Bien que les résultats qui suivent relèvent d une étude dont le but est l inhibition de la lactation dans le post-partum , néanmoins cela peu être intéressant étant donné que les objectifs reste les même pour un homme souhaitant intervenir sur son taux de prolactine et voulant passer le pas pour utilisé un agoniste dopaminergique
Objectifs
Comparer l’efficacité et la tolérance, de la bromocriptine (2,5 mg deux fois par jour pendant 21 jours) avec la cabergoline (1 mg dose unique), dans le cas de l’inhibition de la montée laiteuse.
Patientes et méthodes
Il s’agit d’une étude comparative, prospective, menée dans les maternités de Necker et Port-Royal (AP–HP, Paris) auprès de 99 patientes réparties en deux groupes : 52 patientes sous bromocriptine versus 47 patientes sous cabergoline. Les femmes ont rempli deux questionnaires : l’un en suites de couches puis l’autre 21 jours après.
Résultats
Au total, 36 % (19 patientes sur 52) des patientes sous bromocriptine se sont plaintes d’effets indésirables contre 17 % (huit patientes sur 47) dans le groupe cabergoline. Nous avons surtout recensé, lors de l’installation du traitement, des sensations de vertiges, nausées et céphalées. Un quart (13 patientes sur 52) des patientes traitées par bromocriptine 2,5 mg ont interrompu leur traitement dans les trois semaines du post-partum. Le taux de réussite de ces deux agonistes dopaminergiques s’élève à 78 % pour la bromocriptine versus 85 % pour la cabergoline (p = 0,2). Lorsque l’on évalue l’efficacité du traitement trois semaines après l’accouchement, le taux d’effets rebonds est similaire dans les deux groupes (4 %). Il faut par ailleurs s’assurer que la durée de traitement soit de 21 jours pour la bromocriptine et que 1 mg de cabergoline soit administré dans les premières 24 heures suivant l’accouchement.
Conclusions
Une dose unique de cabergoline 1 mg est au moins aussi efficace que 2,5 mg deux fois par jour de bromocriptine pendant 21 jours de traitement. De par sa simplicité de prise et son meilleur rapport bénéfice–risque, la cabergoline devrait être l’agoniste dopaminergique de première intention, dans la prise en charge de l’inhibition de la lactation dans le post-partum immédiat. Néanmoins, avant toute prescription, il faudra bien s’assurer de l’absence de contre-indication, car les agonistes dopaminergiques ne sont pas dénués de tout risque.
source :La Revue Sage-Femme
Volume 11, Issue 4, October 2012, Pages 166–173
Objectifs
Comparer l’efficacité et la tolérance, de la bromocriptine (2,5 mg deux fois par jour pendant 21 jours) avec la cabergoline (1 mg dose unique), dans le cas de l’inhibition de la montée laiteuse.
Patientes et méthodes
Il s’agit d’une étude comparative, prospective, menée dans les maternités de Necker et Port-Royal (AP–HP, Paris) auprès de 99 patientes réparties en deux groupes : 52 patientes sous bromocriptine versus 47 patientes sous cabergoline. Les femmes ont rempli deux questionnaires : l’un en suites de couches puis l’autre 21 jours après.
Résultats
Au total, 36 % (19 patientes sur 52) des patientes sous bromocriptine se sont plaintes d’effets indésirables contre 17 % (huit patientes sur 47) dans le groupe cabergoline. Nous avons surtout recensé, lors de l’installation du traitement, des sensations de vertiges, nausées et céphalées. Un quart (13 patientes sur 52) des patientes traitées par bromocriptine 2,5 mg ont interrompu leur traitement dans les trois semaines du post-partum. Le taux de réussite de ces deux agonistes dopaminergiques s’élève à 78 % pour la bromocriptine versus 85 % pour la cabergoline (p = 0,2). Lorsque l’on évalue l’efficacité du traitement trois semaines après l’accouchement, le taux d’effets rebonds est similaire dans les deux groupes (4 %). Il faut par ailleurs s’assurer que la durée de traitement soit de 21 jours pour la bromocriptine et que 1 mg de cabergoline soit administré dans les premières 24 heures suivant l’accouchement.
Conclusions
Une dose unique de cabergoline 1 mg est au moins aussi efficace que 2,5 mg deux fois par jour de bromocriptine pendant 21 jours de traitement. De par sa simplicité de prise et son meilleur rapport bénéfice–risque, la cabergoline devrait être l’agoniste dopaminergique de première intention, dans la prise en charge de l’inhibition de la lactation dans le post-partum immédiat. Néanmoins, avant toute prescription, il faudra bien s’assurer de l’absence de contre-indication, car les agonistes dopaminergiques ne sont pas dénués de tout risque.
source :La Revue Sage-Femme
Volume 11, Issue 4, October 2012, Pages 166–173