Synthèse et Guide des Peptides, Partie Un

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Guide des Peptides : SYNTHESE DES DIFFERENTS PEPTIDES, USAGE ET MODE D’APPLICATION

Qu’est ce qu’un peptide ? Un peptide est un polymère d’acides aminés reliés entre eux par des liaisons peptidiques.

Les différents peptides qui nous intéressent:

HGH: Human Growth Hormone

Dosage (pour un bodybuilder conventionnel, pas pour un BB qui prépare Mr »O ») entre 2ui et 6ui/jour répartis sur la journée mais éloignés du coucher pour ne pas interférer
sur sa propre production naturelle.

L’hormone de croissance, somatropine ou somatotropine, est une hormone polypeptidique secrétée par les cellules somatotropes de la partie antérieure de l’hypophyse, qui stimule la croissance et la reproduction cellulaire chez les humains et les autres vertébrés.

Ses effets (non exhaustifs bien sûr):

– Réduction du tissu adipeux et particulièrement de la graisse abdominale. (La réduction de graisse abdominale est l’effet le plus prononcé chez beaucoup de personnes).
– Diminution du tour de hanche. (La signification de la graisse enlevée principalement de autour de la taille où elle est associée à un haut risque de maladie coronarienne).
– Augmentation de la masse musculaire.
– Réduction du vieillissement de peau. (En complément avec le Melanotan et MT-II).
– Récupération dynamique de certains organes internes qui se sont atrophiés avec l’âge.
– Renforcement du système immunitaire.
– Sentiment de bien-être augmenté.
– Stimulation de la production des cellules de moelle osseuse qui produisent les globules rouges.
– Le peptide HGH ralentit la progression de la maladie cardio-vasculaire, et réduit le risque d’attaque cardiaque, chez les personnes avec des niveaux d’hormone de croissance naturellement bas et au-dessous de moyenne pour l’âge de la personne.

Le peptide HGH peut également ralentir la progression des maladies cardio-vasculaires en améliorant le profil du cholestérol.

Effets négatifs : acromégalie, hypoglycémie, dérèglements thyroïdiens, troubles de la croissance avant 20 ans pouvant entraîner un gigantisme.

Le conseil de Thor49: Un ajout de L-Tyrosine voire de T3 (je préfère ce dernier : 12.5mcg à 25mcg) est fortement conseillé. Il faut aussi tenir compte de la demi-vie de la GH, approximativement de 2 à 4 heures, période durant laquelle la sécrétion de GH naturelle sera inhibée. Les meilleurs moment de prises sont à jeun au levé et en pwo, pas avant de dormir afin de ne pas bloquer sa propre production de GH.

– Igf1 : Je parlerais ici de l’igf1-lr3 car les autres variantes de ce dernier sont d’un usage encore trop récent pour avoir un feedback équilibré.

Dosage : 1mcg par kilo de poids de corps en PWO avec un shake de 80 à 100grs d’hydrates de carbones à IG élevé et 30 à 60grs de whey.

Les IGF (abréviation de insulin-like growth factor), plus précisément la IGF-1 et la IGF-2, sont des hormones peptidiques ayant une structure chimique semblable à celle de l’insuline. Ces hormones sont majoritairement sécrétées par le foie et libérées dans la circulation sanguine.

L’IGF-1 a une formule chimique proche de celle de l’insuline, c’est pourquoi son action anabolisante est semblable à celle de l’insuline. En effet, l’IGF-1 stimule – tout comme l’insuline – l’arrivée des nutriments dans les muscles, ce qui a pour effet d’accroître la synthèse protéique, d’où une prise de masse musculaire. Cette action anabolisante provient aussi du fait que l’IGF-1 est le messager de l’hormone de croissance pour ordonner aux cellules de se démultiplier. Ce qui veut dire que plus le corps contient de l’hormone de croissance, plus il contient d’IGF-1.

Cette hormone a aussi d’autres effets, différents de ceux de l’insuline. Tout d’abord, si l’IGF-1 ne régule pas le taux de glucose sanguin comme le fait l’insuline, elle permet en revanche de combattre l’hypoglycémie ou‘hyper-insulinémie en ramenant le taux d’insuline dans le corps à la normale. L’IGF-1 est appréciée des bodybuilders pour sa capacité à donner un look strié tout en procurant une bonne prise de force. Un sportif peut espérer une diminution d’environ 5 % de graisse dans le corps après un mois de traitement. L’IGF-1 a également pour effet de diminuer le taux de cholestérol et d’augmenter la production de globules rouges dans le sang. Cette dernière propriété facilite l’oxygénation musculaire, ce qui permet de rendre le culturiste plus énergique à l’entraînement.

