Un petit comprimé de vitamines par jour pour tenir les docteurs éloignés? Peut-être que les docteurs se tiendront à distance, mais pas la mort. Une étude conclut que les antioxydants et autres suppléments vitaminiques ne prolongent pas la vie. Et pourraient même la réduire!
Un groupe de chercheurs du Danemark est partie avec l'idée répandue que les suppléments vitaminiques antioxydants peuvent prolonger la vie.Ces molécules ont une excellente réputation auprès du public.Elles préviendraient certaines maladies, le cancer en haut de la liste.L'industrie alimentaire aime bien vanter ses produits qui en contiennent. Les fruits comme la canneberge et le bleuet ici, se vendent comme des petits pains chauds depuis qu'on sait qu'ils sont riches en antioxydants.
le groupe de recherche de l'organisme indépendant Cochrane Collaboration n'a pas mené de nouvelles études, mais a fait une méta-analyse de 67 essais cliniques impliquant des substances «antioxydantes», soit les vitamines A, C, et E, la Bêtacarotène et le sélénium.
«Il n'y a pas d'évidence que les suppléments d'antioxydants préviennent la mortalité chez les gens en santé ou chez les patients avec des maladies diverses», lit-on dans le rapport scientifique.
Parmi tous les participants des études, 13% de ceux qui utilisaient un antioxydant sont mort comparé à 10,5% de ceux qui avaient un placebo, donc qui n'en prenaient pas. Les risques étaient accrus avec la vitamines A et E et le Bêtacarotène, mais nuls avec la vitamine C et le sélénium.
Chez le fabriquant de vitamines Jamieson, on ne sautait pas de joie hier. Le vice-président des affaires scientifiques, Gary Leong mettait sérieusement en doute la méthodologie des Danois. D'abord, aucune cause de mortalité n'a été prise en compte dans l'étude des dossiers.
Le patient peut donc vivre une belle vie, être en forme avec ses suppléments, mais se faire frapper par un train. Il entre donc de facto, dans la catégorie des morts avec suppléments.
Selon Gary Leong, cette étude ne contredit pas les prétentions des fabriquants de suppléments qui n,affirment pas prolonger la vie de leurs clients. «En général les suppléments aident à maintenir un style de vie sain, spécialement face à un environnement stressant et une alimentation pauvre», dit-il.
Cette étude avait été présentée en primeur l'année dernière et avait aussi été critiquée. On lui reproche notamment d'être un exercice purement statistique. Ce que les chercheurs ne nient d'ailleurs pas, mais leurs conclusions vont contre les idées reçues, ce qui est assez important pour poursuivre les recherches.«Les suppléments d'antioxydants doiuvent être considérés comme des produits médicinaux, écrivent-ils, et avoir des évaluations suffisantes avant de se retrouver sur les tablettes.»
Un groupe de chercheurs du Danemark est partie avec l'idée répandue que les suppléments vitaminiques antioxydants peuvent prolonger la vie.Ces molécules ont une excellente réputation auprès du public.Elles préviendraient certaines maladies, le cancer en haut de la liste.L'industrie alimentaire aime bien vanter ses produits qui en contiennent. Les fruits comme la canneberge et le bleuet ici, se vendent comme des petits pains chauds depuis qu'on sait qu'ils sont riches en antioxydants.
le groupe de recherche de l'organisme indépendant Cochrane Collaboration n'a pas mené de nouvelles études, mais a fait une méta-analyse de 67 essais cliniques impliquant des substances «antioxydantes», soit les vitamines A, C, et E, la Bêtacarotène et le sélénium.
«Il n'y a pas d'évidence que les suppléments d'antioxydants préviennent la mortalité chez les gens en santé ou chez les patients avec des maladies diverses», lit-on dans le rapport scientifique.
Parmi tous les participants des études, 13% de ceux qui utilisaient un antioxydant sont mort comparé à 10,5% de ceux qui avaient un placebo, donc qui n'en prenaient pas. Les risques étaient accrus avec la vitamines A et E et le Bêtacarotène, mais nuls avec la vitamine C et le sélénium.
Chez le fabriquant de vitamines Jamieson, on ne sautait pas de joie hier. Le vice-président des affaires scientifiques, Gary Leong mettait sérieusement en doute la méthodologie des Danois. D'abord, aucune cause de mortalité n'a été prise en compte dans l'étude des dossiers.
Le patient peut donc vivre une belle vie, être en forme avec ses suppléments, mais se faire frapper par un train. Il entre donc de facto, dans la catégorie des morts avec suppléments.
Selon Gary Leong, cette étude ne contredit pas les prétentions des fabriquants de suppléments qui n,affirment pas prolonger la vie de leurs clients. «En général les suppléments aident à maintenir un style de vie sain, spécialement face à un environnement stressant et une alimentation pauvre», dit-il.
Cette étude avait été présentée en primeur l'année dernière et avait aussi été critiquée. On lui reproche notamment d'être un exercice purement statistique. Ce que les chercheurs ne nient d'ailleurs pas, mais leurs conclusions vont contre les idées reçues, ce qui est assez important pour poursuivre les recherches.«Les suppléments d'antioxydants doiuvent être considérés comme des produits médicinaux, écrivent-ils, et avoir des évaluations suffisantes avant de se retrouver sur les tablettes.»