testosterone undecanoate injectable...

alibaba

MEM la mine d'or
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Ce sujet m'intéresse fortement : j'ai lu ici et là : (reandron 1000 (testosterone Undecanoate ) .It's a 4ml bottle (250mg/ml) so 1000mg per bottle. Haven't heard any results but)

http://www.bayerresources.com.au/resources/uploads/DataSheet/file9509.pdf

Qu'il existait de la testo undecanoate injectable et que cet ester était le plus long : à raison d'une injection par mois (si je ne me trompe pas !)

Je pensais à l'intérêt de ce produit en TRT ou en additionnel avec un GH cycle.

Si l'un d'entre vous en sait un peu plus... ?

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j...3oCQAg&usg=AFQjCNF_u_1CDfE5OwVgWIaMQ0XR4j6s0w

fichier pdf en anglais.
il parle de testo depot mais pas de undecanoate... donc je cherche des infos !
 
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yoda55

Maître Jedi
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Ce dont tu parles, c'est le nébido en vente sur pas mal de sites.
C'est une testo longue.
Mon avis personnel est que ce produit est de peu d'intérêt pour le body dans la façon préconisée de prise (injections espacées).
En effet, selon moi, ce type d'injection favorisent la fluctuation des taux aussi bien androgéniques que estrogéniques.
Ce qui n'est pas fait pour faciliter un aspect propre du muscle mais plutôt un aspect flotteux même avec une diète égale.
Je suis sous testo depuis 8 mois et comme beaucoup ici, l'énanthate en injection espacée ne me convient pas.
Avec du sustanon en injection légère eod, je suis déjà mieux et le top pour moi, c'est la propionate eod.
J'avais testé l'undecaonate, le pantestone,en version oral à 240mg par jour et même avec une diète de lean très correcte, j'avais bien fait le bibendum.
Je pense qu'il doit être possible de l'utiliser en injection rapprochée mais je ne vois pas trop l'intérêt.
Une injection tous les 15jours voir un mois, je pense que ça peut aller pour les trt de gens qui ne font pas de muscu mais pour nous, je pense que ce n'est pas adapté.
A voir.
 

SHOGUN

SAMOURAI DE LA FONTE
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Quand tu parles de propio EOD dans le cas d'une TRT (si j'ai bien compris ), combien de dosage utilises tu à chaque injection ?
 

cool.32

NEUROTYPE 1B
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Re : testosterone undecanoate injectable...

C'est un peu long mais bon ....

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE
AVIS

29 novembre 2006


NEBIDO 1 000 mg / 4 ml, solution injectable B/1 ampoule (CIP: 367 582-7)


Laboratoire SCHERING S.A

undécanoate de testostérone Liste I


Date de l'AMM (procédure de reconnaissance mutuelle) : 21 janvier 2005


Motif de la demande : inscription sécurité sociale et collectivités


Direction de l'évaluation des actes et produits de santé
1 CARACTERISTIQUES DU MEDICAMENT

1.1. Principe actif
undécanoate de testostérone

1.2. Indication
Traitement substitutif des hypogonadismes masculins quand le déficit en testostérone a été confirmé cliniquement et biologiquement.

1.3. Posologie et mode d’administration
Par voie intramusculaire

Adultes et sujets âgés

Injecter une ampoule de NEBIDO (correspondant à 1 000 mg d’undécanoate de testostérone) toutes les 10 à 14 semaines. Des injections à cette fréquence permettent de maintenir des taux de testostérone suffisants et n’entraînent pas d’accumulation.
Les injections doivent être faites très lentement. NEBIDO doit être injecté profondément dans le muscle fessier en respectant les précautions usuelles lors d’une administration intramusculaire. Il convient de veiller tout particulièrement à éviter une injection intravasculaire. Le contenu d’une ampoule doit être injecté par voie intramusculaire immédiatement après ouverture de l’ampoule.

Début du traitement

Le taux de testostérone sérique doit être mesuré avant le début du traitement et au cours de la phase d’instauration. En fonction du taux de testostérone sérique et des symptômes cliniques, l’intervalle après la première injection peut être réduit à un minimum de 6 semaines au lieu de l’intervalle recommandé de 10 à 14 semaines pour le traitement d’entretien. Cette dose de charge permettra d’atteindre plus rapidement les concentrations sériques suffisantes de testostérone.

