Jeûne en cancérologie

RogueFazer

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A propos du jeûne en cancérologie


Beaucoup de personnes ont vu une ou plusieurs émissions audiovisuelles tendant à démontrer que le jeûne pourrait être utile et même nécessaire pour réduire nombre de maladies de civilisation et même mieux encore en cancérologie, pour supporter les méfaits des chimiothérapies.

Tout n’est pas faux dans ce qui est proposé.


Nous même avons pu visionner les 56’11 » de l’excellente émission sur le thème « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? » proposée par Arte France

– Via Découvertes Production 2012 présentée par Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade. Nous la recommandons au plus sceptique d’entre nos collègues.



Résumons les faits.

Le jeûne est utile pour réduire nombre de maladies de civilisations :

obésité, diabète de type II, hypertension artérielle (HTA), maladies rhumatismales, maladies de peau telle qu’eczéma, psoriasis,


mais aussi les maladies respiratoires (asthme, broncho-pneumopathies chroniques) et allergies de toute nature, addictions quelles qu’elles soient, tabac ou drogues, telles que marijuana, mais aussi stress de toute origine…


Cela signifie a contrario que les mauvaises habitudes alimentaires telles que les publicités nous les proposent sont responsables de ces maladies selon les susceptibilités des personnes. C’est ce qu’on appelle l’influence de l’épigénétique.


Distinguons bien la génétique de l’épigénétique.

Pour bien nous faire comprendre, sachez que nous sommes pratiquement tous porteurs du ou des gènes qui peuvent induire un cancer du poumon, mais ce ou ces gènes ne s’expriment que chez le gros fumeur ou la personne soumise à un tabagisme passif.

Idem pour la plupart des localisations cancéreuses.

Les recherches les plus modernes en cancérologie démontrent l’importance des habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises pour empêcher ou aider au développement d’un cancer, dans tel ou tel tissu ou organe de notre corps.


Comme l’indiquent nos collègues russes et allemands dans le film cité plus haut, le jeûne peut aussi être très utile pour réduire les troubles récurrents de certaines maladies psychiatriques.

Il devrait être systématiquement proposé aux patients, sous surveillance médicale, mais pour cela, il faudrait former les psychiatres aux bienfaits des changements des habitudes alimentaires.

Cela est aussi vrai pour la plupart des spécialités médicales, de la pédiatrie à la gériatrie, en passant par la cardiologie, la pneumologie, la rhumatologie, la gynécologie, la chirurgie, la neurologie…

bref toutes les spécialités médicales gagneraient à s’ouvrir à la thérapie par le jeûne.



Nous en sommes loin, mais il ne faut pas se décourager.

Ce sont les patients eux-mêmes qui l’apprennent à leur médecin ou du moins qui le sensibilisent.



Il est certain que le jeûne proposé tant dans les centres de soin en Russie qu’en Allemagne à l’Institut Büchinger ou à l’hôpital de la Charité à Berlin, est certainement utile sur une à 3 semaines, pour retrouver la santé. C’est ce que certains appellent la Sanogenèse.




Un jeûne total


Evidemment, il s’agit d’un jeûne total, à l’eau pure, qui consiste donc seulement à boire et à ne pas s’alimenter pendant tout le temps du jeûne, tout en étant surveillé médicalement.

Le corps puise alors sur ses réserves en sucres, présentes surtout dans le foie et un peu dans les muscles.

Elles sont épuisées en deux à quatre jours. Ensuite, le corps prend sur ses réserves en graisses, lesquelles doivent être transformées en corps cétoniques pour parvenir au système nerveux central (encéphale, cervelet et moelle épinière) – qui a besoin d’énergie pour fonctionner.


Ainsi le 4ème jour peut être difficile à passer du fait du « cétonisme », ou « crise d’acidose » responsable de faiblesse, de nausées et de migraines. Il faut connaître ce cap délicat pour avoir le courage et la persévérance de continuer.




Trois mois de réserve dans nos tissus adipeux

Nos réserves en graisse qui constituent le tissu adipeux ou graisseux sont sous la peau, mais surtout dans l’abdomen, dites graisses viscérales.

Elles peuvent nous permettre de tenir près de 3 mois, évidemment en maigrissant alors de façon très importante.

Si le jeûneur persévère au delà de 3 ou 4 jours, il entre alors dans une phase légèrement euphorique, sédative, car il a passé le cap et une sorte d’appétit intellectuel et même spirituel apparaît quelle que soit la croyance.

