L' âge biologique ou physiologique reflète l'état fonctionnel exact d'un individu. Cet âge biologique peut d'ailleurs correspondre à l'âge chronologique de la personne. Mais il est habituel de rencontrer des gens qui ne font pas du tout leur âge. Ils font soit plus jeune, soit plus vieux.
L'âge biologique est influencé par le mode de vie.
Le tabac, la sédentarité, les déséquilibres alimentaires, le stress... accélèrent le processus de vieillissement.
* Le tabac accelère le vieillissement de la peau (rides, deshydratation), provoque infections pulmonaires et cancers.
* La sédentarité favorise la prise de poids, les maladies cardiovasculaires.
Tandis que l'activité physique régulière diminue l'ostéoporose, la tension artérielle.
* Les déséquilibres alimentaires (trop de sucres et viandes, trop peu d'acides gras essentiels, de fruits et de légumes) entraînent obésité, maladies métaboliques, cardiaques, inflammatoires, cancers...
* Le stress chronique épuise les réserves en nutriments essentiels (vitamines, oligo-éléments, anti-oxydants, acides gras essentiels...) et libère des substances pro-inflammatoires responsables de nombreuses pathologies.
La mise en évidence précoce de dysfonctionnement organique permettra une prises en charge adaptée.
Mesurer le vieillissement biologique dans sa dimension biologique,pose de multiples problèmes. Il faut reconnaître que les gérontologues rencontrent de réelles difficultés pour identifier et mesurer l’objet de leur recherche. Il n’existe pas de modèle ou de théorie qui puisse rendre compte d’une manière satisfaisante des faits rassemblés sous le vocable « vieillissement biologique ». Ladislas Robert, l’un des spécialistes français de l’étude du vieillissement biologique, propose de définir les processus de vieillissement « comme l’ensemble des mécanismes qui diminuent progressivement la capacité de l’organisme à faire face aux exigences variables de l’environnement et à maintenir l’intégration des organes assurant les fonctions vitales essentielles ». Cette définition reste trop vague pour permettre la construction d’instruments de mesure du vieillissement biologique. Les gérontologues préfèrent focaliser leurs recherches sur des marqueurs du vieillissement. Il s’agit pour la plupart de « constantes biologiques » qui évoluent avec l’âge chronologique de façon linéaire. L’avancée en âge se caractérise, en effet, au niveau de l’organisme par des évolutions fonctionnelles dont l’intensité varie à la fois selon l’organe et la fonction considérée et selon les individus de même âge chronologique. De nombreux auteurs ont proposé des tests ou des combinaisons de tests physiologiques et psychométriques pour définir un âge fonctionnel voire biologique à côté de l’âge chronologique. Dans les études épidémiologiques le vieillissement des populations est abordé de trois façons : soit en mettant l’accent sur le temps de vie total parcouru (probabilité de survie), soit en mesurant la performance à des tests, soit en évaluant les conséquences de l’avancée en âge en termes de déficience organique et d’incapacité. Ces mesures soulèvent plusieurs problèmes méthodologiques. La frontière entre vieillissement biologique et maladie n’est pas aisée à distinguer. La comparaison de groupes d’âge différents ne permet pas de séparer les effets liés au vieillissement proprement dit de ceux en rapport avec les différences de génération. Les effets de cohorte peuvent expliquer un grand nombre des différences constatées entre jeunes et vieux.
Les résultats sont souvent biaisés par la sélection de tests favorisant les adultes jeunes au détriment des adultes plus âgés. Enfin, les travaux s’inscrivent systématiquement dans un modèle déficitaire du vieillissement, ne mettant l’accent que sur l’involution des capacités avec l’avancée en âge. En définitive, il n’y a pas de critères simples et objectifs qui permettent d’apprécier globalement le degré de vieillissement biologique d’un individu ou d’une population.
Source: Article de Bernard Cassou
L'âge biologique est influencé par le mode de vie.
Le tabac, la sédentarité, les déséquilibres alimentaires, le stress... accélèrent le processus de vieillissement.
* Le tabac accelère le vieillissement de la peau (rides, deshydratation), provoque infections pulmonaires et cancers.
* La sédentarité favorise la prise de poids, les maladies cardiovasculaires.
Tandis que l'activité physique régulière diminue l'ostéoporose, la tension artérielle.
* Les déséquilibres alimentaires (trop de sucres et viandes, trop peu d'acides gras essentiels, de fruits et de légumes) entraînent obésité, maladies métaboliques, cardiaques, inflammatoires, cancers...
* Le stress chronique épuise les réserves en nutriments essentiels (vitamines, oligo-éléments, anti-oxydants, acides gras essentiels...) et libère des substances pro-inflammatoires responsables de nombreuses pathologies.
La mise en évidence précoce de dysfonctionnement organique permettra une prises en charge adaptée.
Mesurer le vieillissement biologique dans sa dimension biologique,pose de multiples problèmes. Il faut reconnaître que les gérontologues rencontrent de réelles difficultés pour identifier et mesurer l’objet de leur recherche. Il n’existe pas de modèle ou de théorie qui puisse rendre compte d’une manière satisfaisante des faits rassemblés sous le vocable « vieillissement biologique ». Ladislas Robert, l’un des spécialistes français de l’étude du vieillissement biologique, propose de définir les processus de vieillissement « comme l’ensemble des mécanismes qui diminuent progressivement la capacité de l’organisme à faire face aux exigences variables de l’environnement et à maintenir l’intégration des organes assurant les fonctions vitales essentielles ». Cette définition reste trop vague pour permettre la construction d’instruments de mesure du vieillissement biologique. Les gérontologues préfèrent focaliser leurs recherches sur des marqueurs du vieillissement. Il s’agit pour la plupart de « constantes biologiques » qui évoluent avec l’âge chronologique de façon linéaire. L’avancée en âge se caractérise, en effet, au niveau de l’organisme par des évolutions fonctionnelles dont l’intensité varie à la fois selon l’organe et la fonction considérée et selon les individus de même âge chronologique. De nombreux auteurs ont proposé des tests ou des combinaisons de tests physiologiques et psychométriques pour définir un âge fonctionnel voire biologique à côté de l’âge chronologique. Dans les études épidémiologiques le vieillissement des populations est abordé de trois façons : soit en mettant l’accent sur le temps de vie total parcouru (probabilité de survie), soit en mesurant la performance à des tests, soit en évaluant les conséquences de l’avancée en âge en termes de déficience organique et d’incapacité. Ces mesures soulèvent plusieurs problèmes méthodologiques. La frontière entre vieillissement biologique et maladie n’est pas aisée à distinguer. La comparaison de groupes d’âge différents ne permet pas de séparer les effets liés au vieillissement proprement dit de ceux en rapport avec les différences de génération. Les effets de cohorte peuvent expliquer un grand nombre des différences constatées entre jeunes et vieux.
Les résultats sont souvent biaisés par la sélection de tests favorisant les adultes jeunes au détriment des adultes plus âgés. Enfin, les travaux s’inscrivent systématiquement dans un modèle déficitaire du vieillissement, ne mettant l’accent que sur l’involution des capacités avec l’avancée en âge. En définitive, il n’y a pas de critères simples et objectifs qui permettent d’apprécier globalement le degré de vieillissement biologique d’un individu ou d’une population.
Source: Article de Bernard Cassou