Le dangereux mythe des calories

Smith

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Le dangereux mythe des calories


Les recommandations actuelles de lutte contre le surpoids et l’obésité, tant de la part des institutions publiques que de la grande majorité des médecins, peuvent pour l’essentiel être ramenées au “modèle de l’équilibre calorique”, à savoir que la prise ou perte de poids est directement commandée par la quantité de calories ingérées en excès ou en carence par rapport aux calories dépensées. Ce modèle, tout droit issu de la thermodynamique, est une hypothèse simple, évidente… et fausse. Depuis que les hypothèses différentes ont disparu avec beaucoup de médecins et chercheurs européens pendant la seconde guerre mondiale, c’est ce modèle qui domine le paysage nutritionnel ambiant. Nous vivons depuis presque 70 ans dans le monde simpliste et inutilement culpabilisant qui découle logiquement de ce présupposé : nous continuons de grossir et d’aller de plus en plus mal alors même que nous nous acharnons de plus en plus à suivre la logique apparente de ce modèle.

Gary Taubes retrace pour commencer l’histoire du surpoids en Amérique du Nord : dans les années 1930, longtemps avant l’invention du fast-food, longtemps aussi avant l’introduction du sirop de gucose-fructose dans tous les aliments ou presque : l’augmentation de la fréquence du surpoids et de l’obésité, en particulier chez les enfants, était déjà remarquée et étudiée dans la littérature médicale, comme par exemple dans l’analyse poussée faite par la pédiatre Hilde Bruch en 1934. À l’époque, il était déjà apparent que ces enfants mangeaient bien plus que ceux en bonne santé, mais le fait de postuler que ce surpoids était dû à cet excès de nourriture et qu’il suffirait de “renverser la vapeur” pour en guérir, était déjà perçu comme une erreur grossière et voué à l’échec. En se fondant sur la biologie et pas juste sur la thermodynamique, les médecins européens de l’époque avaient déjà compris qu’ils étaient en face non d’un déséquilibre énergétique, mais d’un déséquilibre hormonal qui causait à la fois la prise de poids et l’excès de calories ingérées. À la source de ce problème hormonal, une stimulation excessive de production d’insuline. Cette hormone agit comme un facteur de croissance : elle stimule la prise de poids… en augmentant, entre autres choses, le stockage des calories au détriment de leur utilisation comme source d’énergie. Du coup, toutes les calories que le corps stocke au lieu de brûler doivent être compensée par un apport supplémentaire : c’est de là que vient l’excès d’appétit et donc la “suralimentation”. La réalité fonctionne en fait à rebours du modèle conventionnel : grossir incite à manger plus pour compenser l’énergie qui finit stockée, plutôt que l’inverse. C’est pour ça que les non-obèses n’ont aucun besoin de “compter les calories”, et peuvent “se permettre des écarts” aussi souvent sans pour autant grossir – nous en connaissons tous au moins quelques-uns autour de nous. C’est le modèle de la lipophilie, décrit initialement par Gustav von Bergmann dans les années 30.
Pour bien comprendre, imaginons deux flacons. L’un représenterait nos dépenses d’énergie du jour (métabolisme + exercice), l’autre représenterait ce que nous stockons sous forme de graisse. Dans le modèle conventionnel de l’équilibre calorique, quand on mange on commence par remplir de calories le premier flacon, puis l’excédent “déborde” dans le second. C’est simple, clair, et faux. Un système complexe d’enzymes et d’hormones toutes coordonnées par l’insuline joue le rôle de tuyau reliant les flacons, et dans le cas d’un individu obèse, à mesure que l’on tente de remplir le premier flacon, elles siphonnent les calories vers le second. Plus ce tuyau laisse passer de calories, plus il faut “surmanger” pour garder le premier flacon plein… et ne pas se sentir affamé et fatigué. En essayant de maigrir “simplement” en arrêtant de remplir autant le premier flacon, celui de nos dépenses énergétiques, on ne fait que s’affamer sans enrayer la prise de poids. Il y a de nombreux exemples d’expériences scientifiques où des chercheurs affament des souris obèses, et se retrouvent rapidement avec des souris toujours obèses mais mortes de faim. Toutes les calories qu’elles ingurgitaient étaient siphonnées vers le stockage ou bloquées dans leur tissu adipeux sans pouvoir en sortir, privant leur métabolisme de carburant au point de les tuer.


