Salut les potos suite à des demandes que j’avais eu par MP il y a quelque temps voici l’étude la plus complète que j’ai trouve sur l’ANDRIOL (d’undécanoate de testostérone).
Concernant mon ressenti sur le produit pour moi pas grand-chose, mise à part quelques une augmentation de la libido au bout quelques temps (environ 3 semaines). Mais aucun gain de force ou d’endurance pour ma part. Avec des dosages de (200, 240 mg /jour).
Mal conseillé et je ne connaissais pas muscle métal à l’époque. (Quel dommage !!)
ANDRIOL®
capsules d’undécanoate de testostérone
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT
Voie d’administration:Orale
Forme posologique:Capsule de 40 mg
Ingrédients non médicinaux d’importance clinique:
Huile de ricin, gélatine, jaune orangé S.
Pour obtenir une liste complète, veuillez consulter la section sur les Formes posologiques, la Composition et le Conditionnement.
INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE
Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) est indiqué pour le traitement de remplacement de la testostérone chez l’homme adulte atteint d’une affection associée à un déficit ou à une absence de testostérone endogène. Andriol® ne doit pas servir à traiter des symptômes non spécifiques indiquant la présence d’un hypogonadisme si le déficit en testostérone n’a pas été démontré et si les autres étiologies pouvant être responsables de ces symptômes n’ont pas été exclues. Le déficit en testostérone doit être clairement démontré par des caractéristiques cliniques et confirmé par deux analyses biochimiques distinctes ayant été validées (mesure du taux de testostérone tôt le matin) avant l’instauration d’un traitement de remplacement de la testostérone, y compris le traitement par Andriol®.
Personnes âgées (> 65 ans) : L’administration d’Andriol® est limitée chez les personnes âgées (voir ÉTUDES CLINIQUES).
Enfants (< 18 ans) : L’administration d’Andriol® n’est pas indiquée chez les enfants âgés de moins de 18 ans car son innocuité et son efficacité n’ont pas été établies chez cette population de patients (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS).
CONTRE-INDICATIONS
• Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) ne doit pas être administré aux patients présentant une hypersensibilité avérée à l’un de ses ingrédients. Pour connaître la liste complète des ingrédients, veuillez consulter la section FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT de la monographie de produit.
• Les traitements de remplacement de la testostérone sont contre-indiqués chez les hommes présentant un cancer avéré ou soupçonné de la prostate ou du sein.
• L’administration d’Andriol® n’est pas indiquée chez la femme.
• Les interactions médicament-médicament contre-indiquées figurent dans la section INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONSGénéralités
Il existe très peu de données d’études cliniques sur Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) chez l’homme âgé (> 65 ans) pour soutenir l’efficacité et l’innocuité de l’administration prolongée du médicament. On ignore son effet sur la survenue d’événements
prostatiques et cardiovasculaires ainsi que les répercussions sur ces patients.
Les patients présentant des caractéristiques cliniques ou démographiques reconnues comme étant associées à un risque accru de cancer de la prostate doivent faire l’objet d’une évaluation visant à déceler la présence d’un cancer de la prostate avant l’instauration du traitement de remplacement de la testostérone.
Le traitement de remplacement de la testostérone ne doit pas être administré pour améliorer la constitution du corps ainsi que la masse osseuse et musculaire, augmenter la masse maigre de l’organisme et diminuer la masse grasse totale. L’efficacité et l’innocuité d’une telle utilisation n’ont pas été établies et des problèmes de santé graves et délétères pourraient se manifester à long terme. Il n’a pas été démontré que le traitement de remplacement de la testostérone améliore de façon sûre et efficace la performance sportive. En raison du risque possible d’effets indésirables graves sur la santé, ce médicament ne doit pas être administré dans ce but.
Si le déficit en testostérone n’a pas été établi, le traitement de remplacement de la testostérone ne doit pas être administré pour traiter le dysfonctionnement sexuel.
Les études cliniques n’ont pas permis d’établir que le traitement de remplacement de la testostérone constituait un traitement de l’infertilité masculine.
Andriol® renferme du jaune orangé S (E110, FD&C jaune no 6), un colorant pouvant causer des réactions allergiques.
Populations particulières
Enfants (< 18 ans) : Le traitement de remplacement de la testostérone doit être administré avec prudence chez les garçons présentant un hypogonadisme entraînant un retard pubertaire. Les androgènes peuvent accélérer la maturation osseuse sans produire de gain compensateur au niveau de la croissance staturale. Cet effet indésirable peut empêcher le patient d’atteindre sa taille adulte. Plus le garçon est jeune, plus le risque de compromettre sa taille définitive d’adulte est grand. L’effet des androgènes sur la maturation osseuse doit être surveillé de près en évaluant régulièrement l’âge osseux du poignet et de la main.
Personnes âgées (> 65 ans) : Il existe très peu de données d’études cliniques contrôlées pour soutenir l’utilisation de la testostérone chez les personnes âgées et pratiquement aucune étude clinique contrôlée n’a été menée auprès de sujets âgés de 75 ans et plus.
Les patients âgés traités par des produits contenant de la testostérone peuvent être exposés à un risque accru d’hypertrophie de la prostate et de cancer de la prostate, mais le rôle joué par ces produits dans l’apparition de ces maladies est inconnu.
Chez les hommes recevant un traitement de remplacement de la testostérone, la surveillance exercée pour déceler un cancer de la prostate doit être conforme aux pratiques actuelles adoptées dans le cas des hommes eugonadiques.
Femmes enceintes et femmes qui allaitent : Andriol® ne doit pas être administré aux femmes enceintes ou qui allaitent. La testostérone peut causer des lésions fœtales. Il a été rapporté que l’exposition à la testostérone pendant la grossesse était associée à des anomalies fœtales (voir CONTRE-INDICATIONS).
Carcinogenèse
Cancer de la prostate : Les patients âgés traités par des produits contenant de la testostérone peuvent être exposés à un risque accru d’hypertrophie de la prostate et de cancer de la prostate, mais le rôle joué par ces produits dans l’apparition de ces maladies est inconnu.
Cancer du sein :
Les patients recevant un traitement prolongé de remplacement de la testostérone par voie parentérale peuvent être exposés à un risque accru de cancer du sein8.
Cancer des os :
Les patients présentant des métastases osseuses sont exposés à un risque d’hypercalciurie ou d’hypercalcémie exacerbées lorsqu’ils reçoivent simultanément un traitement de remplacement de la testostérone.
Système cardiovasculaire
La testostérone peut augmenter la tension artérielle et elle doit être utilisée avec prudence chez les patients hypertendus.
L’œdème, accompagné ou non d’insuffisance cardiaque congestive, peut constituer une complication grave chez les patients présentant une cardiopathie, une néphropathie ou une maladie hépatique préexistante. Un traitement diurétique peut être nécessaire, en plus de l’arrêt de la prise du médicament.
