épogène,,,epo,,,eposino,,,

Morpheus22

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Dépistage : dix ans trop tard
Depuis plus de 10 ans, la prise d'EPO est interdite par la Commission Internationale Olympique. Malheureusement, l'hormone de synthèse ne diffère pratiquement pas de l'hormone sécrétée naturellement par l'organisme. Sur le plan chimique, les deux molécules sont tellement proches que jusqu'à peu, il était impossible de les différencier. Un athlète était suspecté de dopage si son hématocrite - le taux de globules rouges dans le sang - était élevé. Une simple goutte de sang suffisait pour le mesurer, mais ce taux, qui avoisine normalement les 40 %, est très variable d'un individu à l'autre et même chez le même individu, par exemple après un stage en altitude. On pouvait donc être au-dessus de la limite autorisée, qui est de 50%, sans être pour autant dopé à l'EPO. A l'inverse, une injection de sérum physiologique suffisait pour diluer son sang et faire baisser un hématocrite trop élevé.

Mais depuis une année, il est possible à partir d'un simple échantillon d'urine de différencier EPO de synthèse et EPO physiologique, car une petite différence existe malgré tout entre les deux. Reprenons notre image favorite du collier de perles pour représenter une protéine. Une fois produit, le collier va encore subir un certain nombre de modifications qui ne changent pas l'ordre de ses perles. Parfois, des "décorations" sont ajoutées aux perles. Or ces décorations seront différentes selon l'espèce et le type de cellules dans lesquelles la protéine est fabriquée. On obtient ainsi des protéines légèrement différentes appelées des "isoformes". Dans le cas de l'EPO, on suppose que ces différentes isoformes sont dues à la glycosylation : des molécules de sucre sont "collées" sur la protéine. Les molécules de sucre possédant une charge négative, l'hormone recombinante qui porte moins de sucres que l'hormone naturelle est moins chargée négativement. Cette différence de charge va permettre de séparer les isoformes au moyen d'un champ électrique. La présence des différents isoformes permettra de distinguer entre une origine endo- ou exogène de l'EPO. Il existe plusieurs marques d'EPO recombinantes sur le marché qui diffèrent par leur nombre de molécules de sucres. Le test mis au point par une équipe française est si sensible qu'il a même pu faire la distinction entre deux produits différents : l'Eprex de Janssen-Cilag et le NeoRecormon de Roche.

Mais l'EPO étant rapidement éliminée par l'organisme, son dépistage direct est limité à quelques jours seulement après la dernière prise, alors que l'amélioration de la performance physique va subsister encore une à deux semaines. Par conséquent, le test est surtout utile en dehors des compétitions ou dans le cadre d'épreuves sportives de longue durée, tel que le Tour de France cycliste, où les sportifs doivent poursuivre leurs injections au fil des étapes. Parallèlement, une équipe australienne a mis au point une méthode de dépistage sanguin indirect en étudiant des paramètres du sang altérés par l'administration d'EPO exogène. Cette méthode permet de suspecter une prise d'EPO plus ancienne - de l'ordre d'une dizaine de jours - mais ne peut malheureusement pas la reconnaître formellement.

Ne serait-il pas possible alors de lutter contre le dopage à l'EPO en ajoutant pendant sa préparation un marqueur détectable lors des contrôles ? Un peu à l'image d'Astérix démasquant les athlètes romains qui avaient triché aux Jeux Olympiques au moyen d'un colorant bleu mélangé à la potion magique ! Ne souriez pas, sous la pression américaine, ce procédé a déjà été utilisé par Roche dans le cas du Rohypnol, un médicament contre l'insomnie aussi utilisé comme stupéfiant. Malheureusement, modifier la formule de l'EPO reviendrait à créer un nouveau médicament, ce qui impliquerait nécessairement de nouveaux essais cliniques, donc un processus long mais surtout coûteux. Pour l'instant, cette perspective n'enchante guère les firmes pharmaceutiques concernées. D'ailleurs, malgré la mauvaise publicité que le dopage à l'EPO leur attire, on se demande à vrai dire quel serait leur intérêt à voir la situation changée quand on sait que, dix ans après son introduction sur le marché, 80% des ventes d'EPO seraient destinés au dopage...

De toute manière, le problème est ailleurs : les tests de dépistage de l'EPO arrivent dix ans trop tard. Les produits ont déjà évolué. Ainsi, de nouvelles formes d'EPO bien plus difficiles à détecter sont apparues. Comme l'EPO "retard" qui diffuse plus lentement dans l'organisme et permet de réduire le traitement à une injection par semaine au lieu de deux ou trois. Agissant plus longtemps par la présence d'une concentration plus faible mais permanente, l'EPO "retard" va, dans un premier temps, résister aux tests de dépistage. Ou encore l'EPO-like, qui représente seulement la partie active de l'EPO sans le reste de la molécule, ce qui permet d'éviter les intolérances. Des alternatives à l'EPO sont également disponibles, aussi efficaces qu'elle, mais qui n'augmentent pas le nombre des globules rouges et donc indécelables par les tests actuels. Il s'agit de produits semi-synthétiques comme l'hémoglobine réticulée ou les perfluorocarbures (PFC) qui sont aussi d'excellents transporteurs d'oxygène dans le sang.
 

Morpheus22

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j'suis pas forte en math,,,mais là faudrait m'expliquer;
il y a d'écrit que je dois faire 150ui par kg de poids,,,je fais 59kg,,,donc je devrais prendre 8850ui (disons 9000ui) à raison de 3 fois semaine,,OU 40000ui en une fois semaine,,,ma question est ;pourquoi y a t-il cet écart???
si je fais 3 fois 9000ui,,,je vais m'administrer que 27000ui!!!