L’autre effet trop souvent ignoré par le consensus officiel sur la nutrition, c’est que baisser les apports caloriques fait aussi baisser les dépenses, et réciproquement : pour reprendre la métaphore, la “taille” du premier flacon tend à s’ajuster à ce que l’on met dedans. En l’absence de “siphonnage” par l’insuline, nos dépenses d’énergie suivent nos apports : c’est ainsi que ceux qui essaient des régimes réduisant l’insuline rapportent systématiquement une sensation “d’énergie renouvelée” dès la première semaine. Les calories n’étant plus séquestrées sous forme de graisse, elles sont à nouveau disponibles pour l’exercice et les mécanismes métaboliques. La fatigue et la somnolence jusque-là associées à la digestion disparaissent. De la même manière, si l’on tente de réduire nos apports caloriques, on peut tomber en dessous d’un seuil minimal, nécessaire à la survie à long terme : par exemple le jeûne, prolongé assez longtemps, amène le corps à s’autodétruire pour continuer à fonctionner. En dessous de ce seuil, on perd du poids parce qu’on perd du muscle, organes internes compris, jusqu’à finalement mourir d’inanition… Ce que l’on remarque, c’est que si les individus sains peuvent puiser spontanément de l’énergie dans les réserves de leur tissu adipeux quand ils jeûnent, ce n’est pratiquement pas le cas des individus obèses. Quelque chose a détraqué leur système de stockage : c’est ça, la vraie cause de leur obésité. On devient gros puis obèse parce que notre système de stockage d’énergie devient anormalement “avare” : il se met à stocker trop de calories lors des repas, et à en libérer trop peu entre les repas. Le système complexe d’enzymes et d’hormones commandant la prise ou la perte de poids, et les conditions qui l’amènent à se détraquer, sont expliquées avec une grande clarté et étayés de sources scientifiques tout au long du livre : quels types spécifiques de glucides dits “adipogènes” entraînent les cellules de notre tissu adipeux à stocker plus que de raison, à quoi ressemblerait un régime efficace qui renverserait cette tendance, etc. Je ne détaillerai pas plus cette partie du livre, que je vous laisse découvrir par vous-même. À la place, je préfère me concentrer sur l’autre aspect essentiel de “Pourquoi on grossit” : la façon dont la science a été malmenée et dévoyée par quelques intérêts particuliers, causant la multiplication des maladies du métabolisme: obésité, diabète mais aussi cancers, démences séniles, Alzheimer, scléroses, caries, etc.


