Dictionnaire des plantes

RogueFazer

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Vous trouverez ci dessous le dico des plantes et tous leur bien fait pour Lhomme que la terre nous offre ou nous a offert.​



Introduction



Se soigner avec les plantes médicinales, c’est un mode de vie. C’est apprendre à connaître ses alliées quotidiennes et ses propres limites dans la gestion de sa santé. Dans cette optique, il ne faut pas attendre d’être très malade pour se soigner mais plutôt choisir la ou les plantes qui aident à rétablir les déséquilibres aussitôt qu’ils se font sentir.


Il n’est pas question ici de remplacer les médicaments par des plantes, mais de parler du soutien qu’elles peuvent apporter au corps dans son processus de guérison. Bien qu’il soit difficile de faire une sélection, j’ai choisi 25 plantes polyvalentes et facilement disponibles, quelques-unes faisant même déjà partie de nos cuisines !

Cette façon de faire rétablit et dynamise notre relation intime aux richesses que la Terre nous offre, en plus de nous redonner un sentiment d’autonomie envers notre propre santé. En accord avec les principes soutenant la santé de la Terre, des plantes elles-mêmes et de la nôtre en bout de ligne, je vous suggère de choisir des produits d’herboristerie traditionnelle de culture biologique.

Il s’agit de plantes transformées de façon simple, à l’aide de solvants alimentaires non toxiques et dont les matières premières jouissent d’une vitalité remarquable. Vous trouverez d’ailleurs toutes les plantes mentionnées dans cet article chez les herboristeries traditionnelles québécoises. Par ailleurs, au fil de votre lecture, vous remarquerez que bon nombre de plantes médicinales possèdent plus d’une vertu. C’est là la magie de l’herboristerie.

Vous remarquerez que bon nombre de plantes médicinales possèdent plus d’une vertu. C’est là la magie de l’herboristerie Chaque personne développe ses propres affinités avec les plantes, chacune ayant plusieurs usages possibles. Ceci fait aussi en sorte qu’il est difficile d’établir des catégories bien précises des meilleures plantes. En vous renseignant un peu, vous verrez que chaque herboriste a ses plantes préférées. En lisant sur les plantes, vous ferez vous aussi vos propres découvertes !



MODES D’UTILISATION



Infusion, infusion courte, décoction, teinture, huiles ou onguents ? Voici de quoi démêler tout ça…

Lorsqu’on prépare une infusion, on dépose feuilles, fleurs ou racines d’une ou de plusieurs plantes au fond d’un contenant et on y verse de l’eau bouillante. On laisse ensuite reposer au moins une demi-heure puis on tamise le liquide avant de boire. Dans le cas d’une infusion courte, on laisse infuser seulement 10 minutes.

Commencez par utiliser l’équivalent d’une cuillère à thé de plante par tasse d’eau et ajustez ensuite la quantité au goût. Pour faire une décoction, on ajoute de l’eau froide à la plante sèche déposée dans une casserole. On amène le tout à ébullition et laisse mijoter doucement de 20 à 30 minutes.

On fait ensuite refroidir et on tamise avant de boire. Les teintures sont des extraits de plantes préparées à l’aide d’alcool. Les extraits liquides de plantes peuvent aussi être préparés à l’aide de vinaigre de cidre ou de glycérine végétale. On en dilue habituellement quelques gouttes, selon le dosage recommandé, dans un peu d’eau ou de jus pour les consommer. En usage externe, on peut aussi utiliser des huiles macérées et des onguents.

Dans le premier cas, on a simplement laissé macérer les plantes dans une huile végétale, puis on a tamisé la préparation. Dans le second, cette huile macérée a été solidifiée avec de la cire d’abeille ou de la lanoline, une graisse issue de la laine de mouton.



Dictionnaire


1*Aigremoine
2*Ail
3*Arnica
4*Astragale
5*Avoine
6*Bergamote
7*Betoine
8*Calendule
9*Camomille allemande
10*Cataire
11*Chardon benit
12*Chou
13*Fenouil
14*Framboisier
15*Gimgembre
16*Lin
17*Millepertuis
18*Molene
19*Ortie
20*Pavot de californie
21*Pissenlit
22*Plantin ( fleur )
23*Ronce
24*Sureau
25*Scutellaire
26*Thym
27*Trefle rouge
28*Usnee




Aigremoine



Si l'aigremoine était déjà utilisée à la Préhistoire, ses vertus curatives n'ont été découvertes que dans l'Antiquité. Elle était alors exploitée pour traiter les troubles du foie ou apaiser les morsures de serpent.

Elle est anti-inflammatoire, antispasmodique et peut soigner les angines, les plaies ou les ulcères variqueux.


Aigremoine : Propriétés

L'aigremoine est anti-inflammatoire, astringente, anti diarrhéique et aide à lutter contre les virus. Elle est aussi efficace contre les lenteurs digestives car elle stimule les fonctions de l'estomac et de la vésicule biliaire.

Son action veinotonique permet de lutter contre l'insuffisance veineuse. L'aigremoine est également anti-prurigineuse et décongestionnante (efficace donc contre les hémorroïdes!).

Son activité anti-bactérienne a été démontrée par une étude britannique en 2003 (1). Enfin, elle pourrait avoir des effets hypotenseurs car elle favoriserait, à faible dose, la dilatation des artères.



  • Nom scientifique : Agrimonia eupatoria
  • Noms communs : aigremoine, aigremoine eupatoire, eupatoire des anciens, eupatoire des Grecs, herbe de saint Guillaume, herbe de sainte Madeleine, thé du Nord, thé des bois, soubeirette, francormier, toute-bonne
  • Noms anglais : common agrimony, church steeples, sticklewort
  • Classification botanique : famille des rosacées ( Rosaceae )
  • Formes et préparations : infusions, poudres, extraits secs, gélules, teinture mère



Propriétés médicinales de l'aigremoine​


Utilisation interne

Propriétés astringentes, diurétiques, décongestionnantes, antidiarrhéiques, augmentation de la sécrétion des sucs gastriques, régulateur du système digestif, lutte contre le diabète.


Utilisation externe

Hémostatique (cicatrisant), anti-inflammatoire, antiallergique, antibactérienne, antivirale.
Indications thérapeutiques usuelles

Traite les écoulements pathologiques (rhinites allergiques, leucorrhées, bronches encombrées et diarrhées). Apaise certaines inflammations : gastrites ; angines, laryngites, pharyngites, amygdalites, enrouements, trachéites, troubles du foie, aphtes, gingivites. Diminue les hémorragies. Permet de lutter contre les lithiases rénales, les plaies et les ulcères variqueux.


Autres indications thérapeutiques démontrées

Agit sur le diabète, les diarrhées, les infections intestinales ; indiqué contre les virus responsables de la grippe et de l' hépatite B.


Description botanique de l'aigremoine

L'aigremoine est une plante vivace ayant une tige velue qui peut atteindre 40 à 50 cm de hauteur. Les feuilles sont alternes et découpées. Elles sont dentées et velues sur les deux faces. Les fleurs sont jaunes, petites, groupées en épi terminal. Les fruits sont des akènes recouverts de poils et enfermés dans un calice.


Composition de l'aigremoine

Parties utilisées
En phytothérapie, on utilise les sommités fleuries.

Principes actifs
Tanins condensés ; terpènes ; flavonoïdes (dont lutéoline, apigénine, kaempférol, coumarine) ; phytostérol végétal ; eupatorine ; vitamines K et P ; silice.
Utilisation et posologie de la plante


Dosage

On considère que l'aigremoine peut être prise à la dose de 900 mg par jour, pour renforcer le confort digestif. En infusion (à 3% de sommités fleuries séchées), boire de 3 à 5 tasses par jour.

En usage externe, dans le traitement des angines et des pharyngites, l'aigremoine peut être utilisée en gargarismes (décoction à 10%).

En lotion et compresses, pour l'amélioration des plaies et des ulcères variqueux : 200 g de fleurs séchées seront mélangés à 1 l de vin. Faire bouillir cinq minutes, puis laisser infuser une heure.
Précautions d'emploi de l'aigremoine

L'utilisation de l'aigremoine est sans danger, mais reste déconseillée à certaines personnes. Il est donc conseillé de consulter son médecin ou son pharmacien avant utilisation.


Contre-indications

L'aigremoine est déconseillée aux personnes qui suivent un traitement contre l' hypertension ou l'hypotension.



Effets indésirables

Aux doses couramment utilisées, l'aigremoine n'a pas d'effets indésirables connus. Elle peut, néanmoins, entraîner une photodermatose.


Interactions avec des plantes médicinales ou des compléments

Pas d'interaction connue.


Interactions avec des médicaments

L'aigremoine ne doit pas être prise en même temps que des médicaments antihypertenseurs diurétiques et elle est déconseillée avec les antivitamines K.



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Ail (Allium sativum)



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Ce puissant antibactérien est également antifongique. Il est aussi intéressant que certains antibiotiques pharmaceutiques pour les infections respiratoires.

Il traite également très bien les infections digestives, les vers intestinaux et les infections vaginales. Il faut idéalement manger de deux à cinq bulbes d’ail cru au cours de la journée. Il suffit pour ce faire de les broyer et de les mettre dans de l’eau pour les avaler.

Répétez quelques jours de suite au besoin, mais réduisez votre consommation ou stoppez quelque temps si votre estomac se montre fragile. On peut aussi utiliser l’ail extrait dans le vinaigre par voie interne ou en compresse sur la peau.

Ce vinaigre peut être utilisé en cas de vaginite (10 gouttes dans la poire vaginale remplie d’eau) ou sous forme de produit d’hygiène nasale en cas de sinusite (cinq gouttes dans un litre d’eau).





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Arnica (Arnica montana)


L’arnica ne s’utilise que par voie externe. On l’évite donc si la peau est abîmée. C’est la plante miracle pour soigner les petits bobos des enfants actifs. L’application de la teinture ou de l’huile macérée des fleurs sur les foulures et les parties du corps qui ont reçu un coup n’a pas fini d’épater… L’arnica favorise en effet la guérison rapide des tissus lésés, diminue la douleur et l’enflure et freine la formation d’ecchymoses.




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Astragale (Astragalus membranaceus)





Cette plante chinoise tonique maintenant cultivée ici vient en aide aux personnes soumises à un stress continu. Elle favorise un sommeil réparateur et le fonctionnement optimal du système immunitaire. Elle convient bien aux ados et aux adultes, en particulier aux gens qui ont tendance à toujours être malades. On prend la racine en décoction. Éviter en état grippal ou fiévreux.




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Avoine (Avena sativa)




Plante particulièrement nutritive pour le système nerveux, l’avoine convient aux personnes tendues ou apathiques qu’elles soient enfants ou adultes. Elle favorise la concentration, le sommeil et la capacité d’évoluer sainement dans un univers survolté.

L’avoine offre un bon soutien pendant la grossesse, en cas de carence alimentaire ou de sevrage. Préparez une infusion avec les parties aériennes vertes. Cette infusion peut aussi être ajoutée au bain en cas de démangeaisons.




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Bergamote






La bergamote est le fruit du bergamotier que l'on trouve principalement en Calabre, où la qualité de l'huile essentielle est reconnue comme la meilleure du monde.
On tire de l'écorce de cet agrume au goût très acide, mi-citron vert, mi-orange amère, une huile essentielle aux multiples propriétés médicinales, en particulier digestives et antiseptiques.

  • Nom scientifique : Citrus bergamia
  • Nom commun : bergamote
  • Nom anglais : bergamot orange
  • Classification botanique : famille des rutacées ( Rutaceae )
  • Formes et préparations : infusions, huile essentielle, produits cosmétiques



Propriétés médicinales de la bergamote


Utilisation interne

Stimulant : la bergamote stimule l'estomac. Antispasmodique et vermifuge : elle influe sur les troubles digestifs, comme la colique intestinale, l'inappétence et les parasites intestinaux.


Utilisation externe

Antiseptique : l'essence de bergamote traite les petites blessures. Calmante et sédative : un massage avec l'huile essentielle de bergamote évacue le stress et lutte contre l'insomnie.
Indications thérapeutiques usuelles

L'huile essentielle de bergamote est employée lors de désordres digestifs : digestion difficile, coliques intestinales et parasites... Antiseptique et anti-infectieuse, elle nettoie les plaies superficielles et les peaux acnéiques et grasses. C'est aussi un antistress efficace contre les insomnies et la déprime passagère.


Autres indications thérapeutiques démontrées

L'ajout de 1 ou 2 gouttes d'huile essentielle de bergamote dans 1 tasse d'eau chaude permet d'obtenir une boisson à la fois digestive, tonique et énergisante, qui permet de lutter contre les gaz intestinaux, les coliques et de faire baisser la fièvre.