C’est l’effet mental très positif du jeûne.

Il faut associer toujours à cette restriction alimentaire totale, une activité physique quotidienne au grand air si possible, donc la réaliser en dehors de son milieu de vie habituel, sans éviter la surveillance médicale pour les plus fragiles.

Ce type de jeûne exige donc d’être suivi médicalement par un coach, nutritionniste ou médecin spécialiste

. C’est pour cette raison qu’il doit avoir lieu en centre spécialisé.

Il est certain qu’il est le moyen le plus naturel pour réduire son surpoids, son hypertension artérielle, ses besoins en médicaments hypoglycémiants quand on est diabétique de type II et les antalgiques ou anti-inflammatoires dont sont gavés la plupart de personnes souffrant de rhumatismes, d’allergies, d’asthme…



Le jeûne pour mieux supporter les chimiothérapies ?


Les études présentées par nos collègues de Los Angeles du Norris Cancer Hospital, réalisées sur de petits animaux par le Pr Valter Longo sont particulièrement intéressantes.

Plusieurs fois renouvelées, elles démontrent et confirment que la restriction calorique majeure chez les animaux soumis à une chimiothérapie leur permet de mieux supporter les traitements, tandis que le groupe qui est nourri normalement va beaucoup plus mal.

Ces travaux ont besoin d’être analysés d’une manière plus scientifique avant d’être proposés en cancérologie au quotidien des nombreux patients que nous rencontrons.


En effet, la cellule cancéreuse et plus largement le tissu ou la tumeur cancéreuse doivent être considérés comme des voleurs des meilleurs nutriments.

Par exemple, si vous consommez de la vitamine C à fortes doses, achetée chez votre pharmacien, et si vous en consommez aussi dans les fruits et les légumes frais, la tumeur prendra en priorité la « bonne vitamine C » , celle des fruits et des légumes, et vous laissera celle du pharmacien qui n’est biodisponible qu’à 50%, car vous en éliminez la moitié dans les urines.



Voilà pourquoi nous sommes très prudents avec le jeûne thérapeutique pour mieux supporter les chimiothérapies.

En cancérologie, le « jeûne partiel » s’impose et ne peut qu’être bénéfique.

Il est d’abord rendu obligatoire car les drogues de la chimiothérapie ou des thérapies ciblées ont toutes des effets sur le tube digestif et l’organisme en général.

Les nausées sont tellement classiques que des traitements spécifiques sont ajoutés à la perfusion médicamenteuse ou aux médicaments pris par voie orale.

Ils évitent plus les vomissements que les nausées.


De plus, nombre de drogues de chimiothérapies tuent les cellules intestinales dont la durée de vie n’excède pas 5 jours.

D’où une abrasion du tapis de la couche des cellules de l’intestin, les entérocytes, à l’origine de malabsorption intestinale avec sa triade diarrhée, amaigrissement et fatigue généralisée.


Il s’agit donc de jeûner de tous les aliments qui peuvent réduire nos défenses immunitaires.

Il s’agit des boissons contenant des faux sucres de type aspartame, le pain blanc (souvent blanchi) qui se comporte comme un excès de sucre et qui augmente la porosité intestinale – par le gluten raffiné et rajouté à l’excès, et les levures chimiques.

Cette porosité laisse passer des molécules plus ou moins toxiques, à l’origine d’inflammations qui vont se développer sur les zones fragiles (cancéreuses de l’organisme).


Il faut aussi jeûner de produits laitiers de vache, lait UHT, yaourts, fromages à pâte non cuite, crèmes, glaces…

Ils apportent trop de graisses et de sucres (lactose) mais aussi du calcium en excès (4 fois trop) et des facteurs de croissance surtout destinés naturellement à un animal, le veau.


N’oublions pas que le veau prend en une année 365 kg après sa naissance, tandis que le petit humain ne prend que 5 kg dans la même année qui suit sa naissance.


Voilà donc ce que l’on peut conseiller aux patients atteints de cancer en ajoutant des boissons abondantes (au moins 2 litres par jour d’eau sans soda, coca ou autres boissons dites « énergisantes »), afin d’éliminer les métabolites des drogues inutiles à notre santé et même toxiques pour les cellules normales.


Nous verrons dans une autre lettre, qu’il faut bien distinguer et comprendre les modes d’action des chimiothérapies classiques.