Le conseil de Thor49 : C’est le seul peptide (pour l’instant) à se reconstituer avec de l’acide acétique (aa) ou du vinaigre blanc en ajout avec de l’eau bactériostatique (bw). 1ml d’aa + 9ml de bw.
En PWO pour ceux qui veulent coupler à la GH, je conseille de faire immédiatement la GH puis d’attendre 20min et enfin prendre l’igf1-lr3 afin de créer la fameuse synergie des deux peptides.

Une durée d’utilisation de 4 semaines suivies de 4 semaines off donne des résultats plus que positifs.

Avertissement de Thor49 à propos de l’Insuline.
Le sujet reste bien trop sensible, et la molécule délicate à traiter, pour s’aventurer dans une utilisation qui peut mener, même avec de l’expérience à la mort subite. Je n’en parle donc que dans un but informatif.

Insuline

Dosage : Il existe de nombreuses façons différentes de prendre de l’insuline. La plupart des athlètes la prennent tout de suite après l’entraînement. La dose habituelle est 1 u.i pour 5 à 10 kg de poids sec. Il faut bien entendu démarrer à petites doses, et augmenter progressivement. Par exemple, commencer à 2 u.i puis augmenter de 1 u.i après chaque entraînement. Cela permet au culturiste de trouver la dose qui lui convient en toute sécurité étant donné que la dose appropriée à chacun dépend des sensibilités à l’insuline et de l’utilisation d’autres produits.

Par exemple, si un athlète prend de l’hormone de croissance et de l’hormone thyroïdienne en même temps qu’il prend de l’insuline, il lui faudra une dose beaucoup plus forte pour que l’insuline ait un effet. Humulin R, l’une des insulines les plus connues, est administrée par injection sous-cutanée et exclusivement à l’aide d’une seringue de type U100. Il serait dangereux d’utiliser une autre seringue car les autres seringues ne permettent pas de mesurer la dose avec précision. L’injection sous-cutanée se fait en piquant un pli de peau au niveau de l’abdomen ou bien dans la cuisse ou le triceps si on veut accélérer l’effet du produit.

L’insuline est une hormone produite par le pancréas qui a pour rôle de réguler le taux de glucose dans le sang. Elle est utilisée médicalement dans le traitement des diabètes.

L’insuline est très appréciée des culturistes car elle a un effet anabolisant. En effet, avec des injections bien synchronisées, l’insuline favorise l’arrivée des nutriments dans les muscles.

Le principal risque couru par un utilisateur d’insuline est l’hypoglycémie. Celle-ci survient si le taux de glucose sanguin devient trop bas. Avant qu’un athlète commence à prendre de l’insuline, il est absolument vital qu’il connaisse les signaux d’alarme qui annoncent une possible hypoglycémie : faim, somnolence, vision brouillée, déprime, vertiges, transpiration, palpitations cardiaques, picotements dans les mains, les pieds, les lèvres ou la langue, étourdissements, incapacité de concertation, maux de tête, troubles du sommeil, anxiété, difficultés de prononciation, comportement anormal, gestes mal assurés, changement de personnalité. Si un ou plusieurs de ces signaux d’alarme apparaît, il faut immédiatement prendre une boisson sucrée ou une barre sucrée (ces aliments contiennent des hydrates de carbone).

Cela compensera le début d’hypoglycémie et évitera l’hypoglycémie grave. La crise d’hypoglycémie est quelque chose de très sérieux et il faut immédiatement prévenir un médecin si elle survient.
Les symptômes et étapes de la crise d’hypoglycémie sont dans l’ordre la désorientation, la crise, l’inconscience puis la MORT.

L’importance des hydrates de carbone.

La plupart des sportifs amènent leur insuline à la salle de sport. L’insuline doit être conservée au froid mais elle peut très bien rester dans un sac de sport si elle est tenue à l’écart de la chaleur. L’injection est faite tout de suite après l’entraînement. L’athlète doit dans les 15 minutes qui suivent consommer une boisson aux hydrates de carbone, à raison d’au moins 10 g d’hydrates par U.l d’insuline injectée. En général il ajoute à sa boisson de la créatine monohydrate car l’insuline favorise la pénétration de la créatine dans les muscles. Environ 1 h après l’injection, il faut prendre un repas ou des protéines. La boisson comme le repas (ou les protéines) sont totalement indispensables. Sans eux, le taux de glucose sanguin chute dangereusement et l’hypoglycémie survient rapidement.

A propos du sommeil.

Les athlètes ont souvent envie de dormir après l’injection. Il se peut qu’il s’agisse d’un début d’hypoglycémie et il faut alors consommer encore des hydrates de carbone. Il faut absolument éviter la tentation d’aller dormir car c’est pendant le sommeil que l’hypoglycémie peut atteindre son seuil critique. En n’étant pas alertée par les signaux d’alarme, la personne endormie court un haut risque d’hypoglycémie sans que personne ne puisse s’en apercevoir. Humulin R agit environ 4 h avec un pic au bout des 2 premières heures. Il est donc plus prudent de ne pas dormir durant les 4 h qui suivent l’injection.