Huile Essentielle Bergamote

L’huile essentielle de bergamote est utilisée en aromathérapie cosmétique, c’est un très bon antiseptique convenant parfaitement pour les peaux grasses et à tendance acnéiques.
De façon plus générale, elle va aider à soigner les problèmes de peaux comme les dermatoses, les prurits, l’eczéma.

Cette huile possède des propriétés apaisantes, qui agissent en calmant et en détendant le corps afin de mieux vous préparer au sommeil.

Au-delà d’une application cutanée, ce produit peut –être utilisé pour faire face aux insectes, car elle a la faculté d’éloigner les petits bêbêtes qui viennent nous ennuyer.

De par son action photosensible, il ne faudra pas vous exposer aux rayons du soleil, aux UV pendant quelques heures si vous l’avez appliqué sur votre peau.

Comme de nombreuses huiles, il est fortement recommandé de ne pas utiliser cette huile essentielle pure, sous peine de voir votre peau agressée.


Propriétés de l’huile essentielle de Bergamote

Les principales vertus de cette plante sont nombreuses, en voici les principales :

l’huile essentielle de bergamote est antispasmodique, par exemple utilisée pour les colites spasmodiques, elle agit contre douleur.

Elle a des aptitudes apaisantes et tonifiantes, elle aide à digérer et apporte de l’énergie au système nerveux. Elle aide à lutter contre les rhumes, la grippe. Ses vertus sont aussi antiseptique, anti-infectieuse et cicatrisante ce qui lui permet de désinfecter les blessures et de les soigner, tout comme certaines dermatoses.

Comme la majorité des huiles de genre citrus, elle est calmante, sédative et est indiquée pour combattre les troubles de la dépression, du stress, de l’anxiété, et de la tristesse. Elle traite les problèmes cutanés comme le psoriasis, l’acné.

L’huile essentielle de bergamote a aussi la fonction de réguler l’appétit. C’est un bon remède dans le traitement des infections urinaires et de l’arthrite.

Il est aussi possible pour les personnes anorexiques de faire un traitement d’huile essentielle de bergamote mais il ne faudra pas dépasser trois semaines de cure. Il faudra de ce fait, l’associer à d’autres huiles essentielles comme l’ylang-ylang, la sauge et le macadamia.


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Bétoine (Stachys betonica)






La bétoine est un autre tonique nerveux. Elle calme les tensions partout dans le corps et c’est une aide remarquable dans les cas de maux de tête, surtout ceux qui sont liés à une mauvaise digestion, car elle dynamise les fonctions digestives.

La bétoine apaise les fortes douleurs, permet de réintégrer son corps plus facilement et de reprendre contact avec la réalité. Prenez la teinture des feuilles ou des parties aériennes à la floraison, ponctuellement ou sur de longues périodes.



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calendule - Calendula officinalisCalendula (Calendula officinalis)





Cette plante est une des plus polyvalentes de notre trousse. Par voie interne, elle est utile en cas de grippe, de congestion lymphatique, de fièvre et d’inflammation de la bouche, de la gorge ou de tout le système digestif.

Elle diminue l’inflammation, soigne les muqueuses et élimine les bactéries, virus et champignons. Par voie externe, on l’utilise sur la peau pour combattre les inflammations, les infections ainsi que les conjonctivites et pour désinfecter les blessures.

La calendula peut aussi servir de douche vaginale et de produit d’hygiène nasal. Utilisez les fleurs en infusion ou en teinture.



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Camomille allemande (Matricaria recutita)





La camomille allemande favorise l’équilibre et l’harmonie. Ses fleurs tonifient et dynamisent autant le système digestif que les systèmes nerveux et reproducteur. La camomille une alliée quotidienne pour les personnes aux prises avec des indigestions, des ulcères, des maladies inflammatoires des intestins, du stress, de l’insomnie et des problèmes menstruels.

Elle convient aux enfants qui percent leurs dents ainsi qu’aux personnes qui font de la fièvre. On fait une infusion courte, qu’on peut boire ou ajouter au bain pour apaiser les nerfs ou les inflammations de la peau. L’huile infusée des fleurs peut aussi être utilisée sur les plaies et les fesses irritées des bébés.



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Cataire (Nepeta cataria)





Cette herbe à chats reconnue pour stimuler nos minous, apaise les enfants en favorisant leur sommeil et en diminuant leur tendance à faire des cauchemars.

Elle convient aux enfants turbulents, stressés ou malades, à ceux qui ont le bedon tendu ou une forte fièvre.

Elle convient aussi aux adultes qui tournent en rond dans leur tête. Donnez aux enfants une infusion des parties aériennes en fleur ; pour les adultes, la teinture est plus appropriée.




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Chardon bénit







  • Nom commun : chardon bénit.
  • Nom botanique : Cnicus benedictus, famille des composées ou astéracées.
  • Nom anglais : blessed thistle.
  • Partie utilisée : parties aériennes (tige, feuilles et fleurs).




Habitat et origine : plante annuelle originaire du bassin méditerranéen et d’Asie de l’Ouest, poussant sur les sols acides et pierreux, aujourd’hui naturalisée à travers l’Europe et l’est de l’Amérique du Nord.


Posologie du chardon bénit
Manque d’appétit et dyspepsie


Infusion. Infuser de 1,5 à 2 g de parties aériennes séchées dans 150 ml d’eau bouillante durant 3 à 5 minutes. Filtrer et boire 3 tasses par jour, environ 30 minutes avant les repas.

Extrait fluide (1:1 dans l’éthanol à 25 %). Prendre de 1,5 à 2 ml dans un peu d’eau tiède, 3 fois par jour, environ 30 minutes avant les repas.

Teinture (1:5 dans l’éthanol). Prendre de 7,5 à 10 ml dans un peu d’eau tiède, 3 fois par jour, environ 30 minutes avant les repas.



Historique du chardon bénit


Les usages médicinaux des principes amers du chardon bénit sont connus depuis des siècles tant en médecine ayurvédique (Inde) qu’en herboristerie européenne. On a de tout temps tiré de la plante des boissons ou des potions amères destinées à stimuler l’appétit. La célèbre liqueur Bénédictine renferme d’ailleurs, entre autres plantes, du chardon bénit.

On pense que la plante aurait été introduite en Europe dès le XVIe siècle. À l’époque, on la cultivait surtout dans les monastères. On disait alors qu’elle pouvait contribuer à combattre la peste. On s’en servait aussi, entre autres, comme diurétique, pour combattre la fièvre et la malaria ainsi qu’en application topique pour soigner les plaies infectées.

De nos jours, le chardon bénit du commerce vient surtout d’Europe de l’Est, d’Italie et d’Espagne. Celui qui sert aux préparations ayurvédiques indiennes provient principalement du nord de l’Inde et du Bhoutan.


Recherches sur le chardon bénit

La Commission E allemande reconnaît l’usage de la plante pour traiter la dyspepsie et l’inappétence (manque d’appétit). On n’a jamais mené d’essais cliniques sur des humains qui auraient permis de confirmer l’efficacité du chardon bénit à cet égard.

On estime généralement que les principes amers qu’il renferme, notamment la cnicine, stimulent les glandes salivaires et déclenchent une sécrétion accrue des sucs gastriques, ce qui augmenterait l’appétit et favoriserait la digestion.

Selon les résultats d’essais in vitro ou menés sur des animaux, la cnicine aurait aussi des propriétés antibactériennes1-3 et cytotoxiques4-6 (potentiellement anticancer).

La tradition reconnaît au chardon bénit des propriétés expectorantes, qui sont utilisées pour traiter l’encombrement des voies respiratoires causé par le rhume ou la grippe. Il a aussi été utilisé par voie externe pour aider à la cicatrisation des plaies.


Précautions avec le chardon bénit

Contre-indications

Grossesse. La plante a déjà été utilisée comme abortif ou pour déclencher les menstruations.

Allergie aux plantes de la famille des composées. Les personnes allergiques au pissenlit, au chrysanthème, à la marguerite, au tournesol et autres plantes de cette famille pourraient également l’être au chardon bénit.


Effets indésirables

À haute dose (plus de 5 g par tasse) ou en cas d’infusion prolongée (10 minutes ou plus), la plante peut causer de l’irritation gastrique et des vomissements en raison de sa forte teneur en tannins (8 %).


Interactions du chardon bénit
Avec des plantes ou des suppléments


Aucune connue.


Avec des médicaments

Antiacides. Théoriquement, comme la plante stimule la sécrétion des sucs gastriques (acides), elle pourrait diminuer l’effet des médicaments qui limitent leur production (antagonistes des récepteurs H2 de l'histamine, inhibiteurs de la pompe à protons, etc.).




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Chou (Brassica oleracea)





Cet aliment commun fait des merveilles. Il tire la chaleur et l’infection vers lui, il refroidit et apaise les tissus, il décongestionne et favorise la guérison. Il est très utile en cas de plaie, d’ulcère, de brûlure, d’inflammation et de mastite.

Il suffit de prendre une ou plusieurs feuilles fraîches, d’enlever la veine majeure et de l’écraser avec un rouleau à pâte ou une bouteille jusqu’à ce que la feuille soit humide. Appliquez directement sur la partie à traiter, recouvrez d’un linge et changez aux deux heures.

Notez enfin que le chou rouge est plus efficace que le vert, mais il tache davantage.




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Fenouil (Foeniculum vulgare)





Les graines de fenouil favorisent une digestion harmonieuse, diminuent la putréfaction et les crampes intestinales. Ellesexcellent en cas de gaz et de ballonnements. Ce sont les plus grandes amies des bébés sujets aux coliques.

On peut utiliser le fenouil ponctuellement ou sur de longues périodes. Les bébés reçoivent de petites quantités d’infusion courte, tandis que la maman qui allaite p eut en consommer davantage. Le fenouil favorise la production de lait maternel chez la maman qui en prend.




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Framboisier (Rubus idaeus)






Les feuilles de framboisier sont sans doute les meilleures alliées des femmes.

Nutritive et riche en minéraux, cette plante tonifie l’utérus et soutient les femmes qui ont des problèmes au niveau du système reproducteur : syndrome prémenstruel, crampes, menstruations surabondantes, endométriose, fibrome, infertilité, ptôse…

Elle est aussi d’une grande aide pour les femmes enceintes ou qui allaitent. Elle tonifie l’utérus et enrichit le lait.

De plus, grâce à son action astringente, elle apaise les maux de gorge et les petites diarrhées. On infuse les feuilles en se limitant à deux tasses par jour.

L’infusion peut aussi servir de douche vaginale ou de compresse qu’on applique sur des blessures mineures ou des conjonctivites.

Les feuilles du framboisier sont , elles traitent les diarrhées et les maux de gorge, mais aussi les aphtes et les ulcères.

Le framboisier est une plante médicinale qui favorise et accélère le travail pour l’accouchement. La framboise est laxative et diurétique, elle est approuvée pour les régimes des diabétiques.


  • Noms communs: Framboisier, framboise, ronce du mont ida.
  • Nom latin: Rubus idaeus.
  • De la famille: Famille des rosacées.
  • Nom anglais:Raspberry.
  • Nom allemand:Himbeere.
  • Nom italien:Lampone.


Framboisier propriétés thérapeutiques:


De nos jours, on considère que les feuilles ont les mêmes propriétés que celle de la ronce ou du fraisier.

Elles donnent une tisane agréable et diurétique.

Astringentes, elles peuvent s'employer contre les diarrhées, ainsi qu'en gargarismes contre les maux de gorge, en bain de bouche contre les aphtes, en lotion sur les ulcères et en application sur les yeux irrités.

Il est fait mention de prescrire souvent les feuilles du framboisier pour favoriser la préparation au travail de l'accouchement. Elles auraient un effet tonifiant sur le myomètre (le muscle lisse de l'utérus), ce qui favoriserait la sortie du nouveau-né en accroissant la force des contractions.

Les feuilles possèdent d'autres vertus telles qu'antiseptique, anti-inflammatoire et purificatrice de l'organisme, antispasmodique, spasmolytique.

Le fruit, exquis, est rafraichissant, laxatif et diurétique. Très pauvre en sucre, il est autorisé aux diabétiques, il est aussi emménagogue (régularisation du cycle des règles).


Principaux constituants:

Les feuilles renferment des tanins, des flavonoïdes et des polypeptides. Les fruits sont riches en sucres, en acides organiques, en pectine et en vitamines C.


Framboisier utilisation traditionnelle:

Le framboisier connut jadis une grande notoriété au point de vue médical. Au temps de Molière, ne croyait-on pas, aux multiples vertus que ces feuilles écrasées sur l'épigastre (zone abdominale située juste en dessous du sternum et au-dessus du nombril) suffisaient à guérir les maux d'estomac.