Elles apportent à l’organisme des drogues antimitotiques destinées à « tuer » toutes les cellules en cours de division, les cellules cancéreuses et les cellules normales.


On comprend mieux ainsi l’intérêt de la mise au point et de l’utilisation des thérapies « ciblées » qui ciblent le tissu cancéreux en lui apportant au plus près des drogues anti-facteurs de croissance, anti-angiogéniques (contre le développement des vaisseaux sanguins qui nourrissent la tumeur) ou des anticorps spécifiques, donc qui empêchent le tissu tumoral de se développer.



Source Professeur Henri Joyeux
 

kalimero

KALIKENOBI Neurotyping 2A secondaire fort 2B
Membre du Staff
supermodo
La oN entre réellement dans le medical et si cherche bien tu trouveras des etudes indiquant le contraire
 

no pain no result

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je travail en recherche et sur les cancers et effectivement il semblerai que le jeûne permette aux cellules cancéreuses de mieux répondre aux traitements chimiothérapeutiques certaines cela va dépendre du cancer du type de cellules concernées mais cela semble logique car le jeune permet de diminuer l'apport en nutriment et les cellules vivent grâce au milieu nutritif où elles sont présentes.
 
I

invité

je ne cherche pas la polémique,pour son coté chasse aux sorcières
donc les modo supprimaient si nécessaire
mais il me semble important de comprendre qui est le professeur HENRI JOYEUX
il a été très longtemps président de FAMILLE DE FRANCE qui a des positions chrétienne très controversé
la majorité de ses publications sur le sujet qui nous préoccupe ne sont pas des publications dans des revues scientifiques a impacts mondiale
mais des livres édité par la maison d'édition chrétienne française François-Xavier de Guibert
dans la communauté scientifique,il est largement décrié

UN EXEMPLE PARMI D'AUTRES
Ses positions sur la dangerosité du lait ont été contredites par des scientifiques et d'autres scientifiques considèrent que les corrélations que fait Joyeux entre la consommation de lait et la survenances de maladies auto-immunes, de cancers et d'allergies sont loin d'être établies
je vous passe ses déclarations sur les homosexuels,le rôle des femmes,l'approche de la sexualité,etc,parce que c'est pas le sujet

EN CLAIR
je respecte toutes les personnes croyantes quelqueS soit leurs religions
mais quant on se sert de sa légitimité scientifique pour orienter des gens vulnérables sur un certains style de vie ,je ne peux adhérer
de plus quant on utilise le mélange des genres,entre la frontière scientifique et croyance,je crois très sincèrement que cela nuit a la recherche pure.

POUR EN REVENIR AU SUJET INITIAL
quant des équipes de renommées mondiales dans differents pays arriverons a ce genre de conclusion,je serais le premier a le croire
pour l'instant ,il me semble que c'est pas le cas


PS
par contre,par correction pour d’éventuels lecteurs de ce pavé,je précise que je suis athé
 
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Danny

デスノート
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Cela serait vraiment cool d'en parler aux malades sous chimio, à ceux qui sont en phase terminale, à ceux qui espèrent ou qui n'espèrent plus. Perso, je déteste ce prosélytisme médical qui présente un vrai niveau de dangerosité et dont la publication sur le forum reste sujet à discussion.

Le jeune étant déjà une proposition à controverse, le cumuler à celui du cancer, ouvre des perspectives de discussions qui devraient être réservées aux chercheurs et aux oncologues.
 

Burattino

UNSTOPPABLE
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Je suis vraiment dubitatif, j'ai vu pas mal de personnes atteintes de maladies diverses dans mon entourage (cancer compris), l'adage '' quand l'appétit va tout va'' est on ne peut plus vrai, celles qui s'en sortent le mieux sont celles qui pouvaient encore manger correctement.

Une collègue de boulot qui a eu une chimio pour un cancer du sein bien virulent me disait d'ailleurs qu'avant les injections ils lui servaient des plateaux plutôt consistants pour mieux encaisser les ES qui suivaient.

Après peut être que dans des cas très précis... Je suis loin d'être médecin.
 

Adem95

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Difficile à croire en effet,
Moi meme je jeûne 1mois par an et oui je ressent des bien fait mais c'est quand même dur physiquement au bout d'un moment.

