comme la structure d'une protéine, constituée d'acides aminés etc. Enfin bref, "complet", c'est le mot.

J'ai parfois du mal à traduire certains points alors si il y a des choses un peu floues (malgré les rajouts que je fait ici et là) dites moi, je réécrirais les passages en question.
Ca va pas mal éditer ces temps-ci, j'avance petit à petit : )

Bonne lecture à tous.
 

SHOGUN

SAMOURAI DE LA FONTE
membre approuvé
vétéran
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Bravo pour ton travail.
J'attends le reste avec impatience.
 
I

invité

Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

bon boulot raptor, ça eclaircit la jungle peptidique lol
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Merci pour les encouragements : )

Oui, comme tu dis, c'est la jungle : P
Ce qui rend ça compliqué surtout, c'est le nombre de versions modifiées et la ribambelle de noms différents qui, finalement, désignent le même peptide x]
Je remarque que même certains sites "vendeurs" s'emmêlent les pinceaux, c'est pour dire..

Mais avec un peu de recherche et de décryptage, on en vient à bout : P Bientôt la traduction des protocoles d'utilisation, des dosages et toutes les joyeusetées !
 
I

invité

Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

cool

je vais te dire , la gh a elle seule est une valeur sure , c'est du moins mon avis . basique mais elle fait encore ses preuves.
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

je vais te dire , la gh a elle seule est une valeur sure , c'est du moins mon avis . basique mais elle fait encore ses preuves.
Je suis daccord avec toi.
Mais la gh synthétique a certains inconvénients qui peuvent être évités via les sécrétagogues, d'autant plus lorsque l'on a "la chance" d'avoir nos axes endocriniens fonctionnels (ce qui n'est pas le cas de ceux qui prennent de la gh synthétique à la base (à but thérapeutique j'entends)).

Si tes glandes endocrines fonctionnent bien, pourquoi ne pas leur demander de produire un peu plus ?
Le tout est de bien choisir et bien doser ces sécrétagogues. Les produits étant assez nouveaux et peu documentés, c'est là le problème actuellement.

La gh synthétique est plus chère, plus complexe à produire et moins stable. Impossible de réellement savoir la qualité du produit reçu. Si il a été dénaturé pendant le voyage ou pas.
Les GHRP et les analogues de la GHRH, eux, sont de petits peptides qui peuvent être synthétisés de façon chimique contrairement à la gh qui est obtenue par ADN recombinante. De plus, de part leur taille, ils sont en théorie plus stables.

Le tout est de déterminer la dose de sécrétagogue équivalent à X UIs de gh synthétique. Sans cette donnée, impossible de réellement comparer quoi que ce soit je pense.
 

SHOGUN

SAMOURAI DE LA FONTE
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Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Le tout est de déterminer la dose de sécrétagogue équivalent à X UIs de gh synthétique. Sans cette donnée, impossible de réellement comparer quoi que ce soit je pense.

Tu penses juste, d'autant plus que ces données sont personnelles et qu'il n'y a pas de dosages standards pour des résultats standards.
On pourrait s'en servir comme base mais seule l'expérimentation personnelle permettra de trouver ce qui nous ira bien.
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Oui, c'est exacte.

Même si le dosage est fortement lié au poids, ici, d'autres paramètres vont rentrer en ligne de compte.
Je pense notamment à la réponse hypophysaire face aux sécrétagogues qui doit différer d'un individu à l'autre.

Est ce que cette réponse différe grandement ou est-ce négligeable, je ne sais pas trop. Il faudrait faire des prises de sang avant/après pour voir la réponse et adapter les doses en conséquence.

Je sais que certains labos ont fait des études de comparaison "Sécrétagogues VS gh synthétique". C'est le cas de Lilly qui a fait des essais cliniques et je crois que ce n'est pas le seul. J'ai prévu de traduire ces données également, j'espère que ça nous éclairera ! : )
 

Befa

POUTRE APPARENTE
VIP
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Post tres tres interessant que je vais suivre avec grand interet............. :nice:
 

kalimero

KALIKENOBI Neurotyping 2A secondaire fort 2B
Membre du Staff
supermodo
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

tres bon boulot , tres interessant , merci a toi.
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Merci beaucoup !

Il y a encore pas mal à traduire mais c'est de plus en plus interessant : )

La suite va être incroyablement riche en informations. Là, ce n'était qu'une introduction. Sur la fin, il y a une brève approche des dosages et de la façon dont on doit administrer ces peptides mais un énorme dossier littéralement blindé d'infos et de schémas va bientôt arriver !
 
I

invité

Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

je t'ai augmenté ta reputation , c'est un bon topic d'actualité .
 

zaneboy

guerrier de la lumière
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Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

superbe travail de recherche Raptor !
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

_______________________________________________________________
PARTIE II: Potentiel (efficacité) des sécrétagogues de la GH et dosages humains.

Ecrit par: M.M. a/k/a DatBtrue
Copyright 2008 by M.M. a/k/a DatBtrue
All rights reserved.



Lorsqu'ils ont été administrés à des dosages d'essais cliniques, tous les GHRPs (peptidiques et non peptidiques) ont entrainé de plus fortes sécrétions de GH (i.e. plus efficaces en terme de quantité de GH produite) que la GHRH.

Cependant, si l'objectif est d'entrainer une pulsion sécrétoire de GH la plus optimale possible, alors la seule donnée à prendre en compte est la GH effectivement sécrétée après administration.
Les GHRPs entrainent une sécrétion de GH plus importante que la GHRH mais la synergie entre les deux substances est de loin le protocole le plus recommandé.
Les normes (standards) définis par les études cliniques qui suivent clarifieront tout ça.


Chez l'humain, la dose maximale i.v. pour la GHRH a été estimée à 1mcg par kg de poids de corps. C'est la dose dite de saturation des récepteurs et au delà de laquelle, il n'y a plus de bénéfices significatifs à espérer.

De la même façon, la dose maximale i.v. de GHRP a été estimée de 2 à 3mcg par kg de poids de corps. Chez un homme sain (sans problèmes de santé, maladies etc), plus les doses augmentaient, plus la pulsion sécrétoire de GH résultante était forte et ce, jusqu'aux doses maximales établies ci-dessus. Chaque petit ajout au niveau de la dose a montré des effets positifs.

Contrairement à la GHRH, les GHRPs sont résistants aux inhibiteurs bien connus de la sécrétion de GH.
Des études ont démontrés que la sécrétion de GH entrainée par l'administration d'Hexaréline est réduite mais pas bloquée par:
- une hausse d'acides gras libres circulant,
- par une charge de glucose
- ni même par une perfusion de Somatostatine ou tout autre médicaments augmentant la sécrétion hypothalamique de Somatostatine !