Recherche:

Des études cliniques menées en 2005 ont démontré un effet positif sur les différents troubles de la démence (Alzheimer).


Origine:

Le framboisier est une plante ou plus précisément un arbrisseau vivace bien connue, qui mesure environ de 50 cm à 2 m et pousse à l'état sauvage au bord des chemins, dans les clairières et sur les éboulis des montagnes.

Le framboisier est originaire de tout l'hémisphère Nord, il était connu depuis de nombreux siècles av. J.-c., comme en témoignent les résultats de fouilles.

On le cultive dans les jardins pour ses fruits rouges délicatement parfumés.
Ses tiges garnies de fins aiguillons portent de grandes feuilles divisées en folioles dentées, blanchâtres sur leur face inférieure.

Les fleurs blanches donnent des fruits composés de petites drupes gorgées d'un nectar pourpre.


Précaution:
Aucune contre indication ou effet secondaire connus a ce jour.

Utiliser pour:
Asthénie, constipation, angine, les diarrhées, les maux de gorge, les aphtes, les yeux irrités, les ulcères, aide à l'accouchement, laxatif, dysménorrhée, favorise la digestion, règles douloureuses, les nausées, les rhumes.

Divers:
Le framboisier et surtout la framboise est bien sur connu pour sa saveur dans de nombreux et variés mets sucrées.



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Gingembre (Zingiber officinalis)




Le rhizome de cette plante tropicale est très utilisé pour dynamiser la digestion, particulièrement lorsqu’il y a gaz et ballonnements. De plus, c’est l’antinauséeux végétal le plus étudié ; on le dit même plus intéressant que le fameux médicament Gravol recommandé contre le mal des transports.

Le gingembre soulage aussi des nausées de la grossesse, réchauffe et favorise la fièvre active et efficace. C’est un casse-grippe merveilleux, qu’on boit en décoction chaude dès les premiers symptômes. Ses vertus antiseptiques en font l’aliment de prédilection pour accompagner le poisson cru, car il s’attaque aux bactéries qu’on y retrouve.

Le gingembre agit aussi sur la circulation sanguine et est d’un grand soutien en cas de varices. On l’utilise frais ou en poudre dans l’alimentation, en infusion, en décoction ou en teinture.



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Lin (Linum usitatissimum)





La graine de lin est le laxatif doux le plus connu. Ses mucilages et ses fibres provoquent une évacuation efficace, sans provoquer de paresse intestinale à long terme. Faites tremper 1 cuillère à soupe de graines fraîchement moulues dans l’eau pendant une demi-heure et buvez le tout une ou deux fois par jour.



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millepertuis - Hypericum perforatumMillepertuis (Hypericum perforatum)





L’usage du millepertuis par voie externe est plutôt négligé depuis quelques années. Or il est fabuleux pour la cicatrisation. C’est une plante de premiers soins. Le millepertuis diminue l’inflammation, accélère la guérison, tient les bactéries au loin et fait la vie dure aux virus.

Il traite particulièrement bien les brûlures et l’herpès. De plus, il apaise les muscles courbaturés et guérit les nerfs traumatisés. On l’utilise en cas de douleur, de perte de sensation, d’engourdissement ou de fourmillement. Pour toutes ces vertus, on se sert de l’huile infusée des fleurs, appliquée abondamment.

On peut aussi la prendre par voie interne, à jeun, pour traiter un ulcère gastrique. Il est enfin possible d’utiliser la teinture sur l’herpès : ça chauffe, mais c’est très efficace !



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Molène (Verbascum thapsus)





La molène est l’amie des muqueuses, particulièrement celles du système respiratoire. Elle les nourrit, elle atténue leur sensibilité et augmente leur résistance. Cette plante est l’alliée numéro un des fumeurs et ex-fumeurs, des personnes fragiles des poumons ou qui ont des problèmes respiratoires chroniques.

Elle est efficace contre l’enrouement, la toux, la bronchite et l’asthme. Prenez les feuilles en infusion, mais faites attention aux poils qu’elles laissent au fond de la tasse : ils peuvent irriter la gorge !




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Ortie (Urtica dioica)





Riche en magnésium et en fer, l’ortie tonifie les reins. Elle aide les personnes qui présentent des troubles liés à l’accumulation de toxines dans le corps : maladies de peau, allergies, arthrite, cancer…

Elle donne de l’énergie tout en régularisant la glycémie et en diminuant les effets néfastes du stress continu. L’ortie est une bonne alliée pour les femmes enceintes ou qui allaitent. Préparez une infusion avec les feuilles de la plante.


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Pavot de Californie (Eschscholtzia californica)





Sédatif et analgésique, le pavot de Californie est doux et puissant à la fois. À petite dose, il diminue l’anxiété. À forte dose, il aide à dormir en cas de stress intense et donne un répit en cas de douleur importante, qu’elle vienne d’un mal de tête ou d’une rage de dents.

Il convient aussi très bien aux enfants, chez qui il agit comme un tonique. On prend la teinture de la plante entière ou de sa fleur, mais on l’évite si on déjà abusé d’opiacées. De fortes doses diminuent les facultés intellectuelles.



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Pissenlit (Taraxacum officinalis)






La racine du pissenlit active le foie et le pancréas tout en favorisant le péristaltisme La racine du pissenlit active le foie et le pancréas tout en favorisant le péristaltisme (la contraction des muscles du système digestif pour faire avancer le bol alimentaire et plus tard évacuer les déchets).

Elle est utile en cas d’indigestion, d’engorgement du foie, de mauvaise assimilation des aliments et de constipation. Elle aide aussi à équilibrer la glycémie. Douce mais tenace, elle convient même aux enfants.

La feuille de pissenlit possède pour sa part des propriétés diurétiques. Riche en potassium, elle aide toute personne souffrant de rétention d’eau, d’hypertension ou de problèmes de peau. La racine se consomme en décoction ou en teinture, tandis que les feuilles se prennent en infusions.

Elles sont également délicieuses en salades. Peu importe la forme, le pissenlit peut se consommer sur de longues périodes.



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plantain - Plantago lanceolata




Cicatrisant le plus polyvalent, le plantain favorise la guérison rapide de toute forme de plaie ou d’inflammation. Il resserre les tissus, soulage de la douleur et de la démangeaison.

C’est le grand ami des personnes souffrant de piqûres d’insectes ou d’hémorroïdes. Si vous pouvez identifier la plante fraîche (dans toutes les pelouses non traitées), le cataplasme de feuilles fraîchement mâchées arrête les réactions aux piqûres et morsures : il tire le poison, les corps étrangers et la chaleur vers l’extérieur, il soulage et guérit rapidement. Pris par voie interne, le plantain est utile en cas de troubles chroniques des muqueuses respiratoires ou digestives (rhume, rhume des foins, toux, asthme, sinusite, ulcère, diarrhée, maladies inflammatoires de l’intestin, constipation…), car il normalise la production de mucus et arrête les saignements.

Toujours par voie interne, le plantain neutralise et élimine les poisons et toxines qu’il rencontre dans le corps. C’est intéressant pour les personnes souffrant de troubles de la peau ou en cas d’empoisonnement aux métaux lourds. Prenez la feuille de plantain en teinture, sous forme d’huile infusée ou en onguent.



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Re : Dictionnaire des plantes

La ronce : protectrice des maux de l'hiver




Cette plante n’a pas son pareil pour soigner autant les diarrhées des gastro-entérites que les maux de gorge, si fréquents au moment du changement de saison.


La ronce mode d'emploi


Ne pas confondre : La ronce (mûrier sauvage) est différente du mûrier qui est planté en France pour la production de vers à soie. La première est une liane avec des aiguilles, le second un arbre.

Ne pas non plus confondre avec le framboisier, dont les feuilles et l’aspect général sont très similaires. Seule différence, le dessous des feuilles du framboisier est vert clair et velu tandis que celui des feuilles du mûrier est vert foncé.


Comment la récolter?

La ronce pousse partout, en lisière d’autoroute comme de forêt. Elle aime les terrains affaiblis. Aussi, choisissez le milieu le moins pollué possible, en évitant le bord des routes passantes. Et préférez les jeunes pousses du printemps car leur taux de tanins moins élevé convient bien à un usage familial.
Il offre de plus une saveur plus agréable.


Où la trouver?

Sous forme de feuilles séchées en magasins bio ou chez les producteurs de simples

En teinture, en pharmacie.

En macérat glycériné (gemmothérapie), chez les spécialistes comme Le Gattilier ou dans la gamme Herbiolys des laboratoires Acanthis.


Infusions & décoctions

Utilisez un filtre à café, et évitez son contact avec tousles métaux, excepté l’Inox.


Précautions d'emploi

En cas de diarrhées, stopper le traitement dès l’amélioration des symptômes pour éviter que s’en suive une constipation.

À éviter en cas de constipation.

Déconseillé aux femmes enceintes, en raison de son action sur le muscle utérin.



[*]La ronce : recettes maison


  • Une tisane anti-diarrhée
  • Pour une tasse :
  • Porter 200 ml d’eau à ébullition.
  • Ajouter 1 cuillère à café de feuilles de ronce séchées.
  • Laisser infuser 10 minutes.
  • Boire trois tasses par jour en arrêtant dès l’amélioration des symptômes.
  • Une lotion régulatrice spécial peau grasse
  • Faites infuser, pour une tasse d’eau, une cuillère à café d’un mélange à parts égales de feuilles de ronce, de fleurs de lavande et de romarin.
  • Filtrez la préparation avec un filtre à café.
  • Appliquez en lotion sur le visage (compresse), mais aussi le cuir chevelu ou les parties du corps en excès de sébum ou dévitalisées.
  • Utilisez cette lotion dans les 48 heures.



La ronce embellit la peau et les cheveux

Envahissante, la ronce a longtemps constitué la bête noire des agriculteurs, au point d’en faire oublier ses vertus médicinales.

La ronce ou mûrier sauvage (Rubus fruticosus) est une plante très intéressante pour les tanins de ses feuilles.

Ceux-ci se fixent en effet sur les protéines des parois de la bouche, de la gorge et du tube digestif et les protègent grâce à leurs propriétés antioxydantes. Ils bloquent aussi les virus.

Ces derniers ont besoin d’entrer dans une cellule pour se reproduire et les tanins limitent cette percée.

Enfin, ces derniers imperméabilisent les parois et resserrent les tissus, ce qui réduit l’inflammation (elle est liée à l’arrivée de liquide dans les tissus).

Ces actions complémentaires font de la ronce une excellente plante pour faire face aux premières attaques hivernales.


Elle assèche les dartres, un eczéma, des boutons d’acné

«Le pouvoir des tanins étant très fort, la ronce est une plante de choix pour soigner des dermatoses suintantes car elle les assèche sans les dessécher», note notre expert.

Ses propriétés antivirales et antibactériennes permettent par ailleurs de maintenir la peau propre et accélèrent la cicatrisation. «N’en abusez pas, précise Franck Dubus. Une fois par semaine en lotion est nettement suffisant pour un usage cosmétique, une fois par jour pendant deux semaines pour un usage thérapeutique, pour traiter une acné, par exemple.»


Elle stimule le cuir chevelu

Les feuilles de ronce en infusion ont un effet stimulant et protecteur du cuir chevelu. Une action vérifiée au cours du temps.

Elles régulent aussi le sébum, ce qui en fait un moyen de lutter contre une nature de cheveux grasse.


La ronce : un antibacterien et un antiviral

Elle agit contre les diarrhées

«La ronce est un antidiarrhéique non spécifique, explique Franck Dubus. Elle soigne tant les diarrhées virales, bactériennes que parasitaires. Elle agit en renforçant le tissu intestinal et en limitant la perte d’eau, ce qui permet au bol fécal de se concentrer.»

La présence de flavonoïdes renforce davantage l’imperméabilité des tissus. Les propriétés antioxydantes des tanins, quant à elles, limitent les spasmes.

Du fait de son taux de tanins modéré, la ronce peut être utilisée chez les enfants de plus de 36 mois. La teinture sera à diluer à raison d’une goutte par kilo.


Elle soulage les aphtes,les gingivites, les maux de gorge

Les propriétés astringentes, antibactériennes, antivirales et cicatrisantes de ses tanins sont aussi très efficaces pour soulager tous les maux de la bouche, et spécialement les maux de gorge. Comme elle est également vasoconstrictrice, elle limite les écoulements. «Les tanins préviennent aussi les caries, ajoute Franck Dubus.

