I
invité
je me suis dis qu'il serait utile de mettre klks infos qui nous intéressent , tirés de tests ici et là tels que 60 millions de consommateurs , que choisir etc.......
On parlera aussi bien aliments , que boisson , suppléments..........
Je commences par le poisson
Le saumon fumé 60 millions de consommateurs
Neuf Français sur dix en mangent au moins une fois par an. Face à
l’abondance de produits, mieux vaut lire attentivement les étiquettes.
Pour leur immense majorité, les saumons
fumés proviennent de fermes
marines de Norvège, d’Ecosse et,
dans une moindre mesure, d’Irlande.
Le pays n’a pas de lien direct avec
la qualité : ce sont les conditions
d’élevage et le soin apporté à la transformation
du poisson qui comptent.
Si vous préférez le saumon sauvage,
il est rare et onéreux. Celui que l’on
peut trouver sur les étals vient généralement
d’Alaska. C’est une espèce
différente du saumon d’élevage (Salmo
salar), moins adaptée au fumage ;
sa chair est plus ferme et sèche.
LES MENTIONS
VALORISANTES
80 % des saumons fumés sortent
d’ateliers de fumage français, utilisant
généralement la méthode traditionnelle
avec des copeaux de bois ; dans
ce cas, on peut lire sur l’emballage
« fumé au bois de... » (hêtre, mais
aussi châtaignier, aulne, etc.).
La mention « fumé » indique une
vaporisation de fumée liquide
plus rapide mais moins qualitative.
Autre mention à privilégier :
« salé au sec ». Elle indique
que le saumon a été salé avec
du vrai sel, et ce pour 40 à 50 %
des saumons fumés. En son absence,
il y a fort à parier que le poisson
a été salé par injection de saumure,
ou par une combinaison des deux
techniques. Cela peut faire gonfler la
chair, et de ce fait, la ramollir.
LA COULEUR,
UN FAUX INDICATEUR
Il faut que la couleur soit uniforme,
dénuée de taches brunes. Les bordures
des tranches ne doivent pas
être sèches ou de couleur jaunemarron.
Si le poisson suinte ou si
les lignes claires sont très larges,
cela indique qu’il y a une forte teneur
en gras. Quant à privilégier le bio, le
débat reste ouvert. Nos analyses (voir
n° 521, déc. 2016) avaient montré
qu’il était parfois plus contaminé que
son homologue conventionnel.
PATRICIA CHAIROPOULOS
===================
60 millions de consommateurs
Poisson
Le thon en boîte
D’une variété à l’autre, les écarts de
prix sont considérables. En cause :
des techniques de pêche employées
et l’espèce mise en boîte.
Longtemps bon marché, le thon en
boîte a pris une bonne place dans
les placards. À tel point que l’on en
arrive à une situation de surpêche :
5 millions de tonnes sont prélevées
chaque année dans le monde.
LES PRIX FONT
LE GRAND ÉCART
Aujourd’hui, les prix varient de 8 € à
près de 30 € le kilo. Des écarts qui
s’expliquent, en partie, par l’effort
fait par certaines marques en faveur
d’une pêche plus durable. On peut
ainsi lire sur la boîte la mention
« Pêché à la ligne » ou « Pêché
à la canne », la technique reconnue
comme la moins destructrice. Parmi
les enseignes les plus vertueuses,
Greenpeace distingue en 2017 le
Phare d’Émule, puis Système U.
Et, à la traîne, Leclerc et Lidl.
BONITE OU THON ?
Un autre critère est l’espèce. Aujourd’hui
proposé en conserve, le
thon listao semble moins menacé
de disparition car il se reproduit plus
rapidement que le thon albacore
(jaune) et le thon germon (blanc).
Derrière ce nom exotique se cache
en fait la bonite, un poisson de la
famille du thon mais plus petit et
à la chair plus sombre.
MANGER DU POISSON
DEUX FOIS PAR SEMAINE
L’Agence nationale de sécurité sanitaire
de l’alimentation (Anses) recommande
de manger du poisson deux
fois par semaine. Cette fréquence
permet de bénéficier des bienfaits
nutritionnels du thon (protéines, oméga
3 et acides gras poly-insaturés),
et limite l’exposition aux polluants qu’il
contient. Nos analyses en 2016
avaient montré la présence de mercure
et d’arsenic dans la plupart
des conserves analysées.