La GHRH est très influencée par les facteurs métaboliques et hormonaux. En conséquence, c'est un GH sécrétagogue assez imprévisible dont les effets varient d'un individu à l'autre et d'une heure d'injection à une autre.

Au contraire, les GHRPs, eux, ne sont pas influencés par ces facteurs, ce qui fait d'eux des sécrétagogues très prévisibles. Les GHRPs sont puissants et efficaces. Leurs actions sont ciblées et reproductibles.

Il a été démontré à plusieurs reprises que les GHRPs sont de puissants sécrétagogues de la GH chez les jeunes hommes sains.
De plus, on a montré dans des études que les GHRPs sont également de puissants sécrétagogues de la GH chez la femme à tous les stades du cycle menstruel.
C'est important de le noter car cela montre encore une fois que les GHRPs ne sont pas affectés par les variations hormonales, comme les hormones thyroïdiennes, oestrogènes etc..

Il peut être observé une baisse de l'effet sécrétagogue des GHRPs lié à l'âge. Les études n'ont pas réellement pu montrer de résultats clairs et probants à ce sujet.
Cependant, l'activité synergique entre GHRH et GHRPs sur la sécrétion de GH continue de s'exercer, quelque soit l'âge.
Ceci est vérifié, même chez des individus très âgés.


Il n'a pas été reporté d'effets secondaires, avec l'utilisation de GH sécrétagogues (peptidiques et non peptidiques), autres que l'augmentation du taux de cortisol/prolactine et dans certaines études, du taux de dehydroepiandrosterone (DHEA).
L'administration de GHRP-6 à des doses de 1mcg/kg a entrainé une importante réponse sécrétoire de GH sans effets significatifs sur le taux de cortisol et de prolactine
L'Hexaréline est le GHRP qui comporte le plus de risques quant à l'augmentation du taux de cortisol et de prolactine.
L'Ipamoréline, GHRP de dernière génération, n'a aucun effets néfastes sur ces taux, quelque soit les doses utilisées.
[Note: l'Ipamoréline est un agoniste sélectif sur les GHRP-récepteurs.


Pourquoi utiliser conjointement: analogues de la GHRH et GHRPs

"Régulation inverse" (comprendre ici: désensibilisation temporaire) des GHRPs

Une dose unique de GHRP in vivo provoque immédiatement une baisse de la réponse aux éventuelles nouvelles administrations. Il faut attendre quelques heures (~3) pour que cette désensibilisation temporaire s'annule.

Ainsi, l'administration continuelle (perfusion) de grande quantités de GHRPs provoque une importante sécrétion de GH suivie, après quelques heures (moment de pic), par un long moment de "bas" (cuvette sur le graphique).
[Note: Après un pic de GH, il y a inévitablement une chute. Il est donc inutile d'injecter en permanence des GHRPs car après quelques heures (~3), ils seront peu voir pas efficaces.

La seule étude qui a publié des comparaisons sur les résultats des différentes méthodes d'administration (plusieurs fois par jours VS administration continuelle par perfusion) a montré, in vivo, une diminution spectaculaire d'anabolisme après les perfusions de fortes doses de GHRPs.
Par contre, un effet anabolisant prononcé a été maintenu avec les mêmes doses de GHRP mais administrés par intermittence (plusieurs fois par jours).

25997d1239848390-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides-figure4.jpg


Au vu des résultats de l'étude graphique ci-dessus, il est évident que l'utilisation optimale des GHRPs se fait par injection intermittente avec des intervalles de temps suffisants entre chaque administration pour permettre la récupération de la sensibilité.

En effet, comme on l'a vu précèdement: Si la durée d'administration devient trop longue, l'action des GHRPs est fortement diminuée voir sans effets.
Contrairement à la GHRH, les GHRPs sont les meilleurs pour provoquer une pulsion de GH importante tandis que la GHRH, elle, est effective seulement lors de la montée du taux de GH (et donc la baisse du taux de somatostatine, logiquement).

Si nous prenons en compte le problème de désensibilisation, nous comprendront facilement pourquoi le GHRP oral, MK-0677, a échoué lors des études récentes visant à démontrer son effet sur "l'accélération de la croissance staturale des enfants ayant une déficience en GH".
MK-0677 a été développé dans le but d'être un analogue à longue demi-vie du GHRP-6, administrable par voie orale.
MK-0677 est au GHRP-6, ce que le CJC-1295 (sous entendu avec DAC) est à la GHRH (i.e. longue durée de demi-vie).

Le problème est simple. Tandis que les analogues de la GHRH à longue durée d'action n'aboutissent pas à la désensibilisation, les analogues du GHRP-6 à longue durée d'action, EUX, provoquent très vite une désensibilisation et perdent ainsi toute leur efficacité.

Le CJC-1295 (avec DAC) entraine un taux élevé et persistant de GH tandis que le GHRP-6, si injecté deux ou trois fois par jours (toujours espacé par 3h minimum !), entraine de puissantes vagues de sécrétion de GH. Les deux composés peuvent se compléter l'un l'autre.
Dans l'article précèdant, nous avons parlé de la GHRH et du CJC-1295.
Conserver un mode de sécrétion pulsatile est important ! Il est également important, pour les effets anabolisants, d'avoir des augmentations chroniques du taux de GH.

L'élévation continue du taux de GH par le CJC-1295 augmentent à son tour le taux d'IGF-1, effet qui est moins prononcé avec des sécrétions intermittentes de GH via les GHRPs.
Le taux d'IGF-1 s'élève aussi lors de pulsions sécrétoires intermittente de GH mais il semble que, dans ce cas, l'effet anabolisant de l'IGF-1 s'exprime moins.

Il a été démontré à plusieurs reprises et est maintenant reconnu que chez l'enfant, le processus de croissance répond beaucoup moins à l'injection d'IGF-1 qu'à l'injection de GH.
Ces résultats confortent ceux des études sur l'animal, études qui avaient montré que le traitement par IGF-1 "n'entraine pas totalement l'effet anabolisant et promoteur de la croissance comme le fait le traitement à la GH".

Les protocoles qui augmentent le taux de GH en maintenant et en amplifiant les pulsions de sécrétion semblent être efficaces sur l'effet anabolisant.
La combinaison de CJC-1295 (avec DAC) et de GHRP-6 fait très bien cela.


GHRH (et analogues) + GHRPs = effet synergique sur la libération de GH

Il n'y a pas beaucoup d'écarts, dans les études publiées, à propos des effets de ces peptides et de leur dose de saturation. Ils ont tous provoqués les effets attendus chez des individus "normaux" (représentant le groupe témoin).