Ils altèrent en effet le fonctionnement des enzymes qui sont générées par les bactéries quand elles s’activent à creuser la carie.» Les feuilles de ronce se prennent alors en bain de bouche, sous forme d’infusion ou de teinture. La teinture sera à diluer, à raison d’une cuillère pour un verre d’eau.


Elle prévient la bronchite chronique ou l’ostéoporose

En gemmothérapie, ce sont les bourgeons et jeunes pousses de la plante qui sont utilisés pour davantage agir sur le terrain, au sens homéopathique du terme, que sur les affections elles-mêmes.

Des études cliniques ont montré qu’ils étaient particulièrement efficaces contre les insuffisances respiratoires obstructives et au niveau du tissu osseux, notamment sur des terrains déjà dégradés.
Pour les dosages des macérats glycérinés, se référer aux indications du fabriquant.

Dans la phytothérapie française, on fait une différence entre le framboisier et le mûrier sauvage, mais quand on y regarde de près, on se rend compte que leurs propriétés se recoupent largement.

Ainsi, ces deux plantes sont astringentes et diurétiques et leurs feuilles ont été employées indifféremment pour soigner divers troubles menstruels ainsi que les irritations de la bouche et de la gorge. Toutefois, la ronce est censée être légèrement constipante tandis que le framboisier serait plutôt laxatif, ce qui étonne vu sa teneur en tanin.

De plus, la tradition a établi un certain nombre d'indications spécifiques à chacune des deux plantes. Ainsi, c'est la feuille du framboisier rouge (R. idaeus) que l'on recommande aux femmes enceintes pour tonifier leur utérus et les préparer à l'accouchement, tandis que c'est la feuille de mûrier sauvage (R. caesius) qui est réputée utile aux diabétiques.

Aucune espèce quelle qu'elle soit n'est toxique, dangereuse, dommageable ni ne provoque d'effets secondaires, si on exclut les blessures causées par les dards acérés placés stratégiquement sur les tiges.
Aussi sera-t-on heureux d'apprendre que les feuilles, appliquées sur ces blessures, apporteront un soulagement immédiat et contribueront à en accélérer la guérison. *

Chez les Iroquois et les Saulteux, les racines des ronces servaient de remède aux jeunes mères et aux femmes enceintes fatiguées. Aux États-Unis, on a employé la décoction de l'écorce de la racine de mûrier pour soigner la diarrhée.

En Chine, on considère d'ailleurs que l'écorce de la racine de mûrier est beaucoup plus efficace que les autres parties de la plante et on l'utilise chaque fois que possible.

Les fruits ou leur jus ont souvent servi en médecine. Ainsi, dans la Grèce antique, on employait les mûres contre la goutte. Le jus de framboise serait efficace contre la cystite tandis que la confiture de mûres a servi à soigner le rhume et que le cordial à base de jus de mûre, de sucre, d'épices et de brandy était employé pour soigner la diarrhée ou d'autres problèmes intestinaux.

En fait, les préparations culinaires à base de framboises et de mûres se doublaient très souvent d'une fonction médicale. Quant aux fruits séchés, qui sont peu intéressants pour la consommation parce qu'il ne reste pratiquement plus que les pépins, ils ont servi à faire de bienfaisantes infusions.

On peut s'en servir aussi pour agrémenter une infusion insipide ou camoufler la saveur trop marquée d'une plante médicinale.

Les feuilles et les bourgeons du mûrier sauvage ont servi à soigner l'hémoptysie, les hémorroïdes, la diarrhée, la dysenterie, les oliguries et le diabète.

On l'a dit, par voie externe, les feuilles de framboisier ou de ronce peuvent soigner les blessures légères. En bain de bouche et en gargarisme, elles soignent l'angine, la gingivite, la glossite, la pharyngite, la laryngite, les névralgies dentaires, les plaies atones, propriété qu'elles doivent à leur astringence.

Quelle que soit l'espèce choisie, on prépare les feuilles par décoction, en faisant bouillir pendant deux ou trois minutes l'équivalent d'une poignée par litre d'eau.

Cette décoction servira pour les usages tant externes qu'internes. Pour préparer le glycéré de bourgeons, reportez-vous à la rubrique cassis.

Il y avait jadis une pratique qui consistait à mettre dans un bocal des bourgeons de ronce fraîchement récoltés et de les exposer au soleil.

Au bout de quelques jours, un suc sirupeux s'en écoulait. On le récupérait, l'étendait d'un peu d'eau et utilisait cette préparation en pansements sur les plaies ou encore en gargarisme contre les angines.


On le trouve où?

Sautez dans votre voiture, sortez de la ville par l'autoroute de votre choix et, aussitôt que possible, prenez un petit chemin de campagne, en tournant à droite ou à gauche, peu importe. Stationnez sur l'accotement.

Une fois dehors, fermez les yeux, tournez sur vous-même, puis faites quelques pas droit devant vous. Vous en trouverez, c'est certain, même si vous êtes le plus incorrigible des citadins. En voilà, justement!

En principe, il n'y a aucun problème à prendre les fruits, bourgeons, feuilles, racine et turions des framboisiers et mûriers cultivés puisqu'ils sont directement dérivés de leurs parents sauvages.

Toutefois, il faut s'assurer que les plants n'ont pas été pulvérisés par des fongicides ou insecticides chimiques.


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Sauge



Plante digestive par excellence, la sauge possède de multiples vertus médicinales, de la régulation de la transpiration à celle des cycles menstruels en passant par les maux de gorge, la gingivite et la désinfection des plaies.

Son usage autre que celui culinaire nécessite toutefois quelques précautions du fait de la forte présence de thuyone dans son huile essentielle.


  • Nom scientifique : Salvia officinalis
  • Noms communs : sauge officinale, thé de Provence, thé de Grèce, herbe sacrée
  • Nom anglais : sage
  • Classification botanique : famille des labiées ( Lamiaceae )
  • Formes et préparations : infusions, feuilles fraîches, teintures


Propriétés médicinales de la sauge
Utilisation interne

Astringente et antiseptique : en gargarismes, la sauge calme les maux de gorge et la toux du fumeur. Elle est aussi utilisée en cas de gingivite (la sauge a des propriétés anti-inflammatoires ), de pharyngite, d'amygdalite ou d'aphte.

Fébrifuge : elle aide à faire baisser la fièvre. Tonique nerveux : stimulante des glandes surrénales, la sauge est conseillée en cas d'état dépressif, d'asthénie, de vertiges et d'hypotension.

Digestive : la sauge facilite la digestion gastrique. Elle aide aussi à traiter les vomissements, les diarrhées et les douleurs abdominales.

Stimulante hormonale : la sauge aide à régulariser les cycles menstruels ainsi qu'à calmer les douleurs des règles. Elle combat les bouffées de chaleur au moment de la ménopause, ainsi que d'autres troubles liés à cette période. Parmi les autres affections gynécologiques soignées par la sauge, citons encore la leucorrhée.

Antisudorifique : la sauge est la plante la plus efficace pour lutter contre une transpiration excessive et pour la réguler.


Utilisation externe

Astringente et antiseptique : les feuilles fraîches de sauge peuvent servir de soin de premier secours en cas de morsure ou de piqûre. La sauge désinfecte les plaies et aide à la cicatrisation.
Indications thérapeutiques usuelles

Affections bucco-pharyngées, troubles digestifs, régulation de la transpiration, troubles de la ménopause et ceux liés au cycle menstruel.

Autres indications thérapeutiques démontrées

Fièvre, effet hypoglycémiant.


Histoire de l'utilisation de la sauge en phytothérapie


Plante médicinale utilisée depuis l'Antiquité, la sauge tient d'ailleurs son nom scientifique, Salvia , du latin salvare , qui signifie "guérir". Les Romains, et avant eux les Egyptiens, connaissaient déjà les propriétés médicinales de la sauge ; d'ailleurs, les premiers la récoltaient lors de cérémonies et sans outils alors que les seconds s'en servaient en traitement de l'infertilité.

La sauge est également l'une des plus anciennes plantes cultivées puisqu'elle le fut dès le XIIIe siècle. A cette époque d'ailleurs, il existait un dicton populaire disant : "Pour quelle raison un homme devrait-il mourir alors que de la sauge pousse dans son jardin ?" Cette plante aromatique et médicinale entrait alors dans la composition de multiples préparations.

Sur ordre de François Ier, la sauge a ainsi été utilisée pour préparer l'eau d'arquebusade, à l'origine destinée à soigner les plaies causées par une arme, l'arquebuse, avant de devenir rapidement un remède traditionnel contre bon nombre de pathologies.

Les feuilles séchées ont également été longtemps fumées pour lutter contre l'asthme. Aujourd'hui, les propriétés médicinales de la sauge sont reconnues par des comités scientifiques, dont l'Agence européenne du médicament pour "le traitement des petits problèmes digestifs ainsi que de la transpiration excessive et en application locale contre les inflammations de la bouche, de la gorge et de la peau".



Description botanique de la sauge

Arbrisseau à tige quadrangulaire d'une hauteur d'environ 80 cm, la sauge officinale affectionne les régions ensoleillées et sèches. Pour cette raison, on la trouve en grande quantité tout autour du bassin méditerranéen.

Elle est semée au printemps et ses feuilles ovales et laineuses, d'une couleur gris-vert, sont généralement récoltées en été. La sauge produit de petites fleurs disposées en épis, d'une couleur violette ou bleue.


Composition de la sauge
Parties utilisées

En phytothérapie, les parties utilisées de la sauge sont les feuilles.


Principes actifs

Huile essentielle (dont 50% de thuyone), diterpènes, tanins, composés phénoliques, mucilage, oestrogènes, antioxydants, vitamine K.


Utilisation et posologie de la chicorée
Dosage

- En cas de maux de gorge, une infusion de sauge peut être préparée et utilisée en gargarismes jusqu'à cinq fois par jour. Dans ce cas, 1 à 3 g de feuilles séchées sont à infuser dans une tasse d'eau bouillante durant dix minutes. En usage interne, le dosage recommandé est de trois tasses par jour.

- Pour faciliter la digestion, 2 ml de teinture sont à avaler avec un verre d'eau deux fois par jour.



Précautions d'emploi de la sauge

L'Agence européenne du médicament recommande de ne pas utiliser la sauge plus de deux semaines en usage interne et une semaine en application locale.
Contre-indications

L'huile essentielle de sauge contient de la thuyone, une substance abortive et neurotoxique. Pour cette raison, son utilisation est déconseillée aux femmes enceintes, mais aussi aux personnes souffrant d' épilepsie.
Effets indésirables

En respectant les doses, la sauge ne provoque que très rarement des effets indésirables, qui se traduisent dans ce cas par des nausées ou des vomissements. En revanche, au-delà de 15 g par jour, elle est susceptible de causer des palpitations, des bouffées de chaleur, des convulsions et des vertiges.


Interactions avec des plantes médicinales ou des compléments

Pas d'interaction connue.


Interactions avec des médicaments



En raison de la quantité de vitamine K contenue dans la sauge et de son action anticoagulante, cette plante doit être utilisée avec précaution chez les personnes se trouvant sous traitement médicamenteux anticoagulant. La sauge est également susceptible d'interagir avec des médicaments contre l'anxiété (les benzodiazépines), les troubles psychiques (neuroleptiques) et l'épilepsie.


Avis du médecin
Des bienfaits reconnus

Riche en thuyone, l'essence de sauge a une action tout à la fois antiseptique et emménagogue (elle stimule le flux sanguin). Ses tanins lui confèrent des propriétés tonifiantes et astringentes, alors que les acides phénoliques et les flavonoïdes font de la sauge une plante cholérétique et antispasmodique.

On sait encore qu'elle contient des substances dont l'action se rapproche très fortement de celle d'une hormone oestrogénique de la femme, la folliculine. La sauge est d'ailleurs un remède connu depuis l'Antiquité pour les femmes, qu'il s'agisse de traiter l'infertilité ou de réguler les cycles menstruels.


Avertissement

Il reste important de ne pas dépasser les dosages recommandés. Par ailleurs, en cas de persistance des symptômes, n'hésitez pas à consulter un médecin.



La recherche sur la sauge

Les recherches scientifiques menées sur la sauge portent tout d'abord sur son action hypoglycémiante. Après des études sur des souris, il a été démontré que si l'extrait de sauge réduit le taux de glucose dans le sang, la présence d'insuline est requise pour que la plante ait réellement un effet hypoglycémiant.

Toujours chez l'animal, des études ont montré que l'acide carnosique présent dans la sauge est susceptible de réduire les triglycérides, des lipides sanguins facteurs de prédisposition aux maladies cardio-vasculaires. La sauge est également liée à la recherche sur la maladie d'Alzheimer.