Cinquante ans de persistance dans l’échec

Car Gary Taubes déroule aussi l’histoire de la théorie du modèle d’équilibre calorique : comment, avec la fin de la seconde guerre mondiale tout un pan de la science, principalement des publications en langue allemande (comme celles de l’Autrichien Julius Bauer et de l’Allemand Gustav von Bergmann) a été entièrement escamoté, et comment la communauté scientifique s’est rabattue dans les années 50 et 60 sur ceux qui n’étaient pas les plus rigoureux, mais bien les plus véhéments et bruyants : Jean Mayer, avec sa thèse (infondée) selon laquelle l’appétit ne s’ajusterait pas avec l’activité physique modérée, ou Ancel Keys et son hypothèse lipidique accusant (à tort) les graisses saturées de causer des maladies cardiaques via le cholestérol, ou encore Louis Newburgh et sa thèse de “l’appétit perverti”.
Dès la fin des années 60, le divorce entre l’état de la recherche en matière de nutrition d’un côté, et les “conclusions scientifiques” hâtives (simples corrélations issues d’études épidémiologiques, donc non-prouvées) voire erronées colportées par les médias traditionnels de l’autre, est consommé : Gary Taubes donne des exemples précis en comparant les publications médicales et les articles de presse généraliste de la même année… aux contenus totalement opposés ! Puis, en 1973, le sénateur américain McGovern décide de monter un comité d’experts médicaux pour fournir à l’USDA (ministère fédéral de l’agriculture des USA) des recommandations officielles en matière de nutrition… comité qui, après limogeage des récalcitrants (comme ce fut le cas du directeur de l’académie nationale des sciences, qui faisait de la résistance au nom de la vraie science), finit simplement par donner à McGovern exactement les conclusions qu’il avait prévues de prendre dès le départ : celles de son médecin personnel, un végétarien convaincu accusant les graisses d’origine animale de tous les maux, d’une part, et d’autre part des recommandations de consommation de produits céréaliers abusivement gonflées pour faire plaisir aux lobbies agricoles, très influents en politique. Le résultat, c’est la fameuse “pyramide alimentaire” selon laquelle la moitié de ce que nous mangeons devrait être à base de céréales, et moins d’un dixième devrait provenir d’animaux. À partir de cette époque, la plupart des efforts fournis par les comités et panels d’experts successifs engagés par le gouvernement américain consacreront la quasi-totalité de leurs efforts et des moyens publics mis à leur disposition… à simplement justifier, envers et contre tout, les choix déjà faits avant eux, quitte à nier les faits médicaux ou à les interpréter de travers.
Non seulement les sources en langue allemande ont été passées à l’as dans les années 1950, ramenant la compréhension de l’obésité en arrière jusqu’au niveau des connaissances que l’on en avait au milieu du XIXème siècle, mais en plus s’est installée une croyance néfaste : l’idée qu’il faut traiter l’obésité comme un trouble alimentaire, et non comme une maladie endocrinienne. Imagine-t-on sérieusement soigner les diabétiques ou les cancéreux par la psychiatrie ? C’est pourtant ce que l’on fait depuis ces années pour les personnes en surpoids : avec le modèle d’équilibre calorique, on interprète leur maladie comme ayant “forcément” pour origine leur paresse, leur manque de volonté, leur “gloutonnerie” voire leur ignorance crasse. Cette interprétation a la vie dure parce qu’elle conforte les autorités tant politiques que médicales dans leur position dominante, d’une part, et d’autre part parce qu’elle leur évite d’avoir à admettre toute falsifiabilité de leurs hypothèses : il leur est toujours possible d’accuser un peu plus les malades de ne pas suivre correctement ou suffisamment leurs conseils, au lieu de se remettre en question et de risquer sa carrière… C’est ainsi que nous en sommes arrivés à croire, en dépit des résultats contradictoires de très nombreuses études et de tests cliniques répétés, que les matières grasses saturées causent des maladies cardiaques, que la viande rouge donne le cancer colorectal, que l’obésité est liée à la pauvreté ou à l’invention du fast-food, et qu’il faut absolument manger des céréales et faire de l’exercice prolongé et régulier pour être en bonne santé. Ce qui n’était qu’au départ un ensemble d’hypothèses non-prouvées (et depuis longtemps infirmées par la recherche) a été repris tel quel par le gouvernement fédéral américain parce que les conclusions allaient dans le sens de ses propres biais, puis propagé à des institutions non-gouvernementales mais “d’utilité publique” comme l’American Heart Association ou l’Americain Diabetics Association (par exemple via des plans de subvention conditionnés au respect des recommandations officielles), et a fini par devenir la référence “mainstream” de l’état de l’art pour un grand nombre de médecins qui n’ont ni le temps ni les moyens de suivre d’un œil critique la recherche médicale dans le domaine.
C’est principalement pour cela que, malgré l’échec évident et répété des politiques de santé publique en matière de nutrition, ces recommandations officielles ne changent pas d’une virgule. Le “Dietary Guidelines” du ministère américain de l’agriculture, dans sa version 2010 comme dans ses versions précédentes, n’est qu’une redite des conclusions du comité McGovern, et ce malgré l’opposition et les critiques de plus en plus visibles du monde de la recherche médicale. Cela fait près de cinquante ans que les autorités gouvernementales et médicales nous disent de manger moins de graisses et surtout moins de viande, de manger plus de céréales, de faire plus d’exercice. C’est ce que, globalement, nous avons fait. Le résultat, c’est une explosion de la fréquence de l’obésité, du surpoids, du diabète, des maladies cardiaques, de certains cancers et de toutes sortes de démences et autres dégénérescences nerveuses (Alzheimer).