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Nous devons examiner les résultats des trois études-test les plus souvent citées et qui ont établi les protocoles que nous connaissons actuellement.


Dans la première étude "Inhibition of growth hormone release after the combined administration of GHRH and GHRP-6 in patients with Cushing's syndrome", de Alfonso Leal-Cerro..., Clinical Endocrinology 1994, 41 (5) , 649–654, trois peptides/combinaison de peptides différentes ont été utilisées.

Du GHRH a été administré seul à la dose de 100mcg. Il en a résulté une légère sécrétion de GH mesurée sur une durée de 120 minutes. Augmentation de: 1420 ± 330.

Du GHRP-6 a été administré seul à la dose de 100mcg. Il en a résulté une sécrétion de GH légèrement plus importante que la GHRH seule sur 120 minutes. Augmentation de: 2278 ± 290.

Enfin, on a administré de la GHRH conjointement avec du GHRP-6 dosés à 100mcg chacun. C'est là que l'on peut observer la sécrétion de GH la plus puissante et ce, toujours mesurée sur 120 minutes.
Augmentation de: 7332 ± 592.

Concernant les injections uniques, les résultats montrent que le GHRP-6 est deux fois plus puissant que la GHRH.

La synergie entre la GHRH et le GHRP-6 est clairement mise en évidence. L'administration simultanée de ces deux composés aboutie (en terme d'efficacité) à l'équivalent du double des bénéfices des deux injections uniques précédentes additionnées !


La seconde étude est celle qui a permis d'établir la dose de saturation de ces peptides, donnée souvent réutilisée dans les autres études. "Growth hormone (GH)-releasing peptide stimulates GH release in normal men and acts synergistically with GH-releasing hormone ", de CY Bowers..., J. Clin. Endocrinol. Metab., Apr 1990; 70: 975-982.

Dans cette étude, il a tout d'abord été administré de la GHRH seule, dosée à 1.0 mcg/kg.
Puis on a ajouté des doses variables de GHRP-6 (0.1, 0.3 et 1.0 mcg/kg).
Les chercheurs ont constatés que les dosages "sous-maximaux" de 0.1 et 0.3 mcg/kg de GHRP-6 combinés à 1 mcg/kg de GHRH entrainaient le fameux effet synergique sur la stimulation de la sécrétion de GH.

Au final, 1 mcg/kg a été retenue comme étant la dose maximale (de saturation) de GHRP-6 lorsque celui-ci est associé avec 1 mcg/kg de GHRH.

Il est aussi bon de remarquer que le taux de prolactine et de cortisol est monté de deux degré au dessus des niveaux de bases et ce, seulement après administration de 1 mcg/kg de GHRP-6. PAS aux dosages sous-maximaux !


Enfin, la dernière étude, "Preserved Growth Hormone (GH) Secretion in Aged and Very Old Subjects after Testing with the Combined Stimulus GH-Releasing Hormone plus GH-Releasing Hexapeptide-6", de Micic D..., J Clin Endocrinol Metab. 1998 Jul;83(7):2569-72 est fascinante pour plusieurs raisons.

En référence à la citation, il est noté que "GHRH plus GHRP-6 (utilisés ensembles aux doses de saturation) est considéré comme étant le stimulus de la GH le plus puissant actuellement connu chez l'homme. Il est capable de restaurer la sécrétion de GH chez des individus ayant développé des pathologies bloquant de façon chronique l'activité somatotrope (obésité par exemple).
Chez l'obèse, chez des patients atteints d'hypothyroïdie ou encore de diabète de type II, l'utilisation de GHRH+GHRP-6 provoque une sécrétion de GH proche de la normale.

Cette étude a notamment examiné les effets de l'administration combinée de GHRH, immédiatement suivie par du GHRP-6 chez un groupe de sujets très âgés (âge > 75 ans) et a ensuite comparé ces résultats avec deux autres groupes tests. L'un composé d'adultes sains (moins de 40 ans) et l'autre de personnes plus âgés (âge compris entre 46 et 65 ans).
Les dosages utilisés étaient: 90mcg de GHRH suivi de 1mcg/kg de GHRP-6.

Tous les sujets ont répondu positivement à l'administration combinée et sécrété de la GH. Et ce, sans différences observées entre les hommes et les femmes.
Cependant, c'est le groupe comprenant les personnes les plus âgées qui a montré la plus forte libération de GH (sécrétion la plus puissante) suivi par le groupe des sujets âgés.
Le groupe "des moins de 40 ans" a connu une augmentation substantielle de son taux de GH mais pas aussi élevée que les deux autres groupes.

L'étude a conclu qu'au vu de l'absence d'effets secondaires et de la sureté du protocole, l'utilisation de GHRH+GHRP-6 pourrait (dans l'avenir) être utiliser comme outil thérapeutique pour traiter les déficiences de GH liées à l'âge et retarder les effets du vieillissement en général.

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En conclusion, la sécrétion d'hormone de croissance (GH) est régulée par 3 hormones:
La GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone), les GHRPs (Growth Hormone Releasing Peptides) et la Somatostatine.
La GHRH et les GHRPs ont, individuellement, un impact positif sur la sécrétion de GH.
Ces deux composés fonctionnent grâce à des modes d'action bien distincts qui se complètent les uns aux autres.
Ainsi, leur administration combinée donne lieu à un effet synergique qui amplifie fortement la sécrétion de GH.

Les GHRPs (Growth Hormone Releasing Peptides) sont efficaces dans tous les groupes d'âge pour amplifier la pulsion de GH.
Les pulsions sécrétoires sont une composante nécessaire à la croissance chez les mammifères.
La GHRH, lorsqu'elle est administrée conjointement avec des GHRPs, augmente l'amplitude des "vagues" de GH.
Il en résulte une sécrétion de GH plus efficace et multipliable à souhait. Bien plus efficace qu'une sécrétion spontanée (comprendre "naturelle").

En plus du modèle de sécrétion de la GH dit "pulsatile" (c'est à dire sous formes de pulsations non linéaires), la croissance globale est plus efficace lorsque le taux de GH est maintenu à un niveau élevé (sans nuire au modèle pulsatile).
Un taux élevé de GH apparait donc comme une composante élémentaire à une croissance optimale.
Une des raisons qui explique cela est qu'un taux GH maintenu à un niveau élevé entraine à son tour une élévation du taux d'IGF-1. Ce n'est pas (en tout cas moins) le cas lorsque les élévations du taux de GH se font par intermittence.