Suivi et individualisation du traitement

L’intervalle recommandé entre les injections est de 10 à 14 semaines. Un suivi attentif des taux de testostérone sérique est nécessaire au cours du traitement d’entretien. Il est conseillé de mesurer régulièrement le taux sérique de testostérone. Ces mesures doivent être réalisées à la fin de l’intervalle entre deux injections et en tenant compte des signes cliniques. Ces taux sériques doivent se situer dans le tiers inférieur des valeurs normales. Des taux sériques inférieurs à la normale nécessitent de réduire l’intervalle entre 2 injections. En cas de taux élevés, on peut envisager d’augmenter la durée de l’intervalle entre 2 injections.
Enfant et adolescent

NEBIDO n’est pas indiqué chez l’enfant et l’adolescent et n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez les garçons de moins de 18 ans.

2 MEDICAMENTS COMPARABLES

2.1. Classement ATC 2006

G Système génito-urinaire et hormones sexuelles
G03 Hormones sexuelles et modulateurs du système génital G03B Androgènes
G03BA Dérivé du 3-oxoandrostène G03BA03 testostérone

2.2. Médicaments de même classe pharmaco-thérapeutique


Les spécialités à base de testostérone administrée par :


Voie injectable : ANDROTARDYL 250 mg (énanthate de testostérone), 1 injection intra musculaire toutes les 3 semaines

Voie orale : PANTESTONE 40 mg (undécanoate de testostérone), 2 à 4 comprimés par 24 heures

Voie transdermique : TESTOPATCH 1,2mg/24h, 1,8mg/24h et 2,4mg/24h. (testostérone) Deux dispositifs transdermiques doivent être appliqués simultanément sur la peau, au bras, au bas du dos ou aux cuisses, et renouvelés toutes les 48 heures.


Rappel : spécialités suivantes non remboursables :
Voie cutanée : ANDROGEL 25 mg/50mg (testostérone)
1 à 2 doses par 24 heures ANDRACTIM (androstanolone)1 1 à 2 doses par 24 heures



3 ANALYSE DES DONNEES DISPONIBLES

3.1. Efficacité
Le laboratoire a déposé les résultats de 4 études :

- trois études de pharmacocinétique qui ne seront pas détaillées dans l’avis

- une étude non publiée de phase III, randomisée, ouverte, dont l’objectif était de comparer l’efficacité et la tolérance de NEBIDO (1 injection de 1 000 mg toutes les 6 semaines pour les 3 premières injections, suivies d’une dernière injection 9 semaines plus tard) à celles d’ANDROTARDYL (1 injection de 250 mg toutes les 3 semaines) chez 40 hommes hypogonadiques (20 patients dans chaque groupe de traitement, testostéronémie < 5 nmol/l), âgés de 18 à 65 ans, traités pendant 30 semaines.

Cette étude a également fait l’objet d’un suivi ouvert de 2 ans.

Les principaux critères de jugement de l’étude ont été la variation de l’érythropoïèse (variation des taux d’hémoglobine et de l’hématocrite) et la variation de la force de préhension des mains (mesurée à l’aide d’un dynamomètre) entre le début et la fin du traitement dans chaque groupe de traitement.
Les critères secondaires de jugement étaient l’état de bien être du patient évalué selon une échelle visuelle, l’activité sexuelle, la densité osseuse, la concentration sérique en testostérone, dihydrotestostérone, oestradiol, LH, FSH…
Selon les experts, l’évaluation de symptômes cliniques (tels que les troubles sexuels bien que l’ensemble des symptômes de l’hypogonadisme soit peu spécifique) ou du bien être général à l’aide d’une échelle de qualité de vie aurait été plus appropriée.
L’évaluation de la variation des concentrations sériques de testostérone totale dans une
étude d’équivalence ou de supériorité versus ANDROTARDYL aurait été plus pertinente. Chez les patients suivant un traitement androgénique à long terme, les paramètres biologiques suivants (hémoglobine, hématocrite, fonction hépatique) doivent être contrôlés régulièrement en plus du suivi de la testostéronémie. Le choix de ces paramètres biologiques comme critères principaux de jugement d’efficacité n’est pas pertinent.
1 Remboursable dans son indication gynécomastie