T'es pas folle 40000 ui / semaine !!!
c'est plus du sang que tu vas avoir mais du goudron !!!
Tiens je copie/colle un autre papier très intéressant...
Reste que cela concerne les anémies !!
Or, toi tu n'as aucune anémie en hématies d'après ce que tu as dit...
Mais cela est déjà une bonne base en ce qui me concerne....
 

Morpheus22

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Revue Médicale Suisse
Revue Médicale Suisse No -664
Nouvelles recommandations du traitement de l'anémie au cours de l'insuffisance rénale chronique
Article de P. Ruedin


Le traitement de l'anémie a récemment fait l'objet de nouvelles recommandations pour améliorer la prise en charge des patients en insuffisance rénale chronique. Dans cet article, nous résumons les principaux problèmes liés à l'anémie de l'insuffisance rénale et nous présentons les objectifs thérapeutiques afin d'améliorer la survie et la qualité de vie de ces malades. Les règles importantes du traitement sont mises en évidence et peuvent être appliquées actuellement comme les meilleures recommandations émises par la communauté des néphrologues européens.






Introduction

Le traitement de l'anémie rénale a bénéficié récemment de progrès sensibles, en particulier concernant l'utilisation optimale du fer, et de meilleures connaissances sur le niveau de correction de l'anémie par l'érythropoïétine humaine recombinante (EPO-Hu-r) ainsi que l'intérêt clinique d'appliquer ces mesures. Ce sujet a déjà été présenté dans cette revue médicale1,2 et, par conséquent, il ne sera pas traité en détail dans cet article. Comme beaucoup de patients en insuffisance rénale chronique sont pris en charge également par le praticien, il nous a paru utile de réactualiser les directives du traitement de l'anémie rénale qui a fait l'objet de travaux de consensus pour mieux unifier les stratégies diagnostique et thérapeutique. Dans cette mise à jour, nous avons modifié et adapté les conseils pratiques en appliquant les nouvelles recommandations rédigées grâce à l'apport de la médecine factuelle par un groupe de travail européen composé de spécialistes en néphrologie.3 A nouveau, nous insistons aussi pour que la prise en charge de l'insuffisant rénal chronique comporte à chaque fois l'avis du néphrologue afin que toutes les mesures utiles soient appliquées le plus précocement possible.

L'anémie rénale et ses enjeux

Les symptômes de l'anémie deviennent souvent évidents lorsque l'hémoglobine (Hb) s'abaisse en dessous de 10-11 g/dl, mais ils peuvent déjà compromettre la qualité de vie des malades même pour des valeurs supérieures, en cas de pathologies associées (cardiovasculaires notamment) ou chez les patients âgés. Les symptômes et signes de l'anémie rénale comprennent une fatigabilité accrue, une atteinte des fonctions cognitives, une baisse de la tolérance à l'exercice physique, une augmentation de la morbidité cardiovasculaire, une atteinte des fonctions endocriniennes et sexuelles ainsi qu'une altération des fonctions immunitaires.3

Bien que le niveau optimal de correction de l'anémie soit encore un sujet débattu (rapport coûts et risques potentiels-bénéfices), l'objectif actuel est d'atteindre une valeur de l'hématocrite > 11 g/dl. D'après le groupe de travail européen,3 si cette concentration minimale est atteinte ou dépassée, il est probable que la moyenne ou médiane pour la population totale des patients sera de 12-12,5 g/dl. Pour les patients atteints de maladies cardiovasculaires, la normalisation de l'Hb n'est pas recommandée sauf en cas de symptômes graves (par exemple angor). Chez les diabétiques, en l'absence de nouvelles données contrôlées, il semble justifié de maintenir un taux d'Hb entre 11 et 12 g/dl.

La correction de l'anémie par l'EPO-Hu-r améliore favorablement les paramètres cardiaques en modérant le haut débit cardiaque4 et en diminuant l'index de masse du ventricule gauche chez l'hémodialysé.5 La correction de l'anémie (Hb > 11 g/dl) peut aussi avoir une action préventive sur le développement de l'hypertrophie ventriculaire gauche.6 Il en résulte ainsi une réduction de la morbidité cardiovasculaire.7 Des études font aussi état d'un taux d'hospitalisation moins important.8,9 Comme la mortalité précoce des patients débutant un traitement dialytique est le plus souvent d'origine cardiovasculaire,10 il est de plus en plus évident que la réduction des facteurs de risque, que sont, entre autres, l'hypertension artérielle et probablement l'anémie, en partie responsable de l'hypertrophie ventriculaire gauche, présente un intérêt majeur si elle est entreprise assez tôt. Il faut encore signaler un travail tout récent11 portant sur le traitement de l'anémie, par l'EPO-Hu-r associée à du fer intraveineux, dans l'insuffisance cardiaque congestive. Les auteurs ont montré que la correction de l'Hb à une valeur de 12 g/dl permettait une amélioration de la fonction cardiaque et de la fonction rénale ainsi qu'une baisse des doses de diurétiques et des hospitalisations.

Les principaux effets bénéfiques de la correction de l'anémie rénale sont encore : une diminution de la fatigue, une augmentation de la capacité de travail et de la tolérance à l'exercice, un meilleur état nutritionnel, une amélioration des fonctions cognitives et du sentiment de bien-être ainsi que de la libido et une atténuation des troubles du cycle menstruel.12

Recommandations de bonne pratique clinique pour corriger l'anémie de l'insuffisance rénale chronique

D'après une récente conférence européenne de consensus,3 il est proposé de suivre une stratégie bien définie pour le traitement de l'anémie chez les patients en insuffisance rénale chronique. Selon le groupe de travail, ces recommandations sont présentées comme «une prise en charge appropriée, fondée sur des preuves scientifiques et un large consensus, et laissant une marge de manœuvre pour des adaptations justifiées en pratique clinique».3 Il demeure néanmoins de la responsabilité du praticien d'appliquer ces recommandations en fonction des besoins individuels. La stratégie proposée continuera d'évoluer à la lumière de l'expérience acquise et de nouvelles études, portant notamment sur le rapport coûts-bénéfices du traitement.