Alors combiner maladie grave et jeûne me parrait très difficile à encaisser .. C'est mon avis perso bien sûr
 

JAJA

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Ce qui est sur c'est que de faire un petit jeune permet de nettoyer la flore intestinale après perso j'en fais pas et j'en ferais peut-être jamais!

Après on sait que manger permet de gagner du poids et donc du coup d'être plus fort pour lutter contre les maladies en évitant les carences et donc la dénutrition...
 

Danny

デスノート
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Jeune=nettoyage de la flore intestinale cela reste un raccourci périlleux; qui plus est, lier l'état d'une flore intestinale à une pathologie lourde, relève tellement de l'anecdotique. Va demander à un malade sous chimio, ou curithérapie comment va sa flore intestinale.

Si il y a un médecin sur le forum, qu'il nous éclaire, le reste des interventions ne sera qu'hypothèse, interrogation, voire élucubration.
 

JAJA

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vétéran
Jeune=nettoyage de la flore intestinale cela reste un raccourci périlleux; qui plus est, lier l'état d'une flore intestinale à une pathologie lourde, relève tellement de l'anecdotique. Va demander à un malade sous chimio, ou curithérapie comment va sa flore intestinale.

Si il y a un médecin sur le forum, qu'il nous éclaire, le reste des interventions ne sera qu'hypothèse, interrogation, voire élucubration.

Non ce n'est pas un raccourci c'est une vérité mais je ne dis pas que c'est une bonne chose pour un malade...Ne pas faire dire aux autres ce qu'ils ne disent pas ;)
 

no pain no result

membre approuvé
je ne vois pas en quoi ça dérange que ce genre d'étude existe certe se nourrir est nécessaire à la survie ils ne disent pas d'arrêter de manger quand on est malade juste que les cellules cancéreuses sont plus sensible quand elles sont en manque de nutriments d'où le jeûne, ça reste des voies d'études pour limiter la prolifération de ces cellules, la formation de métastases et l'amplification de la chimiorésistance aux traitements actuel. Donc que certain sont contre c'est normale que d'autre soit pour aussi, moi je dis simplement en travaillant sur les cancers ovariens que c'est une conclusion pouvant être logique mais pas forcement des meilleurs.
 

Danny

デスノート
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Ce serait bien qu'un membre du forum, qui soit à la fois bodybuilder et médecin - pourquoi pas oncologue - s'exprime à ce sujet. Là ça frôle le doctissimo. Le sujet est bien trop grave, pour qu'il soit traité de cette façon à coup d'affirmations sur d'hypothétiques études et des contre-vérités. Je dis ça je dis rien.
 
I

invité

ce ne sont pas les études qui dérangent,mais les extrapolations qui en sont faites
De source scientifique, le rôle du métabolisme(fabrication d’énergie a partir de la nourriture) émerge comme un facteur majeur dans l'origine et l’évolution des cancers. cependant les études sont beaucoup trop préliminaire essentiellement sur modèles animaux et in vitro pour établir des conclusions fiables dans quelque sens que ce soit. Les résultats sont très ponctuels restreints a certains modèles et types cellulaires. En particulier le rôle dans les cellules souches cancéreuses, vecteur important des progressions tumorales et échappement ou rechutes aux traitement est encore sous exploré. Enfin aucun essai clinique a ce jour, y compris de phase I n'a encore évalué l'importance chez les patients de cette question.
pour le jeune,une seule étude a évalué chez la souris et sur des lignés in-vitro,le rôle de cycle court du jeune sur l'efficacité de chimiothérapie
,avec des résultats contradictoires
.................................................................................................................................................................................
Point sur le jeûne thérapeutique et ses effets combinés à la chimiothérapie



Depuis la publication, en février 2012, d’une étude expérimentale évaluant chez la souris l’effet du jeûne sur des tumeurs cancéreuses (Lee, 2012. Fasting cycles retard growth of tumors and sensitize a range of cancer cell types to chemotherapy), de nombreuses personnes posent la question de l’intérêt de cette pratique chez les patients atteints de cancer.

Cette note a pour objectif de présenter l’étude réalisée, ses principaux résultats, et d’en éclairer l’interprétation.


Le jeûne consiste en un arrêt total d’alimentation, avec maintien ou non d’une consommation d'eau.
L’étude, réalisée par une équipe américaine, s’est intéressée aux effets du jeûne chez des souris porteuses de tumeurs induites par des cellules tumorales. Les cellules étudiées étaient des cellules cancéreuses de sein, de mélanome, de gliome et de l’ovaire. Les souris ont subi plusieurs cycles de jeûne, c’est-à-dire qu’elles ont été privées à plusieurs reprises d’alimentation pendant 48 à 60 heures, alors que les apports en eau ont été conservés.