Résultats (dans la population en ITT) :

NEBIDO (n=20) ANDROTARDYL (n=20)
A l’inclusion A 30 semaines A l’inclusion A 30 semaines
Hémoglobine
moyenne (g/dl) 14,35 15,70 14,73 15,9
Hématocrite (%) 43,4 46,8 44,4 47,8
Force de préhension
moyenne main gauche (Kp) 37,5 41,4 44,6 48,9
Force de préhension
main droite (Kp) 40,1 44,1 47,5 51,2
Aucun test de comparaison des 2 groupes de traitement n’est disponible.

Commentaires :

Aucune hypothèse (ni de supériorité ni d’équivalence) n'a été formulée et aucun calcul d'effectif n'a été réalisé pour cette étude. De plus, le nombre de patients inclus est faible et la durée de traitement relativement courte pour un traitement normalement instauré à vie. L’analyse de cette étude a été de type exploratoire et descriptive, aucun test statistique n’ayant été réalisé.

Compte tenu de la qualité méthodologique insuffisante de cette étude et des critères de jugement analysés, ses résultats ne peuvent être pris en compte par la Commission de la transparence pour évaluer la quantité d’effet.
La Commission regrette l’absence de données comparatives d’efficacité et de tolérance pertinentes versus ANDROTARDYL ou une autre voie d’administration de la testostérone.


3.2. Tolérance (RCP)

Au cours des études cliniques réalisées avec NEBIDO
L’effet indésirable le plus fréquemment observé a été la douleur au site d’injection.
Les effets indésirables observés lors des essais cliniques (fréquence [>1/100 ,< 1/10]) et liés au traitement ont été les suivants : diarrhée, arthralgies, douleurs des jambes, vertiges, sudation excessive, maux de tête, troubles respiratoires, acné, douleurs mammaires, gynécomastie, prurit, affections cutanées, douleur testiculaire, troubles prostatiques, hématome sous-cutané au site d’injection.

Tolérance décrite dans la littérature avec des préparations contenant de la testostérone :
- affections hématologiques : rares cas de polycytémie (érythrocytose)
- affections du métabolisme : prise de poids, modifications au niveau des électrolytes (rétention de sodium, de chlore, de potassium, de calcium, de phosphates inorganiques) et rétention d’eau lors de traitement à forte dose et/ou prolongé
- affections du système nerveux : nervosité, agressivité, dépression
- affections de la peau et du tissu sous cutané : acné, séborrhée et alopécie
- affections des organes de reproduction : altérations de la libido; augmentation de la fréquence des érections. Des doses élevées de testostérone induisent fréquemment une interruption ou une diminution réversibles de la spermatogenèse, se traduisant par une diminution de la taille des testicules. Par ailleurs, un traitement substitutif par testostérone d’un hypogonadisme masculin peut dans de rares cas entraîner des érections persistantes et douloureuses (priapisme), des anomalies de la prostate, un cancer de la prostate2, une obstruction urinaire.
- réactions d’hypersensibilité


2 Les données relatives au risque de cancer de la prostate associée à un traitement par la testostérone ne permettent pas de conclure à une relation de causalité.

- crampes musculaires
- apnée du sommeil
- très rares cas d’ictères et de perturbations des tests de la fonction hépatique.

3.3. Conclusion
L’étude de phase III comparative, randomisée, ouverte déposée par la firme ne permet pas d’évaluer la quantité d’effet de NEBIDO par rapport à celle d’ANDROTARDYL compte tenu de sa méthodologie insuffisante (aucune formulation d’hypothèse statistique, absence de pertinence des critères principaux de jugement, absence de test statistique).
La Commission regrette l’absence de données comparatives pertinentes.
Le profil de tolérance de NEBIDO est acceptable et identique à celui observé habituellement avec les spécialités à base de testostérone.