Des niveaux persistants de GHRH ne donnent pas lieu à une désensibilisation. Des niveaux élevés de GHRH entrainent une libération de GH prolongée.
Une version à longue demi-vie de la GHRH, le CJC-1295 (avec DAC) a démontré sa capacité à maintenir élevé le taux de GH chez l'humain.

Le GHRP-6, quant à lui, est peut être le GHRP le mieux étudié. A des doses physiologiques, il n'y a pratiquement pas d'effets secondaires. De plus, il a été démontré qu'il est efficace pour tous les groupes d'âge.

26000d1239848404-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides-figure-7.jpg


L'administration combinée de CJC-1295 et de GHRP-6 est très efficace. C'est une méthode bien étudiée permettant d'augmenter la GH totale sécrétée dans le corps. En ajustant les dosages des composés et en prenant en compte des paramètres comme l'âge, on peut choisir de redonner une "petite jeunesse" à notre corps en élevant son taux de GH plus ou moins fortement et en provoquant des pulsions sécrétoires contrôlées.


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Il reste encore le plus important à traduire ainsi que de nombreux autres posts. Encore beaucoup de boulot donc, mais je continue d'avancer le plus vite possible.

Bonne lecture à tous.
 
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Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

J'avance, doucement mais surement.

A venir, une partie encore plus explicite sur les doses de sécrétagogues à utiliser pour obtenir l'équivalent de X UI de GH synthétique.
 

SHOGUN

SAMOURAI DE LA FONTE
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Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

C'est passionnant.
+ Points de réputation pour tes recherches et ton travail.
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Merci : )

Je m'attaque à la prochaine partie qui sera surement la plus parlante.
Moins de blabla et encore plus de chiffres !

Ca promet d'être intéressant : D
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

_______________________________________________________________
PARTIE III: Administration de GH synthétique VS CJC-1295/GHRP-6 + GHRH

Ecrit par: M.M. a/k/a DatBtrue
Copyright 2009 by M.M. a/k/a DatBtrue
All rights reserved.



Ecrit le 6 mai 2009
Un remerciement tout particulier à Beefy pour son aide.


Unités de mesure

L'hormone de croissance (GH), comme d'autres substances biologiquement actives, est mesurée en Unités Internationales (abrégée UI) qui sont basés sur la mesure de l'activité biologique de cette substance, le tout, déterminé par un accord international.
Les Unités Internationales sont spécifiques à chaque substance. Ainsi, 1UI d'une substance donnée n'équivaut pas à 1UI d'une autre substance.

SI il est relativement aisé de comparer la quantité de GH variant entre différentes administrations (une dose de 2 UI est deux fois moins importante qu'une dose de 4UI).
ET qu'il est également facile de demander, au fabriquant de la GH, le "poids" d' 1 UI (par exemple chez Nutropin, 1 UI de GH équivaut à 333mcg alors que chez l'Humatrope du laboratoire Lilly, 1 UI équivaut à 370mcg (soit 2.7 UI pour 1mg)).
Il n'est pas si simple de comparer l'hormone de croissance synthétique à d'autres composés sécrétagogues comme le CJC-1295 ou le GHRP-6.

Quasiment toutes les études qui utilisent l'hormone de croissance (GH), la GHRH et ses analogues ou les GHRPs, mesurent la quantité de GH présente dans le plasma sanguin à différents moments. L'unité de mesure est une unité standardisée qui peut être utilisée pour faire des comparaisons entre les différents composés.

Les études rapportent leurs résultats en "nanogrammes (ng) par millilitre (ml)" ou en "microgrammes (ug aussi noté mcg) par litre (L)".
Pour rappel, 1 nanogramme (ng) = 1 / 1000 (un millième) de microgramme (ug ou mcg)
et 1 millilitre (ml) = 1 / 1000 (un millième) de litre (L)
Ainsi, les mesures en ng / ml sont strictement équivalentes aux mesures en mcg / L (ou ug / L)
[Note: il y a un rapport de 1000]
Ainsi, peu importe l'unité de mesure du résultat donné par l'étude, la comparaison est simple.
En procédant à l'analyse croisée des données contenues dans les différentes études de ce dossier, j'ai choisi, pour plus de simplicité, de présenter tous les résultats en ng / ml.


En outre, la quantité d'hormone libérée dans le plasma (i.e. concentration) est mesurée en "Unités / temps".
Cette mesure est appelée aire sous la courbe AUC. Cependant, certaines études utilisent l'heure comme échelle (unité) de temps tandis que d'autres utilisent la minute. Par conséquent, la comparaison entre différentes études qui utilisent différentes unités de temps nécessite une conversion en une unité de temps commune.


Je ferais la conversion ci-après sous forme écrite mais soyez attentif lors de la lecture des graphiques.

Par conséquent, ce dossier s'intéressera à plusieurs études portant sur l'administration des composés qui nous intéressent.
Nous nous intéresserons à la comparaison du taux de GH dans le plasma sanguin et aux pics de concentration résultant de l'administration de chaque composé testé.
L'examen des différentes études et le croisement des résultats confirment l'efficacité de l'administration de GH, CJC-1295 (et autres analogues de la GHRH) + GHRP-6 dans le but d'augmenter le niveau de GH dans le plasma sanguin.


Etudes utilisées pour les comparaisons

Administration d'hormone de croissance synthétique

L'étude primaire qui a été utilisée est l'étude clinique effectuée par le laboratoire Lilly utilisant des doses uniques d'Humatrope chez des adultes sains dans le but d'évaluer la pharmacocinétique du produit.
Les doses utilisées étaient de 0.05 UI/kg (voie intraveineuse) et 0.27 UI/kg (voie sous cutanée et intramusculaire). Chez un adulte de 80 kg, les doses étaient donc de: 4UI en intraveineuse et 22 UI en sous cutanée/intramusculaire.
Dans notre étude comparative, nous nous intéresserons exclusivement aux administrations sous cutanée et intramusculaire de 22 UI.


Administration de CJC-1295

Dans l'étude nommée "Prolonged Stimulation of Growth Hormone (GH) and Insulin-Like Growth Factor I Secretion by CJC-1295, a Long-Acting Analog of GH-Releasing Hormone, in Healthy Adults", de Sam L. Teichman, et al. Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism 91(3):799-805, 66 hommes et femmes en bonne santé, âgés de 21 à 61 ans, ont reçu différentes administration de CJC-1295 (analogue de la GHRH à longue demi-vie).
Le CJC-1295 a été administré en dose unique, chez certains groupes, de nouveau 7 jours plus tard et chez un autre groupe, encore 14 jours plus tard.
Nous n'examinerons que les données issue de la première semaine. C'est pourquoi, seule la dose initiale a de l'intérêt pour nous.
Des échantillons de sang ont été recueillis avant les injections. Puis des prises de sang ont été effectuées à 15, 30 et 60 minutes puis 2, 3, 4, 6, 8, 10, 12 et 24 heures après l'injection. Puis toutes les 8 heures sur 2 à 3 jours et enfin, tous les jours sur les jours 4, 5, 6 et 7.