Les résultats ont montré que :

  • Deux cycles de jeûne retardaient la croissance de certaines cellules cancéreuses (sein, mélanome, gliome) aussi efficacement que la chimiothérapie, et la combinaison de deux cycles de jeûne et de la chimiothérapie était plus efficace que la chimiothérapie seule.
  • De multiples cycles de jeûne [nombre de cycles non précisé dans l’étude] augmentaient la sensibilité des cellules cancéreuses aux traitements de chimiothérapie, ce qui augmentait la survie globale des souris, et leur survie sans progression.
  • Le jeûne favorisait l’activité de régulation des gènes impliqués dans la croissance des cellules normales et cancéreuses. Une réduction du nombre de cellules cancéreuses a ainsi été observée in vitro.
  • La combinaison du jeûne et de la chimiothérapie favorisait les cassures d’ADN dans les cellules cancéreuses, ce qui potentialisait les effets de la chimiothérapie, c’est-à-dire augmentait son efficacité.

MAIS, des limites sont à noter dans les résultats de cette étude :

Des études antérieures réalisées chez l’animal (études précliniques) ont rapporté des résultats contradictoires, voire une toxicité supérieure des traitements de chimiothérapie en cas de carence nutritionnelle.

Cette étude a été réalisée sur quelques souris (petit échantillon) et en conditions expérimentales. A ce stade de la recherche, il n’est pas possible de transposer les résultats en l’état à l’Homme.

Les études expérimentales chez l’animal comportent en effet certaines spécificités qui font que les effets observés ne sont pas directement transposables à l’Homme :

  • ces études sont souvent réalisées avec de fortes doses de la substance étudiée (dans cette étude, la durée des cycles de jeûne, par exemple) ;
  • les conditions d’expérimentation en laboratoire permettent d’isoler les effets de la substance étudiée, alors que ces conditions ne sont pas réalisables dans les études cliniques chez l’Homme ;
  • les conditions expérimentales ne reflètent pas les conditions dans lesquelles l’Homme serait placé. Par exemple, elles ne prennent pas en compte ses antécédents médicaux, son état de santé général, son état de fatigue, etc.
Il n’est pas possible d’affirmer que les études chez les espèces non humaines prédisent les effets qui seraient observés chez l’Homme, du fait des différences (génétiques, métaboliques, toxicologiques, etc.) entre les espèces.

Des essais cliniques chez l’Homme sont donc nécessaires pour confirmer la faisabilité du jeûne combiné à une chimiothérapie dans le traitement de certains cancers.
Une étude est actuellement en cours aux Etats-Unis chez quelques patientes atteintes de cancer du sein, de cancer du canal urinaire ou de l’ovaire (étude de phase 1) ; les résultats de cette étude seront présentés prochainement lors d’un congrès scientifique et médical. Cette fiche sera mise à jour en fonction de ces résultats.

Il est fortement recommandé aux patients atteints de cancer, pendant la maladie et ses traitements, de maintenir un poids optimal grâce à l’activité physique et à une alimentation diversifiée (voir fiche Alimentation et cancer) : il est en effet essentiel pour les patients d’éviter la dénutrition, qui peut engendrer de graves complications, altérer l’état général et la qualité de vie, et/ou perturber le bon fonctionnement des traitements (voir à ce sujet le site du réseau NACRe).


Auteur : Unité cancer environnement
Relecteur : P.... M..... (réseau NACRe), O...... T..... (oncologue médical, Centre Léon Bérard), P...... B........ (responsable de l'unité Nutrition et Diététique, Centre Léon Bérard)
......................................................................................................................................................................................voila a l'heure actuelle,ce qui est concret
j'ai finalisé cette bafouille avec l'aide d'une caution scientifique(directeur d'une équipe de recherche) et après une discussion avec un médecin concerné
je peux en MP auprès d'un MODO ou PHOENIX citer le DR de recherche,si les gens sont sceptiques
celui ci ayant du mal a accepter que son nom soit associé a certaines de nos pratiques(produits)
PS:c'est la que TITO me manque,il connait indirectement ma source
 
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Danny

デスノート
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vétéran
Merci Triumph pour cet apport riche d'enseignements. Réputation.
 