Il a été en effet démontré que cette plante pouvait calmer l'agitation et améliorer les fonctions cognitives, du fait d'une action combinée sur la transmission de l'influx nerveux, la baisse des réactions inflammatoires ainsi que du stress oxydatif. Toutefois, ces propriétés ne seraient efficaces qu'à un stade peu avancé de la maladie.




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Sureau (Sambucus nigra)





Cette antivirale est très utile en cas de grippe, de fièvre et de toute maladie infantile de nature éruptive (rougeole, roséole, varicelle). De plus, elle tonifie les muqueuses et convient à tout enfant ou adulte ayant le nez qui coule sans arrêt. Prenez une infusion courte des fleurs et buvez chaud en cas de fièvre.



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Scutellaire (Scutellaria lateriflora)





Tonique nerveux par excellence, la scutellaire atténue la douleur et calme les spasmes. Elle excelle dans les cas où le stress provoque des troubles de la concentration ou de la mémoire, de l’insomnie ou de l’hypertension.

Elle est l’alliée des femmes souffrant d’irritabilité et de crampes prémenstruelles, ainsi que de toute personne en sevrage, que ce soit de sucre, d’alcool, de café, de tabac ou de drogue. Prenez la teinture des parties aériennes en fleur, ponctuellement ou sur de longues périodes.




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Thym (Thymus vulgaris)





Ce condiment est tout à fait indiqué en cas d’infection respiratoire et de troubles digestifs accompagnés de gaz et de ballonnements. On l’utilise aussi en externe pour nettoyer les plaies, on l’inhale lorsqu’il y a congestion nasale ou on s’en fait un bain de vapeur en cas d’acné dans le visage. De plus, le thym réveille et stimule les fonctions nerveuses.

Buvez ou appliquez par voie externe l’infusion courte des feuilles sèches. Pour inhaler ou prendre un bain de vapeur, déposez les plantes sèches dans un bol, versez-y de l’eau bouillante, recouvrez d’une serviette et mettez la tête dessous en respirant à fond par les narines. Pour les soins de la peau, exposez le visage à la vapeur.



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Trèfle rouge (Trifolium pratense)





Riche en calcium, le trèfle rouge est un tonique nerveux qui convient bien aux personnes souffrant de troubles d’accumulation toxique.

Ses nutriments seront grandement appréciés par les enfants, les femmes (de la puberté à la ménopause), les aînés et les convalescents. Plante de la famille des légumineuses, elle est également riche en isoflavones protecteurs.

On consomme l’infusion des fleurs ou des parties aériennes au complet, mais on évite de la prendre en même temps que des médicaments qui fluidifient le sang.


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Usnée (Usnea esp.)




Caractères

Ce lichen antiseptique peu connu pousse dans nos forêts nordiques. Lui aussi est antibactérien et antifongique. Il traite particulièrement bien les infections pulmonaires et génito-urinaires. On utilise la teinture du lichen par voie interne ou en l’appliquant directement sur un pied d’athlète ou un impétigo, ou encore diluée pour en faire une douche vagina
 
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Cirederf

"Kéké" du mois de mai :'(
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Re : Dictionnaire des plantes

Je ne peux pas te donner de réputation... donc merci pour ce lexique.
 

RogueFazer

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Re : Dictionnaire des plantes

Merci les potos ca fait plaisir , je l'actualiserai régulièrement alors n'hésitez pas a le consulter ;)

Merci a @Dwayne et @Swat de m'avoir soumis l'idée , merci a Max de m'avoir aidé :nice:
 

Kass

La menace
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Re : Dictionnaire des plantes

Très bonne idée claire. Mèrci pour ta recherche.
 

RogueFazer

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Re : Dictionnaire des plantes

Je vous mets ici la suite de la premiere partie puisque je ne peux plus inscrire de plantes dans le premier thred ( complet )




Ail des ours





L'ail des ours, ou ail sauvage, est utilisé depuis l'Antiquité pour ses nombreuses vertus médicinales. Il a des principes actifs identiques à ceux de l'ail commun mais à des concentrations supérieures.

Traditionnellement l'ail des ours est utilisé dans le traitement des pathologies cardiovasculaires, des diarrhées, ou contre les vers intestinaux.

D'autre usages sont documentés comme la lutte contre la grippe et certaines pathologies virales, les pathologies du foie ou encore des gastrites.



  • Nom scientifique : Allium ursinum
  • Noms communs : ail des ours, ail sauvage, ail pétiolé, ail à larges feuilles.
  • Noms anglais : ramsons , buckrams , wild garlic , broad-leaved garlic , wood garlic , bear leek , bear's garlic .
  • Classification botanique : famille des amaryllidacées ( Amaryllidaceae )
  • Formes et préparations : décoctions, poudres, extraits, comprimés, gélules, huiles, pommades, cataplasmes, emplâtres, élixirs, teintures, sirops, essences.



Propriétés médicinales de l'ail des ours



Utilisation interne

Dépuratif, hypotenseur, antiseptique, anthelminthique, effet amincissant et hypoglycémiant, hypolipémiant.

Utilisation externe

Rubéfiant, désinfectant.


Indications thérapeutiques usuelles


Traitement des pathologies cardio-vasculaires, des diarrhées, contre les vers intestinaux. L' ail des ours est utilisé pour faire baisser la pression artérielle, pour stimuler la circulation sanguine. Il est recommandé en cas d'athérosclérose, d'arthrite, de rhumatismes.

Il est efficace pour les problèmes intestinaux comme les maux d'estomac et les ballonnements. Il facilite la digestion, dégage les voies respiratoires.



Autres indications thérapeutiques démontrées


D'autres usages de l'ail des ours sont documentés, comme la lutte contre la grippe et contre certaines pathologies virales ou les pathologies du foie. Il est encore indiqué pour le traitement des gastrites. Antiaggrégant plaquettaire, il lutte contre la formation d'athéromes. Ses composants soufrés protégeraient contre la survenue des cancers.


Histoire de l'utilisation de l'ail des ours en phytothérapie



L'ail des ours était déjà utilisé par les Celtes et les Germains comme plante purifiante. On EN a même retrouvé des traces dans des habitations datant du Néolithique.

Au Moyen Age, la plante était considérée comme étant supérieure à l'ail normal et était abondamment prescrite. Elle fut considérée comme une plante magique et associée à la magie blanche.

En jeter dans une rivière permettait de purifier l'eau et, portée par les femmes enceintes, elle protégeait l'enfant à naître. L'ours est sensé s'en régaler à la sortie de l'hiver et lui a donné son nom. L'ail des ours trouve son origine en Asie, mais il s'est répandu à travers le monde.


Description botanique de l'ail des ours


L'ail des ours est une plante des sous-bois qui aime le frais et l'ombre et peut atteindre de 20 à 50 cm de hauteur. Ses fleurs sont blanches en forme d'étoile.

Quand on froisse ses feuilles, la plante dégage une forte odeur d'ail. Elle peut former de vastes colonies le long des ruisseaux. Ses feuilles apparaissent d'avril à juin et la période de récolte se termine avec les premières fleurs.

Avant sa floraison, on peut la confondre physiquement avec le colchique d'automne ou le muguet, mais il faut se fier à son odeur caractéristique.


Parties utilisées

En phytothérapie, on utilise surtout les parties aériennes, le bulbe et son essence.


Principes actifs

Les principes actifs de l'ail des ours sont sensiblement identiques à ceux de l'ail commun, mais sont plus concentrés.

Très riche en huile essentielle sulfurée ; très riche en vitamine C ; sulfure de vinyle ; sels ; allicine, un antimicrobien très puissant, antibiotique naturel.

C'est un hétéroside sulfuré qui, par hydrolyse, libère une huile essentielle traditionnellement considérée comme étant à la base de la plupart des bienfaits de l'ail des ours, mais aussi de son odeur unique. Aldéhyde instable.



Utilisation et posologie de l'ail des ours


Dosage

- Le bulbe est utilisé dans des teintures, sirops, décoctions, cataplasmes. Consommé cru, il permet de conserver un maximum de vitamine C.

Broyé dans du lait, le bulbe sert de vermifuge. Il sert d'antiseptique intestinal en stoppant les fermentations et en aidant à la normalisation de la flore intestinale. Le bulbe est aussi utilisé contre les maladies de peau, l'eczéma et les furoncles.

- L'essence est utilisée comme rubéfiant sur les rhumatismes mais aussi comme désinfectant de l'air intérieur.

- Les feuilles fraîches peuvent être ajoutées à des préparations culinaires pour lutter contre les diarrhées chroniques et aiguës, mais aussi pour lutter contre la constipation due à des crampes internes. Les feuilles doivent être récoltées juste avant la floraison, car elles jaunissent très vite.

- L'essence d'ail des ours peut être utilisée en friction contre les rhumatismes. Il convient de faire macérer 30 g d'ail écrasé dans 25 cl de vinaigre de vin durant une dizaine de jours.

- En usage externe, les gousses d'ail des ours pliées font disparaître les cors, les durillons et les verrues.

- Sous forme de gélules, il facilite la digestion, aide à faire baisser la pression artérielle et stimule la circulation sanguine.

- En infusion, il facilite la digestion et est aussi un remède contre les ascaris.



Précautions d'emploi de l'ail des ours


Il y a un risque de confusion avec d'autres plantes, mais il suffit de froisser légèrement les feuilles pour s'assurer qu'il s'agit bien d'ail des ours et non de muguet, de colchique d'automne ou d'arum, qui sont très toxiques.


Contre-indications

La consommation d'ail des ours est contre-indiquée en cas d'irritation gastrique, d'irritation intestinale ou urinaire. Il ne doit pas être utilisé par des personnes ayant des maladies de peau.

L'ail des ours est déconseillé aux personnes sujettes à une inflammation des voies respiratoires. Les femmes enceintes et celles qui allaitent ne doivent pas consommer d'ail des ours et il doit être utilisé avec prudence chez les enfants.


Effets indésirables

Il n'y a pas d'effet indésirable connu lorsque l'ail des ours est utilisé au dosage prescrit. Il est toujours recommandé de demander conseil à un médecin ou à un pharmacien. Une consommation excessive peut entraîner des crampes abdominales.


Interactions avec des plantes médicinales ou des compléments


Aucune interaction connue.


Interaction avec des médicaments

Aucune interaction connue.


Avis du médecin


Des bienfaits reconnus

Grâce à sa concentration supérieure en principes actifs, l'ail des ours possède un avantage certain par rapport à l'ail commun. Il est utilisé comme antiaggrégant plaquettaire (antithrombotique) et pour lutter contre la formation d'athéromes.

Il peut également avoir un effet amincissant et hypoglycémiant. Il est efficace dans le traitement des pathologies cardio-vasculaires, des diarrhées, mais aide aussi à lutter contre la grippe.


Il peut être conseillé en cas d' emphysème ou de bronchite puisqu'il dégage les voies respiratoires. Pour bénéficier pleinement de la haute teneur en vitamine C, l'ail des ours est consommé cru.
Avertissement

Il est recommandé de consommer des préparations conditionnées et standardisées aux doses quotidiennes préconisées. Quel que soit le bénéfice recherché, il convient de demander conseil à un médecin ou à un pharmacien.


La recherche sur l'ail des ours


L'ail des ours possède des propriétés très proches de celles de l'ail commun. Toutefois, il est nettement moins étudié que ce dernier.

Il a été reconnu pour ses vertus thrombotiques et fait l'objet de recherches sur ses capacités curatives contre le cancer.


Il est de nouveau populaire grâce à sa très haute teneur en vitamine C et à ses propriétés amaigrissantes.



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Aubépine





L'aubépine est connue depuis l'Antiquité, voire par certains peuples de la préhistoire. Elle est réputée pour traiter des problèmes cardiaques plutôt légers tels que les palpitations ou une insuffisance cardiaque.

Cette plante est aussi efficace pour traiter l'anxiété, l'insomnie et des troubles légers du sommeil ou encore des troubles liés à la ménopause.



  • Nom scientifique : Crataegus monogyna
  • Noms communs : aubépine monogyne, aubépine à un style
  • Nom anglais : hawthorn
  • Classification botanique : famille des rosacées ( Rosaceae )
  • Formes et préparations : extraits, infusions, teintures, décoctions, capsules, comprimés


Propriétés médicinales de l'aubépine
Utilisation interne

  • Troubles cardiaques légers : palpitations, insuffisance et troubles du rythme cardiaque, l'aubépine agit comme un fortifiant du coeur.
  • Spasmes vasculaires.
  • Angine de poitrine.
  • Troubles du système nerveux : anxiété et insomnie.
  • Pour la ménopause : calme les bouffées de chaleur et les palpitations.



Utilisation externe

L'utilisation externe est peu connue, mais si l'on souffre d'angine ou de laryngite, il est possible d'utiliser l'aubépine en gargarismes.