Dépendance/tolérance
Andriol® contient de la testostérone, un médicament contrôlé tel que défini par la Loi sur les aliments et drogues, partie G.
Système endocrinien/métabolisme
Il a été démontré que les produits contenant de la testostérone altèrent les résultats des épreuves d’hyperglycémie provoquée. Les patients diabétiques doivent être suivis de près et leur dose d’insuline ou d’hypoglycémiant administré par voie orale doit être ajustée en conséquence (voir Interactions médicament-médicament).
Le traitement androgénique peut exacerber l’hypercalciurie et l’hypercalcémie (causées par des tumeurs malignes). Les androgènes doivent être administrés avec prudence chez les patients cancéreux à risque d’hypercalcémie (et d’hypercalciurie associée). La surveillance régulière des concentrations de calcium sérique est recommandée chez les patients à risque d’hypercalciurie et d’hypercalcémie. L’hypercalcémie peut survenir chez les patients immobilisés. Si c’est le cas, l’administration du médicament doit être interrompue.
Appareil génito-urinaire
Chez les patients atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate, une obstruction urétrale aiguë peut survenir.
Fonction hématologique
Le taux d’hémoglobine et l’hématocrite doivent être vérifiés périodiquement (pour déceler une polycythémie) chez les patients recevant un traitement de remplacement de la testostérone au long cours (voir Surveillance et analyses de laboratoire).
Appareil respiratoire
Le traitement des hommes présentant un hypogonadisme par des produits contenant de la testostérone peut accentuer l’effet de l’apnée du sommeil, particulièrement chez ceux présentant des facteurs de risque comme l’obésité ou une pneumopathie chronique.
Fonction sexuelle/reproduction
Une gynécomastie peut survenir et persister occasionnellement chez le patient traité contre l’hypogonadisme. Un priapisme ou une stimulation sexuelle excessive peuvent se manifester. Une
oligospermie peut survenir après une administration prolongée ou après l’administration d’une
dose excessive.
Surveillance et analyses de laboratoire
Le patient doit se soumettre régulièrement à des épreuves de laboratoire (y compris à une analyse de son taux sérique de testostérone) pour s’assurer d’une réponse adéquate au traitement. Le médecin doit faire preuve d’un bon jugement clinique lorsqu’il examine les résultats de la mesure du taux sérique de testostérone biodisponible ou, si cette mesure n’est pas disponible, ceux de la mesure de la fraction libre de la testostérone, puisque l’administration d’Andriol® provoque des fluctuations quotidiennes de ces taux. Le taux sérique de testostérone biodisponible ou la fraction libre de la testostérone doivent être mesurés environ cinq heures après la prise de la capsule d’Andriol®, lorsque la concentration maximale est atteinte, chez le patient qui n’est pas à jeun1,2.
Il n’existe actuellement aucun consensus sur le taux de testostérone en fonction de l’âge. Il est généralement accepté que le taux sérique normal de testostérone chez le jeune homme eugonadique se situe environ entre 10,4 et 34,6 nmol/L (entre 300 et 1 000 ng/dL). Il faut tenir compte du fait que les taux physiologiques de testostérone (taux moyens et intervalles de taux) diminuent avec l’âge.
Les épreuves de laboratoire suivantes, effectuées régulièrement, sont recommandées pour s’assurer que les effets indésirables pouvant être liés au traitement de remplacement de la testostérone ou causés par celui-ci soient décelés et pris en charge :
• vérification périodique du taux d’hémoglobine et de l’hématocrite (pour déceler la polycythémie);
• épreuves de la fonction hépatique;
• antigène prostatique spécifique (APS), toucher rectal, en particulier si le patient éprouve une difficulté croissante à uriner ou si ses habitudes de miction ont changé;
• profil lipidique, cholestérol total, LDL, HDL et triglycérides; le taux sérique de cholestérol peut augmenter et/ou diminuer pendant le traitement androgénique15;
• les patients diabétiques doivent être suivis de près et leur dose d’insuline ou d’hypoglycémiants oraux doit être ajustée en conséquence (voir Interactions médicament- médicament).
EFFETS INDÉSIRABLES
Aperçu des effets indésirables
Effets indésirables rapportés dans les études cliniques
Puisque les études cliniques sont menées dans des conditions très particulières, les taux d’effets indésirables peuvent ne pas refléter les taux observés en pratique et ne doivent pas être comparés aux taux observés dans le cadre des études cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements sur les effets indésirables d’un médicament qui sont tirés d’études cliniques s’avèrent utiles pour déterminer les effets indésirables liés au médicament et leurs taux approximatifs.
Les effets indésirables suivants se sont manifestés pendant des traitements avec des androgènes de façon générale : rétention aqueuse, nervosité, perturbation de l’humeur, myalgie, hypertension, prurit, priapisme, cancer de la prostate, trouble de la prostate, fonction hépatique anormale, anomalie lipidique, augmentation du taux d’APS, inhibition de la fonction testiculaire, atrophie des testicules et oligospermie, impuissance, gynécomastie, épididymite et irritabilité de la vessie, nausées, ictère cholostatique, péliose hépatique, polycythémie, céphalée, anxiété, dépression, paresthésie généralisée et, rarement, réaction anaphylactoïde. De plus, les effets suivants sont connus pour survenir à la suite de la prise de stéroïdes anabolisants : augmentation ou diminution de la libido, rougeur de la peau, acné, accoutumance, excitation et insomnie, frissons, leucopénie et hémorragie chez les patients recevant une anticoagulothérapie concomitante.
Effets indésirables rapportés après la commercialisation du produit
Outre les événements indésirables rapportés pendant les études cliniques, les effets indésirables suivants ont été déterminés après la commercialisation d’Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) (voir le tableau 1). Des effets connus à d’autres préparations à base de testostérone en général ont été répertoriés (voir le tableau 2). Comme ces effets sont signalés volontairement par une population de taille incertaine, il n’est pas toujours possible d’estimer avec certitude leur fréquence ou d’établir un lien causal avec l’exposition au médicament.