MAGALI REINERT
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On parlera aussi bien aliments , que boisson , suppléments..........
Je commences par le poisson
Le saumon fumé 60 millions de consommateurs
Neuf Français sur dix en mangent au moins une fois par an. Face à
l’abondance de produits, mieux vaut lire attentivement les étiquettes.
Pour leur immense majorité, les saumons
fumés proviennent de fermes
marines de Norvège, d’Ecosse et,
dans une moindre mesure, d’Irlande.
Le pays n’a pas de lien direct avec
la qualité : ce sont les conditions
d’élevage et le soin apporté à la transformation
du poisson qui comptent.
Si vous préférez le saumon sauvage,
il est rare et onéreux. Celui que l’on
peut trouver sur les étals vient généralement
d’Alaska. C’est une espèce
différente du saumon d’élevage (Salmo
salar), moins adaptée au fumage ;
sa chair est plus ferme et sèche.
LES MENTIONS
VALORISANTES
80 % des saumons fumés sortent
d’ateliers de fumage français, utilisant
généralement la méthode traditionnelle
avec des copeaux de bois ; dans
ce cas, on peut lire sur l’emballage
« fumé au bois de... » (hêtre, mais
aussi châtaignier, aulne, etc.).
La mention « fumé » indique une
vaporisation de fumée liquide
plus rapide mais moins qualitative.
Autre mention à privilégier :
« salé au sec ». Elle indique
que le saumon a été salé avec
du vrai sel, et ce pour 40 à 50 %
des saumons fumés. En son absence,
il y a fort à parier que le poisson
a été salé par injection de saumure,
ou par une combinaison des deux
techniques. Cela peut faire gonfler la
chair, et de ce fait, la ramollir.
LA COULEUR,
UN FAUX INDICATEUR
Il faut que la couleur soit uniforme,
dénuée de taches brunes. Les bordures
des tranches ne doivent pas
être sèches ou de couleur jaunemarron.
Si le poisson suinte ou si
les lignes claires sont très larges,
cela indique qu’il y a une forte teneur
en gras. Quant à privilégier le bio, le
débat reste ouvert. Nos analyses (voir
n° 521, déc. 2016) avaient montré
qu’il était parfois plus contaminé que
son homologue conventionnel.
PATRICIA CHAIROPOULOS
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60 millions de consommateurs
Poisson
Le thon en boîte
D’une variété à l’autre, les écarts de
prix sont considérables. En cause :
des techniques de pêche employées
et l’espèce mise en boîte.
Longtemps bon marché, le thon en
boîte a pris une bonne place dans
les placards. À tel point que l’on en
arrive à une situation de surpêche :
5 millions de tonnes sont prélevées
chaque année dans le monde.
LES PRIX FONT
LE GRAND ÉCART
Aujourd’hui, les prix varient de 8 € à
près de 30 € le kilo. Des écarts qui
s’expliquent, en partie, par l’effort
fait par certaines marques en faveur
d’une pêche plus durable. On peut
ainsi lire sur la boîte la mention
« Pêché à la ligne » ou « Pêché
à la canne », la technique reconnue
comme la moins destructrice. Parmi
les enseignes les plus vertueuses,
Greenpeace distingue en 2017 le
Phare d’Émule, puis Système U.
Et, à la traîne, Leclerc et Lidl.
BONITE OU THON ?
Un autre critère est l’espèce. Aujourd’hui
proposé en conserve, le
thon listao semble moins menacé
de disparition car il se reproduit plus
rapidement que le thon albacore
(jaune) et le thon germon (blanc).
Derrière ce nom exotique se cache
en fait la bonite, un poisson de la
famille du thon mais plus petit et
à la chair plus sombre.
MANGER DU POISSON
DEUX FOIS PAR SEMAINE
L’Agence nationale de sécurité sanitaire
de l’alimentation (Anses) recommande
de manger du poisson deux
fois par semaine. Cette fréquence
permet de bénéficier des bienfaits
nutritionnels du thon (protéines, oméga
3 et acides gras poly-insaturés),
et limite l’exposition aux polluants qu’il
contient. Nos analyses en 2016
avaient montré la présence de mercure
et d’arsenic dans la plupart
des conserves analysées.
MAGALI REINERT
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