4 CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

4.1. Service médical rendu

L’hypogonadisme masculin (hypo- ou hypergonadotrophique) est défini par un déficit en testostérone pouvant se traduire par des signes cliniques (régression des caractères sexuels secondaires, modification de la composition corporelle, asthénie, diminution de la libido, dysfonction érectile, troubles de l’humeur, ostéopénie pouvant évoluer vers une ostéoporose fracturaire, …)3 altérant la qualité de vie et pouvant être à l’origine d’un handicap.
NEBIDO est un traitement hormonal substitutif à visée symptomatique.
Son rapport efficacité/effets indésirables est important. Cette spécialité est un traitement de première intention.
Il existe des alternatives thérapeutiques médicamenteuses.


Intérêt de santé publique :

L’hypogonadisme masculin relevant d’un traitement substitutif constitue un fardeau faible en termes de santé publique (patients atteints d’hypogonadisme de cause génétique ou acquise par atteinte organique des testicules ou du système hypothalamo-hypophysaire).
L’amélioration du traitement de l’hypogonadisme constitue un besoin thérapeutique mais ne s’inscrit pas directement dans une priorité de santé publique.
Au vu des données disponibles et compte tenu des thérapeutiques existantes, il n'est pas attendu pour cette spécialité d'impact en termes de morbidité, ni de qualité de vie. De plus, il n’est pas possible de prédire de façon fiable le bénéfice populationnel à attendre de cette spécialité, compte tenu notamment des inconnues sur l’effet de cette forme retard de testostérone sur la santé des patients traités, des risques de
mésusage qui ne peuvent être exclus comme avec toute androgénothérapie
substitutive, des conditions de mise sous traitement qui restent discutées (les valeurs normales de testostéronémie en fonction de l’âge ne font pas l’objet d’un consensus). En conséquence, en l'état actuel des connaissances, il n'est pas attendu d'intérêt de santé publique pour la spécialité NEBIDO.

Le service médical rendu est important.


4.2. Amélioration du service médical rendu

L’étude versée au dossier est de méthodologie insuffisante et ne permet pas de caractériser la quantité d’effet de NEBIDO comparé à ANDROTARDYL. Par conséquent, NEBIDO
n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à ANDROTARDYL mais constitue un moyen thérapeutique supplémentaire utile dans la prise en charge de l’hypogonadisme caractérisé de l’adulte.


4.3. Place dans la stratégie thérapeutique

Prise en charge de l’hypogonadisme 4, 5
L’objectif d’un traitement hormonal par testostérone (androgénothérapie substitutive, traitement de référence des hypogonadismes masculins de l’adulte) est d’améliorer, notamment, les troubles sexuels, le sentiment de bien être, la densité minérale osseuse…en ramenant les concentrations sériques de testostérone dans des valeurs considérées comme normales. En raison de la variabilité des résultats entre les différents laboratoires, tous les dosages doivent être effectués par le même laboratoire pour un sujet donné. Actuellement, il
n’existe pas de consensus sur les valeurs normales de la testostéronémie en fonction de
l’âge. Cependant, il devrait être pris en compte que les valeurs physiologiques de testostéronémie diminuent avec l’âge.
Le traitement ne doit être débuté que si un hypogonadisme a été confirmé cliniquement et biologiquement et si les autres étiologies pouvant être à l’origine de la symptomatologie ont été exclues. L’insuffisance en testostérone doit être démontrée par des signes cliniques (régression des caractères sexuels secondaires, modification de la composition corporelle, asthénie, diminution de la libido, dysfonction érectile…) et confirmée par 2 dosages séparés de testostéronémie. Le traitement ne doit pas être instauré en cas de cancer de la prostate suspecté ou avéré.
Certains signes cliniques de type irritabilité, nervosité, prise de poids, érections prolongées ou fréquentes peuvent témoigner d’une androgénisation trop intense et nécessiter une adaptation posologique.
L’androgénothérapie substitutive est normalement un traitement à vie et doit faire l’objet d’une surveillance au moins annuelle de la prostate et des seins selon les méthodes recommandées (toucher rectal et mesure du PSA) et tous les 3 mois pendant la première
année puis tous les ans chez les hommes de plus de 40 ans et chez les patients à risque
(facteurs cliniques ou familiaux).