Tableau 1 – Effets indésirables rapportés après la mise sur le marché d’ANDRIOL® :
Classification par système organique de MedDRA
Troubles des systèmes sanguin et lymphatique :
Effet indésirable
Polycythémie
Troubles endocriniens : Croissance accélérée anormale
Troubles gastro-intestinaux : Nausées, vomissements, diarrhée, douleur abdominale,
saignement gastro-intestinal
Troubles généraux et au site d’administration :
Œdème, malaise, fatigue
Troubles hépatobiliaires : Tumeurs hépatiques
Troubles du système immunitaire : Réaction allergique / réaction d’hypersensibilité
Investigations : Gain de poids, fluctuation du taux de testostérone, diminution du taux de testostérone, résultats anormaux aux épreuves de la fonction hépatique (p. ex., élévation du taux de GGT), anomalies lipidiques
Troubles du métabolisme et de la nutrition : Augmentation de l’appétit, variation des électrolytes (azote,
potassium, phosphore, sodium), intolérance au glucose, augmentation du taux de cholestérol
Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
Myalgie, arthralgie
Troubles du système nerveux : Céphalée, étourdissements
Troubles psychiatriques : Troubles de la personnalité, confusion, agressivité, dépression, anxiété, diminution de la libido, perturbations cognitives
Troubles rénaux et urinaires : Troubles rénaux
Troubles de l’appareil reproducteur et des seins :
Cancer de la prostate, hypertrophie (bénigne) de la prostate, augmentation du taux d’antigène prostatique spécifique libre, épididymite, oligospermie, priapisme, impuissance, puberté précoce, gynécomastie
Troubles de la peau et des tissus sous- cutanés :
Prurit, éruption cutanée, urticaire, éruption vésico-bulleuse, acné, alopécie, hirsutisme
Troubles vasculaires : Hypertension
Tableau 2 – Effets indésirables rapportés pour d’autres préparations à base de testostérone
Classification par système organique de MedDRA
Troubles des systèmes sanguin et
Effet indésirable
lymphatique : Érythropoïèse anormale
Troubles généraux et au site
d’administration : Brûlure, induration et éruption cutanée au niveau du site d’application, dermatite de contact, ampoule au niveau du site d’application, érythème au niveau du site d’application
Troubles hépatobiliaires : Péliose hépatique
Troubles du métabolisme et de la nutrition : Diminution du calcium urinaire
Troubles du système nerveux : Insomnie
Troubles psychiatriques : Colère
Troubles rénaux et urinaires : Dysurie, hématurie, incontinence, irritabilité de la vessie
Troubles de l’appareil reproducteur et des
seins : Atrophie des
Interactions médicament-médicament
Insuline : Chez les patients diabétiques, les effets métaboliques des androgènes peuvent diminuer la glycémie et, par conséquent, le besoin d’insuline.
Propranolol : Dans une étude pharmacocinétique menée sur un produit injectable contenant de la testostérone et dont les résultats ont été publiés, l’administration de cypionate de testostérone a provoqué une augmentation de la clairance du propranolol chez la majorité des hommes soumis à une analyse. On ignore si une telle augmentation se produirait dans le cas d’Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone).
Corticostéroïdes : L’administration concomitante de testostérone et de l’ACTH (corticotrophine) ou de corticostéroïdes peut stimuler la formation d’œdèmes; ces médicaments doivent être administrés avec prudence, particulièrement chez les patients atteints de cardiopathie, de néphropathie ou de maladie hépatique.
Anticoagulants : Les androgènes peuvent augmenter la sensibilité aux anticoagulants administrés par voie orale. Il peut être nécessaire de diminuer la dose d’anticoagulant afin de maintenir l’hypoprothrombinémie dans des limites thérapeutiques satisfaisantes.
Cyclosporine : Le traitement de remplacement de la testostérone peut accentuer l’effet de la cyclosporine et augmenter le risque de néphrotoxicité13.
Interactions médicament-aliment
Andriol® doit être pris avec un repas car les matières grasses augmentent son absorption1.
Interactions médicament-herbe médicinale
On a constaté que certains produits en vente libre à base d’herbes médicinales (p. ex., le millepertuis) pouvaient nuire au métabolisme des stéroïdes et, par conséquent, diminuer le taux plasmatique de testostérone3.
Effets du médicament sur les constantes biologiques
Les produits contenant de la testostérone peuvent diminuer le taux de globuline liant la thyroxine, causant ainsi une diminution du taux sérique total de T4 et une augmentation de la fixation de la T3 et de la T4 sur une résine échangeuse d’ions. Cependant, le taux d’hormone thyroïdienne libre demeure inchangé et il n’existe aucune preuve clinique de dysfonctionnement thyroïdien.
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Dose recommandée et réglage posologique
Généralement, une posologie quotidienne de 120 à 160 mg divisée en deux doses prises pendant
2 à 3 semaines, l’une le matin et l’autre le soir, est satisfaisante. Par la suite, le réglage posologique (dose de 40 à 120 mg par jour) doit être fondé sur les taux de testostérone subséquents et/ou sur l’effet clinique obtenu pendant le traitement.
Dose oubliée
Si vous oubliez une dose, prenez la dose suivante à l’heure prévue. Ne doublez pas la dose de ce médicament.
Administration
Afin d’assurer une absorption satisfaisante, Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) doit être pris avec un repas et avalé sans être mâché.
SURDOSAGE
En cas de surdosage soupçonné, communiquez avec le centre antipoison de votre région.
Aucune expérience de surdosage n’a été signalée. Aucun antidote spécifique n’est disponible.
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Mode d’action
L’undécanoate de testostérone, une préparation oralement active à base de testostérone, est un ester d’acide gras de la testostérone naturelle. Contrairement aux autres préparations de testostérone administrées par voie orale, l’undécanoate de testostérone peut éviter la dégradation hépatique en passant par le système lymphatique, ce qui le rend biodisponible oralement.
Le traitement par l’undécanoate de testostérone augmente le taux plasmatique de testostérone ainsi que celui de ses métabolites actifs, provoquant un effet thérapeutique régulier. Chez les hommes eugonadiques, le pic plasmatique de testostérone est atteint environ 4 à 5 heures après l’ingestion et le retour au taux basal se faisant après environ 10 heures. Chez les volontaires et les hommes hypogonadiques, 77 à 93 % de la dose d’undécanoate de testostérone administrée par voie orale était excrétée dans l’urine et les fèces en 3 ou 4 jours1.
On a constaté que la biodisponibilité de la testostérone obtenue avec Andriol®, sous forme d’undécanoate de testostérone dissout dans un mélange d’huile de ricin et de monolaurate de 1,2-propylèneglycol, était comparable à celle obtenue avec Andriol®, sous forme d’undécanoate de testostérone dissout dans l’acide oléique.
Andriol® fournit une quantité physiologique de testostérone, générant dans la circulation, un taux de testostérone s’approchant du taux normal (c’est-à-dire entre 10,4 et 34,6 nmol/L [entre 300 et 1 000 ng/dL]) observé chez les jeunes hommes en bonne santé.
Pharmacodynamie
Testostérone et hypogonadisme : La testostérone et la dihydrotestostérone (DHT), deux androgènes endogènes, sont responsables de la croissance et du développement normal des organes
sexuels masculins et du maintien des caractéristiques sexuelles secondaires. Ces effets comprennent la croissance et la maturation de la prostate, des vésicules séminales, du pénis et du scrotum, le développement de la pilosité masculine, comme les poils faciaux, pubiens, thoraciques et axillaires, le développement du larynx, l’épaississement des cordes vocales, la modification de la musculature corporelle et la distribution de la masse adipeuse.