Un processus de prise de décision vicié de haut en bas

Un tel aveuglement, si massif et persistant, démontre le danger qu’il y a à laisser les autorités (gouvernementales comme médicales) se charger de résoudre des problèmes de société. Une autorité qui décrète des recommandations nutritionnelles ne peut que cristalliser des conflits d’intérêt latents au profit de quelques-uns et au détriment de tous les autres, parce qu’elle s’appuie forcément sur un nombre réduit d’experts, dont les recommandations ne peuvent elles-même qu’être imparfaites et très lacunaires puisque ces experts concentrent (en les tronquant forcément) leurs conclusions vers l’étage politicien au-dessus (pour les rendre “plus accessibles”… mais parfois aussi ils les biaisent pour les rendre “plus convaincantes” ou “plus acceptables” pour leur destinataire, ou pour ne pas risquer leur carrière), qui à son tour les simplifie (souvent de travers ou d’une manière partisane qui les arrange vis-à-vis de leurs lobbies) en essayant de s’adresser au reste de la société. À chaque niveau, l’asymétrie d’information déforme le message et l’éloigne de la réalité… à la fin, il ne reste rien d’utilisable, ce qui fait plus de mal que de bien car tous ces efforts, tout ce temps, toutes ces ressources médicales dépensées ne sont alors plus disponibles pour faire de la vraie science et de la vraie prévention. Une perte incommensurable pour la société !
Aujourd’hui, les échanges d’information sont si faciles et accessibles que la sagesse des foules dépasse en pratique les capacités de n’importe quel panel d’experts : les décisions prises par ces derniers au nom du reste de la population seront toujours moins bien informées et moins bien raisonnées que celles que les premiers prendront pour eux-même. Cela veut dire que déléguer au gouvernement ou à toute forme d’autorité centrale le soin de s’informer à notre place, et de décider une fois pour toute en matière de science (et pas seulement de nutrition, voyez par exemple la climatologie !) est un processus fatalement vicié, dès le départ, et voué à l’échec à long terme. Il est plus que temps de reprendre notre santé en main.

http://www.contrepoints.org/2012/03/31/75419-les-dieteticiens-nauraient-ils-rien-compris-f

voila des infos interessantes, qui a raison ? Je vais essayer d'acheter le bouquin pour avoir plus d'infos.

En tout cas je fais partager l'article les potos ca pourrait en interesser quelques uns.
 
L

LArgo

Re : Le dangereux mythe des calories

Merci pour l'article !

Après je suis pas profondément convaincu. Quand on ne mange plus rien, le corps puise partout certes, mais ne laisse pas totalement de côté les graisses. On a rarement vu des anorexiques décéder de la maladie en étant en surpoids. Après, il me semble que les régimes hypocaloriques ont fait leurs preuves donc c'est assez tendancieux cette analyse " dissidente ". Quant aux métabolisme basal qui diminue, c'est uniquement, et on le sait déjà que lorsqu'il y a moins de muscle on consomme moins et lors d'un régime/sèche on a tendance à en perdre un peu. Pour éviter que le corps s'habitue et que le métabolisme basal s'effondre, suffit de relancer de temps en temps.

Je suis vraiment sceptique...
 
I

invité

Re : Le dangereux mythe des calories

ça fait pâté a lire . penses que je lirais demain , j'aurais plus de temps pour capter ;-))
 

Smith

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Re : Le dangereux mythe des calories

Merci pour l'article !