Les doses administrées ont été: 30mcg/kg; 60mcg/kg; 125mcg/kg; 250mcg/kg


Administration de GHRH + GHRP-6

Alors que nous nous étions limités aux études sur l'administration de GH et de CJC-1295 (il n'y a que deux études disponibles au public), nous avons accès à de nombreuses études qui ont mesuré les effets d'une administration combinée de GHRH et de GHRPs.

Nous allons donc brièvement examiner les résultats de deux études pour nous donner une idée de l'ampleur de l'action synergique de ces deux composés sur la libération de GH.

Tout d'abord, "Inhibition of growth hormone release after the combined administration of GHRH and GHRP-6 in patients with Cushing's syndrome", de Alfonso Leal-Cerro, et al., Clinical Endocrinology 1994, 41 (5) , 649–654

et

"Growth hormone (GH)-releasing peptide stimulates GH release in normal men and acts synergistically with GH-releasing hormone", de Bowers, C.Y., et al. J. Clin. Endocrinol. Metab. 70, 975–982.


Avant d'aborder les études qui ont été faites, jetons rapidement un œil à la sécrétion naturelle de GH.
[Note: Cela nous donnes un repère important sur la quantité de GH produite naturellement.

L'étude suivante a mesuré la libération (naturelle) de GH chez des individus normaux de tout âge et en bonne santé durant 24 heures.

Age-Related Changes in Slow Wave Sleep and REM Sleep and Relationship With Growth Hormone and Cortisol Levels in Healthy Men, Eve Van Cauter, PhD; Rachel Leproult, MS; Laurence Plat, MD, JAMA. 2000; 284:861-868

La catégorie de sujet la plus jeune qui a été testée, les moins de 25 ans, ont sécrété en moyenne 2 UI de GH en 24 heures tandis que le groupe constitué de sujets plus âgés ne sécrétaient que 1 UI ou moins de GH en 24 heures.

Notez que l'Humatrope indique que la biodisponibilité absolue d'une injection intramusculaire ou sous cutanée est d'environ 66%. Donc peut être que l'administration de 3 UI de GH synthétique équivaut à une dose de 2 UI de GH endogène.

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Comparaison: Administration de GH synthétique VS CJC-1295

Libération de GH totale:

Quand le CJC-1295 a été administré aux doses de 30mcg/kg; 60mcg/kg; 125mcg/kg et 250mcg/kg, le niveau total de GH (aire sous la courbe (ASC)*) était respectivement de:

ASC* (Aire Sous la Courbe): 758, 969, 977, et 1370 ng/ml par heure

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Gardez à l'esprit que pour un adulte de 80 kg, une dose de 30 mcg/kg représente 2.4 mg de CJC-1295 par semaine. De la même façon, une dose de 60 mcg/kg représente 4.8 mg de CJC-1295 par semaine !

Ainsi 2.4 mg de CJC-1295 a produit une Aire Sous la Courbe* (comprendre une concentration) de 758 ng/ml par heure.

Lorsque l'hormone de croissance synthétique (Humatrope) a été administré à une dose de 22 UI (chez une personne pesant plus de 80 kg), les niveaux suivants de GH (Aire Sous la Courbe (ASC)) ont été atteints:

ASC intramusculaire: 495 +/- 106

ASC sous cutanée: 585 +/- 90

26615d1241614105-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides-table-gh.jpg



Le pic de concentration:

Cependant, le schéma de la libération de GH résultant a montré une meilleure concentration maximum (pic) après administration de GH synthétique qu'après l'administration de CJC-1295.

L'étude sur la GH synthétique a entrainé des pics de 53 à 63 ng/ml.

L'étude sur le CJC-1295 a entrainé des pics de GH plus faibles, respectivement de 6.6; 9.6; 9.9; 13.3 ng/ml.


26614d1241614097-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides-cjc-gh-color-1.jpg

26616d1241614110-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides-table2-gh.jpg



-----------------------------

ASC (Aire Sous la Courbe) ou AUC (Area Under Curve)*

Définition:

Ce paramètre exprime l’exposition totale au médicament sur une période donnée, ici 24 heures, en unité de poids par volumes de sang et par unité de temps.

L’aire sous la courbe, ASC ou AUC « Area under curve », correspond à l’intégrale de la concentration plasmatique sur un intervalle de temps défini. En pratique, on utilise l’approximation : ASC = S([C]xDt) avec [C] : concentration mesurée et Dt : intervalle de temps entre deux mesures.

La précision de l’ASC croît avec le nombre de mesures de concentration effectuées. L’ASC s’exprime en masse (mg, g) x litre-1 x heure. Son principal intérêt est de permettre la mesure de la biodisponibilité d’un médicament.

Exprime la quantité totale de médicament dans le sang sur une période de 24 heures.
 
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fight-or-die

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Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Remarquable travail de recherche c'est très intéressant a lire.
Merci.
 

fight-or-die

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Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Remarquable travail de recherche c'est très intéressant a lire.
Merci.
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Merci : )
Bientôt la suite !

Dans l'étude précèdente, il était question de "administration de GH synthétique VS administration de CJC-1295".
Dans la partie qui suit, on aborde enfin "administration de GH synthétique VS GHRP + GHRH".
Des chiffres parlants arrivent enfin.

On verra également les incidences sur le taux d'IGF-1.
 