1. Investigations de l'anémie. Lorsque Hb < 12 g/dl chez l'homme adulte et la femme postménopausée ; lorsque Hb < 11 g/dl chez la femme en préménopause et chez les patients prépubères. Il faut exclure une autre cause d'anémie (spoliation, hémolyse, hémopathie, déficit en folate et vitamine B12, néoplasie, état infectieux, maladies de système, hyperparathyroïdie sévère, hypothyroïdie, hémoglobinopathies) et surtout un déficit en fer. Si l'évaluation n'a pas permis de déceler d'autres causes d'anémie et si la clairance de la créatinine est < 30 ml/min chez les non-diabétiques et < 45 ml/min chez les diabétiques, il s'agit le plus probablement d'une anémie par carence en érythropoïétine. La mesure du taux plasmatique d'érythropoïétine est rarement indiquée pour faire la preuve d'une anémie rénale.

2. Indication à débuter le traitement. Lorsque Hb < 11 g/dl de manière constante. Toutefois, la décision du traitement doit aussi dépendre de l'impact clinique de l'anémie pour chaque patient.

3. Taux d'hémoglobine recommandé. Obtenir un taux d'Hb > 11 g/dl ; actuellement, la preuve d'une limite supérieure optimale n'a pas encore été définie par des études. Toutefois, il semble raisonnable de conseiller un taux d'Hb de 12 g/dl.

4. Evaluation et optimisation des réserves en fer. L'efficacité de l'EPO-Hu-r dépend avant tout des réserves en fer et de sa mobilisation. Pour atteindre l'objectif d'un taux d'Hb > 11 g/dl, il faut respecter les valeurs minimales suivantes : ferritine sérique > 100 µg/l, taux de saturation de la transferrine > 20% (ou érythrocytes hypochromes < 10%). Dans la pratique, pour atteindre ces buts, il faut viser les taux optimaux suivants : ferritine sérique 200-500 µg/l, taux de saturation de la transferrine 30-40% (ou érythrocytes hypochromes < 2,5%). Notez bien que chez l'insuffisant rénal, les critères de réserve en fer sont plus élevés que chez l'individu normal. Chez les patients qui présentent les valeurs minimales requises de réserve en fer mais un taux d'Hb < 11 g/dl et chez ceux qui nécessitent des doses élevées en EPO-Hu-r, il faut rechercher une perte sanguine occulte et un syndrome inflammatoire (dosage de la CRP).

Lors du traitement par l'EPO-Hu-r chez l'insuffisant rénal chronique, il faut envisager une substitution en fer de routine par voie orale (200 mg de fer élément en deux à trois prises quotidiennes). Si le fer par voie orale est mal toléré ou que les critères minimaux des réserves en fer ne sont pas atteints, il est nécessaire de recourir à l'administration de fer parentérale, de préférence avec le saccharate de fer i.v., sous forme de perfusion selon les recommandations du fabricant. En traitement de maintien, si la voie i.v. est préférée ou nécessaire, les doses de fer sont en moyenne de 200 mg par mois, mais elles peuvent varier assez largement et devront faire l'objet d'une évaluation selon chaque cas. Le traitement martial doit être interrompu durant trois mois si la ferritine sérique est > 800 µg/l ou le taux de saturation de la transferrine > 50%. Il faut se méfier des élévations de la ferritine sérique dues à un état inflammatoire ou une maladie hépatique ; dans ce cas, des doses faibles de fer et des contrôles fréquents seront nécessaires.

5. Fréquence des contrôles du bilan en fer. Le bilan du fer et son éventuelle correction en cas de déficit doivent impérativement précéder le début du traitement par l'EPO-Hu-r. Chez les patients en insuffisance rénale chronique non traités par l'EPO-Hu-r, qui présentent des réserves en fer suffisantes selon les critères établis, le contrôle de la ferritine sérique et du taux de saturation de la transferrine (ou des érythrocytes hypochromes) devra être effectué tous les trois à six mois. Durant la phase d'instauration du traitement et lors de l'augmentation des doses d'EPO-Hu-r, ces paramètres seront contrôlés toutes les quatre à six semaines chez les patients sans apport de fer parentéral et au moins tous les trois mois chez ceux recevant du fer i.v., jusqu'à ce que le taux d'Hb visé soit atteint. En phase de stabilité (Hb corrigée au niveau de 11-12 g/dl), les contrôles pourront être espacés à 3-6 mois.

6. Voie d'administration de l'EPO-Hu-r. La voie s.c. est privilégiée car elle est plus pratique (auto-administration) et plus économique. La fréquence des injections est le plus souvent d'une fois par semaine chez les patients en insuffisance rénale chronique (non dialysés). Si la dose hebdomadaire dépasse 4000 UI, on peut aussi appliquer deux injections hebdomadaires.

7. Posologie de l'EPO-Hu-r. La dose initiale sera de 50-100 (150) UI/kg/semaine ce qui correspond environ à 4000 à 6000 UI/semaine. Des doses plus élevées initialement pourront être nécessaires selon la gravité de l'anémie et les répercussions de celle-ci.