Après je suis pas profondément convaincu. Quand on ne mange plus rien, le corps puise partout certes, mais ne laisse pas totalement de côté les graisses. On a rarement vu des anorexiques décéder de la maladie en étant en surpoids. Après, il me semble que les régimes hypocaloriques ont fait leurs preuves donc c'est assez tendancieux cette analyse " dissidente ". Quant aux métabolisme basal qui diminue, c'est uniquement, et on le sait déjà que lorsqu'il y a moins de muscle on consomme moins et lors d'un régime/sèche on a tendance à en perdre un peu. Pour éviter que le corps s'habitue et que le métabolisme basal s'effondre, suffit de relancer de temps en temps.

Je suis vraiment sceptique...

tiens j'ai trouver un complement (meme si on n'aura pas vraiment une explication detaillé ailleurs que dans le livre...)

"Premièrement : lorsque notre taux d’insuline est élevé, nous accumulons de la graisse dans nos tissus adipeux ; lorsque ce taux baisse, les tissus adipeux libèrent de la graisse qui est alors brûlée par notre organisme pour produire de l’énergie. Ce phénomène est connu depuis le début des années 1960 et n’a jamais suscité de controverse. Deuxièmement : notre taux d’insuline est déterminé par les glucides que nous consommons – pas à 100 %, mais en grande partie. Plus nous mangeons de glucides, et plus ces glucides sont sucrés et faciles à digérer, plus nous sécrétons d’insuline – autrement dit plus notre taux d’insuline sanguin est élevé et plus nous retenons de graisse dans nos cellules adipeuses. George Cahill, ancien professeur à la faculté de médecine de l’université de Harvard, ayant compté dans les années 1950 parmi les pionniers de la recherche sur la régulation de l’accumulation de graisse et ayant coédité en 1965 un ouvrage publié par l’American Physiological Society qui rassemblait les résultats de ces recherches, m’a récemment décrit le phénomène en ces mots : « Les glucides génèrent de l’insuline qui génère de la graisse ».

En d’autres termes, la science elle-même affirme clairement que ce sont les hormones, les enzymes et les facteurs de croissance qui régulent nos tissus adipeux comme ils le font avec l’ensemble des phénomènes du corps humain, et que ce n’est pas parce que nous mangeons trop que nous grossissons mais parce que les glucides que contient notre alimentation nous font grossir. La science nous dit que l’obésité résulte en fin de compte, non d’un déséquilibre calorique mais d’un déséquilibre hormonal, et plus spécifiquement de la stimulation de la sécrétion d’insuline causée par l’absorption d’aliments glucidiques faciles à digérer tels que les glucides raffinés – parmi lesquels la farine et les céréales –, certains féculents comme les pommes de terre, et les sucres – parmi lesquels le saccharose (sucre blanc) et le sirop de glucose-fructose. Ce sont ces glucides qui nous font grossir et, parce qu’ils nous font accumuler de la graisse corporelle, qui augmentent notre sensation de faim et nous rendent plus sédentaires."


pour lui les glucides donc l'insuline qui en resulte empeche de perdre une partie de la graisse corporel indépendamment du nombre de calories ingérer.

si on suit sa logique une personne consommant 2000 calories mais tres peu de sucre perdra plus facilement de graisse qu'une personne tournant a 2000 calories avec beaucoup de sucres (pour un poids et taille identique)
 
L

LArgo

Re : Le dangereux mythe des calories

Merci, je pense en effet que ce n'est pas totalement faux. D'où le régime cétogène d'ailleurs, non seulement pas de pic d'insuline donc pas de stockage excessif dans un premier temps mais en plus on passe en cétogénèse ensuite. Après c'est aussi partiellement faux parce que, ce qui est important c'est plus l'IG d'un produit que sa teneur en glucides. Et ça on ne le prend que trop peu en compte je trouve. Quand j'ai été en Australie, il y avait marqué sur tout les aliments l'Indice Glycémique et tout le monde savait ce que c'était, ici, ce n'est pas courant du tout et on est très mal informé là dessus.
 

JMC

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Re : Le dangereux mythe des calories

Merci, du partage . Après, je reste persuadé que notre alimentation trop riche et le manque d'effort physique sont les facteurs de l'obésité galopante des pays industrialisés .

