Dopage des sportifs : des morts subites à comprendre
Chaque année en France, 800 sportifs amateurs décèdent en plein effort dans des circonstances non élucidées. Face à ce constat alarmant, l’Académie de médecine souhaite que soient pratiquées des autopsies systématiques sur toute personne victime d'une mort subite. A terme, cette préconisation a pour but de déceler avec exactitude le nombre de décès liés au dopage.
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D’après une étude menée par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, et qui vient d’être publiée dans le journal Circulation de l'American Heart Association (AHA), le nombre de morts subites est largement plus important chez les sportifs professionnels et amateurs de haut niveau qu’en population générale. Par ailleurs, ils ont aussi constaté que dans 8 cas sur 10, les médecins, après avoir rédigé l’acte de décès, n’avaient trouvé aucune cause permettant de l’expliquer. La plupart des victimes sont des hommes sans antécédents cardiovasculaires, et âgés d'une quarantaine d’années.
Afin de rechercher les raisons de ces décès et permettre de les prévenir, à la veille du tour de France et des Jeux Olympiques de Londres 2012, l’Académie de médecine a réclamé que soient systématiquement effectuées des autopsies dans les cas de morts subites sans explication. L’ensemble des données recueillies (dissections d’organes, analyses toxicologiques, etc...) devrait permettre de mieux comprendre les raisons de ces décès. Si cette recommandation des sages de la rue Bonaparte a pour premier objectif de protéger les sportifs et de prévenir ce type d’accidents, l’autre raison sous-jacente est le fait que certains de ces trépas pourraient bien être dus au dopage. En effet, en quelques années, EPO, hormones de croissance, anabolisants, amphétamines et autres produits dopants, jusqu’alors apanage des sportifs de haut niveau, ont fait leur entrée dans le monde des sportifs amateurs. 5 à 15 % des sportifs adultes amateurs auraient recours à ces pratiques pour améliorer leurs performances. Par ailleurs, les mineurs ne seraient pas en reste : 3 à 5 % d’entre eux se doperaient. Pour les membres de l'Académie, il est donc urgent de stopper cette spirale infernale qui pourrait avoir des conséquences dramatiques et irréversibles pour ceux qui s’y adonnent ...
source : InformationHospitaliere.com
Chaque année en France, 800 sportifs amateurs décèdent en plein effort dans des circonstances non élucidées. Face à ce constat alarmant, l’Académie de médecine souhaite que soient pratiquées des autopsies systématiques sur toute personne victime d'une mort subite. A terme, cette préconisation a pour but de déceler avec exactitude le nombre de décès liés au dopage.
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D’après une étude menée par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, et qui vient d’être publiée dans le journal Circulation de l'American Heart Association (AHA), le nombre de morts subites est largement plus important chez les sportifs professionnels et amateurs de haut niveau qu’en population générale. Par ailleurs, ils ont aussi constaté que dans 8 cas sur 10, les médecins, après avoir rédigé l’acte de décès, n’avaient trouvé aucune cause permettant de l’expliquer. La plupart des victimes sont des hommes sans antécédents cardiovasculaires, et âgés d'une quarantaine d’années.
Afin de rechercher les raisons de ces décès et permettre de les prévenir, à la veille du tour de France et des Jeux Olympiques de Londres 2012, l’Académie de médecine a réclamé que soient systématiquement effectuées des autopsies dans les cas de morts subites sans explication. L’ensemble des données recueillies (dissections d’organes, analyses toxicologiques, etc...) devrait permettre de mieux comprendre les raisons de ces décès. Si cette recommandation des sages de la rue Bonaparte a pour premier objectif de protéger les sportifs et de prévenir ce type d’accidents, l’autre raison sous-jacente est le fait que certains de ces trépas pourraient bien être dus au dopage. En effet, en quelques années, EPO, hormones de croissance, anabolisants, amphétamines et autres produits dopants, jusqu’alors apanage des sportifs de haut niveau, ont fait leur entrée dans le monde des sportifs amateurs. 5 à 15 % des sportifs adultes amateurs auraient recours à ces pratiques pour améliorer leurs performances. Par ailleurs, les mineurs ne seraient pas en reste : 3 à 5 % d’entre eux se doperaient. Pour les membres de l'Académie, il est donc urgent de stopper cette spirale infernale qui pourrait avoir des conséquences dramatiques et irréversibles pour ceux qui s’y adonnent ...
source : InformationHospitaliere.com