L’hypogonadisme masculin résulte d’une sécrétion insuffisante de testostérone et il est caractérisé par de faibles concentrations sériques de testostérone. Les symptômes associés à l’hypogonadisme masculin comprennent la baisse de la libido accompagnée ou non d’impuissance, la fatigue et la perte d’énergie, la perturbation de l’humeur, la régression des caractéristiques sexuelles secondaires et l’ostéoporose. L’hypogonadisme constitue un facteur de risque d’ostéoporose chez l’homme.
Effets généraux des androgènes : Les médicaments de la classe des androgènes stimulent également la rétention de l’azote, du sodium, du potassium et du phosphore et diminuent l’excrétion urinaire du calcium.
Il a été rapporté que les androgènes augmentaient l’anabolisme des protéines et diminuaient leur catabolisme. Le bilan azoté est amélioré seulement lorsqu’il y a un apport suffisant en calories et en protéines. Il a été rapporté que les androgènes stimulaient la production de globules rouges en augmentant la production d’érythropoïétine.
Les androgènes sont responsables de l’accélération de la croissance chez l’adolescence et de l’arrêt de la croissance staturale qui finit par se produire en raison de la fusion épiphysaire. Chez l’enfant, les androgènes exogènes accélèrent la croissance staturale mais ils peuvent stimuler de façon disproportionnée la maturation osseuse. Leur administration pendant une période prolongée peut entraîner la fusion épiphysaire et l’arrêt du processus de croissance.
Pendant l’administration exogène d’androgènes, la libération de la testostérone endogène peut être inhibée par la rétro-inhibition de l’hormone lutéinisante (LH) produite par l’hypophyse. L’administration de doses élevées d’androgènes exogènes peut également entraîner la suppression de la spermatogenèse par la rétro-inhibition de l’hormone folliculo-stimulante (FSH) produite par l’hypophyse.
Chez l’homme hypogonadique, le traitement par Andriol® entraîne une atténuation des symptômes de déficit en testostérone. Il a été rapporté que le traitement par la testostérone augmentait la densité minérale osseuse ainsi que la masse maigre de l’organisme et diminuait le taux de graisse corporelle, sans que cela soit pertinent sur le plan clinique. Les taux sériques de cholestérol, de LDL, de HDL et de triglycérides peuvent augmenter et/ou diminuer pendant le traitement androgénique. Pendant le traitement par la testostérone, le taux d’hémoglobine et l’hématocrite connaissent une augmentation dose-dépendante. Au cours d’études cliniques de petite envergure dont les résultats ont été rapportés dans la littérature, Andriol® n’a été associé à aucune augmentation sérique des enzymes hépatiques5. Dans des études de courte durée (jusqu’à 2 ans) menées auprès d’un petit nombre de patients, il n’a pas été démontré qu’Andriol® était associé à une augmentation importante du taux d’APS11. Dans d’autres études, le traitement par la testostérone avait un effet variable sur les taux d’APS. Les résultats d’études cliniques indiquent que les traitements par la testostérone, et notamment Andriol®, peuvent entraîner une augmentation de la taille de la prostate, mais celle-ci n’a pas été associée aux symptômes de prostatisme. Chez les patients atteints d’hypogonadisme et de diabète, les effets métaboliques des androgènes peuvent diminuer la glycémie et, par conséquent, le besoin d’insuline.
Pharmacocinétique
Absorption :
Le principe actif d’Andriol® est bien absorbé à partir du tractus gastro-intestinal. L’undécanoate de testostérone et l’undécanoate de 5-alpha-dihydrotestostérone nouvellement formé sont partiellement absorbés par le système lymphatique, évitant le premier passage hépatique.
À la suite de l’administration d’Andriol® par voie orale, une partie importante du principe actif, l’undécanoate de testostérone, est absorbée simultanément avec le solvant lipophile à partir de l’intestin dans le système lymphatique, évitant ainsi partiellement l’inactivation du premier passage hépatique. Afin de garantir son absorption, Andriol® doit être pris au petit déjeuner ou avec un repas normal. Sa biodisponibilité est d’environ 7 %.
Distribution :
L’administration d’undécanoate de testostérone radiomarqué (3H-TU) à des hommes a entraîné une radioactivité de la lymphe associée à une absence de métabolisation de l’undécanoate de testostérone et de l’undécanoate de 5-alpha-dihydrotestostérone. Le taux maximum de radioactivité était atteint dans la lymphe et le plasma de 2,5 à 5 heures après l’administration.
Métabolisme :
L’undécanoate de testostérone est métabolisé partiellement dans la paroi intestinale en undécanoate de 5-alpha-dihydrotestostérone. Dans le plasma et les tissus, l’undécanoate de testostérone est hydrolysé en testostérone libre et l’undécanoate de 5-alpha-dihydrotestostérone, en dihydrotestostérone. La testostérone libre est rapidement convertie en 5-alpha-dihydrotestostérone, en androstènedione et en œstradiol.
Excrétion :
La concentration la plus élevée de radioactivité dans l’urine était observée 2 heures après l’ingestion. Pendant les 24 premières heures, environ 40 % de la dose administrée était excrétée dans l’urine et la récupération totale de la dose dans l’urine durant la première semaine était de 45 à 48 %.
Populations et situations particulières
Enfants :
Andriol® peut être administré pour stimuler la puberté chez des garçons choisis avec soin, dont le retard pubertaire, clairement établi, n’est pas consécutif à un trouble pathologique. Les androgènes peuvent accélérer la maturation osseuse sans qu’il n’y ait de gain compensateur sur le plan de la croissance staturale. L’effet sur la maturation osseuse doit être surveillé en évaluant l’âge osseux du poignet et de la main tous les six mois. Ces effets indésirables peuvent empêcher le patient d’atteindre sa taille adulte. Plus le garçon est jeune, plus le risque de compromettre sa stature définitive d’adulte est grand.
Personnes âgées :
Les patients âgés traités par des androgènes peuvent être exposés à un risque accru d’hypertrophie de la prostate et de cancer de la prostate bien qu’il y ait un manque de données probantes venant appuyer ce concept.
STABILITÉ ET ENTREPOSAGE
Conserver le médicament à une température se situant entre 15 et 30 °C, à l’abri de la lumière et de l’humidité. Ne pas réfrigérer. Conserver la plaquette alvéolée dans son emballage extérieur.
DIRECTIVES PARTICULIÈRES DE MANIPULATION
Sans objet.
FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT
Chaque capsule contient 40 mg d’undécanoate de testostérone dans un mélange d’huile de ricin et de monolaurate de 1,2-propylèneglycol.
Chaque capsule d’Andriol®, de forme ovale et de couleur orange, est faite de gélatine molle et porte le code ORG DV3 imprimé en blanc. Andriol® à 40 mg est offert en plaquette alvéolée de 10 capsules, dans une boîte de 3, 6 ou 12 plaquettes alvéolées.
Les autres ingrédients non médicinaux sont la glycérine et le colorant jaune orangé S (E110, FD&C jaune no 6).