Indications thérapeutiques usuelles

Problèmes cardiaques légers. L'aubépine est recommandée pour divers troubles cardiaques comme ceux du rythme, l'insuffisance ou les palpitations. Des principes actifs contenus dans les fleurs contribuent à traiter ces troubles.

Ils vont permettre d'amener plus facilement le sang des artères vers le coeur.


Autres indications thérapeutiques démontrées

L'aubépine serait fortement utile lors de troubles du système nerveux, qu'il s'agisse d'insomnies ou aussi d'anxiété. Dans un autre registre, elle serait aussi conseillée pour traiter les différents symptômes de la ménopause.

Il s'avère que cette plante est aussi utile en cas de maladies comme l'angine ou la laryngite.



Histoire de l'utilisation de l'aubépine en phytothérapie

L'aubépine est répandue en Europe et en Amérique du Nord. Elle est d'abord utilisée pour traiter les troubles vasculaires dans la médecine traditionnelle chinoise. Puis en Europe, au Moyen Age, elle sera reconnue pour traiter les calculs rénaux et vésicaux.

A la fin du XIXe siècle, on reconnaît les différents usages de l'aubépine : ses effets sur le coeur, comme fortifiant par exemple, et ses effets contre l'anxiété. Aujourd'hui, différents médicaments comportant de l'aubépine existent. En Europe, on compte plus de deux cents préparations médicinales à base de cette plante.
Description botanique de l'aubépine

L'aubépine est un type d'arbuste ou d'arbre aux rameaux épineux pouvant atteindre jusqu'à dix mètres de hauteur. Ses feuilles ont jusqu'à cinq lobes et sont vertes et brillantes. Les fleurs, très odorantes, sont blanches ou légèrement rosées et sont groupées en corymbes, c'est-à-dire disposées sur un même plan. Le fruit de l'aubépine est appelé cenelle.

Il est de couleur rouge vif et sa chair est jaune. A l'intérieur, on retrouve un noyau. Il existe plusieurs sortes d'aubépine, comme l'aubépine à deux ou à cinq styles par exemple.

Il s'avère difficile de les différencier. La couleur des fleurs ou le nombre des noyaux peuvent être une des seules manières de les distinguer. On peut trouver de l'aubépine en Asie du Sud-Ouest, mais aussi en Europe et en Amérique du Nord, plutôt en lisière de forêts.



Composition de l'aubépine
Parties utilisées

Les fleurs, les rameaux et les fruits sont les parties utilisées en phytothérapie.


Principes actifs

Dans l'aubépine on retrouve plusieurs principes actifs comme des acides triterpéniques. Cette plante est également composée de 1 à 2% de flavonoïdes.

Plus précisément, ces derniers sont surtout présents dans les fleurs, avec du rhamnoside, de la vitexine, de l'hyperoside et de l'acide caféique et chlorogénique.

Ce sont ces principes en particulier qui aident à lutter contre les différents troubles cardiaques. L'aubépine comporte aussi des proanthocyanidols, à hauteur de 2 ou 3%, qui ont un effet tranquillisant.



Utilisation et posologie de l'aubépine
Dosage


- On utilise beaucoup de préparations comme des infusions. Pour cela il faut entre 10 et 20 g de fleurs séchées par litre d'eau que l'on laisse infuser dix minutes. Il est recommandé d'en boire de deux à trois tasses par jour. Un autre type d'infusion est possible avec les baies de l'aubépine cette fois.

- Elle s'utilise en gargarismes pour les maux de gorge. Il en faut 10 g pour un litre d'eau bouillante, qu'on laissera infuser dix minutes aussi.

- Il est également recommandé de réaliser une cure de vingt jours dans le mois, avec gélules, gouttes d'extrait, teintures ou comprimés. Les gouttes peuvent se prendre avant le repas, pour des problèmes comme l' hypertension, ou juste avant de se coucher pour lutter contre l'insomnie.


Précautions d'emploi de l'aubépine

Il n'existe pas de précautions particulières. Il faut simplement respecter les doses prescrites. Cependant, lorsque l'aubépine est utilisée dans le cas de problèmes cardiaques, il est indispensable d'avoir consulté un médecin au préalable. Cette plante est également déconseillée en cas de grossesse.


Contre-indications

L'aubépine est fortement déconseillée aux jeunes enfants.



Effets indésirables

Peu d'effets indésirables sont connus, même en cas de long traitement. Parfois apparaissent des allergies cutanées plutôt légères et également quelques troubles digestifs lors d'utilisation à fortes doses. Mais ces effets se soignent très rapidement.


Interactions avec des plantes médicinales ou des compléments
Pas d'interactions connues.


Interactions avec des médicaments

Certains médicaments combinés avec l'aubépine ont une action potentialisatrice, c'est-à-dire que l'action sur le corps est renforcée.

Ces médicaments sont : la digitaline, des antagonistes du calcium, des dérivés nitrés comme la nitroglycérine et l'isosorbide et, enfin, les bêtabloquants.


Avis du médecin

Des bienfaits reconnus


L'aubépine est utilisée lors de troubles cardiaques légers. Que ce soit en cas de problèmes de rythme cardiaque, d'insuffisance cardiaque ou encore en cas de palpitations.

Les flavonoïdes contenus dans les fleurs de l'aubépine vont faciliter le flux du sang des artères vers le coeur, ce qui permettra d'aider le coeur à mieux fonctionner. Les autres bienfaits reconnus de la plante concernent l'anxiété et les troubles du sommeil.


Avertissement

Pour que l'aubépine soit efficace, il faut toujours respecter les doses prescrites. Si les doses sont trop élevées, l'effet inverse peut se produire.

Par exemple en ce qui concerne les troubles du coeur. Il est fortement conseillé de consulter un médecin ou un pharmacien pour s'assurer de bien utiliser l'aubépine.



La recherche sur l'aubépine

Différentes recherches sont en cours pour trouver les autres bienfaits de l'aubépine. Une étude a montré que cette plante pourrait réduire l'hypertension.

Des recherches sont également en cours au sujet de son usage externe, au niveau des applications cutanées par exemple.




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Fraisier




Le fraisier est une plante vivace aux multiples vertus. Il soigne, entre autres, les douleurs articulaires, les calculs rénaux, les entérites et les diarrhées.

Il est hautement nutritif, donc particulièrement conseillé aux personnes souffrant d'anémie et de tuberculose. On lui attribue aussi des propriétés purifiantes pour la peau.



  • Nom scientifique : Fragaria vesca
  • Noms communs : fraise des bois, fraisier sauvage, fraisier des quatre saisons, fraisier commun, capron, caperonnier, caperon
  • Noms anglais : wild strawberry , woodland strawberry , Alpine strawberry , European strawberry
  • Classification botanique : famille des rosacées ( Rosaceae )
  • Formes et préparations : tisanes, décoctions




Propriétés médicinales du fraisier

Utilisation interne

Diurétique : le fraisier traite les affections de la vessie et des reins, notamment les calculs rénaux. Il est également efficace contre la goutte et les rhumatismes.


Astringent : il soigne les diarrhées et les entérites. Grâce à ses pouvoirs à la fois laxatifs et diurétiques, il est recommandé dans le traitement de l' artériosclérose, des lithiases, de la dysenterie et des affections du foie.

Riche en fer, le fraisier est recommandé aux personnes anémiques et aux tuberculeux. Il est recommandé dans le régime des diabétiques, grâce à sa teneur en fructose.



Utilisation externe

En bains de bouche, les décoctions des feuilles et des racines du fraisier contribuent à l'hygiène buccale. En gargarismes, le fraisier aide à traiter l' angine. Cette plante soigne aussi les plaies et embellit la peau.


Indications thérapeutiques usuelles

Ulcères, angines, leucorrhées, diarrhées, dysenterie, inflammation de la bouche, pharyngites, cystites, urétérites, rhumatismes, calculs rénaux, lithiases urinaires, anémie, hypertension artérielle, diabète.


Autres indications thérapeutiques démontrées

Au XVIIIe siècle, un célèbre naturaliste suédois, répondant au nom de Linné, recommanda pour la première fois le fraisier, dont les feuilles le guérirent de la goutte.

A la même période, un médecin botaniste néerlandais, Herman Boerhaave, utilisa le fraisier non seulement pour soigner la goutte, mais aussi pour traiter la tuberculose.



Description botanique du fraisier


Le fraisier des bois est une plante herbacée de la famille des rosacées. On le reconnaît à sa touffe basse, à ses feuilles divisées en trois folioles dentées et à ses fleurs à cinq pétales blancs séparés. Le fraisier fleurit d'avril à juillet et produit de petits faux fruits rouges parfumés.


Composition du fraisier

Parties utilisées

Ce sont les feuilles et les racines (les rhizomes) qui sont utilisées en phytothérapie.


Principes actifs

Tanins, vitamine C et flavonoïdes.



Utilisation et posologie du fraisier

Dosage


En décoction : laisser infuser de 20 à 40 g de fraisier dans 1 l d'eau, pendant trente minutes. Consommer 250 ml par jour de cette préparation.

En tisane : laisser macérer 1 g de fraisier dans une tasse d'eau.


Précautions d'emploi du fraisier

Une coloration rouge des urines et des selles peut être observée.


Contre-indications

Il a été rapporté certains cas d' allergie au fraisier.


Interactions avec des plantes médicinales ou des compléments

Le fraisier peut être associé à d'autres produits astringents, comme la gelée de coings, la purée de carotte , la ronce et la bistorte.


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Guarana







Le guarana est un arbuste dont les graines ont des effets stimulants et énergisants, puisque cette plante est celle qui renferme la plus importante concentration de caféine.

Originaire d'Amazonie et utilisée à l'époque précolombienne pour soigner des maux divers, elle est connue en Europe depuis le XVIIIe siècle.

Particulièrement apprécié comme boisson, le guarana favorise la concentration et la mémoire et peut aider à maigrir.


Nom scientifique : Paullinia cupana
Noms communs : guarana, oeil de la forêt
Noms anglais : guarana , Brazilian cocoa , zoom
Classification botanique : famille des sapindacées ( Sapindaceae )
Différentes formes et préparations : boissons, gélules, poudres, tisanes, baies séchées, comprimés, ampoules



Propriétés médicinales du guarana


Utilisation interne

Propriétés stimulantes en raison d'un fort taux de caféine ; combustion des corps gras ; accroissement du métabolisme de base des cellules ; stimulant général de l'organisme ; neurostimulant ; euphorisant ; thermorégulateur ; régulateur de satiété ; diurétique ; antinévralgique ; antidiarrhéique ; tonique cardiaque.


Utilisation externe

Aucune.




Indications thérapeutiques usuelles

Stimulant physique et intellectuel en cas de fatigue ou d'activité intense (asthénies physique et intellectuelle), le guarana améliore l'endurance et augmente les capacités cognitives comme la concentration et la mémoire ; il favorise la digestion en cas de ballonnements, facilite les cures d'amaigrissement ; il permet de lutter contre les troubles intestinaux, les diarrhées et l'hypotension.



Autres indications thérapeutiques démontrées

Limite le stress ; diminue les douleurs musculaires ; lutte contre les migraines ; contribue à la détoxification du sang ; traite les rhumatismes, la dyspepsie, l'artériosclérose ; stimule le système immunitaire (analgésique, antigrippal).



Histoire de l'utilisation du guarana en phytothérapie

Ce sont les Indiens d'Amérique de la branche Tupi-Guarani qui ont découvert, il y a fort longtemps, les propriétés du guarana.

Ses graines étaient déjà utilisées en phytothérapie, à l'époque précolombienne (soit plus de 2 000 ans av. J.-C.), pour lutter contre la fatigue et contrôler l'appétit, lors des périodes de disette ou de longues expéditions en forêt.

En Europe, le guarana n'est découvert qu'au XIXe siècle, mais il devient vite populaire et on le consomme en boisson.



Description botanique du guarana

Le guarana est un arbuste présent, à l'origine, en Amazonie brésilienne. Ce petit arbuste est grimpant, avec des feuilles alternes.*

Il ressemble à une liane qui grimpe le long des autres arbres. Les fleurs sont de couleur verdâtre et disposées en grappes. Le fruit est une capsule membraneuse rouge avec trois loges, contenant chacune une graine noire et ovale.

Ces fruits sont récoltés en septembre, puis séchés avant que les graines en soient retirées.



Composition du guarana


Parties utilisées

En phytothérapie, on utilise uniquement les graines contenues dans les fruits séchés. Cette graine ressemble à celle du café.