22magnum

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Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

très intéressant vraiment un beau travail!merci
 

Gregorius

Apprenti chimiste Neuro 1A
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Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Raptor tu as vraiment que des bonnes infos. Je vais avoir pas mal de lecture :D Points de reput.
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

GH synthétique VS GHRPs + GHRH (et analogues de la GHRH)

Libération de GH totale:

L'étude d'Alfonso Leal-Cerro a démontré les sécrétions de GH suivantes:

GHRH seul, dosé à 100 mcg :
(ASC) 120 minutes = 1420 ± 330 ng/ml quand nous convertissons l'ASC mesurée en heures
nous obtenons: 25 ng/ml

GHRP-6 seul, dosé à 100 mcg :
(ASC) 120 minutes = 2278 ± 290 ng/ml quand nous convertissons l'ASC mesurée en heures
nous obtenons: 40 ng/ml

GHRH + GHRP-6 dosés à 100 mcg chacun:
(ASC) 120 minutes = 7332 ± 592 ng/ml quand nous convertissons l'ASC mesurée en heures
nous obtenons: 130 ng/ml

L'étude de Bowers a démontré qu'une petite dose de GHRP (0.1 mcg/kg) ajouté à la dose de saturation de la GHRH (1 mcg/kg) a abouti aux résultats suivants:

(ASC) 120 minutes = 10,065 ng/ml quand nous convertissons l'ASC mesurée en heures
nous obtenons: 170 ng/ml

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En comparaison avec l'hormone de croissance synthétique, nous trouvons que:

22 UI de GH synthétique entraine: 495 - 585 ng/ml
Aux doses de saturation de la GHRH et des GHRPs, on arrive à: 130 - 170 ng/ml


Ces résultats indiquent que l'administration de 22 UI de GH synthétique est entre 3.4 et 3.8 fois plus efficace qu'une administration unique de GHRH + GHRP.
Ce qui signifie qu'une dose unique de GHRH + GHRP (voir les doses ci-dessus) produit l'équivalent d'environ 5 UI de GH.



Un protocole d'administration de GHRH + GHRP aux doses de saturation, utilisé 3 fois par jours produira l'équivalent de 15 UI de GH.


Notez également pour repère que l'utilisation seule de GHRP-6 aux doses de saturation libère l'équivalent de 1.4 à 1.8 UI de GH par administration DONC 4.2 à 5.4 UI au total si l'on répète l'administration 3 fois dans la journée.


Pic de concentration:

D'après le graphique, on voit aisément que l'administration de GHRH + GHRP entraine des pics de 80 à 130 ng/ml de court terme.

Alors que l'étude sur la GH synthétique a révélé des pics plus faibles (53 à 63 ng/ml) mais de plus grande durée.


Niveaux systémiques d'IGF-1

Pour parler simplement, l'hormone de croissance synthétique, lorsqu'elle est administrée en intramusculaire ou en sous cutanée, à hautes doses entraine un "profile de libération" qui n'est pas pulsatile. (Comprendre ici que lorsque l'on s'injecte de la GH synthétique, le mode de libération naturel (pulsatile) n'est pas respecté).
Le modèle de libération est une élévation brutale des taux de GH dans l'organisme. Cette élévation entraine à son tour une élévation du taux d'IGF-1 systémique en circulation qui est plus forte qu'avec une administration intraveineuse de GH ou une administration de peptides sécrétagogues.

Bien que plusieurs administrations quotidiennes de GHRH+GHRP entrainent une hausse significative du niveau d'IGF-1 systémique (que le graphique ne donne pas ici), elles n'entrainent pas une augmentation aussi forte et prolongée qu'après administration de GH synthétique par voie intramusculaire ou sous cutanée.

Pour comprendre la différence au niveau plasmatique de la GH synthétique administrée par voie intraveineuse, je fourni une copie de l'étude graphique identique à la courbe d'étude clinique publiée ci-dessus avec l'ajout de l'administration intraveineuse de GH.
Comme vous pouvez le voir, l'administration de GH synthétique par voie intraveineuse entraine ce qui pourrait être décrit comme une pulsion (vague) car la GH s'élève à un niveau très haut (pic) puis s'estompe rapidement (rechute).

28034d1245320711-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides-139.jpg


Alors qu'est ce qu'une forte dose de GH synthétique administrée en sous cutanée ou en intramusculaire (mais pas en IV) provoque sur le taux d'IGF-1 systémique ?

Pour le savoir, nous devons nous intéresser à une étude japonaise qui s'est penché sur le sujet.

Dans "Pharmacokinetics and Metabolic Effects of High-Dose Growth Hormone Administration in Healthy Adult Men", de Toshiaki Tanaka, et al., Endocrine Journal 1999, 46 (4), 605-612, quinze hommes japonais adultes et en bonne santé, âgés de 20 à 27 ans, ont subis des administrations de différentes doses de GH recombinante (synthétique) Norditropin. La GH était administrée une seule fois à 9h00 du matin après une nuit de jeûne. Des échantillons de sang ont été prélevés à 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 12 et 24 heures après l'injection.

Les doses administrées était de: 0.075 UI/kg; 0.15 UI/kg; 0.30 UI/kg

Si l'on prend en compte le poids de corps moyen de chacun des sujets de l'étude, les doses administrées étaient approximativement de: 5UI; 10 UI et 20 UI.

Dans la catégorie des doses les plus élevées, des échantillons de sang ont été prélevés et collectés chaque jours pendant une semaine.

Les taux d'IGF-1 ont pu être mesurés et représentés sur le graphique suivant:

28035d1245320716-dats-cjc-1295-ghrp-6-basic-guides-clipboard01.jpg


De ce graphique, on peut rapidement tirer quelques informations:

* La synthèse d'IGF-1 est un processus lent qui se fait sur la durée. Son taux augmente après chaque jours où l'on administre de la GH puis on observe un "plateau" (phase stabilisatrice) après une semaine. Cela voudrait donc dire qu'il n'y a pas à craindre que quoi que ce soit interfère avec la capacité de la GH à provoquer la synthèse d'IGF-1.
Tous les protocoles qui mettent en place des "timings" pour éviter que l'insuline ou ceci ou cela interfèrent avec la synthèse de l'IGF-1 sont sans fondements. De même pour les compte-rendus qui prônent le chronométrage.

* Ce sont les élévations constantes de GH qui entrainent la synthèse et donc des taux toujours plus importants d'IGF-1 systémique.


Ce que rien de tout cela nous dit:

Tout cela ne nous dit pas ce qui se passe localement. Par local, j'entends l'IGF-1 qui n'est pas produit dans le foie et distribué de façon systémique.
Les IGFs locaux sont synthétisés en petites quantités et utilisés exclusivement dans leurs tissus natifs.

Il a été démontré que l'IGF-1 produit localement dans le muscle était responsable de la croissance musculaire. Et seulement dans le cas où l'IGF-1 produit au niveau musculaire fait défaut, l'IGF-1 systémique (produit au niveau hépatique) joue un rôle, bien qu'incomplet.

La synthèse d'IGFs locaux "musculaires" est augmentée par l'hormone de croissance et la testostérone. Il a été conjecturé que la GH libérée de façon pulsatile (tout comme l'administration intraveineuse) ou l'utilisation de GHRH/GHRPs entrainent des niveaux élevés d'IGFs locaux (dans les tissus musculaires) sans augmenter le niveau d'IGFs systémique circulant (produit au niveau hépatique).