Nos industriels regorgent d'ingéniosité pour nous faire consommer d' avantage de saloperie .
Depuis, 2003 le sel a augmenté de +50 % en moyenne dans les céréales .
Pour 100 g de corn flakes on compte 1,72g de sel .

Quand à nos professionnels de la forme , ils regorgent d'ingéniosité pour développer des concepts de sport paresseux .

Juste des exemples ciblés mais qui reflètent une généralité sur notre mode de vie.
 

Smith

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Re : Le dangereux mythe des calories

super initiative des australiens, on est pas pret de voir ca en france je pense, malheuresement...
 

Smith

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Re : Le dangereux mythe des calories

Merci, du partage . Après, je reste persuadé que notre alimentation trop riche et le manque d'effort physique sont les facteurs de l'obésité galopante des pays industrialisés .

Nos industriels regorgent d'ingéniosité pour nous faire consommer d' avantage de saloperie .
Depuis, 2003 le sel a augmenté de +50 % en moyenne dans les céréales .
Pour 100 g de corn flakes on compte 1,72g de sel .

Quand à nos professionnels de la forme , ils regorgent d'ingéniosité pour développer des concepts de sport paresseux .

Juste des exemples ciblés mais qui reflètent une généralité sur notre mode de vie.

et oui malheuresement je pense que la bouffe n'est pas prete de s'ameliorer...

ils ont bien compris que cela provoquer l'addiction donc plus de ventes et d'argent...
 

Nord

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Re : Le dangereux mythe des calories

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cet article...

Le dangereux mythe des calories :
Si on consomme moins de calories que l'on à besoin on maigris, oui. C'est un principe de base mais tout principe, dans une machinerie aussi complexe que le corps humain, à ses limites. Ceux qui pratiques un régimes "avancé" savent cela, pas la peine d'en faire une théorie du complot. Les hormones ont également leurs responsabilités là dedans.

Cinquante ans de persistance dans l’échec :
Oui il y a un lobbying laitier/sucrier/pharmaceutique (qui a dit H1N1) en France et dans d'autres pays mais il y a également d'autres sources d'informations que les publicités Danone et Kinder pour se faire une idée de régime. Dès que l'on commence à creuser un tant soit peux on s'aperçoit qu'il y a des informations de meilleurs qualités à disposition.
Ceci est valable pour tout : acheter un PC dans un super-marcher ou le monter soit-même, aller en vacance dans une station balnéaire ou chercher des coins à proximité qui vaille le coup d'oeil, etc.

Un processus de prise de décision vicié de haut en bas :
Je suis d'accord mais il faut veiller à ne pas mettre tout le monde dans le même panier! C'est la même différence entre les "on dit" et un spécialiste, les "on dit" son souvent basés sur des bien fondés mais reste inexplicable alors que le spécialiste lui étudie les causes et sais les expliquer...

Conclusion :
Je n'achèterai pas ce livre, il semble plus cibler les personnes lambda que les sportifs et essais de rameuter des acheteurs en utilisant l'effet de la conspiration et en ce basant sur des faits qui se sont passés dans un autre pays que le miens.
 

manu25th

VIP
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Re : Le dangereux mythe des calories

je n'ai pas tout lu, mais je voudrais réagir en ce qui concerne l'insuline : les glucides stimulent la production d'insuline, qui elle inhibe la lipolyse ( stimuler la lipogénèse avec des glucides il faut vraiemnt le vouloir ... ) mais attention les graisses que l'on avale se stockent toutes seules dans les adipocytes.
Donc en gros on en reviens toujours au meme : manger en exces fait grossir, donc oui il faut faire attention aux kcal, on ne peux pas échapper aux lois de la thermodynamique, donc je pense que cet article est vraiment du pipeau.
 