Principes actifs


Alcaloïdes, adénine, guaranine (caféine en très forte concentration), hypoxanthine, théophylline, théobromine, xanthine. Mucilages, pectine, tanins, acides aminés, acides gras essentiels, sels minéraux, oligoéléments, vitamines A, E, B1, B3, PP.



Utilisation et posologie du guarana

Dosage



La consommation de guarana doit être adaptée par chacun, en fonction de sa tolérance à la caféine. Pour éviter un surdosage, il est recommandé de prendre les doses minimales prescrites et de les augmenter peu à peu.

Au Brésil, il est courant de consommer quotidiennement de 4 à 8 g de poudre de guarama, diluée dans un verre d'eau ou un jus de fruit.


- Les dosages maximaux de caféine recommandés sont : pour les enfants : 2,5 mg par kilo, pour les femmes enceintes : 300 mg, pour les adultes : de 400 à 450 mg. Le guarana étant un excitant, il est recommandé de le consommer avant 16 heures.


- En gélules : la teneur en caféine peut varier selon la préparation commerciale choisie. Elle peut aller de 75 à 250 mg par dose.


- Le guarana permet d'obtenir un supplément de force et de vitalité, d'endurance et d'énergie, tout en diminuant les signes de fatigue. Il favorise donc les performances sportives. Une à deux heures avant l'entraînement, prendre 2 à 5 g de poudre de guarana. Se limiter à deux ou trois fois par semaine pour éviter l'accoutumance.


- Le guarana agit sur la fatigue, la température du corps et la combustion des corps gras. Il permet d'activer la perte de graisse et de limiter l'appétit, tout en réduisant la fatigue. Prendre 1 ou 2 g de poudre de guarana par jour, avant les repas, pendant quatre à six semaines.


- Pour un effet stimulant, lutter contre une fatigue passagère, augmenter l'attention intellectuelle, réduire la tension artérielle ou les maux de tête, prendre 450 à 500 mg de poudre diluée dans de l'eau ou du jus de fruit.


Précautions d'emploi du guarana

Certaines boissons énergisantes sont à base de guarana et contiennent une très forte concentration en caféine. Elles ne doivent pas être associées à d'autres formes de caféine.
Contre-indications


Le guarana est déconseillé aux femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi qu'aux enfants. Les personnes sensibles ou allergiques à la caféine ou aux xanthines ne doivent pas consommer de guarana. Il est déconseillé aux personnes souffrant de troubles cardio-vasculaires, d'ulcères gastriques, d'anxiété, d'insomnies, d' hypertension artérielle, d'hyperthyroïdie.


Effets indésirables

Aux doses recommandées, les effets secondaires sont rares. La consommation de guarana peut, toutefois, entraîner une augmentation de la pression artérielle, des palpitations cardiaques ou des irritations gastriques.

La prise régulière de guarana peut développer une accoutumance et une dépendance. En cas de surdosage, des difficultés à uriner, des vomissements, des maux de tête, des crampes musculaires peuvent apparaître.


Interactions avec des plantes médicinales ou des compléments
Le guarana étant riche en caféine, il convient de ne pas l'associer à d'autres plantes ou compléments alimentaires en contenant également.

Il est déconseillé de consommer du guarana en même temps que de l'éphédra ou des extraits d' orange amère . Il peut être associé sans risque au ginseng, à la gelée royale, au rhodiola, au curcuma ou à la spiruline.*


Interactions avec des médicaments

La consommation de guarana est déconseillée avec un traitement à base d'aspirine, d'anticoagulants, d'inhibiteurs de plaquettes, d'inhibiteurs MAO.

Les effets des analgésiques peuvent être augmentés, alors que ceux des sédatifs et des calmants seront diminués. Les effets secondaires de certains médicaments peuvent être renforcés par le taux de caféine.

Il peut y avoir des interférences avec les traitements contre le diabète. La consommation de guarana est fortement déconseillée avec les médicaments suivants : cimétidine ( ulcères gastroduodénaux), clozapine, inhibiteurs de la monoamine oxydase, antiacides, alendronate (ostéoporose).


Avis du médecin

Des bienfaits reconnus


Le guarana a de réels effets positifs et permet de stimuler l'organisme de manière générale. Cette plante favorise la concentration, est un brûleur de graisses et renforce le système immunitaire.

Il n'a pas les effets négatifs de la caféine contenue dans le café, mais reste un excitant.


Avertissement


La caféine n'est pas bonne pour la santé sur le long terme et provoque une dépendance. Le guarana doit être pris de façon occasionnelle ou en cures, mais pas de manière continue ni sur de très longues périodes.


La recherche sur le guarana

Des recherches ont montré que le guarana pouvait stopper le développement des cellules cancéreuses et des tumeurs.

Ces expériences ont été menées sur des rats et sont toujours poursuivies.


D'autres recherches ont confirmé le fait que le guarana permettait de lutter contre la somnolence, d'accroître l'attention, d'améliorer les performances cognitives, d'aider au contrôle de la prise de poids et de stimuler le système nerveux central.



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Sarriette







Portant le nom scientifique de Saturjea , la sarriette est une plante vivace qui pousse dans les régions méditerranéennes.

Elle est connue en cuisine depuis l'Antiquité, comme herbe aromatique. Repoussée au Moyen Age pour ses effets aphrodisiaques diaboliques, ses vertus antibactériennes, digestives ou antirhumatismales furent réhabilitées par une bénédictine.



Noms scientifiques : Saturjea montana , Saturjea hortensis
Noms communs : sarriette des montagnes, sarriette des jardins, sarriette vivace, poivrette, poivre d'âne ( pèbre d'ase en provençal), faux thym, savourée, herbe de Saint-Julien.
Nom anglais : savory
Classification botanique : famille des lamiacées ( Lamiaceae ).

Différentes formes et préparations : infusions, décoctions, eaux florales, huiles essentielles, gélules, teintures mères


Propriétés médicinales de la sarriette

Utilisation interne



Propriétés digestives (infusions, décoctions ou eaux florales) : contre les ballonnements, les digestions lentes, les douleurs abdominales, les diarrhées et les flatulences. Contre la fatigue ; redonne de l'énergie ; vertus aphrodisiaques.

Soigne les infections urinaires et les gastro-entérites : propriétés antibactériennes (huile essentielle).


Utilisation externe

Aseptisant buccal ou anesthésiant local : contre maux de gorge, par vaporisation ou en bain de bouche. En application contre les verrues.

Propriétés antiparasitaires : traite les mycoses. En huile essentielle, elle peut être utilisée très localement, diluée, sur les plaies.


Indications thérapeutiques usuelles

Antibactérienne : la sarriette chasse tous les parasites, virus, champignons et autres bactéries.

Digestive et carminative : la sarriette a un rôle apaisant sur tout le système digestif. Elle diminue les spasmes, accélère l'action digestive et règle les contractions des intestins.

Elle rééquilibre la flore intestinale et élimine les difficultés de digestion, les gaz, les ballonnements, les diarrhées, les gastro-entérites et tous les désordres intestinaux. Antalgique : la sarriette aide à lutter contre la douleur.


Antiseptique et antivirale : elle élimine le mucus dans les rhumes et les troubles viraux et respiratoires.
Stimulante et anti-oxydante : elle élimine la fatigue et régule le stress, tout en renforçant le système immunitaire.

La sarriette aide à lutter contre les colites et les infections urinaires (cystites, prostatites, urétrites), contre les infections pulmonaires, tous les rhumatismes, arthrites et polyarthrites, contre tout type de fatigue intellectuelle, physique ou sexuelle.



Autres indications thérapeutiques démontrées

Moins connue que le gingembre , la sarriette est pourtant réputée pour éveiller le désir et booster la libido. Elle lutte contre l'éjaculation précoce, la baisse de désir à la ménopause et, plus généralement, stimule l'activité sexuelle, chez l'homme comme chez la femme.


Histoire de l'utilisation de la sarriette en phytothérapie

La sarriette est avant tout connue depuis l'Antiquité pour ses vertus aphrodisiaques et digestives : ce serait d'ailleurs l'origine de son nom ( Satureia ), origine qui pourrait être liée aux satyres de la mythologie grecque. La sarriette fut ensuite reconnue au début de notre ère par les médecins et botanistes grecs (Dioscoride, Galien) pour ses propriétés médicinales.


Au Moyen Age, elle fut écartée de la pharmacologie, car considérée comme plante du Diable en raison de ses propriétés aphrodisiaques.

Elle fut cependant réhabilitée par une bénédictine, sainte Hildegarde, qui vanta ses vertus stimulantes, digestives dans son traité de médecine Causae et Curae .


Description botanique de la sarriette

Il pourrait exister plus de 150 variétés de sarriette. Les plus communes sont la sarriette des montagnes et la sarriette des jardins.

La sarriette des montagnes est une plante sauvage qui pousse sur les pentes rocailleuses des Alpes du Sud. Petit arbrisseau persistant d'une trentaine de centimètres, la sarriette des montagnes est une vivace à tiges ramifiées qui ressemble au thym.

Ses petites feuilles vert cendré dessus et argentées dessous sont allongées et fermes comme celles du romarin . Elles ont un arôme légèrement poivré et sont récoltées fin août. En été, ses fleurs mauves, roses ou blanches se présentent sous la forme d'épis odorants finement ciselés.

La sarriette des jardins est une plante herbacée annuelle. Ses tiges branchues présentent des feuilles poilues plus rares et des fleurs allant du blanc au rose, aux senteurs plus douces que la sarriette des montagnes.

Au jardin, elle pousse dans des sols pauvres et ne craint pas la sécheresse.



Composition de la sarriette

Parties utilisées
Sommités fleuries, feuilles, essences.



Principes actifs

L'un des principes actifs contenus dans la sarriette est l'acide rosmarinique, aux propriétés antioxydantes reconnues.

La sarriette contient un flavonoïde, l'ériodictyol, dont les propriétés relaxantes et vasodilatatrices sont reconnues.

Le carvacrol contenu dans l'huile essentielle est un phénol aux propriétés anti-infectieuses puissantes.
Autres principes actifs : thymol, triterpènes, paracymènes.



Utilisation et posologie de la sarriette


Dosage

- Infusions : 50 g sommités fleuries de sarriette séchées pour un litre d'eau. Mettre la sarriette dans un sachet de tissu ou une infusoire, déposer le sachet dans la théière, verser l'eau bouillante dessus, laisser infuser 10 minutes. Pour une personne, compter 1 cuillère à soupe/tasse.

Cette infusion peut être utilisée en bains de bouche pour traiter les aphtes, les plaies, les maux de gorge. Prendre 3 tasses par jour.

- Pour les effets sur la libido, même dosage, dont une tasse au coucher, pendant dix jours.
- Gélules : en cas de diarrhée, 4 x 2 gélules par jour les deux premiers jours, puis 3 x 2 gélules. Maxi une semaine.


Pour les enfants, diminuer la dose de moitié.

- Huiles essentielles : en compresse ou en frictions, pure ou diluée. Ne pas mettre en contact avec les muqueuses. Voie interne : 1 à 2 gouttes dans une tasse de lait chaud ou sur un sucre, à prendre après les repas.


Précautions d'emploi de la sarriette

L'huile essentielle de sarriette est très irritante pour la peau. Il est préférable de la diluer à 10% dans une huile végétale (amande douce, jojoba, argan, calendula , etc.) avant application.


Contre-indications

L'huile essentielle de sarriette, comme la plupart des huiles essentielles, ne doit pas être utilisée par les femmes enceintes et les enfants de moins de 6 ans.

La sarriette a des propriétés coagulantes du fait de sa teneur en vitamine K. A éviter chez les patients sous anticoagulants.


La sarriette possède de si nombreux bienfaits santé qu'il est difficile de tous les citer. Outre ses bienfaits digestifs et stimulants, elle présente un pouvoir antioxydant et aide à lutter contre un grand nombre de désagréments.

Elle contient du fer, du calcium, du magnésium, du manganèse, des vitamines B6 et K. C'est donc une bonne source de micronutriments, utilisée régulièrement en complément d'une alimentation équilibrée et variée.


Avertissement

En raison de sa richesse en vitamine K, il est recommandé aux personnes sous traitement anticoagulant de consulter leur médecin traitant avant utilisation de la sarriette sous une autre forme que comme aromate.
La recherche sur la sarriette

Malheureusement, trop peu d'études ont été menées sur les applications médicales des plantes, comme le soulignait un rapport de l'OMS de 1998.

Dans les années 1970, des études réalisées par une équipe de chercheurs de l'université de Montpellier conduite par le professeur Pellecuer, sur l'huile essentielle de sarriette, ont permis de la classer au rang des essences majeures pour ses propriétés bactéricides et antiparasitaires.
 