Si cela s'avère vrai, alors ce serait un grand avantage car des niveaux élevés d'IGF-1 systémiques circulant sont corrélés positivement avec des cancers et la mortalité.


Des discussions plus détaillées sur ce sujet sont disponibles. Si ça intéresse du monde, je pourrais traduire ça !
 
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Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Des chiffres très interessants sont enfin arrivés ! : )

Grâce à plusieurs études qui ont été faites, on a enfin une comparaison entre l'administration de X UI de GH synthétique et l'administration de GHRH+GHRP (doses de saturation).
Pour savoir quelle dose de sécrétagogue équivaut à quelle dose de GH synthétique, il suffit de faire des produits en croix.

Pour ma part, je n'ai pas résisté à l'envie de calculer le prix d'une cure de sécrétagogue en comparaison à celle d'une cure de GH synthétique. Et le résultat est plus que parlant.

Cependant, il est quand même important de prendre tout ça avec des pincettes. Les peptides sont récents et pas si expérimentés que ça. De plus, l'effet sécrétagogue n'est peut être pas le même chez tous les individus même si l'écart est surement minime. Il serait quand même plus raisonnable de faire des tests sanguins avant/après pour confirmer l'effet sécrétagogue et son importance.
Enfin, le prix de la cure sur lequel je me base qui differera suivant les sources personnelles. Mais si l'on compare 5 UI de GH de chez Lilly avec 5 UI sécrétées par une dose de GHRH+GHRP, quelque soit la source utilisée, il n'y a pas photo.
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Voici la réponse de DatBtrue à la question d'un membre. Une question intéressante que tout le monde se pose je pense:

"Quel est le GHRP qu'il est préférable d'utiliser à l'heure actuelle ?"

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Originally Posted by muscledoc1:
so which would you personally prefer:ghrp-6 or ghrp-2? as far as a synergestic effect.

Réponse de DatBtrue:

GHRP-6, GHRP-2 et l'Hexaréline sont considérés comme interchangeables dans les études. En effet, ces GHRPs agissent via le même mode d'action.
Leurs seules légères différences résident dans le fait qu'ils "excitent" des "lots" de neuronnes non-hypophysaires différents. Un peptide donné peut exciter d'avantage un "lot" qu'un autre.

L'Hexaréline est le plus fort des GHRPs. C'est aussi celui qui entraine potentiellement la plus forte hausse des taux de cortisol et de prolactine.
Il peut entrainer (selon une étude de comparaison) une rapide désensibilisation.
Le GHRP-2 a un pouvoir sécrétagogue moins fort que l'Hexaréline mais a également moins d'impact sur la hausse des taux de cortisol / prolactine.
Enfin, le GHRP-6, lui, a une action vraiment minime sur le taux de cortisol et de prolactine (même avec des doses élevées dépassant 1 mcg/kg). Par contre, il a un pouvoir sécrétagogue un peu moins fort que le GHRP-2.

Ainsi, vous pouvez choisir le moins cher. Je sais que le GHRP-6 et le GHRP-2 ont le même coût de fabrication.
Toutefois, pour le moment, le GHRP-6 est le moins cher de tous.

Puisque ces GHRPs agissent tous par le même mode d'action, il n'y a pas de bénéfice à tirer à les combiner ensembles !
Il suffit d'en choisir un et de l'administrer à partir de la dose de saturation (100 mcg) jusqu'à la dose maximale bénéfique (qui pourra aller jusqu'à 300 voir 400 mcg) à chaque administration.

ATTENTION: Sur certains vieux posts sur internet, on peut voir "la combinaison dite bénéfique d'Hexaréline et de GHRP-6". C'est tout simplement inexacte !
Si vous voulez vraiment combiner des peptides, vous pouvez choisir d'utiliser une dose de peptide totale de 300 mcg qui comprendrait 150 mcg de GHRP-6 et 150 mcg de GHRP-2 ou encore de diviser la dose de 300 mcg totale en 3 et de mettre 1 tiers de GHRP-6, un tiers de GHRP-2 et un tiers d'Hexaréline (ce sont des exemples).

Cependant, il n'y a aucune synergie entre ces GHRPs et donc pas d'avantages à administrer ces peptides ensembles.
Personnellement, je ne les combinerai pas pour faire ma dose totale. Par contre, si je n'avais plus de l'un, j'utiliserais l'autre GHRP que j'ai sous la main en remplacement pour continuer la cure.

Pour ma part, je serais prudent avec l'Hexaréline. Des doses de 300 à 400 mcg sont fortement susceptibles d'entrainer une désensibilisation qui requière un certain temps avant de disparaitre.
De plus, l'Hexaréline entraine la libération importante de cortisol / prolactine.

Avec le GHRP-6, vous pouvez administrer des doses de 400 mcg voir même plus sans réellement vous soucier de ces problèmes. Je ne me suis pas vraiment intéressé à ces problèmes avec le GHRP-2. Mais il faut veiller à ne pas dépasser des doses de 200 mcg.

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Dommage qu'il ne parle pas plus de l'Ipamorelin. Bien que plus chère, elle n'entraine aucune élévation des taux de cortisol / prolactine grace à une action sélective sur les GHRP-récepteurs.
Son effet sécrétagogue est aussi puissant que celui du GHRP-6.
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Pour terminer, une petite note sur le GRF [1-29]
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Le GRF [1-29] (vendu généralement sous le nom de Sermorelin), est tout simplement la GHRH (aussi appelée GRF [1-44] car faite naturellement de 44 acides aminés) avec les 15 derniers acides aminés inactifs supprimés.

Il est très important d'utiliser SEULEMENT le modified GRF [1-29] avec les 4 acides aminés substitués et non le GRF [1-29] dont on parlait précèdement.

"Enhanced stability and potency of novel growth hormone-releasing factor (GRF) analogues derived from rodent and human GRF sequences", de Robert M. Campbell, Peptides Volume 15, Issue 3, 1994, Pages 489-495

La GHRH naturelle humaine GRF [1-44]-NH2 (hGRF44) est fortement soumise à des désactivations/dégradations d'ordre enzymatique et chimique.
Dans le plasma, hGRF44 est rapidement dégradé par l'intermédiaire d'une enzyme: la dipeptidylpeptidase IV (DPP-IV).