L’hypogonadisme de survenue tardive chez l’homme (ou andropause) relève de l’indication de l’AMM. Cependant, à l’inverse des patients hypogonadiques jeunes chez lesquels le bénéfice de l’androgénothérapie est parfaitement connu, les gains attendus ne sont pas aussi évidents chez l’homme âgé dont la carence androgénique n’est pas aussi franche. On ne dispose pas d’étude sur les complications à long terme d’une androgénothérapie substitutive chez les patients âgés présentant un déficit androgénique.6
De plus le RCP mentionne que l’expérience de l’utilisation de NEBIDO chez les patients de plus de 65 ans est limitée. Ainsi, l’utilisation de NEBIDO ne semble pas adaptée au traitement du déficit androgénique lié à l’âge.

Plusieurs modes d’administration de la testostérone ou de ses dérivés sont disponibles, par voie intra-musculaire, orale, cutanée. Toutes les préparations ne peuvent prétendre reproduire le cycle nycthéméral physiologique de production de testostérone. L’intérêt de reproduire ce cycle n’a cependant pas été établi. Le choix du mode d’administration doit être une décision conjointe du patient et du praticien. Actuellement, il n’existe pas de données d’observance pour la testostérone quelle que soit la voie d’administration.


Place de NEBIDO dans la stratégie thérapeutique

NEBIDO constitue un apport thérapeutique supplémentaire dans la prise en charge de l’hypogonadisme masculin de l’adulte en réduisant la fréquence d’injection par rapport à


4 Testosterone therapy in adult men with androgen deficiency syndromes : An Endocrine Society Clinical Practice Guideline 2006
5 Cuzin et coll. Diagnostic, traitement et surveillance de l’hypogonadisme de survenue tardive chez l’homme : recommandations officielles de l’International Society for the study of the aging male (ISSAM) et commentaires.
Progrès en urologie (2004), 14, 1-14
6 Cuzin et coll. Diagnostic, traitement et surveillance de l’hypogonadisme de survenue tardive chez l’homme: recommandations officielles de l’International Society for the study of the aging male (ISSAM) et commentaires.
Progrès en urologie (2004), 14, 1-14

ANDROTARDYL. La Commission ne recommande pas l’utilisation de NEBIDO dans l’andropause mais uniquement dans les hypogonadismes caractérisés (hypogonadisme primaire par atteinte testiculaire ou secondaire par insuffisance hypothalamo-hypophysaire).

Risque d’utilisation hors indication et mésusage
NEBIDO n’est pas indiqué dans le traitement de la stérilité masculine, ni de l’impuissance. Les spécialités à base de testostérone risquent d’être utilisées à des fins esthétiques ou d’amélioration de la performance physique en dehors de toute indication médicale, ce qui constitue un mésusage.


4.4. Population cible

Il n’y a pas de données épidémiologiques françaises permettant d’estimer la population cible (avis d’expert).
Selon une étude étrangère (Conway 2000), l’hypogonadisme masculin défini par un déficit en androgène concernerait environ 1 homme sur 200, soit, extrapolé à la France (homme de
plus de 18 ans et de moins de 65 ans), environ 90 000 individus. Cependant, cette population devrait être plus restreinte et se limiter aux sujets masculins adultes atteints d’hypogonadisme cliniquement et biologiquement défini (testostéronémie inférieure à 2 ng/ml
- avis d’expert). Les patients relevant d’un traitement par NEBIDO seraient ceux ayant un hypogonadisme caractérisé (hypogonadisme primaire par atteinte testiculaire ou secondaire
par insuffisance hypothalamo-hypophysaire) et non un déficit androgénique lié à l’âge.


4.5. Recommandations de la commission de la transparence

Avis favorable à l’inscription sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux et sur la liste des médicaments agréés à l'usage des collectivités et divers services publics
dans l’indication et à la posologie de l’AMM.

La Commission de la transparence est favorable à une restriction des conditions de prescription initiale. La Commission de la transparence se prononcera à l’issue de la redéfinition en cours par l’AFSSaPS des conditions de prescription des androgènes.

