T3 Post Cycle

T3

Comme beaucoup de choses dans notre sport, le T3 ou Liothyronine a ses propres mythes.

Petite présentation :

La thyroïde ou glande thyroïde est la plus volumineuse des glandes endocrines (sécrétant des hormones dans les tissus corporels) chez l’être humain.
Elle sécrète :

* la T3 ou triiodothyronine en très faible quantité ;
* la T4 ou thyroxine ;
* la calcitonine intervenant dans le métabolisme du calcium.

La production de ces hormones est régie par la thyréostimuline (TSH, thyroid-stimulating hormone), produite par l’hypophyse. La plus grande production de la T3 est obtenue par la conversion de la T4 au niveau du foie, pour la plus grosse quantité et les intestins pour le reste. La thyroïde ne produit, elle, de la T3 directement que pour à peine 10 à 20 %.

Volontairement je ne vais pas m’attarder sur la T4, pour éviter l’éternelle question : T3 ou T4 pendant la HGH?
En gros pour moi cette réponse reste simple : suivant nos analyses on doit pouvoir aviser.

La T3 : Liothyronine sodium

La liothyronine est la forme synthétique de l’hormone thyroïdienne T3 naturelle lévogyre (LT3) et en possède toutes les activités biologiques : élévation du métabolisme basal, accélération du rythme cardiaque, inhibition de la sécrétion de la TSH.

Les études pharmacocliniques ont montré que le temps de latence de la T3 est plus court et son intensité d’action plus grande que la T4.

De plus il faut savoir que l’axe thyroïdien revient à la normale dans un laps de temps assez court. Bien entendu, suivant les prédispositions de chacun, ce temps sera plus ou moins long. Là encore, l’importance de faire des analyses régulières est de mise.

Donc après un cycle incluant de la T3, quels seraient les adjuvants facilitant un retour à la normale?
Il y a beaucoup de suppléments naturels qui peuvent aider à ce dessein. Lesquels?

Coleus forskolii :250 mg d’un extrait de forskohlii standardisé à 10 %) deux fois par jour pendant huit semaines

Attention : les personnes suivants un traitement contre l’ulcère, la tension, la coagulation du sang devrait demander à leur médecin avant d’utiliser le coleus.

C’est une plante originaire de l’Inde, de la famille des Labiées, à grandes feuilles dentées à dominante rouge pourpre, à nervure centrale fortement marquée à marge irrégulièrement teintée de vert acide et à inflorescence en épi bleu.

Plusieurs études ont montré que la forskoline stimule l’adénylate cyclase dans les membranes de la thyroïde, augmentant ainsi l’accumulation d’AMPc3. Augmenter l’AMPc cellulaire entraîne un grand nombre d’effets physiologiques et biochimiques, en particulier celui de stimuler la fonction thyroïdienne.

Entre autres, l’augmentation des niveaux de l’AMPc a pour effet d’activer la protéine kinase dépendante de l’AMPc qui, à son tour, active la lipase sensible aux hormones qui dégrade les graisses et les libère dans la circulation sanguine sous forme d’acides gras libres. Ce procédé est couramment appelé cascade AMPc ou cascade lipolytique4. La forskoline a montré sa capacité à augmenter la production d’hormones thyroïdiennes et à stimuler leur libération. Par ce mécanisme, elle renforce le métabolisme, pouvant expliquer le mécanisme par lequel elle favorise la perte de poids. Ses effets normalisateurs du fonctionnement de la thyroïde pourraient également contribuer à son action antidépressive, la dépression étant une des caractéristiques courantes de l’hypothyroïdie.

L-TYROSINE : 250 à 750mg/jour

La L-tyrosine, un acide aminé, est essentielle au fonctionnement sain et normal de la thyroïde. Elle l’utilise en même temps que l’iode pour produire les hormones thyroïdiennes dont elle est un précurseur biologique. Importante pour la structure de presque toutes les protéines de l’organisme, la L-tyrosine s’attache aux atomes d’iode pour constituer les hormones thyroïdiennes.

L’organisme la produit naturellement à partir d’autres acides aminés. Mais, avec les années, cette production se raréfie et devient insuffisante pour répondre aux besoins de la thyroïde. Une supplémentation est donc importante au maintien de son activité normale.