Dernière édition:

tomtom70

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Re : Dictionnaire des plantes

Oui je confirme qu'il a toute son utilité ici, merci du partage !
 

yannicc12

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Merci pour le partage, je m’intéresse pas mal au traitement avec les plantes que j'utilise aussi beaucoup
Je mange une à 2 gousses d'ails par jours et par plaisir, j'adore l'ail mais un peu moins les autres mdrrr
 

Danny

デスノート
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L'arnica ne s'utilise pas que en externe. Mais aussi en interne. Arnica Montana en granules homéopathiques, que tout sportif doit avoir dans son sac de sport en cas de coups, de traumatismes.
 

yannicc12

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Je ses que sa va pas plaire à tout le monde mais une plante pour les grosses insomnie et les réveils nocturne ( Cannabis )
Je suis non fumeur mais depuis plus de 6 mois s'est ce qui a marcher le mieux pour moi , je veux dire effets positif pour dormir et pas de gueule de bois au réveil
http://mr-ginseng.com/cannabis/
Bien sur Je parle pour dormir pas pour être défoncer :D
 

RogueFazer

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Salut a tous !


Voila une petite parenthèse sur un dérivé des plantes .


Extraits de plantes standardisés (EPS) en phytothérapie



Les EPS, extraits fluides de plantes fraîches standardisés, sont des médicaments de plantes issus de l'extraction Phytostandard, mis au point au milieu des années 90 par le pharmacologiste Daniel Jean et commercialisés au début des années 2000. Les plantes sont broyées à froid (-90°). Leurs molécules actives sont ensuite récupérées par multi-extraction hydroalcoolique et préservées dans une solution glycérinée sans sucre et sans alcool.
Le Docteur Lorrain, qui a fait de cette méthode son cheval de bataille, a répondu à 10 questions sur les EPS.


A quels tests scientifiques sont soumis les EPS ?

Les EPS sont soumis à la réglementation en vigueur pour tous les médicaments, avec la même méthodologie (tests de toxicité chez le rat, stabilité des principes actifs, chromatographie...).


A quel cahier des charges doit répondre un EPS ?

La traçabilité du produit doit être totale et des contrôles qualitatifs doivent être effectués (recherche microbiologique, de métaux lourds, de contaminants...). Le dosage de la teneur en principes actifs, le respect des bonnes pratiques de fabrication et la culture bio doivent être mentionnés.


L'EPS est-il un complément alimentaire ou un médicament ?

L'EPS est un médicament de plante, car il a une action pharmacologique à des fins thérapeutiques. Matière première à usage pharmaceutique, il sert à réaliser des préparations magistrales en officine qui ont le statut réglementaire de médicament, qui équivaut à une autorisation de mise sur le marché (AMM).


Quelles autorités de santé publique valident les EPS ?

Les EPS sont contrôlés par l'ANSM, l'Agence nationale de sécurité du médicament, qui évalue et autorise ensuite leur mise sur le marché.


Pourquoi n'existe-t-il « que » 55 EPS alors que bien d'autres plantes sont reconnues pour leurs principes actifs, comme la camomille ou le thym par exemple ?

Les EPS, extraits fluides de plantes fraîches standardisés, sont des médicaments de plante issus de l'extraction PhytostandardOn retrouve les mêmes indications avec les EPS avec un spectre d'activité plus large et plus complet et la forme d'EPS concerne essentiellement des plantes à forte valeur thérapeutique, comme le Millepertuis ou la Scrofulaire.

D'autre part, des examens de laboratoire à la commercialisation, la procédure de validation d'un EPS est très longue. De nouveaux EPS apparaissent régulièrement, et la liste n'est pas close.



Existe-t-il un procédé d'extraction plus efficace qu'un autre ?

Le meilleur procédé d'extraction permettant de récupérer et de préserver les molécules actives d'une plante est certainement l'extraction Phytostandard, car elle s'effectue par multi-extraction sur une plante fraîche. En plus, les EPS permettent de faire du « sur-mesure » en adaptant les plantes aux patients de façon individualisée et en mixant les EPS entre eux.


Les effets des EPS sont-ils plus puissants que les tisanes ?

Oui mais la tisane a son efficacité. Et certaines plantes ne sont disponibles que sous cette forme.


Pour quels types de maladies peuvent être utilisés les EPS ?

Pour toutes les maladies. Les ESP agissent sur tous les systèmes (immunitaire, nerveux, endocrinien...). Il suffit de trouver les plantes adaptées et les bons mélanges.


Dans quel(s) cas sont contre-indiqués les EPS ?

L'EPS sous forme liquide ne peut être administré à un patient dans le coma, bien sûr! Ou présentant des risques de fausse route. Ensuite, il faut se référer à chaque plante.

Par exemple, l'EPS de Millepertuis ne peut pas être prescrit en même temps que des anticoagulants ou des médicaments antiviraux à cause des interactions médicamenteuses.

Sinon il n'y a aucune contre-indication à la forme EPS, qui peut-être administrée « de la naissance jusqu'à la mort » !
 

mistaflo

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Merci pour ce "dictionnaire des plantes" , c'est une super idée.

Il y a une plante qui est très intéressante aussi que j'utilise en EPS, c'est la "RHODIOLA" .

C'est une plante qui a de multiples vertus, et qui est adaptogène comme le Ginseng , et qui permet donc une meilleur réponse face au stress et au situations stressantes.

Elle aussi utilisé pour protéger le cœur après une chimiothérapie et permet de réguler la tension artérielle.

La liste de ses effets positifs est vraiment longue.

Je vous mes un lien avec une liste exhaustive pour ceux que ça intéresse:


http://mr-ginseng.com/rhodiola/
 

yannicc12

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Oui en effet Mistaflo, j'utilise le Rhodiola et je trouve son utilisation sympa
Quelle plante à votre avis serait la plus efficace pour les palpitations en cas de stress ou fatigue ?
 

RogueFazer

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La rhodiola rosea est a mon sens la meilleur plante en infusion avec des vertus contre le stress et la fatigue ,
 

Zao

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Oui en effet Mistaflo, j'utilise le Rhodiola et je trouve son utilisation sympa
Quelle plante à votre avis serait la plus efficace pour les palpitations en cas de stress ou fatigue ?
L'aubépine qui est un bon régulateur cardiaque.
 

yannicc12

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Merci Zao, je prend du sympathyl depuis quelques jours mais peu être qu'il n'y a pas assez d’aubépine
Eschscholtzia, extrait 20 mg
Aubépine, extrait de sommité fleurie 75 mg
Oxyde de magnésium 124,35 mg
Le mélange est assez sympa sa relaxe un peu
 

Zao

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vétéran
Je vérifierais les dosages, mais ça fonctionne surtout sur le long terme. Ce n'est ps le genre de plante où tu sent les effets dès la première prise.
L'aubépine à l'avantage de réguler le rythme cardiaque, si il est trop rapide elle le ralenti, si il est trop lent elle l'accélère.
 

RogueFazer

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Salut a tous et a toutes je vous partage ce document que j'ai trouvé sur le pole sante de mon lieux de travail


ETUDE DES EFFETS DE RHODIOLA ROSEA SUR LES
CAPACITES PHYSIQUES, LE STRESS ET LA FATIGUE
CHEZ LE RAT ET LES HUMAINS


Introduction ........................................................................................................................... 4

1. Evidence Based Medicine .............................................................................................. 5


2. Présentation d’articles sur les effets de Rhodiola rosea.................................................. 8
2.1 Articles d’études in vivo sur l’effet de Rhodiola rosea sur les capacités physiques des

rats .................................................................................................................................... 8

2.2 Articles d’études in vivo sur l’effet de Rhodiola rosea sur les capacités physiques des
humains............................................................................................................................. 9

2.3 Articles d’études in vivo sur l’effet de Rhodiola rosea sur la fatigue et le stress chez
l’humain ............................................................................................................................12

3. Synthèse des effets observés à retenir..........................................................................25

Conclusion ...........................................................................................................................27

Bibliographie ........................................................................................................................29
Annexe :...............
 

gio

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Bonsoir Rogue , je lisais justement un article sur le net par rapport aux effets de certains suppléments à base de plantes en cas d insuffisance rénales ,

L’utilisation de suppléments à base de plantes peut être dangereuse en cas d’insuffisance rénale chronique (IRC), car le rein n’est plus capable d’éliminer les substances toxiques comme une personne saine. Il y a donc un certains nombres de faits qui doivent être connus:

  • Très peu de plantes ont été étudiées chez les patients avec une IRC. Ce qui est sans danger chez une personne en bonne santé, peut être dangereux chez une personne souffrant d’IRC. Il faut être, par conséquent, très prudent quant à l’utilisation de suppléments à base de plantes.
  • Il n’y a pas de régulation pour le contenu des suppléments à base de plantes. Le contenu exact de ces produits est inconnu.
  • Comme il n’y a pas de régulation, il n’y a pas d’exigences pour faire des études afin de s’assurer de la pureté, de la sécurité et de l’efficacité de ces produits
  • Les préparations de phytothérapies sont à risque de contamination (par des métaux lourds toxiques comme le plomb ou le mercure)
  • Ces produits peuvent contenir des minéraux nocifs pour les patients avec IRC, comme par exemple le potassium.
Certaines plantes servent de diurétiques et peuvent causer des dommages aux reins. Il s’agit notamment des baies de genévrier et des feuilles de buchu. La busserole (raisin d’ours) et le cerfeuil peuvent également avoir des effets négatifs.

Beaucoup de plantes peuvent interagir avec les médicaments, comme par exemple: le ginseng, le gingembre, l’ail, la cohosh bleue, le millepertuis, le ginkgo biloba et l’échinacée. Les patients transplantés sont particulièrement à risque, car une interaction entre une plante et un immunosuppresseur peut les mettre à risque de rejet.

Plantes toxiques en cas d’insuffisance rénale chronique:
Absinthe Pervenche de Madagascar
Colchique d’automne Sassafras
Chuifong tuokuwan (Black Pearl) herbe chinoise

Plantes préjudiciables en cas d’insuffisance rénale chronique:
Aloès Bourdaine
Cascara Cirier
Cohosh bleu Fragon faux houx
Gingembre Ginseng
Luzerne cultivée Maté
Noni Ortie
Paprika Pissenlit
Prêle des champs Réglisse
Rhubarbe Séné
Tussilage Verveine


Source:
http://kidney.org/atoz/content/herbalsupp.cfm

Pour consulter la nomenclature des plantes et leurs appellations française, anglaise et latine, consultez le Lexique des plantes médicinales.

1. Yoshikawa M, Murakami T, Harada E, Murakami N, Yamahara J, Matsuda H: Bioactive saponins and glycosides. VII. On the hypoglycemic principles from the root cortex of Aralia elata Seem.: structure related hypoglycemic activity of oleanolic acid oligoglycoside. Chem. Pharm. Bull. 1996, 44:1923–1927.

2. Ernst E, Pittler MH: Efficacy of ginger for nausea and vomiting: a systematic review of randomized clinical trials. Br J Anaesth 2000, 84:367–371.

3. Mustafa T, Srivastava KC: Ginger (Zingiber officinale) in migraine headache. J Ethnopharmacol 1990, 29:267–273.

4. Boone SA, Shields KM: Treating pregnancy-related nausea and vomiting with ginger. Ann Pharmacother 2005, 39:1710–1713.

5. Srivastava KC, Mustafa T: Ginger (Zingiber officinale) and rheumatic disorders. Med. Hypotheses 1989, 29:25–28.

6. Al-Amin ZM, Thomson M, Al-Qattan KK, Peltonen-Shalaby R, Ali M: Anti-diabetic and hypolipidaemic properties of ginger (Zingiber officinale) in streptozotocin-induced diabetic rats. Br. J. Nutr. 2006, 96:660–666.

7. Kiefer D, Pantuso T: Panax ginseng. American family physician 2003, 68:1539–1542.

8. Gonzalez de Mejia E, Song YS, Ramirez-Mares MV, Kobayashi H: Effect of yerba mate (Ilex paraguariensis) tea on topoisomerase inhibition and oral carcinoma cell proliferation. J. Agric. Food Chem. 2005, 53:1966–1973.

9. Lv L, Chen H, Ho C-T, Sang S: Chemical components of the roots of Noni (Morinda citrifolia) and their cytotoxic effects. Fitoterapia 2011, 82:704–708.

10. West BJ, Su CX, Jensen CJ: Hepatotoxicity and subchronic toxicity tests of Morinda citrifolia (noni) fruit. J Toxicol Sci 2009, 34:581–585.

J ai trouve cet article plutôt intéressant et comme certains d entre nous peuvent souffrir de problèmes aux reins à un certain moment de leur parcours en musculation, ça peut toujours être utile .
 
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