La Commission ne recommande pas la prise en charge de NEBIDO dans le cadre du déficit androgénique lié à l’âge.

4.5.1. Conditionnement : adapté aux conditions de prescription

4.5.2. Taux de remboursement : 65%.



http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/nebido.pdf
 

yoda55

Maître Jedi
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Je ne suis pas en trt.
Je reste en moyenne basse à 60mg eod en bridge soit environ 210mg semaine,
puis si je veux faire un petit plan style un peu de npp ou de tren à 200mg semaine, je monte à 400mg propio semaine sur la cure.
Je reste toujours dans les petits dosages avec toujours de l' arimidex avec ma testo même en bridge.
Sinon, je pense que pour une trt normale, il faudrait faire 34mg de propio eod pour avoir environ les 250mg tous les 15 jours préconisés (ce que m'avait donné mon urologue au départ).
 

SHOGUN

SAMOURAI DE LA FONTE
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Merci de confirmer ce que je pensais maitre jedi
 

yoda55

Maître Jedi
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Je précise que les trt sont aussi préconisées à 200mg/15j, ça dépend des médecins (déjà faut en trouver un d'accord)...
Donc il suffit de faire son petit calcul pour ses dosages si on veut prendre en propio.
 

cool.32

NEUROTYPE 1B
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Je ne sais pas ce que tu en penses YODA, mais il me semble (j’avais vu ça sur un tableau comparatif) que le nebido permet de garder des taux de testo assez stable et évite les pics de l’androtardyl. Je parle pour une trt bien sur. Le gros problème c'est le prix par rapport à l'androtardyl. Car le prix que j'annonce plus haut c'est le prix que ma pharmacienne me le revendrait si je devais lui en acheter.
 

yoda55

Maître Jedi
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Je pense que la stabilité des taux vient du fait que la demi vie du nebido est au moins du double de celle de l'enanthate, ce qui avaliserait ma théorie que toutes testo confondues, des injections rapprochées favoriseraient une stabilité des taux, d'après ce que tu dis.
Le soucis avec le Nebido, c'est que j'ai lu des études où les taux sont constants mais les tests sanguins sont faits plusieurs jours après les réinjections, ce qui n'a pas de sens.
Il aurait fallu tester avant de réinjecter pour voir si les taux étaient redescendus, surtout que les tests que j'ai vu c'est avec injection de 1000mg sur espacement de 6 à 16 semaines.Ils parlent aussi de demi vie de 90 à plus ou moins 40jours.
C'est d'une grande imprécision et peu fiable.
On connait aussi les limites du milieu médical a ce sujet.

Comme mon uro qui me dit que c'est bien de faire de la testo mais que les taux d'estro, c'est sans soucis même très haut...
Il m'a aussi parlé d'injections de hcg pour l'hypogonadisme à des dosages de 5000ui eod sur 2 mois...
Sans anti estrogène et j'ai vérifié, ça se fait...
A moins de concurrencer Nabila, je n'essaierais pas...
Donc prudence.

Tout ça pour dire que je ne vois pas trop l'intérêt du Nebido pour nous, à part pour cacher à sa femme qu'on se pique en ne le faisant en cachette que peu souvent, si tenté que ça marche.
Comme j'ai dit, je vois la différence en utilisant un ester court en rapproché, en terme de ressenti et de qualité musculaire.

Juste pour faire un parallèle, un athlète de compétition dont j'ai parlé récemment, a fait du susta très dosé sur les derniers mois et même si c'est un bon dosage, c'est toujours en eod.
 
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Strong-GearXXL

Team Monguidon
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Re : testosterone undecanoate injectable...

quant j ai ete traité pour hypogonadisme j ai ete traité avec nebido avec 1 injection puis 6 semaine apres une injection puis tt les 10semaines mon taux a la 3eme visite etait de 956 juste avant la 3éme inj
 

cool.32

NEUROTYPE 1B
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Merci pour ta réponse YODA , toujours aussi precis.J’ai lu également que sur les tests de force (force de serrage dans la main) le groupe androtardyl avait une amélioration supérieure au groupe Nébido, cela vient il de la demi-vie plus courte énanthate et du pic taux supra physiologique post injection ?
On connait aussi les limites du milieu médical a ce sujet. Entierement d'accord avec toi.