Smith

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Re : Le dangereux mythe des calories

je n'ai pas tout lu, mais je voudrais réagir en ce qui concerne l'insuline : les glucides stimulent la production d'insuline, qui elle inhibe la lipolyse ( stimuler la lipogénèse avec des glucides il faut vraiemnt le vouloir ... ) mais attention les graisses que l'on avale se stockent toutes seules dans les adipocytes.
Donc en gros on en reviens toujours au meme : manger en exces fait grossir, donc oui il faut faire attention aux kcal, on ne peux pas échapper aux lois de la thermodynamique, donc je pense que cet article est vraiment du pipeau.

je pense qu'il faudrait plus de precision et d'explication car l'article survole assez rapidement le sujet malheuresement.

je l'ai poster car gary taubes est l'ecrivain scientifique le plus respecté aux usa recompensé enormement de fois pour son travail par le MIT en autre.

c'est pour cela que j'ai mis l'article car il a une certaine credibilité, meme si cela ne veut pas dire qu'il a raison sur tout mais je pense que son point de vue peut etre pas mal a lirer pour voir ses arguments.

meme si sur le fond je suis entierement d'accord avec toi au sujet de la thermodynamique.
 

Sley76

Banni
Re : Le dangereux mythe des calories

La leptine regule le metabolisme de base SANS pour autant produire une perte de muscle .
une preuve toute bete: apres avoir fait une prise de masse a 3500kcal/j tu fais une seche et tu vois qu'au bout d'un moment tu n'arrive plus a perdre a 2000kcal/j:c'est qu'il ya adaptation du metabolisme basal... Il y a aussi des facteur hormonaux dont la leptine qui regule l'activité celulaire interne :moins d'activité cellulaire=moins d'energie depensé au repos.MEME la graisse participe a la hausse du metabolisme basal (bcp moins que le muscle mais quand meme)
 
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millesabort

réussir ou périr
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Re : Le dangereux mythe des calories

Merci, je pense en effet que ce n'est pas totalement faux. D'où le régime cétogène d'ailleurs, non seulement pas de pic d'insuline donc pas de stockage excessif dans un premier temps mais en plus on passe en cétogénèse ensuite. Après c'est aussi partiellement faux parce que, ce qui est important c'est plus l'IG d'un produit que sa teneur en glucides. Et ça on ne le prend que trop peu en compte je trouve. Quand j'ai été en Australie, il y avait marqué sur tout les aliments l'Indice Glycémique et tout le monde savait ce que c'était, ici, ce n'est pas courant du tout et on est très mal informé là dessus.

je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi,

je crois qu'il est admis qu'il faut conserver une glycémie stable pour éviter le stockage, ceci nous aménerais à penser qu'il ne faut manger que des IG bas

hors la charge glycémique d'un aliment à son importance

un exemple :
prend les carottes cuites, elles ont un IG élévé à l'inverse des carottes crues, mais la charge glycémique pour 100gr de carottes est à peine de 10% qu'elles soient crues ou cuites


perso mon avis ladessus est que notre alimentation moderne est trop basée sur l'apport de glucide, consommés en trop grande quantité et souvent à IG élévés.

j'ai constaté sur moi même l'implication qu'avait l'ingestion des glucides
je peux tirer cette conclusion qu'a dépense énergétique constante en augmentant mon apport d'hydrates je fesais du gras ( plus que du muscle )

avec une même charge glycémique :

- avec du dextrose ou des malto de façon rapide et importante.
- avec flocons d'avoine de façon plus lente mais aussi importante.

donc la charge glycémique des flocons d'avoine à son importance puisqu'ils sont à IG bas.

j'ai donc retiré de mon alimentation toutes les sources d'hydrates à IG élevé et limité les autres.
et j'ai adopté l'intermittent fasting comme régime permanent pour entre autre profiter de l'action que provoque un jeun prolongé ( d'au moins 16 heures ) sur la glycémie et le controle de celle-ci, évitant les pics d'insuline, donc l'alimentation des adypocites.

par contre tous içi avons fait l'expérience du régime
réduit tes apports et tu va destocker
ajoute l'activité physique ( donc augmentation des dépenses ) et le phénomène s'accentue,
en ne négligeant pas de faire des recharges
donc je regarde cet article un peu circonspect car je ne pense pas que les mem's soient des oiseaux rares et nos expériences permettent quand même de tirer des conclusions.
 
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