Les guggulstérones : 500mg, 3 fois par jour (extrait standardisé à 5%)

Les guggulstérones, extraits du Commiphora mukul, sont utilisés par la médecine ayurvédique depuis des milliers d’années pour traiter l’arthrite, l’inflammation, les fractures osseuses, le surpoids ou les troubles du métabolisme des lipides.

La majorité des études sur les guggulstérones ont été réalisées sur leur capacité à faire baisser le cholestérol. Ils ont également été identifiés comme favorisant la perte de poids. Ils activent des enzymes lipolytiques et augmentent les niveaux de T3, probablement en accroissant la conversion dans le foie de la T4 en T3 et en stimulant directement la glande thyroïde. Leur capacité à stimuler la glande thyroïde pourrait en partie expliquer qu’ils puissent agir sur les niveaux de cholestérol et favoriser la perte de poids en augmentant le métabolisme de l’organisme.

Administrés à des rats albinos (1 g par 100 g de poids corporel), ils provoquent une augmentation de la consommation d’iode par la thyroïde et stimulent les activités de la peroxydase et de la protéase thyroïdiennes, ainsi que la consommation d’oxygène par des tranches isolées de foie et du muscle biceps.

Des études ont montré qu’ils peuvent augmenter les concentrations sanguines en hormones thyroïdes. En particulier, ils élèvent le rapport T3 sur T4. Dans le même temps, une diminution dans les lésions radicalaires normales du foie est observée. Cette constatation est particulièrement intéressante, le foie étant le principal site de stockage de la T4 et de régénération de la T3.

Lorsque l’activité de la glande thyroïde est stimulée et que le rythme métabolique revient à la normale, la perte de poids peut se produire plus facilement et plus rapidement.

Des sujets ont suivi un programme de six semaines pour perdre du poids alliant régime, exercice physique et, pour une partie d’entre eux, la prise d’un supplément nutritionnel contenant des guggulstérones. Les sujets qui ont pris un supplément nutritionnel de guggulstérones ont perdu près de 5 kg de graisse contre seulement 1,5 kg pour ceux qui ne se sont pas supplémentés. Dans le même temps, l’activité de leur glande thyroïde avait été augmentée de 8 à 10 %

L’iode : 225 à 1000mcg/jour

L’organisme a besoin d’iode pour produire les hormones thyroïdiennes ; des déficiences en iode légères à modérées peuvent conduire à l’apparition d’un goitre (un grossissement anormal de la glande thyroïde). La thyroïde est la seule partie du corps capable de capter et retenir l’iode. C’est un composant essentiel des hormones T3 et T4. Pour répondre aux besoins de l’organisme en hormones thyroïdiennes, la glande thyroïde piège l’iode du sang et l’incorpore dans les hormones thyroïdiennes.

D’autres minéraux incluant le fer et le zinc sont essentiels au métabolisme normal des hormones thyroïdiennes. La coexistence de déficiences en ces éléments peut perturber le fonctionnement de la thyroïde.

Le zinc : 25 à 50mg/jour

Le zinc accroît le fonctionnement de la thyroïde ; ses niveaux sont généralement élevés en cas d’hyperthyroïdie et faibles dans le cas d’hypothyroïdie. Dans des études animales, une ou des déficiences en zinc, sélénium et/ou iode ont des effets distincts sur le métabolisme et la structure de la thyroïde. Des déficiences en zinc sont associées à une diminution d’environ 30 % des concentrations de T3 et de thyroxine libre sériques comparées à des témoins avec un statut en zinc normal. Chez des patients ayant de faibles niveaux de T3, le zinc peut jouer un rôle dans le métabolisme des hormones thyroïdiennes et pourrait contribuer à la conversion de la T4 en T3. Cet effet a été confirmé par une étude portant sur des collégiennes déficientes en zinc.

