Bonjour à tous,
j'ai une question à poser, une problématique plutôt, aux plus expérimentés, car j'ai beau chercher ici et ailleurs, je n'ai pas vraiment trouvé de réponse étayé.
Les anciens, durant leur cure utilisaient le Nolvadex, ca on sait bien. Ce médoc a fait ses preuves, notamment dans le traitement du cancer du seins chez la femme.
Des études montrent également son pouvoir sur le traitement de la gynéco après que celle ci soit apparu suivant protocole de 20mg jour sur période assez longue, ok c'est cool on le sait.
La question que je me pose, est la suivante, quid de l'utilisation du Nolvadex pendant une cure, à l'occasion de l'apparition du développement d'une gynéco, tout en étant sous AI, en l'occurrence l'ari.
Bien entendu, ma question n'a de sens que si cette gynéco a sont origine les E2 et non la prolactine.
Je vous en parle, car de nombreuses études actuelles évoquent la possibilité de traitement associant nolva et Ari, c'est donc du concret. Cependant, de ce que j'ai pu lire sur le forum, bcp parlent d'annulation des effets de ces molécules quand elles sont prise ensemble...
Qu'en pensez vous ?
Ci après la source, une étude publié en 2005 :
"Depuis l'essai ATAC (Arimidex, Tamoxifen, Alone or in Combination), on sait que l'anastrozole apparaît comme un traitement adjuvant de cancer du sein plus efficace que le tamoxifène. Cependant ce traitement présente comme complications majeures un risque d'ostéoporose et de fractures augmenté. Le tamoxifène à l'inverse semble avoir un effet protecteur sur le plan osseux notamment vertébral. L'association des 2 traitements pourrait en soi être intéressante mais les données, à ce jour, montrent que, par rapport au tamoxifène seul, il n'y pas de différence. On ne sait pas si c'est le fait d'une biodisponibilité moindre de l'anastrozole du fait de l'association thérapeutique ou si le tamoxifène exerce, en cas d'association, un certain effet œstrogénique. L'idée de l'équipe de B. Bonnani, à Milan, était de proposer un traitement combiné associant notamment de l'anastrozole à une dose hebdomadaire de tamoxifène (10 mg/semaine), dose qui a préalablement montré in vitro une efficacité antiproliférative superposable à la dose quotidienne. L'étude a été menée chez des femmes ménopausées, présentant un cancer du sein in situ, traitées soit par tamoxifène seul, 1 fois par semaine, soit par anastrozole seul (1 mg/jour), soit une combinaison des 2 traitements. L'étude a duré 1 an, recrutant dans chaque groupe 25 patientes. 68 ont terminé l'étude. L'objectif premier était d'analyser les cinétiques médicamenteuses mais, comme objectifs secondaires, l'appréciation des marqueurs du métabolisme osseux, l'effet sur des paramètres hormonaux ont été étudiés.
Les résultats ont permis de retrouver que les concentrations médicamenteuses d'anastrozole étaient similaires dans le groupe A et le groupe A + T. Sur les paramètres osseux, l'association A + T permet d'obtenir des taux d'ostéocalcine de 28.8 ng/ml, comparable à celui sous T seul (27.0 ng/ml) et inférieurs significativement à celui de A seul (34.7 ng/ml). Le même profil est observé pour les marqueurs de résorption (fragments N terminaux du collagène). La persistance de taux élevés de SHBG sous A + T, comme la baisse de l'IGF1 sous T seul, témoignent que le tamoxifène à ces doses reste potentiellement biologiquement actif.
En conclusion, ces données préliminaires indiquent qu'une combinaison thérapeutique anastrozole et tamoxifène pourrait s'avérer stable sur le plan cinétique de chacun des médicaments et éventuellement intéressante sur le plan des paramètres osseux, l'ostéoporose constituant la seule réelle limite actuellement à l'utilisation de l'anastrozole. Cependant, il faudrait savoir si une telle combinaison constitue réellement un intérêt sur le plan morbi-mortalité, et ce sur une grande échelle, d'autant qu'aucune étude clinique n'a clairement démontré la possibilité d'utiliser une dose hebdomadaire de tamoxifène. "
j'ai une question à poser, une problématique plutôt, aux plus expérimentés, car j'ai beau chercher ici et ailleurs, je n'ai pas vraiment trouvé de réponse étayé.