Comme mon uro qui me dit que c'est bien de faire de la testo mais que les taux d'estro, c'est sans soucis même très haut... wouah:surprise:
Il m'a aussi parlé d'injections de hcg pour l'hypogonadisme à des dosages de 5000ui eod sur 2 mois... oui j ai deja vu ça sur les tableaux des traitements de l hypogonadisme.
Sans anti estrogène et j'ai vérifié, ça se fait...
A moins de concurrencer Nabila, je n'essaierais pas...:mdr:
Donc prudence.



.


quant j ai ete traité pour hypogonadisme j ai ete traité avec nebido avec 1 injection puis 6 semaine apres une injection puis tt les 10semaines mon taux a la 3eme visite etait de 956 juste avant la 3éme inj

Tu peux préciser un peu strong (je parle de la valeur de ton taux de testo).
 

Strong-GearXXL

Team Monguidon
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Re : testosterone undecanoate injectable...

oui mon taux de testo valeur entre 260 et 1250 moi j etais a 956 juste avant la 3eme inj
 

yoda55

Maître Jedi
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Oui, apparemment ça fonctionnerait pour les trt, merci Strong.
Après comme je disais, il faut voir l'utilité de chacun et surtout si l'ester convient car la trt, ce n'est pas qu'une question de taux.
C'est aussi un ressenti, une amélioration de la vie quotidienne, de la libido, de l'humeur.
Je parle pour moi mais je sais que certains membres me rejoignent,ne ressentant pas les mêmes effets bénéfiques selon l'ester de testo utilisé.
Quand mon uro m'a donné de l'androtardyl, zéro.
J'ai essayé ensuite 250 mg semaine, idem, rien.
Puis je suis passé au susta ug de bonne source, en eod, bien mieux en 15jours.
Le top pour moi restant la propio en eod.
Je pense maitrisé pas trop mal mes diètes et en addition de ne pas ressentir d'effets bénéfiques avec l'énanthate, je fais de l'eau.
J'ai réduit le sel, descendu les hydrates, je n'étais pas gras mais flotteux même avec de l'arimidex.
Alors que je connais des gars à 1g de cypio semaine sans anti estrogène, bonne diète, ils sont secs, et sans tren ou autre avec.
C'est vraiment une question de personne, la testo.
Il faut se connaitre donc tester le nebido en injection espacée peut être à essayer.
Moi, je sais déjà que ça ne m'irait pas et ce n'est pas ce que je proposerais en cure.
Autant déjà se rendre la vie plus facile en choisissant les esters et molécules convenablement que d'être obligé de se taper une diète trop drastique.
 

alibaba

MEM la mine d'or
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Merci pour toutes ces mentions les gars, intéressant ma fois !
 

cool.32

NEUROTYPE 1B
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Re : testosterone undecanoate injectable...

Il faut se connaitre donc tester le nebido en injection espacée peut être à essayer.
Moi, je sais déjà que ça ne m'irait pas et ce n'est pas ce que je proposerais en cure.

Tu as raison Yoda je pense que ce n’est pas le top et vu son prix pas facile d’accès si on veut de gros dosage pour une grosse cure.
Ce qui serait quand même intéressant ça serait d’avoir des retours de potos qui l’on peut être employé.


Merci pour toutes ces mentions les gars, intéressant ma fois !

De rien Alibaba c’est un plaisir et à 50 euros la réponse par tète nous te faisons un bon prix !
 

martino

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Re : testosterone undecanoate injectable...

hs:
@ yoda

c'est peut être con, mais je ne comprends ps comment cela se fait que tu es sous testosterone depuis 8 mois, sans être en trt ?
 
I

invité

Re : testosterone undecanoate injectable...