Chez des hommes sédentaires, la pratique d’un exercice physique a pour effets de diminuer leurs niveaux de testostérone et d’hormones thyroïdiennes. Une supplémentation en zinc prévient cette diminution

Le sélénium : 300 à 1000mcg/jour

Le sélénium est plus concentré dans la glande thyroïde que dans aucun autre organe, montrant qu’il est indispensable à son fonctionnement normal. Il agit comme un antioxydant qui protège la glande thyroïde et comme un cofacteur facilitant la production d’hormones thyroïdiennes, favorisant la conversion de T4 en T3.

La formation des hormones thyroïdiennes intervient dans les membranes des cellules thyroïdiennes, appelées thyrocytes. Le processus nécessite la présence du sélénium comme cofacteur. Au cours du processus, l’enzyme thyroïde peroxydase (TPO) prépare la liaison de l’iode à la tyrosine pour former l’hormone thyroïdienne. L’activité normale de la TPO génère un grand nombre de radicaux libres dans la glande thyroïde sous forme de H2O2 et de peroxydes lipidiques. Ils doivent être désactivés par les enzymes à sélénium pour que la production d’hormones thyroïdiennes ne soit pas perturbée et la glande thyroïde enflammée.

Dans un modèle animal, une déficience en sélénium de longue durée conduit à la mort de cellules thyroïdiennes. Elle a également une incidence sur la génération de radicaux libres, la conversion de la T4 en T3 et le processus auto-immune.

Le sélénium est un composant de l’enzyme I 5’-déiodinase qui aide à convertir la T4 en T3 dans les tissus périphériques. Des déficiences en sélénium pourraient donc perturber le fonctionnement de la thyroïde et favoriser l’hypothyroïdie. Chez des personnes âgées, on observe fréquemment une diminution de la conversion de T4 en T3 dans les tissus périphériques avec un ratio T3/T4 plus faible et une hypothyroïdie manifeste. Une étude portant sur 109 sujets euthyroïdiens (avec des niveaux normaux d’activité thyroïdienne) indique que la diminution de la conversion de la T4 en T3 dans les tissus périphériques est liée, chez les personnes âgées, à un statut insuffisant en sélénium.

Une supplémentation en sélénium est également bénéfique en cas de déficience en iode. Les chercheurs pensent en effet qu’une déficience en sélénium aggrave les effets d’une déficience en iode sur le fonctionnement de la thyroïde et qu’un statut nutritionnel adapté en sélénium pourrait aider à protéger de certains de ses effets neurologiques.

Le magnésium : 180-200mg, trois fois par jour

Une étude a examiné l’effet du magnésium sur les hormones thyroïdiennes de sujets sédentaires et de sujets pratiquant le taekwondo dans un programme d’entraînement de quatre semaines. Deux groupes (l’un de sujets sédentaires, l’autre de sujets pratiquant 90 à 120 minutes de taekwondo cinq jours par semaine) ont reçu 10 mg/jour et par kilogramme de poids corporel de magnésium. Un troisième groupe a pratiqué l’activité sportive sans prendre de suppléments de magnésium. Les résultats ont montré que la pratique d’une activité sportive jusqu’à l’épuisement provoque chez les sédentaires comme chez les sportifs entraînés une diminution de l’activité de la thyroïde et qu’une supplémentation en magnésium prévient cette réduction d’activité.

Les vitamines B

Chez des sujets hypothyroïdiens, les niveaux d’acide folique semblent déprimés. De même, les concentrations sériques en homocystéine sont plus élevées chez des femmes avec une hyperthyroïdie que chez celles n’en ayant pas. Une étude portant sur 50 patients hypothyroïdiens et 46 sujets hyperthyroïdiens montre que les niveaux de folates sont plus bas chez les hypothyroïdiens et plus élevés chez les hyperthyroïdiens. Une autre étude a examiné 31 jeunes femmes hypothyroïdiennes et 30 jeunes femmes en bonne santé et évalué leurs concentrations plasmatiques en homocystéine totale, en folates et en cobalamine avant et après un traitement avec de la L-thyroxine. Ce traitement a fait baisser les niveaux d’homocystéine mais n’a eu aucune incidence sur ceux des folates et de la cobalamine.

Je sais que chez smart city, il avait un complément thyro formula, plutôt bien dosé.

Evidemment, ce ne sont pas les seuls suppléments, il y en a pléthores mais ceux là sont, à mon avis, les principaux.