8. Ajustement des doses d'EPO-Hu-r. Si après le début du traitement ou après une augmentation de la dose, l'élévation de l'Hb est < 0,7 g/dl au cours d'une période de 2 à 4 semaines, la dose d'EPO-Hu-r sera majorée de 50%. Si l'augmentation de l'Hb est > 2,5 g/dl par mois ou si l'objectif de la correction de l'anémie est dépassé, la dose hebdomadaire sera diminuée de 25-50%. Bien entendu, ces modifications tiendront compte de la présentation du produit de sorte que la dose administrée sera arrondie à la quantité d'EPO-Hu-r contenue dans l'ampoule ou la seringue préremplie la plus proche de la dose calculée ; il est aussi possible de modifier la fréquence des injections hebdomadaires pour adapter la posologie. Dans la pratique, la dose d'entretien médiane est < 125 UI/
kg/semaine et les doses efficaces les plus faibles sont proches de 50 UI/kg/semaine.

9. Contrôle du taux de l'hémoglobine. Le taux d'Hb sera mesuré toutes les 1-2 semaines initialement ou si les doses d'EPO-Hu-r viennent d'être modifiées. Dans la phase de stabilité, le contrôle du taux d'Hb sera pratiqué toutes les 6-8 semaines. En cas de maladies intercurrentes susceptibles d'influencer l'érythropoïèse, des mesures plus fréquentes pourraient être indiquées.

10. Réponse inadéquate au traitement par l'EPO-Hu-r. La résistance à l'EPO-Hu-r est définie comme l'incapacité d'atteindre l'objectif fixé malgré des doses d'EPO-Hu-r dépassant 300 UI/kg/semaine ou la nécessité de recourir à de telles doses pour maintenir cet objectif. La cause la plus fréquente est un déficit absolu ou fonctionnel en fer. Il faut également vérifier s'il s'agit d'une utilisation inadéquate de l'EPO-Hu-r ou d'un problème de compliance. Les autres causes de résistance qui devront être évaluées sont : les syndromes inflammatoires (infections, néoplasies, maladies de système), les hémopathies (myélome, syndrome myélodysplasique), les pertes de sang occulte, l'hémolyse, le déficit en vitamines (folate, vitamine B12), la malnutrition, l'hyperparathyroïdie sévère, l'hypothyroïdie, l'intoxication à l'aluminium (par exemple avec les gels d'alumine chélateurs du phosphore), les médicaments (par exemple des doses élevées d'un IECA ou d'un antagoniste des récepteurs de l'AII) ainsi que l'urémie à un stade très avancé.

11. Effet secondaire, l'hypertension artérielle. Un contrôle parfait de la pression artérielle (idéalement < 130/85 mmHg) est une condition impérative pour ne pas précipiter l'échéance de l'insuffisance rénale terminale. En effet, un contrôle serré de la pression artérielle est indispensable, en particulier lors de l'instauration du traitement par l'EPO-Hu-r ou lors de l'augmentation des doses puisque l'EPO-Hu-r est susceptible d'entraîner ou d'aggraver une hypertension artérielle chez l'insuffisant rénal, surtout lors d'une correction rapide de l'anémie.

12. Suivi des symptômes de l'urémie. Il est important d'évaluer au moins mensuellement l'état clinique et la fonction rénale en cas d'insuffisance rénale sévère, car l'effet favorable de l'EPO-Hu-r, notamment sur le bien-être du patient, pourrait atténuer certains symptômes urémiques et ainsi repousser trop tardivement l'instauration de la dialyse.

Remarques importantes sur la prise en charge du patient en insuffisance rénale chronique

Il est vivement conseillé de recourir à l'appréciation d'un néphrologue avant l'instauration du traitement par l'EPO-Hu-r. L'avis du spécialiste est non seulement utile pour poser l'indication et les modalités du traitement par l'EPO-Hu-r, mais aussi pour instaurer les autres mesures indispensables à la prise en charge de l'insuffisance rénale chronique. De plus, il est justifié d'adresser au néphrologue tout patient présentant une insuffisance rénale chronique, même débutante, car une prise en charge précoce de tels patients par le spécialiste permet de réduire significativement l'incidence de la morbidité cardiovasculaire et d'augmenter notablement la survie durant le cours du traitement substitutif. Pour atteindre cet objectif, il est démontré que le recours au néphrologue devrait s'inscrire de façon optimale au moins dans les trois ans qui précèdent le stade terminal de l'insuffisance rénale.13 W


Auteur(s) : P. Ruedin
 

Morpheus22

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Tiens road puisque tu fais un sport d'endurance...


:youpi::bebe::youpi::bebe:





Les nouvelles substances de la performance

Dr P. Lefèvre (Médecin du sport, Paris)




Pendant que la France incite ses voisins européens à légiférer avec elle sur le dopage, d'autres continuent leur course effrénée vers les records et les médailles, en s'acharnant à des recherches biologiques dans des laboratoires souvent occultes.
"La victoire coûte que coûte" reste leur slogan.


Le dopage, c'est encore actuellement la course du gendarme et du voleur. Le problème, comme nous allons le voir, est que le voleur est toujours en avance sur le gendarme.


Quelques chiffres illustrent cette triste réalité.
1995 : seulement 1,6 % des 93 938 contrôles réalisés sur la planète étaient positifs ;
1997 : le "business" des produits dopants avoisine les 4 milliards de francs dans l'hexagone ;
1998 : le marché mondial de l'EPO (érythropoïétine) s'élève à 2,5 milliards de dollars en sachant que, dans le même temps, 20 % de l'EPO et de la GH (growth hormone) du marché sont détournés à des fins de dopage.
Aujourd'hui, à l'heure du web, quels moyens allons-nous développer pour contrecarrer la vente des produits par internet en "VAD" (vente à domicile) avec la poste comme passeur ?