Je posterai la deuxieme partie un peu plus tard dans la journée avec le lien biensur
Concernant mon ressenti sur le produit pour moi pas grand-chose, mise à part quelques une augmentation de la libido au bout quelques temps (environ 3 semaines). Mais aucun gain de force ou d’endurance pour ma part. Avec des dosages de (200, 240 mg /jour).
Mal conseillé et je ne connaissais pas muscle métal à l’époque. (Quel dommage !!)
ANDRIOL®
capsules d’undécanoate de testostérone
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT
Voie d’administration:Orale
Forme posologique:Capsule de 40 mg
Ingrédients non médicinaux d’importance clinique:
Huile de ricin, gélatine, jaune orangé S.
Pour obtenir une liste complète, veuillez consulter la section sur les Formes posologiques, la Composition et le Conditionnement.
INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE
Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) est indiqué pour le traitement de remplacement de la testostérone chez l’homme adulte atteint d’une affection associée à un déficit ou à une absence de testostérone endogène. Andriol® ne doit pas servir à traiter des symptômes non spécifiques indiquant la présence d’un hypogonadisme si le déficit en testostérone n’a pas été démontré et si les autres étiologies pouvant être responsables de ces symptômes n’ont pas été exclues. Le déficit en testostérone doit être clairement démontré par des caractéristiques cliniques et confirmé par deux analyses biochimiques distinctes ayant été validées (mesure du taux de testostérone tôt le matin) avant l’instauration d’un traitement de remplacement de la testostérone, y compris le traitement par Andriol®.
Personnes âgées (> 65 ans) : L’administration d’Andriol® est limitée chez les personnes âgées (voir ÉTUDES CLINIQUES).
Enfants (< 18 ans) : L’administration d’Andriol® n’est pas indiquée chez les enfants âgés de moins de 18 ans car son innocuité et son efficacité n’ont pas été établies chez cette population de patients (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS).
CONTRE-INDICATIONS
• Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) ne doit pas être administré aux patients présentant une hypersensibilité avérée à l’un de ses ingrédients. Pour connaître la liste complète des ingrédients, veuillez consulter la section FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT de la monographie de produit.
• Les traitements de remplacement de la testostérone sont contre-indiqués chez les hommes présentant un cancer avéré ou soupçonné de la prostate ou du sein.
• L’administration d’Andriol® n’est pas indiquée chez la femme.
• Les interactions médicament-médicament contre-indiquées figurent dans la section INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONSGénéralités
Il existe très peu de données d’études cliniques sur Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) chez l’homme âgé (> 65 ans) pour soutenir l’efficacité et l’innocuité de l’administration prolongée du médicament. On ignore son effet sur la survenue d’événements
prostatiques et cardiovasculaires ainsi que les répercussions sur ces patients.
Les patients présentant des caractéristiques cliniques ou démographiques reconnues comme étant associées à un risque accru de cancer de la prostate doivent faire l’objet d’une évaluation visant à déceler la présence d’un cancer de la prostate avant l’instauration du traitement de remplacement de la testostérone.
Le traitement de remplacement de la testostérone ne doit pas être administré pour améliorer la constitution du corps ainsi que la masse osseuse et musculaire, augmenter la masse maigre de l’organisme et diminuer la masse grasse totale. L’efficacité et l’innocuité d’une telle utilisation n’ont pas été établies et des problèmes de santé graves et délétères pourraient se manifester à long terme. Il n’a pas été démontré que le traitement de remplacement de la testostérone améliore de façon sûre et efficace la performance sportive. En raison du risque possible d’effets indésirables graves sur la santé, ce médicament ne doit pas être administré dans ce but.
Si le déficit en testostérone n’a pas été établi, le traitement de remplacement de la testostérone ne doit pas être administré pour traiter le dysfonctionnement sexuel.
Les études cliniques n’ont pas permis d’établir que le traitement de remplacement de la testostérone constituait un traitement de l’infertilité masculine.
Andriol® renferme du jaune orangé S (E110, FD&C jaune no 6), un colorant pouvant causer des réactions allergiques.
Populations particulières
Enfants (< 18 ans) : Le traitement de remplacement de la testostérone doit être administré avec prudence chez les garçons présentant un hypogonadisme entraînant un retard pubertaire. Les androgènes peuvent accélérer la maturation osseuse sans produire de gain compensateur au niveau de la croissance staturale. Cet effet indésirable peut empêcher le patient d’atteindre sa taille adulte. Plus le garçon est jeune, plus le risque de compromettre sa taille définitive d’adulte est grand. L’effet des androgènes sur la maturation osseuse doit être surveillé de près en évaluant régulièrement l’âge osseux du poignet et de la main.
Personnes âgées (> 65 ans) : Il existe très peu de données d’études cliniques contrôlées pour soutenir l’utilisation de la testostérone chez les personnes âgées et pratiquement aucune étude clinique contrôlée n’a été menée auprès de sujets âgés de 75 ans et plus.
Les patients âgés traités par des produits contenant de la testostérone peuvent être exposés à un risque accru d’hypertrophie de la prostate et de cancer de la prostate, mais le rôle joué par ces produits dans l’apparition de ces maladies est inconnu.
Chez les hommes recevant un traitement de remplacement de la testostérone, la surveillance exercée pour déceler un cancer de la prostate doit être conforme aux pratiques actuelles adoptées dans le cas des hommes eugonadiques.
Femmes enceintes et femmes qui allaitent : Andriol® ne doit pas être administré aux femmes enceintes ou qui allaitent. La testostérone peut causer des lésions fœtales. Il a été rapporté que l’exposition à la testostérone pendant la grossesse était associée à des anomalies fœtales (voir CONTRE-INDICATIONS).
Carcinogenèse
Cancer de la prostate : Les patients âgés traités par des produits contenant de la testostérone peuvent être exposés à un risque accru d’hypertrophie de la prostate et de cancer de la prostate, mais le rôle joué par ces produits dans l’apparition de ces maladies est inconnu.
Cancer du sein :
Les patients recevant un traitement prolongé de remplacement de la testostérone par voie parentérale peuvent être exposés à un risque accru de cancer du sein8.
Cancer des os :
Les patients présentant des métastases osseuses sont exposés à un risque d’hypercalciurie ou d’hypercalcémie exacerbées lorsqu’ils reçoivent simultanément un traitement de remplacement de la testostérone.
Système cardiovasculaire
La testostérone peut augmenter la tension artérielle et elle doit être utilisée avec prudence chez les patients hypertendus.
L’œdème, accompagné ou non d’insuffisance cardiaque congestive, peut constituer une complication grave chez les patients présentant une cardiopathie, une néphropathie ou une maladie hépatique préexistante. Un traitement diurétique peut être nécessaire, en plus de l’arrêt de la prise du médicament.
Dépendance/tolérance
Andriol® contient de la testostérone, un médicament contrôlé tel que défini par la Loi sur les aliments et drogues, partie G.