Oui, apparemment ça fonctionnerait pour les trt, merci Strong.
Après comme je disais, il faut voir l'utilité de chacun et surtout si l'ester convient car la trt, ce n'est pas qu'une question de taux.
C'est aussi un ressenti, une amélioration de la vie quotidienne, de la libido, de l'humeur.
Je parle pour moi mais je sais que certains membres me rejoignent,ne ressentant pas les mêmes effets bénéfiques selon l'ester de testo utilisé.
Quand mon uro m'a donné de l'androtardyl, zéro.
J'ai essayé ensuite 250 mg semaine, idem, rien.
Puis je suis passé au susta ug de bonne source, en eod, bien mieux en 15jours.
Le top pour moi restant la propio en eod.
Je pense maitrisé pas trop mal mes diètes et en addition de ne pas ressentir d'effets bénéfiques avec l'énanthate, je fais de l'eau.
J'ai réduit le sel, descendu les hydrates, je n'étais pas gras mais flotteux
même avec de l'arimidex.
Alors que je connais des gars à 1g de cypio semaine sans anti estrogène, bonne diète, ils sont secs, et sans tren ou autre avec.
C'est vraiment une question de personne, la testo.
Il faut se connaitre donc tester le nebido en injection espacée peut être à essayer.
Moi, je sais déjà que ça ne m'irait pas et ce n'est pas ce que je proposerais en cure.
Autant déjà se rendre la vie plus facile en choisissant les esters et molécules convenablement que d'être obligé de se taper une diète trop drastique.

j'aurais pu écrire ce texte lol

pour la propio tu fais combien eod ???

d'ailleur pour le susta en eod , combien aussi ? je fais tous les 6 jours 250mg , et là je vais attaquer le fuerza qui est a 300mg/ml , j'hésites pour la fréquence .


PS: autant pour moi , tu as mis les réponses plus haut ;-)
 

yoda55

Maître Jedi
membre approuvé
vétéran
Re : testosterone undecanoate injectable...

Tu reconnais cette façon de parler car c'est ce que tu m'as dit en mp et c'est toi qui m'avait conseillé le susta ayant le même soucis.
En fait, je prendrais la dose que tu prends pour tes 6 jours, tu divises tes ml par 6 et multiplies par 2, tu as ton dosage en eod.
Avec ton Fuerza en 300 pour 1ml => 1/6 x 2 = 0,333 soit 0,34 ml pour être tranquille à lire les graduations et avec ce qui reste dans l'espace seringue aiguille.
C'est bien pour ton susta car en plus ainsi d'aplanir les taux, tu bénéficies de la propio contenue dans les multi esters même si dans ce cas, c'est pas beaucoup selon la composition.
Avec de la propio, même principe.
Style, je veux faire 200mg de propio semaine mais en eod.
Ma propio est en 200 pour 1ml.
1/7 x 2 = 0,285 soit 0,3ml eod.

Pour Martino :

Comme je cure, pause, cure et que je ne veux pas relancer par choix personnel (taux de testo bas avant de commencer ce protocole sans être en post cure),
j'ai choisi cette méthode.
Quand je stoppe ma cure, je fais un bridge (pont) où je reste à 200mg semaine (ça pourrait être moins en trt) puis je remonte la testo au taux voulu si je recure.
J'en profite pour faire un peu d'Igf, des détox de foie et de reins, un training plus léger pour soulager mes articulations, etc.
Il est vrai que je pourrais aussi choisir d'arrêter et de faire une relance complète puis tests pour voir où j'en suis (j'y pense).
Il n'y a pas de saturation avec la testo que le foie peut synthétiser à volonté.
Il n'y a qu'à voir à combien sont les champions et sur quelle durée.
Même en pause, ils ne redescendent jamais à des doses de trt, sinon ils fondraient littéralement.
Après, je ne dis pas que c'est bien, comme les cures, ça ne l'est pas mais je suis grand et je choisi ce que je veux faire en essayant alors de le faire le mieux possible.

Ps : Mince j'ai pas vu le ps,lol.
Tant pis tout le monde en profite même moi qui réfléchit pour ne pas écrire une ineptie.
 
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invité

Re : testosterone undecanoate injectable...

merci yoda , content d'être aidé , si il y a un domaine où l'aide et l'expérience d'autrui est source d'information et d'aide c'est bien les aas , les cas hors normes sont légions , et quand on en rencontre 1 qui peut correspondre assez avec soi , on l'écoute ,on apprend .

:nice:
 
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