Fini le temps des amphétamines, des antalgiques forts, des stéroïdes anabolisants, des bêta-bloquants ou des bêta2+, des diurétiques et autres anesthésiques ; il faut être naïf ou stupide aujourd'hui pour utiliser de tels produits.Les trois grands principes recherchés dans le dopage sont en revanche toujours d'actualité dans les nouvelles méthodes, à savoir :
repousser les seuils de fatigue et de souffrance,
améliorer la force et le volume musculaire,
mieux nourrir et oxygéner le muscle.



Repousser les seuils de fatigue et de souffrance



La plupart des nouveaux médicaments sont détournés de leurs indications habituelles.


Le modafinil
Connu sous le nom de Modiodal® depuis 1994, le modafinil corrige les hypersomnies et les narcolepsies (somnolences pathologiques) mais favorise également la résistance au sommeil des navigateurs solitaires et de tous ceux qui ont besoin de contrôler leur sommeil dans l'exercice d'un exploit à accomplir (certains rallyes auto par exemple).


Le bromontan
Un article du "Lancet" de 1998 attire l'attention sur cette nouvelle molécule utilisée par l'armée russe et les cosmonautes pour stimuler et augmenter "la puissance" de concentration physique et intellectuelle.


L'Olmifon®
Utilisé en milieu gériatrique, il possèderait les mêmes propriétés psychostimulantes que le bromontan à une certaine posologie.


Le Prozac® et le Déroxat®
A fortes doses (plusieurs comprimés en une prise), ces deux produits possèderaient des effets "amphétamine-like" indétectables et seraient donc très utilisés comme stimulants dans certains sports collectifs.



Améliorer force et volume musculaires



La GH (growth hormone), reste encore d'actualité. Produite par génie génétique depuis 1985, elle augmente la masse musculaire par l'amélioration du métabolisme protéique.Elle est indétectable 48 heures après une injection IM.Comme nous l'avons déjà signalé, 20 % de l'hormone de croissance produite est consacrée au dopage.


Nutrition et oxygénation musculaires


L'EPO (érythropoïétine)
Produite par des techniques génétiques, la r.Hu EPO est une forme recombinante de l'EPO endogène dont il est difficile de la distinguer. En effet, si la concentration de l'EPO endogène augmente, le nombre d'hématies augmente également et, par rétro-action négative, la concentration de l'EPO diminue, d'où l'intérêt de la forme recombinante humaine (d'après les travaux d'une revue scientifique américaine : clinical drug investigations). On comprend alors immédiatement que le problème du dosage de l'EPO, dans le domaine du dépistage-dopage, est de différentier l'EPO endogène de l'EPO exogène ; d'où le récent communiqué d'un groupe de travail sur la détection de l'activation anormale de l'érythropoïèse par des doses pharmacologiques d'EPO recombinante.Le consensus de ce groupe de travail, outre l'inclusion de nombreuses recommandations comme les études longitudinales individuelles du sportif, a établi des paramètres limites au-delà desquels il y a forte suspicion de dopage (Tab. I).


Tableau I :
Paramètres limites au-delà desquels il existe une forte suspicion de dopage
STFR (soluble transferrine receptor) considéré
actuellement comme le meilleur marqueur
sanguin de l'EPO exogène > 10 µg/ml
Hématocrite positive chez l'homme
> 47 %
> 44 % chez la femme
Globules rouges hypochromiques positifs > 5 %
Taux de réticulocytes milliards/l > 150
Hémoglobine réticulée positive > 4,5 g/l


Il faut se rappeler enfin qu'une dose d'Eprex® ou de Recormon® est vendue 600 F et que la consommation annuelle dans une saison est en moyenne de 80 doses pour un cycliste.Le prix d'une ampoule d'EPO exogène allant même jusqu'à 2000 F au marché noir.Nous n'oublierons pas de signaler qu'en cas de surdosage minime, le risque de thrombose vasculaire majeur est important et peut être fatal sous EPO !


L'insuline
Elle est très utilisée dans le culturisme, et son action consiste en une suralimentation en sucre. Cette surutilisation de sucre entraîne une augmentation de la consommation par les muscles et d'où une augmentation de la synthèse des protéines musculaires. Le principal danger réside bien évidemment dans le risque d'hypoglycémie grave.


La créatine
Elle associe trois molécules (glycocolle, arginine, méthionine) et permet le stockage d'énergie qui peut être rapidement utilisée par le muscle en présence d'ATP. Elle est ensuite éliminée sous forme de créatinine dans les urines.Les prises vont de 5 à 20 g par jour (équivalents à 4 kg de viande), ce qui suppose, en parallèle à ce régime, un entraînement adapté (musculation notamment).La créatine est donc intéressante dans les sports de force et de vitesse (efforts courts et inten-ses) et revêt peu d'intérêt dans les sports d'endurance. Encore licite dans certains pays, elle est interdite par exemple par la fédération australienne de rugby, d'autant qu'une contamination par les prions de "la vache folle" ne peut être exclue !
La créatine "commerciale" peut avoir été extraite de viandes rejetées par l'embargoprovenant de bovins britanniques ou portugais.


La pentoxyfylline
Plus connue sous le nom de Torental® 400 qui, à fortes doses, augmente la déformabilité des globules rouges pour mieux traverser les capillaires tissulaires. Elle comporte, bien évidement, un très grand risque hémorragique.


Le piracetam
Commercialisé sous le nom de Nootropyl®, il augmente la perfusion des neurones des insuffisants circulatoires cérébraux. A certaines posologies, chez un sportif, il peut augmenter la libération de neuro-médiateurs comme l'acétylcholine et améliorer les liaisons nerf-muscle.