Système endocrinien/métabolisme
Il a été démontré que les produits contenant de la testostérone altèrent les résultats des épreuves d’hyperglycémie provoquée. Les patients diabétiques doivent être suivis de près et leur dose d’insuline ou d’hypoglycémiant administré par voie orale doit être ajustée en conséquence (voir Interactions médicament-médicament).
Le traitement androgénique peut exacerber l’hypercalciurie et l’hypercalcémie (causées par des tumeurs malignes). Les androgènes doivent être administrés avec prudence chez les patients cancéreux à risque d’hypercalcémie (et d’hypercalciurie associée). La surveillance régulière des concentrations de calcium sérique est recommandée chez les patients à risque d’hypercalciurie et d’hypercalcémie. L’hypercalcémie peut survenir chez les patients immobilisés. Si c’est le cas, l’administration du médicament doit être interrompue.
Appareil génito-urinaire
Chez les patients atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate, une obstruction urétrale aiguë peut survenir.
Fonction hématologique
Le taux d’hémoglobine et l’hématocrite doivent être vérifiés périodiquement (pour déceler une polycythémie) chez les patients recevant un traitement de remplacement de la testostérone au long cours (voir Surveillance et analyses de laboratoire).
Appareil respiratoire
Le traitement des hommes présentant un hypogonadisme par des produits contenant de la testostérone peut accentuer l’effet de l’apnée du sommeil, particulièrement chez ceux présentant des facteurs de risque comme l’obésité ou une pneumopathie chronique.
Fonction sexuelle/reproduction
Une gynécomastie peut survenir et persister occasionnellement chez le patient traité contre l’hypogonadisme. Un priapisme ou une stimulation sexuelle excessive peuvent se manifester. Une
oligospermie peut survenir après une administration prolongée ou après l’administration d’une
dose excessive.
Surveillance et analyses de laboratoire
Le patient doit se soumettre régulièrement à des épreuves de laboratoire (y compris à une analyse de son taux sérique de testostérone) pour s’assurer d’une réponse adéquate au traitement. Le médecin doit faire preuve d’un bon jugement clinique lorsqu’il examine les résultats de la mesure du taux sérique de testostérone biodisponible ou, si cette mesure n’est pas disponible, ceux de la mesure de la fraction libre de la testostérone, puisque l’administration d’Andriol® provoque des fluctuations quotidiennes de ces taux. Le taux sérique de testostérone biodisponible ou la fraction libre de la testostérone doivent être mesurés environ cinq heures après la prise de la capsule d’Andriol®, lorsque la concentration maximale est atteinte, chez le patient qui n’est pas à jeun1,2.
Il n’existe actuellement aucun consensus sur le taux de testostérone en fonction de l’âge. Il est généralement accepté que le taux sérique normal de testostérone chez le jeune homme eugonadique se situe environ entre 10,4 et 34,6 nmol/L (entre 300 et 1 000 ng/dL). Il faut tenir compte du fait que les taux physiologiques de testostérone (taux moyens et intervalles de taux) diminuent avec l’âge.
Les épreuves de laboratoire suivantes, effectuées régulièrement, sont recommandées pour s’assurer que les effets indésirables pouvant être liés au traitement de remplacement de la testostérone ou causés par celui-ci soient décelés et pris en charge :
• vérification périodique du taux d’hémoglobine et de l’hématocrite (pour déceler la polycythémie);
• épreuves de la fonction hépatique;
• antigène prostatique spécifique (APS), toucher rectal, en particulier si le patient éprouve une difficulté croissante à uriner ou si ses habitudes de miction ont changé;
• profil lipidique, cholestérol total, LDL, HDL et triglycérides; le taux sérique de cholestérol peut augmenter et/ou diminuer pendant le traitement androgénique15;
• les patients diabétiques doivent être suivis de près et leur dose d’insuline ou d’hypoglycémiants oraux doit être ajustée en conséquence (voir Interactions médicament- médicament).
EFFETS INDÉSIRABLES
Aperçu des effets indésirables
Effets indésirables rapportés dans les études cliniques
Puisque les études cliniques sont menées dans des conditions très particulières, les taux d’effets indésirables peuvent ne pas refléter les taux observés en pratique et ne doivent pas être comparés aux taux observés dans le cadre des études cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements sur les effets indésirables d’un médicament qui sont tirés d’études cliniques s’avèrent utiles pour déterminer les effets indésirables liés au médicament et leurs taux approximatifs.
Les effets indésirables suivants se sont manifestés pendant des traitements avec des androgènes de façon générale : rétention aqueuse, nervosité, perturbation de l’humeur, myalgie, hypertension, prurit, priapisme, cancer de la prostate, trouble de la prostate, fonction hépatique anormale, anomalie lipidique, augmentation du taux d’APS, inhibition de la fonction testiculaire, atrophie des testicules et oligospermie, impuissance, gynécomastie, épididymite et irritabilité de la vessie, nausées, ictère cholostatique, péliose hépatique, polycythémie, céphalée, anxiété, dépression, paresthésie généralisée et, rarement, réaction anaphylactoïde. De plus, les effets suivants sont connus pour survenir à la suite de la prise de stéroïdes anabolisants : augmentation ou diminution de la libido, rougeur de la peau, acné, accoutumance, excitation et insomnie, frissons, leucopénie et hémorragie chez les patients recevant une anticoagulothérapie concomitante.
Effets indésirables rapportés après la commercialisation du produit
Outre les événements indésirables rapportés pendant les études cliniques, les effets indésirables suivants ont été déterminés après la commercialisation d’Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) (voir le tableau 1). Des effets connus à d’autres préparations à base de testostérone en général ont été répertoriés (voir le tableau 2). Comme ces effets sont signalés volontairement par une population de taille incertaine, il n’est pas toujours possible d’estimer avec certitude leur fréquence ou d’établir un lien causal avec l’exposition au médicament.
