Aérobie - anaérobie

Loverboys

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vétéran
Aérobie : lorsqu’il y a équilibre entre les besoins de l’organisme en oxygène et les possibilités d’apport en oxygène par les systèmes respiratoire et circulatoire : ce qui permet de réaliser un effort de longue durée. Zone d’entrainement d’élimination des graisses.

Anaérobie : lorsque les possibilités d’apport en oxygène ne correspondent plus aux besoins réels de l’organisme en oxygène lors d’un effort très intense mais ne pouvant être maintenu longtemps : c’est la dette d’oxygène. Entrainement cardio zone d’élimination des sucres.

Note :
Pic hormonal à l’entrainement de 45’ à 1h15’
Au-delà de 1h15’ > catabolisme + important.
 

neokortex

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Re : Aérobie - anaérobie

excellent!

je ressume si j'ai bien compris.

aerobie : un effort long ou on ne s"essouffle pas, elimine des graisses.

anaerobie : un effort court et intense ou on s'essouffle , elimine des sucres.

j'ai bien compris ou c'est pas si simple ?

faudrait approfondir sur ce mot CATABOLISME:

il corresponderait au moment ou le corps prend dans les muscle des proteines comme substrat energetique, quand il n'as plus de reserve de glucide, mais dans ce cas pourquoi prend il des proteines musculaire ? si l'on reste dans la zone aerobie, on elimine moins de sucres on peut s'entrainer plus longtemps ..
 

biceps150

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Re : Aérobie - anaérobie

Ce deuxième réservoir, auquel l'on recourt pour les efforts longs, comme les courses de fond ou le marathon, naît de la combustion de l'acide pyruvique (qui provient de la dégradation du glycogène) et des acides gras, en provenance des graisses accumulées dans l'organisme. Les acides aminés et les protéines sont très peu utilisés comme source d'énergie.

Le muscle dispose ainsi d'un équipement énergétique sophistiqué, adapté à la nature de chaque effort musculaire. Il fonctionne un peu comme une automobile qui aurait en permanence à sa disposition des carburants différents selon l'effort demandé (démarrage, course en ville, parcours long, etc)

Pour utiliser ces carburants, les fibres musculaires sont équipées différemment. En premier lieu, il existe en effet les fibres lentes, dites de type 1, qui emploient surtout la voie aérobie. Elles se reconnaissent au microscope, car elles ont de nombreuses mitochondries, micro-organismes intracellulaires où se réalise la réaction de combustion aérobie des graisses de l'organisme. Et, en second lieu, on distingue les fibres rapides, dites de type 2B, qui utilisent essentiellement la voie anaérobie. Les fibres de type 2A ont des caractéristiques intermédiaires et recourent aux deux méthodes d'approvisionnement en énergie.

La répartition de ces types de fibres varie d'un muscle à l'autre. Les fibres lentes, plus vascularisées et qui contiennent davantage de graisses (triglycérides) et de myoglobine (une molécule qui fixe l'oxygène du sang et donne au muscle sa couleur rouge caractéristique), sont par exemple plus nombreuses dans les muscles extenseurs du pied comme le soléaire (dans le mollet) que dans les muscles fléchisseurs. Il y a également une variation importante selon les individus et le type de sport pratiqué. Un sprinter développera davantage ses fibres rapides, anaérobies, tandis qu'un marathonien, habitué des efforts de longue durée, développera surtout ses fibres lentes.

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