Le PFC (perfluorocarbone)
Il possède les mêmes propriétés que l'EPO (augmente la multiplication des hématies) sans augmenter l'hématocrite. En dissolvant de grandes quantités d'oxygène, il facilite également l'oxygénation des tissus péri- phériques. Moins cher que l'EPO, il est utilisé par les médecins militaires russes en Tchétchénie devant le manque de sang pour transfuser les blessés. L'utilisation du PFC comporte un fort risque de toxicité hépatique et neurologique quand les molécules de synthèse sont trop lourdes et pas expirables par la muqueuse bronchique. Le PFC est donc détectable par l'analyse de l'air expiré mais aussi par radiographie pulmonaire, puisque ses particules sont radio-opaques.


L'IGF 1
C'est un facteur de croissance tissulaire et plus particulièrement des globules rouges. Il est, comme les interleukines (IL 2 et IL 5), tout à fait indétectable. Ces dernières sont de nouvelles protéines qui miment, en fait, les effets de l'EPO dans l'organisme.


L'hémoglobine réticulée
Elle est produite par génie génétique et correspond à l'hémoglobine des réticulocytes. Elle constitue un autre facteur de croissance globulaire ayant les mêmes effets que l'EPO mais difficile à doser !


Les cytokines
Certaines cytokines, enfin, produits de la recherche sur les myopathies, sont de véritables "transformateurs" d'informations dans l'organisme, puisque leur principe d'action consiste à activer les métabolismes de cellules musculaires en les enrichissant en protéines utiles à l'aide d'informations faussées ! Mais nous sommes déjà au XXIe siècle...
 

roadrunner

FUTUR MISS "O"
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vétéran
T'es pas folle 40000 ui / semaine !!!
c'est plus du sang que tu vas avoir mais du goudron !!!
Tiens je copie/colle un autre papier très intéressant...
Reste que cela concerne les anémies !!
Or, toi tu n'as aucune anémie en hématies d'après ce que tu as dit...
Mais cela est déjà une bonne base en ce qui me concerne....

:eek:c'est pas moi qui suis folle,,,c'est le lab qui dit ses posologies,,,moi tout ce que je fais,,,je m'informe justemment pour ne pas me ramasser à la morgue,,,va sur; http://eposino.com/ you can also see some special offers
http://www.tradekey.com/ks-eposino/,,,tu verras,,,
si j'ai fait une erreur en postant ce lien,,,désolé,,,:eek:
 

vinil

More weight
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Noob tu as l'ai super calé là dessus.
En allant sur plusieurs sites (dont beaucoup de médicaux), on voit des dosages allant de 75ui à 750ui poids kg de poids de corps, et effectivement comme le dit Roadrunner un site anonce 40000ui dans la semaine (en une fois en plus) et maintenir avec 80000ui toutes les 3 semaines.
Alors ok il y a peut-être des produits de différente puissance, mais là ça me parait quand même énorme.
 

roadrunner

FUTUR MISS "O"
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vétéran
Noob tu as l'ai super calé là dessus.
En allant sur plusieurs sites (dont beaucoup de médicaux), on voit des dosages allant de 75ui à 750ui poids kg de poids de corps, et effectivement comme le dit Roadrunner un site anonce 40000ui dans la semaine (en une fois en plus) et maintenir avec 80000ui toutes les 3 semaines.
Alors ok il y a peut-être des produits de différente puissance, mais là ça me parait quand même énorme.

merci encore énormément à vous tous qui faites toutes ses recherches pour moi,,en français en plus,,,moi qui n'ai trouver qu'en anglais!!!,je prévois entamer ce cycle vers la mi-juin,,,(si j'ai toutes les bonnes infos,,ET que je trouve un doc pour me faire des analyses de sang sans poser de questions,,,ici au québec,,c'est pas le produit le problême,,:colere:,c'est les docs,,,),,ou si je trouve un produit semblable mais moins ''mortel'' ben,,,je vais peut-être me laisser tenter,,,:merci:
 

Morpheus22

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Noob tu as l'ai super calé là dessus.
En allant sur plusieurs sites (dont beaucoup de médicaux), on voit des dosages allant de 75ui à 750ui poids kg de poids de corps, et effectivement comme le dit Roadrunner un site anonce 40000ui dans la semaine (en une fois en plus) et maintenir avec 80000ui toutes les 3 semaines.
Alors ok il y a peut-être des produits de différente puissance, mais là ça me parait quand même énorme.

Non pas tant que çà...je m'y intéresse c'est tout !
Pour le PFC je sais qu'au début c'était un produit "mexicain", c'est à dire que les gars se le procuraient là bas...
Après en ce qui concerne l'epogene ...
je connais deux produits : le Neorecormon (réservé aux hopitaux) et l'Eprex.
Pour ce dernier l'assimilation se faisait par perfusion sous cutanée.
Le neorecormon existe en plusieurs dosages 1 000, 2 000, 10 000 d'où le nom Neorecormon 2 000 ou neorecormon 10 000...
Après comme il s'agit de produits assez "anciens" ils sont parfaitement connus des laboratoires de controle anti dopage...
 

roadrunner

FUTUR MISS "O"
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vétéran
Non pas tant que çà...je m'y intéresse c'est tout !
Pour le PFC je sais qu'au début c'était un produit "mexicain", c'est à dire que les gars se le procuraient là bas...
Après en ce qui concerne l'epogene ...
je connais deux produits : le Neorecormon (réservé aux hopitaux) et l'Eprex.
Pour ce dernier l'assimilation se faisait par perfusion sous cutanée.
Le neorecormon existe en plusieurs dosages 1 000, 2 000, 10 000 d'où le nom Neorecormon 2 000 ou neorecormon 10 000...
Après comme il s'agit de produits assez "anciens" ils sont parfaitement connus des laboratoires de controle anti dopage...