Tableau 1 – Effets indésirables rapportés après la mise sur le marché d’ANDRIOL® :
Classification par système organique de MedDRA
Troubles des systèmes sanguin et lymphatique :
Effet indésirable
Polycythémie
Troubles endocriniens : Croissance accélérée anormale
Troubles gastro-intestinaux : Nausées, vomissements, diarrhée, douleur abdominale,
saignement gastro-intestinal
Troubles généraux et au site d’administration :
Œdème, malaise, fatigue
Troubles hépatobiliaires : Tumeurs hépatiques
Troubles du système immunitaire : Réaction allergique / réaction d’hypersensibilité
Investigations : Gain de poids, fluctuation du taux de testostérone, diminution du taux de testostérone, résultats anormaux aux épreuves de la fonction hépatique (p. ex., élévation du taux de GGT), anomalies lipidiques
Troubles du métabolisme et de la nutrition : Augmentation de l’appétit, variation des électrolytes (azote,
potassium, phosphore, sodium), intolérance au glucose, augmentation du taux de cholestérol
Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
Myalgie, arthralgie
Troubles du système nerveux : Céphalée, étourdissements
Troubles psychiatriques : Troubles de la personnalité, confusion, agressivité, dépression, anxiété, diminution de la libido, perturbations cognitives
Troubles rénaux et urinaires : Troubles rénaux
Troubles de l’appareil reproducteur et des seins :
Cancer de la prostate, hypertrophie (bénigne) de la prostate, augmentation du taux d’antigène prostatique spécifique libre, épididymite, oligospermie, priapisme, impuissance, puberté précoce, gynécomastie
Troubles de la peau et des tissus sous- cutanés :
Prurit, éruption cutanée, urticaire, éruption vésico-bulleuse, acné, alopécie, hirsutisme
Troubles vasculaires : Hypertension
Tableau 2 – Effets indésirables rapportés pour d’autres préparations à base de testostérone
Classification par système organique de MedDRA
Troubles des systèmes sanguin et
Effet indésirable
lymphatique : Érythropoïèse anormale
Troubles généraux et au site
d’administration : Brûlure, induration et éruption cutanée au niveau du site d’application, dermatite de contact, ampoule au niveau du site d’application, érythème au niveau du site d’application
Troubles hépatobiliaires : Péliose hépatique
Troubles du métabolisme et de la nutrition : Diminution du calcium urinaire
Troubles du système nerveux : Insomnie
Troubles psychiatriques : Colère
Troubles rénaux et urinaires : Dysurie, hématurie, incontinence, irritabilité de la vessie
Troubles de l’appareil reproducteur et des
seins : Atrophie des
Interactions médicament-médicament
Insuline : Chez les patients diabétiques, les effets métaboliques des androgènes peuvent diminuer la glycémie et, par conséquent, le besoin d’insuline.
Propranolol : Dans une étude pharmacocinétique menée sur un produit injectable contenant de la testostérone et dont les résultats ont été publiés, l’administration de cypionate de testostérone a provoqué une augmentation de la clairance du propranolol chez la majorité des hommes soumis à une analyse. On ignore si une telle augmentation se produirait dans le cas d’Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone).
Corticostéroïdes : L’administration concomitante de testostérone et de l’ACTH (corticotrophine) ou de corticostéroïdes peut stimuler la formation d’œdèmes; ces médicaments doivent être administrés avec prudence, particulièrement chez les patients atteints de cardiopathie, de néphropathie ou de maladie hépatique.
Anticoagulants : Les androgènes peuvent augmenter la sensibilité aux anticoagulants administrés par voie orale. Il peut être nécessaire de diminuer la dose d’anticoagulant afin de maintenir l’hypoprothrombinémie dans des limites thérapeutiques satisfaisantes.
Cyclosporine : Le traitement de remplacement de la testostérone peut accentuer l’effet de la cyclosporine et augmenter le risque de néphrotoxicité13.
Interactions médicament-aliment
Andriol® doit être pris avec un repas car les matières grasses augmentent son absorption1.
Interactions médicament-herbe médicinale
On a constaté que certains produits en vente libre à base d’herbes médicinales (p. ex., le millepertuis) pouvaient nuire au métabolisme des stéroïdes et, par conséquent, diminuer le taux plasmatique de testostérone3.
Effets du médicament sur les constantes biologiques
Les produits contenant de la testostérone peuvent diminuer le taux de globuline liant la thyroxine, causant ainsi une diminution du taux sérique total de T4 et une augmentation de la fixation de la T3 et de la T4 sur une résine échangeuse d’ions. Cependant, le taux d’hormone thyroïdienne libre demeure inchangé et il n’existe aucune preuve clinique de dysfonctionnement thyroïdien.
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Dose recommandée et réglage posologique
Généralement, une posologie quotidienne de 120 à 160 mg divisée en deux doses prises pendant
2 à 3 semaines, l’une le matin et l’autre le soir, est satisfaisante. Par la suite, le réglage posologique (dose de 40 à 120 mg par jour) doit être fondé sur les taux de testostérone subséquents et/ou sur l’effet clinique obtenu pendant le traitement.
Dose oubliée
Si vous oubliez une dose, prenez la dose suivante à l’heure prévue. Ne doublez pas la dose de ce médicament.
Administration
Afin d’assurer une absorption satisfaisante, Andriol® (capsules d’undécanoate de testostérone) doit être pris avec un repas et avalé sans être mâché.
SURDOSAGE
En cas de surdosage soupçonné, communiquez avec le centre antipoison de votre région.
Aucune expérience de surdosage n’a été signalée. Aucun antidote spécifique n’est disponible.
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Mode d’action
L’undécanoate de testostérone, une préparation oralement active à base de testostérone, est un ester d’acide gras de la testostérone naturelle. Contrairement aux autres préparations de testostérone administrées par voie orale, l’undécanoate de testostérone peut éviter la dégradation hépatique en passant par le système lymphatique, ce qui le rend biodisponible oralement.
Le traitement par l’undécanoate de testostérone augmente le taux plasmatique de testostérone ainsi que celui de ses métabolites actifs, provoquant un effet thérapeutique régulier. Chez les hommes eugonadiques, le pic plasmatique de testostérone est atteint environ 4 à 5 heures après l’ingestion et le retour au taux basal se faisant après environ 10 heures. Chez les volontaires et les hommes hypogonadiques, 77 à 93 % de la dose d’undécanoate de testostérone administrée par voie orale était excrétée dans l’urine et les fèces en 3 ou 4 jours1.
On a constaté que la biodisponibilité de la testostérone obtenue avec Andriol®, sous forme d’undécanoate de testostérone dissout dans un mélange d’huile de ricin et de monolaurate de 1,2-propylèneglycol, était comparable à celle obtenue avec Andriol®, sous forme d’undécanoate de testostérone dissout dans l’acide oléique.
Andriol® fournit une quantité physiologique de testostérone, générant dans la circulation, un taux de testostérone s’approchant du taux normal (c’est-à-dire entre 10,4 et 34,6 nmol/L [entre 300 et 1 000 ng/dL]) observé chez les jeunes hommes en bonne santé.
Pharmacodynamie
Testostérone et hypogonadisme : La testostérone et la dihydrotestostérone (DHT), deux androgènes endogènes, sont responsables de la croissance et du développement normal des organes
sexuels masculins et du maintien des caractéristiques sexuelles secondaires. Ces effets comprennent la croissance et la maturation de la prostate, des vésicules séminales, du pénis et du scrotum, le développement de la pilosité masculine, comme les poils faciaux, pubiens, thoraciques et axillaires, le développement du larynx, l’épaississement des cordes vocales, la modification de la musculature corporelle et la distribution de la masse adipeuse.