Les anciens, durant leur cure utilisaient le Nolvadex, ca on sait bien. Ce médoc a fait ses preuves, notamment dans le traitement du cancer du seins chez la femme.
Des études montrent également son pouvoir sur le traitement de la gynéco après que celle ci soit apparu suivant protocole de 20mg jour sur période assez longue, ok c'est cool on le sait.
La question que je me pose, est la suivante, quid de l'utilisation du Nolvadex pendant une cure, à l'occasion de l'apparition du développement d'une gynéco, tout en étant sous AI, en l'occurrence l'ari.
Bien entendu, ma question n'a de sens que si cette gynéco a sont origine les E2 et non la prolactine.
Je vous en parle, car de nombreuses études actuelles évoquent la possibilité de traitement associant nolva et Ari, c'est donc du concret. Cependant, de ce que j'ai pu lire sur le forum, bcp parlent d'annulation des effets de ces molécules quand elles sont prise ensemble...
Qu'en pensez vous ?
Ci après la source, une étude publié en 2005 :
"Depuis l'essai ATAC (Arimidex, Tamoxifen, Alone or in Combination), on sait que l'anastrozole apparaît comme un traitement adjuvant de cancer du sein plus efficace que le tamoxifène. Cependant ce traitement présente comme complications majeures un risque d'ostéoporose et de fractures augmenté. Le tamoxifène à l'inverse semble avoir un effet protecteur sur le plan osseux notamment vertébral. L'association des 2 traitements pourrait en soi être intéressante mais les données, à ce jour, montrent que, par rapport au tamoxifène seul, il n'y pas de différence. On ne sait pas si c'est le fait d'une biodisponibilité moindre de l'anastrozole du fait de l'association thérapeutique ou si le tamoxifène exerce, en cas d'association, un certain effet œstrogénique. L'idée de l'équipe de B. Bonnani, à Milan, était de proposer un traitement combiné associant notamment de l'anastrozole à une dose hebdomadaire de tamoxifène (10 mg/semaine), dose qui a préalablement montré in vitro une efficacité antiproliférative superposable à la dose quotidienne. L'étude a été menée chez des femmes ménopausées, présentant un cancer du sein in situ, traitées soit par tamoxifène seul, 1 fois par semaine, soit par anastrozole seul (1 mg/jour), soit une combinaison des 2 traitements. L'étude a duré 1 an, recrutant dans chaque groupe 25 patientes. 68 ont terminé l'étude. L'objectif premier était d'analyser les cinétiques médicamenteuses mais, comme objectifs secondaires, l'appréciation des marqueurs du métabolisme osseux, l'effet sur des paramètres hormonaux ont été étudiés.
Les résultats ont permis de retrouver que les concentrations médicamenteuses d'anastrozole étaient similaires dans le groupe A et le groupe A + T. Sur les paramètres osseux, l'association A + T permet d'obtenir des taux d'ostéocalcine de 28.8 ng/ml, comparable à celui sous T seul (27.0 ng/ml) et inférieurs significativement à celui de A seul (34.7 ng/ml). Le même profil est observé pour les marqueurs de résorption (fragments N terminaux du collagène). La persistance de taux élevés de SHBG sous A + T, comme la baisse de l'IGF1 sous T seul, témoignent que le tamoxifène à ces doses reste potentiellement biologiquement actif.
En conclusion, ces données préliminaires indiquent qu'une combinaison thérapeutique anastrozole et tamoxifène pourrait s'avérer stable sur le plan cinétique de chacun des médicaments et éventuellement intéressante sur le plan des paramètres osseux, l'ostéoporose constituant la seule réelle limite actuellement à l'utilisation de l'anastrozole. Cependant, il faudrait savoir si une telle combinaison constitue réellement un intérêt sur le plan morbi-mortalité, et ce sur une grande échelle, d'autant qu'aucune étude clinique n'a clairement démontré la possibilité d'utiliser une dose hebdomadaire de tamoxifène. "