Les risques liés aux différentes pratiques.

Plutôt que d’attendre la fin d’un entraînement, certains préfèrent faire l’injection 30 mn avant la fin de la séance. Cela rend l’insuline plus efficace pour amener le glycogène aux muscles mais cela accroît également le risque d’hypoglycémie. Certains s’injectent même quelques U.i avant l’entraînement pour accroître leur énergie. C’est une pratique extrêmement risquée qui est réservée aux utilisateurs habitués à l’insuline. Enfin, certains s’injectent leur insuline le matin au réveil. Ils consomment ensuite une boisson aux hydrates de carbone et prennent le petit déjeuner dans l’heure qui suit. Il y a des sportifs pour qui cette pratique sera très profitable lors d’une prise de masse musculaire mais d’autres auront tendance à stocker des graisses inutiles.

Le conseil de Thor49 : L’insuline reste toutefois d’un usage réservé à une certaine « élite » du bodybuilding donc je déconseille fortement son utilisation à moins d’être sûr de participer au Podium entre Jay Cutler et les autres stars…

MGF : Mechano Growth Factor

Dosage : 100-200mcg par jour.
Dose administrée de façon symétrique dans les muscles travaillés précédemment dans la séance.
50 / 50mcg à 100 / 100mcg en intramusculaire locale.
Administration dans l’heure suivant la séance (pour le MGF non PEGylé !).

Le MGF est en fait une variante de l’IGF1 mais sa séquence est différente de l’IGF-1 systémique produit par le foie. Le MGF est exprimé par le muscle stimulé mécaniquement et est impliqué dans la réparation des tissus. Il est exprimé sous forme de « pulsions » suite à des dommages musculaires et est impliqué dans l’activation des cellules satellites musculaires.

Le MGF fait partie de la famille des IGFs mais, dans le cas du MGF, une partie du peptide (très spécifique) agit comme un facteur de croissance distinct impliqué dans le recrutement et l’activation de cellules satellites musculaires (souches).
De plus, la forme MGF dérivée de l’IGF conserve son domaine de réception aux IGF-1-récepteurs et améliore par conséquent la masse musculaire.

Le MGF a montré sa capacité à stimuler la masse musculaire en améliorant la capacité de croissance des tissus, a montré sa capacité à activer les cellules souches musculaires (myoblastes ou cellules satellites). Le MGF a une action positive sur la régulation de la synthèse des protéines. Le MGF induit une hypertrophie musculaire rapide, le MGF a un potentiel considérable en tant que moyen de traitement de la cachexie musculaire.

Vu’il s’agit d’une variante de l’IGF1, le MGF s’adapte très bien et agit donc en synergie avec son très proche cousin. En d’autres termes Ainsi, des administrations répétées de MGF et d’IGF-1 Lr3 permettent une augmentation rapide de la croissance musculaire.

– PEG MGF : PEGylation est l’acte d’attacher une structure de polyéthylène glycol (CHEVILLE) à une autre plus grande molécule (dans ce cas, MGF). La CHEVILLE agit en tant qu’un revêtement de protection et la théorie ici est que ceci permettra au MGF d’être porté par le courant de sang sans être décomposée.

Dosage : 400-500mcg les jours de non entrainement.

Note de Thor49 : Un excellent stack regroupe les fameux peptides IGF1-LR3/MGF/MGF PEG.
Jours off : 400-500mcg PEG MGF
Jour on : immédiatement en PWO : 100-200mcg de MGF (non pegylé), 30 minutes après entre 60 à 100mcg d’IGF1-LR3 avec shake « spécial pwo ».

Deuxième article de cette série ici

2 réflexions au sujet de “Synthèse et Guide des Peptides, Partie Un”

  1. Svp SVP SVP j’ai pour un autre produit qui peut être similaire à la HGH et a l’insuline (composition de ces 2 pept)
    Je voudrais simplement savoir le mode d’emploi modéré pour un jeune Bodybuilder qui pèse 87kg qui ne souffre d’aucune maladie hépatique ou cardio vasculaire…
    Au début je prenais 2 injections réparties entre lavant Training et le post training dont 1 prise à raison de 4ui seulement. Est-elle suffisante pour développer masse qualité musculaire ?
    Puis-je en prendre même durant les jours de repos ?
    Puis-je élever la dose à 8ui comme je suis très attentif à ma santé je n’aimerais pas saboter ma vie !!!
    SVP je veux une réponse professionnaliste

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