le contrôle ne me dérange pas trop cette année,,,alors,,,
 
I

invité

eprex je connais mon doc m'en injectait :ange2:
huuuummm que des bons souvnirs :doublefinger:
 
I

invité

infos, dsl mais tout en vrac
"Une fois l’EPO détecté, l’interleukine se développe. L’interleukine 3 est une glycoprotéine présente normalement dans l’organisme(c’est toujours un avantage d’utiliser des produits naturels).Elle appartint à la famille des cytokines, agit sur les cellules souches de la moelle osseuse entraînant une augmentation des globules rouges , des globules blancs et des plaquettes. Les risques de l’interleukine 3 sont les suivants : fièvres, douleurs articulaires, thrombose veineuse."

http://membres.lycos.fr/pow1/Dopage/Il-3.htm
 

roadrunner

FUTUR MISS "O"
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infos, dsl mais tout en vrac
"Une fois l’EPO détecté, l’interleukine se développe. L’interleukine 3 est une glycoprotéine présente normalement dans l’organisme(c’est toujours un avantage d’utiliser des produits naturels).Elle appartint à la famille des cytokines, agit sur les cellules souches de la moelle osseuse entraînant une augmentation des globules rouges , des globules blancs et des plaquettes. Les risques de l’interleukine 3 sont les suivants : fièvres, douleurs articulaires, thrombose veineuse."

http://membres.lycos.fr/pow1/Dopage/Il-3.htm

merci,,,:merci:ça vient de régler un problême,,,maintenant,,,eprex???:(
 

Morpheus22

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vétéran
La NOUVELLE octobre 2003

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés – Aranesp

Nom de marque : Aranesp

Nom générique : darbepoetin alfa

DIN:

02246354 10 mcg/seringue
02246355 20 mcg/seringue
02246357 30, 40, 50 mcg/seringue
02246358 60, 80, 100 mcg/seringue
02246360 150 mcg/seringue

Breveté : Amgen Canada Inc.

Indication (selon la monographie du médicament) : Pour le traitement de l'anémie chez les patients atteints d'une insuffisance rénale chronique, qu'ils aient ou non besoin de dialyse.

Avis de conformité : 2 août 2002

Date de la première vente : Août 2002

Généralement, les brevets sont attribués avant que le médicament soit lancé sur le marché. Dans le cas de l'Aranesp, le premier brevet a été attribué le 5 novembre 2002 et le médicament est devenu assujetti à la compétence du CEPMB à compter de cette même date.

Catégorie ATC : B03XA02

Préparations antianémiques et autres préparations antianémiques

Application des lignes directrices

Sommaire :

À la date de sa première vente, le prix de lancement de l'Aranesp a été jugé conforme aux Lignes directrices. En effet, tel que l'a démontré la comparaison selon la catégorie thérapeutique, le prix de la pharmacothérapie à l'aide de ce médicament n'était pas supérieur au prix d'une pharmacothérapie utilisant les médicaments existants appartenant à la même catégorie thérapeutique sinon ne l'était pas dans une mesure justifiant la tenue d'une enquête. Ces prix étaient encore conformes aux Lignes directrices lorsque, en novembre 2002, l'Aranesp est devenu assujetti à la compétence du CEPMB.

Vous trouverez de plus amples renseignements sur les critères justifiant une enquête à l'appendice 5 du Compendium des Lignes directrices, des politiques et des procédures affiché sur notre site web sous la rubrique Loi, Règlement et Lignes directrices.

Examen scientifique :

L'Aranesp étant une nouvelle substance active, le Groupe consultatif sur les médicaments pour usage humain du CEPMB l'a analysé comme un nouveau médicament de la catégorie 3 (médicament apportant des bienfaits modestes ou aucun bienfait par rapport aux médicaments existants).

D'après le test de la Comparaison selon la catégorie thérapeutique (CCT), le prix d'un nouveau médicament de la catégorie 3 ne peut être plus élevé que ceux des autres médicaments utilisés pour traiter la même maladie ou condition. Les médicaments de comparaison sont généralement des médicaments cliniquement équivalents pour le traitement de la même indication et sont tirés du même niveau de la catégorie thérapeutique que le médicament sous examen.

L'Eprex (époétin alfa) est la seule autre substance active du même niveau de la catégorie ATC que l'Aranesp. L'Eprex a également la même indication que l'Aranesp, étant utilisé au Canada pour le traitement de l'anémie chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale chronique. Le Groupe consultatif a donc recommandé que l'Eprex soit retenu comme médicament de comparaison pour la CCT de l'Aranesp.

Les Lignes directrices du CEPMB prévoient que la posologie recommandée pour la comparaison ne doit pas être supérieure à la posologie maximale recommandée. Les régimes posologiques comparables pour l'Aranesp et le médicament de comparaison sont ceux mentionnés dans les monographies des différents produits et confirmés dans les documents cliniques. Voir le tableau qui suit.

Examen du prix :

Les Lignes directrices du CEPMB prévoient que le prix de lancement d'un nouveau médicament de la catégorie 3 sera jugé excessif s'il est supérieur au prix de tous les médicaments de comparaison utilisés aux fins de la CCT et s'il est supérieur aux prix pratiqués dans les sept pays de comparaison nommés dans le Règlement sur les médicaments brevetés.

Comme on peut le voir dans le tableau qui suit, les prix de l'Aranesp ont été jugés conformes aux Lignes directrices relatives au test de la CCT. En effet, ces prix ne dépassent pas les prix des autres médicaments de la même catégorie thérapeutique ou ne le dépassent pas dans une mesure justifiant une enquête.