L’hypogonadisme masculin résulte d’une sécrétion insuffisante de testostérone et il est caractérisé par de faibles concentrations sériques de testostérone. Les symptômes associés à l’hypogonadisme masculin comprennent la baisse de la libido accompagnée ou non d’impuissance, la fatigue et la perte d’énergie, la perturbation de l’humeur, la régression des caractéristiques sexuelles secondaires et l’ostéoporose. L’hypogonadisme constitue un facteur de risque d’ostéoporose chez l’homme.
Effets généraux des androgènes : Les médicaments de la classe des androgènes stimulent également la rétention de l’azote, du sodium, du potassium et du phosphore et diminuent l’excrétion urinaire du calcium.
Il a été rapporté que les androgènes augmentaient l’anabolisme des protéines et diminuaient leur catabolisme. Le bilan azoté est amélioré seulement lorsqu’il y a un apport suffisant en calories et en protéines. Il a été rapporté que les androgènes stimulaient la production de globules rouges en augmentant la production d’érythropoïétine.
Les androgènes sont responsables de l’accélération de la croissance chez l’adolescence et de l’arrêt de la croissance staturale qui finit par se produire en raison de la fusion épiphysaire. Chez l’enfant, les androgènes exogènes accélèrent la croissance staturale mais ils peuvent stimuler de façon disproportionnée la maturation osseuse. Leur administration pendant une période prolongée peut entraîner la fusion épiphysaire et l’arrêt du processus de croissance.
Pendant l’administration exogène d’androgènes, la libération de la testostérone endogène peut être inhibée par la rétro-inhibition de l’hormone lutéinisante (LH) produite par l’hypophyse. L’administration de doses élevées d’androgènes exogènes peut également entraîner la suppression de la spermatogenèse par la rétro-inhibition de l’hormone folliculo-stimulante (FSH) produite par l’hypophyse.
Chez l’homme hypogonadique, le traitement par Andriol® entraîne une atténuation des symptômes de déficit en testostérone. Il a été rapporté que le traitement par la testostérone augmentait la densité minérale osseuse ainsi que la masse maigre de l’organisme et diminuait le taux de graisse corporelle, sans que cela soit pertinent sur le plan clinique. Les taux sériques de cholestérol, de LDL, de HDL et de triglycérides peuvent augmenter et/ou diminuer pendant le traitement androgénique. Pendant le traitement par la testostérone, le taux d’hémoglobine et l’hématocrite connaissent une augmentation dose-dépendante. Au cours d’études cliniques de petite envergure dont les résultats ont été rapportés dans la littérature, Andriol® n’a été associé à aucune augmentation sérique des enzymes hépatiques5. Dans des études de courte durée (jusqu’à 2 ans) menées auprès d’un petit nombre de patients, il n’a pas été démontré qu’Andriol® était associé à une augmentation importante du taux d’APS11. Dans d’autres études, le traitement par la testostérone avait un effet variable sur les taux d’APS. Les résultats d’études cliniques indiquent que les traitements par la testostérone, et notamment Andriol®, peuvent entraîner une augmentation de la taille de la prostate, mais celle-ci n’a pas été associée aux symptômes de prostatisme. Chez les patients atteints d’hypogonadisme et de diabète, les effets métaboliques des androgènes peuvent diminuer la glycémie et, par conséquent, le besoin d’insuline.
Pharmacocinétique
Absorption :
Le principe actif d’Andriol® est bien absorbé à partir du tractus gastro-intestinal. L’undécanoate de testostérone et l’undécanoate de 5-alpha-dihydrotestostérone nouvellement formé sont partiellement absorbés par le système lymphatique, évitant le premier passage hépatique.
À la suite de l’administration d’Andriol® par voie orale, une partie importante du principe actif, l’undécanoate de testostérone, est absorbée simultanément avec le solvant lipophile à partir de l’intestin dans le système lymphatique, évitant ainsi partiellement l’inactivation du premier passage hépatique. Afin de garantir son absorption, Andriol® doit être pris au petit déjeuner ou avec un repas normal. Sa biodisponibilité est d’environ 7 %.
Distribution :
L’administration d’undécanoate de testostérone radiomarqué (3H-TU) à des hommes a entraîné une radioactivité de la lymphe associée à une absence de métabolisation de l’undécanoate de testostérone et de l’undécanoate de 5-alpha-dihydrotestostérone. Le taux maximum de radioactivité était atteint dans la lymphe et le plasma de 2,5 à 5 heures après l’administration.
Métabolisme :
L’undécanoate de testostérone est métabolisé partiellement dans la paroi intestinale en undécanoate de 5-alpha-dihydrotestostérone. Dans le plasma et les tissus, l’undécanoate de testostérone est hydrolysé en testostérone libre et l’undécanoate de 5-alpha-dihydrotestostérone, en dihydrotestostérone. La testostérone libre est rapidement convertie en 5-alpha-dihydrotestostérone, en androstènedione et en œstradiol.
Excrétion :
La concentration la plus élevée de radioactivité dans l’urine était observée 2 heures après l’ingestion. Pendant les 24 premières heures, environ 40 % de la dose administrée était excrétée dans l’urine et la récupération totale de la dose dans l’urine durant la première semaine était de 45 à 48 %.
Populations et situations particulières
Enfants :
Andriol® peut être administré pour stimuler la puberté chez des garçons choisis avec soin, dont le retard pubertaire, clairement établi, n’est pas consécutif à un trouble pathologique. Les androgènes peuvent accélérer la maturation osseuse sans qu’il n’y ait de gain compensateur sur le plan de la croissance staturale. L’effet sur la maturation osseuse doit être surveillé en évaluant l’âge osseux du poignet et de la main tous les six mois. Ces effets indésirables peuvent empêcher le patient d’atteindre sa taille adulte. Plus le garçon est jeune, plus le risque de compromettre sa stature définitive d’adulte est grand.
Personnes âgées :
Les patients âgés traités par des androgènes peuvent être exposés à un risque accru d’hypertrophie de la prostate et de cancer de la prostate bien qu’il y ait un manque de données probantes venant appuyer ce concept.
STABILITÉ ET ENTREPOSAGE
Conserver le médicament à une température se situant entre 15 et 30 °C, à l’abri de la lumière et de l’humidité. Ne pas réfrigérer. Conserver la plaquette alvéolée dans son emballage extérieur.
DIRECTIVES PARTICULIÈRES DE MANIPULATION
Sans objet.
FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT
Chaque capsule contient 40 mg d’undécanoate de testostérone dans un mélange d’huile de ricin et de monolaurate de 1,2-propylèneglycol.
Chaque capsule d’Andriol®, de forme ovale et de couleur orange, est faite de gélatine molle et porte le code ORG DV3 imprimé en blanc. Andriol® à 40 mg est offert en plaquette alvéolée de 10 capsules, dans une boîte de 3, 6 ou 12 plaquettes alvéolées.
Les autres ingrédients non médicinaux sont la glycérine et le colorant jaune orangé S (E110, FD&C jaune no 6).
Je posterai la deuxieme partie un peu plus tard dans la journée avec le lien biensur