I

invité

merci Danny et a tous ceux qui on like
je me permet,ce petit HS
j'espere sincèrement que la recherche explorera tous les pistes pouvant apporter du confort,de l’espérance aux malades,ainsi qu'a leur famille
la recherche permet(toujours trop lentement,de l'avis de tous,du mien y compris),mais permet de donner de plus en plus de moyens a la médecine pour combattre efficacement,entre autre le cancer.
perso un grand bravo a tous ces anonymes,de l’étudiant,au DR,qui répète inlassablement si nécessaire,avec des moyens plus que limité,voir dérisoire vue l’enjeu,au coin d'une paillasse,les expériences nécessaires pour faire avancer la science.
je me permet aussi de remercier vivement des associations comme NEZ ROUGE ou DOCTEUR CLOWN qui apporte du réconfort aux enfants malades et a leurs parents(le rire n'est-il pas un merveilleux médicament sans effet secondaire)
 
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yamazuong

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Plus que le jeune, je crois que c'est le sucre qui est a mettre en cause.
Les dietes cetogenes sont les plus bénéfiques dans le sujet que tu abordes je pense.

La par contre il y a eu des etudes, des medecins (andré gernez), qui l'ont prouvés.

evidemment se priver de sucre revient a faire moins d'argent pour les labos ,c'est evident.

il y a pleins de scientifiques qui ont prévenu, prouvé que les glucides sont a la source du probleme.

si on y reflechit, 9000 ans en arriere encore , nous n'avions que peu d'acces aux sucres, seuls les racines , les tubercules,les fruits( mais juste au printemps ,été).

puis nous nous sommes sedentarisés,agriculture et produits laitiers sont arrivés.
de la, les maladies dites neolithiques.
 
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Réactions: doc
I

invité

André gernez est un medecin adepte des méthodes dites « non-conventionnelles ». Il n'a jamais publié dans des revues à comité de lecture et ses travaux ne sont pas considérés comme scientifiques.

désolé,mais A propos du jeûne en cancérologie et des"ecrits" du medecin andré gernez

mais je suis pas d'accord a nouveau
ce docteur a publié des ouvrages
mais n'a jamais soumis d’études,donc comment peut-il le prouver??
si on me trouve le lien pour une étude,de ce docteur,je suis preneur.
il faut faire attention
et c'est le but de mes interventions
entre ce que ecrit quelqu'un dans un livre
et une étude réelle et fiable basé sur des expériences qui le démontrent et approuvé.
 

yamazuong

membre approuvé
André gernez est un medecin adepte des méthodes dites « non-conventionnelles ». Il n'a jamais publié dans des revues à comité de lecture et ses travaux ne sont pas considérés comme scientifiques.

désolé,mais A propos du jeûne en cancérologie et des"ecrits" du medecin andré gernez

mais je suis pas d'accord a nouveau
ce docteur a publié des ouvrages
mais n'a jamais soumis d’études,donc comment peut-il le prouver??
si on me trouve le lien pour une étude,de ce docteur,je suis preneur.
il faut faire attention
et c'est le but de mes interventions
entre ce que ecrit quelqu'un dans un livre
et une étude réelle et fiable basé sur des expériences qui le démontrent et approuvé.

evidemment qu'il n'a jamais eu droit a faire une etudes "officielle", le lobby pharmaceutique est contre lui.

ses experiences,il les a faites dans son labo. Perso, je le vois comme robin des bois.

Et si il n'a pas eu acces au "succes", ça me fait reflechir, c'est bien que ce qu'il a trouvé est dérangeant."reduire le sucre peut vous sauver".
 
I

invité

negatif,il faut arrêter avec les théories du complot
les études ne sont pas officielles,elles sont ou pas
on parle de choses qui peuvent positivement ou négativement avoir une action sur la guérison
personne ne peut empêcher quelqu'un de publier et heureusement dans les pays démocratiques
après le monde scientifique ne peux donner son aval a des théories mais a des faits.
la recherche n'est pas basé sur le succès,mais plus simplement sur des faits avérés
il faut replacer cette conversation dans le bon sens
"le mieux être du malade"
pour ma part la discussion est close,on s’éloigne du sujet initial,et c’était pas le but de mes réponses

libre a chacun de croire en ce qu'il veut,cela je le respecte.
 
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