Il est donc avantageux de développer des analogues à cette GHRH naturelle avec une durée de vie prolongée.
In vitro, ces analogues ont été approximativement 3 fois plus puissants que hGRF44 alors que in vivo, ils se sont révélés être de 11 à 13 fois plus puissants !
Alors que in vitro, les résultats reflètent seulement l'affinité au récepteur et la puissance du signal de transduction, in vivo, on observe la véritable puissance du peptide qui plus est, avec une demi-vie biologique augmentée et une meilleure résistance à la dégradation enzymatique et chimique.

Ainsi, ces modifications empêchent le clivage enzymatique et l'oxydation dans le plasma.

Dans addition "Ala [position] 15-substitution (for Gly) displayed 4–5 times higher affinity for the GRF receptor relative to hGRF(1–44)-NH2...and hence potency." - GRF analogs and fragments: Correlation between receptor binding, activity and structure, de Robert M. Campbel, Peptides Volume 12, Issue 3, May-June 1991, Pages 569-574

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Voici les acides aminés, mis en évidence ci-dessus, qui ont besoin d'être modifiés:

2nd position - D-Ala
8th position - Gln
15th position - Ala
27th position - Leu

Quel effet peut avoir la substitution de l'Alanine par la D-Alanine en position 2 du GRF [1-29] sur la libération totale d'hormone de croissance ?


"Alors que la dégradation de la trypsine-like de la GHRH se produit également, dans les études in vitro utilisant des analogues de GHRH conçu pour résister au phénomène de clivage à l'extrémité N-terminale, ont a démontré que la dégradation primaire de GHRH est assurée par la DPP-IV. La substitution de Ala2 avec D-Ala empêche la DPP protéolyse-IV, et augmente la libération de GH chez le porc jusqu'à 2 fois. " - Inhibition of Dipeptidyl-Peptidase IV Does Not Increase Circulating IGF-1 Concentrations in Growing Pigs, de T. D. Faidley, Experimental Biology and Medicine 231:1373-1378 (2006)

Référence:

7 - Rational design, synthesis, and biological evaluation of novel growth hormone releasing factor analogues, Campbell RM, Bongers J, Felix AM,Biopolymers 37:67–88, 1995

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Ce qu'il faut tirer de tout ça, c'est que si vous voulez combiner un GHRP avec de la GHRH pour profiter de l'effet synergique sur la libération de GH, il faut utiliser un analogue de la GHRH à longue demi-vie ! (et surtout pas du GRF[1-29] simple (Sermorelin) ou de la GHRH de 44 acides aminés)

Des combinaisons judicieuses seraient par exemple:
GHRP-6 + modified GRF[1-29] ou encore Ipamorelin + GRF [1-29]
 

Raptor

---POULET AUX HORMONES---
Re : [Traduction du "Basic guides" de DatBtrue] : Sécrétagogues de l'hormone de crois

Je me permet de remonte le sujet pour rajouter un article que je viens de traduire concernant le GHRP "Hexarelin".

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Hexarelin


Généralité

Hexarelin (HEX) est un GH sécrétagogue peptidique structuralement similaire au GHRP-6. Il peut être utilisé en médecine pour traiter le déficit en hormone de croissance.

Bien que relativement nouvelle, l'Hexarelin est devenue une substance de choix permettant l'amélioration des performances. De nombreuses sociétés proposent la vente ou la synthèse d'Hexarelin.

En raison de la capacité de l'Hexarelin à provoquer la sécrétion de GH endogène, la plupart de ses effets sont semblables à ceux observés lors de l'utilisation de GH recombinante.
Ces effets comprennent: l'augmentation de la résistance, la croissance de nouvelles fibres musculaires, l'augmentation de la taille des fibres musculaires déjà existantes, la protection de neurones,une guérison accélérée.

En outre, les récepteurs à la GH dans le tissus adipeux (graisse) sont activés par celle-ci entrainant la lipolyse (réduction du tissus adipeux).


Action

L'augmentation du taux de GH circulante entrainé par action de l'Hexarelin au niveau hypophysaire cause à son tour l'augmentation des niveaux d'IGF-1 circulant par action de la GH au niveau hépatique.
L'IGF-1 est la première cause de la croissance musculaire en réponse à la stimulation de la GH.
[Note: L'IGF-1 hépatique (IGF-1Ea) sera ensuite épissé, à un niveau local, sous d'autres isoformes (IGF-1Ec plus connu sous le nom de MGF par exemple) plus puissantes et plus anabolisantes.

L'Hexarelin ne provoque pas de stimulation de l'appétit (par opposition au GHRP-6).


Données techniques

Lors des études où l'Hexarelin a été administré par voie sous-cutanée, la concentration plasmatique de l'hormone de croissance mesurée a considérablement augmenté dans les 30 minutes suivant l'injection. Le niveau de GH a ensuite diminué jusqu'à revenir à son taux initial ~4h après l'injection.

Les résultats ont montré que les effets de l'Hexarelin sur la sécrétion de GH ont commencé à diminuer à partir de la 4ème semaine de traitement.
Une séparation de cycles de 4 semaines off permet d'éviter la boucle de rétro-action négative (note: Et aussi plus probablement la désensibilisation des GHRP-Récepteurs hypophysaires).
Le cycle d'Hexarelin suivant, après 4 semaines off, a produit le même résultat sur la sécrétion de GH. Pas de désensibilisation irréversible à craindre donc.



Notes aux utilisateurs

J'ai (l'auteur Anthony Roberts) utilisé l'Hexarelin il y a quelques temps à des doses de 200 mcg / jours. J'ai pu constaté qu'il est très efficace pour la guérison des blessures, la perte d'un peu de masse grasse et aide à gagner un peu de masse maigre.

Dans l'ensemble, l'Hexarelin semble être un peptide aux capacités anabolisantes de par son puissant effet sécrétagoguede la GH.
Nous savons également que l'administration de GH exogène ou d'IGF-1 exogène peut potentiellement entrainer un arrêt de la production endogène de ces hormones (effet suppressif). L'Hexarelin serait très utile en tant que GH-PCT ou IGF-1-PCT pour relancer cette fameuse production et rétablir des niveaux normaux de ces hormones après un cycle.


References

1. Imbimbo, B.P., et. al Growth hormone-releasing activity of hexarelin in humans. A dose-response study.Eur J Clin Pharmacol. 1994;46(5):421-5.
2. Imbimbo, B.P., et. al Growth hormone-releasing activity of hexarelin in humans. A dose-response study.Eur J Clin Pharmacol. 1994;46(5):421-5.
3. Rahim, A., Shalet, SM Does desensitization to hexarelin occur? Growth Horm IGF Res. 1998 Apr;8 Suppl B:141-3.




Source: traduit de http://www.mesomorphosis.com/steroid-profiles/hexarelin.htm
 
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