Nom
Concentration
Forme posologique
Prix unitaire/Seringue1 Coût quotidien du traitement
Aranesp 10 mcg/0.4 ml 1 seringue 26,80 $ 26.80
Eprex 1000 IU/0.5 ml 2 seringues 14,25 $ 28.50
Eprex 2000 IU/0.5 ml 1 seringue 28,50 $ 28.50
Aranesp 20 mcg/0.5 ml 1 seringue 53,60 $ 53.60 $
Eprex 2000 IU/0.5 ml 2 seringues 28,50 $ 57.00 $
Eprex 4000 IU/0.4 ml 1 seringue 57.00 $ 57.00 $
Aranesp 30 mcg/0.3 ml 1 seringue 80.40 $ 80.40 $
Eprex 2000 IU/0.5 ml 3 seringues 28.50 $ 85.50 $
Eprex 6000 IU/0.6 ml 1 seringue 85.50 $ 85.50 $
Aranesp 40 mcg/0.4 ml 1 seringue 107.20 $ 107.20 $
Eprex 4000 IU/0.4 ml 2 seringues 57.00 $ 114.00 $
Eprex 8000 IU/0.8 ml 1 seringue 114.00 $ 114.00 $
Aranesp 50 mcg/0.5 ml 1 seringue 134.00 $ 134.00 $
Eprex 3000 IU/0.3 ml 3 seringues 42.75 $ 128.25 $
Eprex 10000 IU/1.0 ml 1 seringue 133.95 $ 133.95 $
Aranesp 60 mcg/0.3 ml 1 seringue 160.80 $ 160.80 $
Eprex 4000 IU/0.4 ml 3 seringues 57.00 $ 171.00 $
Eprex 6000 IU/0.6 ml 2 seringues 85.50 $ 171.00 $
Aranesp 80 mcg/0.4 ml 1 seringue 214.40 $ 214.40 $
Eprex 8000 IU/0.8 ml 2 seringues 114.00 $ 228.00 $
Aranesp 100 mcg/0.5 ml 1 seringue 268.00 $ 268.00 $
Eprex 10000 IU/1.0 ml 2 seringues 133.95 $ 267.90 $
Aranesp 150 mcg/0.3 ml 1 seringue 402.00 $ 402.00 $
Eprex 10000 IU/1.0 ml 3 seringues 133.95 $ 401.85 $


1 Liste des médicaments, Régie de l'assurance maladie du Québec, 2003

Aranesp était aussi vendu en 2002 en France, en Allemagne, en Italie, en Suède, en Suisse et au Royaume Uni. Comme l'exigent les Lignes directrices, les prix pratiqués au Canada n'étaient pas supérieurs aux prix pratiqués dans les pays de comparaison et étaient même inférieurs.

Les médicaments de comparaison et les régimes posologiques mentionnés dans les rapports sommaires ont été choisis par le personnel du CEPMB et par les membres du Groupe consultatif sur les médicaments pour usage humain aux fins de l'exercice du mandat réglementaire du CEPMB qui est de vérifier les prix des médicaments brevetés offerts sur le marché canadien pour s'assurer qu'ils ne sont pas excessifs. La publication de ces rapports s'inscrit dans la foulée de l'engagement prix par le CEPMB de donner plus de transparence à son processus d'examen du prix des médicaments.

L'information contenue dans le rapport sommaire du CEPMB ne peut être utilisée à d'autres fins que celle mentionnée. Elle ne doit pas être interprétée comme une approbation ou une recommandation du CEPMB à l'égard d'un médicament. Elle ne peut non plus être utilisée en lieu d'une consultation d'un praticien de la santé.
 

Morpheus22

membre approuvé
vétéran
Les indications sont le traitement de l'anémie des insuffisants rénaux chroniques dialysés.
La posologie
- d'attaque : est de 40 U/kg 3 fois par semaine pendant 6 semaines, à augmenter ensuite, si nécessaire, par palier de 20 U/kg toutes les 4 semaines, sans dépasser 3 " 240 U/kg par semaine ;
- d'entretien : une dose de 30 U/kg 3 fois par semaine peut être considérée comme la dose moyenne d'entretien.
Le produit de comparaison est l'Eprex
- par rapport à ce dernier, les études jointes au dossier permettent de penser que l'efficacité et la tolérance sont identiques ;
- en terme de posologie, les différences constatées dans les posologies initiales et d'entretien semblent résulter d'un schéma posologique différent mais l'efficacité des deux produits est similaire puisque les mêmes doses donnent des effets comparables quand ils sont administrés avec la même périodicité ;
- en terme de présentation, Recormon est un lyophilisat pour préparation injectable dans un solvant ne contenant pas d'albumine humaine.
Cette présentation est plus gênante en terme de commodité d'emploi que la solution prête à l'emploi d'Eprex. Il n'y a pas d'avantage documenté en terme de tolérance.
Cependant la commission note qu'une présentation en 1000 U a pu être réalisée plus susceptible de s'adapter dans l'avenir à des posologies inférieures à celles actuellement préconisées, posologies qui sont en cours d'évaluation.
 

Morpheus22

membre approuvé
vétéran
N'oublie pas qu'il s'agit d'une posologie pour insuffisants rénaux...ce qui n'est pas ton cas !!!
Les dosages de 40 000 U / semaine que tu as pu voir , à mon humble niveau je peux dire qu'il s'agit de posologies de traitement avant-opérations chirurgicales particulières comme en orthopédie par exemple...
Après ne dépasse pas les dosages indiqués précédemment ...
Je vais créer un post sur le fer et son intérêt dans l'effort et ses effets sur l'hémoglobine...
A bientôt !
 

brt

Banni
Re : épogène,,,epo,,,eposino,,,

j'ai éffacé.
 
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