Lulu Berlu
membre approuvé
Bonjour à tous ! Après plusieurs recherches je n'ai pas trouvé de sujet sur ce thème là, que je souhaiterai aborder avec vous. Sans trop me répéter, je suis passionné de musculation (terme général englobant toutes les déclinaisons du travail d'haltères et de barres), et notamment le milieu du Bodybuilding, que je pratique depuis une dizaine d'années. Actuellement je travail dans une salle de musculation étudiante le soir pour me faire quelques sous et financer mes études qui me permettent de préparer ma thèse en psychologie sur........ L'image du corps chez le Bodybuilder. (autant vous dire que travailler un sujet qui nous passionne jours et nuits, c'est le bonheur).
Dernièrement j'ai eu le plaisir de pouvoir discuter avec F.Delavier. On a discuté longuement sur la psychologie du Bodybuilder, les dérives du Fitgame actuel, et aussi... La volonté de puissance (Terme de Nietzsche). Pour F.Delavier, selon Nietzsche, l'homme est animé par cette volonté de puissance qui s'exprime par le désir d'emmagasiner de l'énergie part la puissance qu'il peut avoir et conquérir, que ce soit à travers la construction d'un corps puissamment musclé à travers la musculation, la conquête de la gente féminine, ou la domination dans un groupe. C'est le mâle alpha par excellence si l'on veut être un peu réducteur et voir l'homme d'une façon archaïque.
Petite notion en psychologie plutôt psychanalyse (attention, a prendre avec des pincettes) : on y verrait un désir de puissance inhérent à tout homme que Freud appelait "la pulsion phallique". Le Stade de développement phallique correspond au moment ou l'enfant investit les zones érogènes situés sur les zones génitales et y découvrirait le plaisir et les pulsions qui structureront son désir sexuel, son identité sexuel et de genre. Venant le complexe d'Oedipe, il se soumet à la loi du père lui interdisant d'être tout puissant de son désir (le gamin se fait un peu castrer), et de se soumettre à un cadre social et des règles de vie plus ou moins restrictives. La puissance de l'homme est appelé le "Phallus symbolique" en psychanalyse plutôt Lacanienne, qui correspond à comment l'homme va considérer la puissance qu'il a en lui, sa force, sa virilité (Freud et Lacan considéraient le phallus comme symbolique culturelle où il est un attribut divin imaginaire que recherche l'homme). Certains compenseront, d'autres réprimeront. Un enfant trop castré dans son développement (éducation très rabaissante, harcèlement à l'école, maltraitance infantile) aura en lui les possibilités de devenir un adulte désirant compenser le manque de reconnaissance de sa puissance durant son enfance par exemple. Je met fin au petit cours express, en espérant ne pas trop me faire insulter ou bâcher... ^^
Cette discussion avec F.Delavier a abouti à une question qui me trotte dans la tête et que j'aimerai bosser et inclure dans ma thèse: "Recherchez-vous une sensation de supériorité/puissance à travers votre pratique sportive ou la réalisation de vos objectifs (masse, force, dessin musculaire, condition physique) ?"
Personnellement je suis convaincu, après un travail sur moi, que la volonté de puissance doit faire partie de notre dynamique durant nos entrainements, nos restrictions, nos petits plaisir post "pumping iron" où la congestion nous donne une sensation de puissance et de massivité enivrante, ou dans la visions des résultats d'objectifs. Toutes ces abnégations, ces moments ou les haltères deviennent plus lourdes à soulever, ou les muscles tirent, ou la diète devient immangeable, tous ces moments là ne font que renforcer le sentiment de satisfaction et de puissance face au travail fournit. Je pense qu'on ne peut qu'être fière de soi quand on met autant de passion et d'énergie dans un but aussi noble que de devenir le propre sculpteur de son empreinte corporelle et psychique. La nature nous donne la base, et nous devenons la main qui modèle le corps que nous recherchons, sans fin...? Si c'est pas exaltant !
Merci à ceux qui m'auront lu et qui répondront.
Je paye un café à ceux qui sont sur Bordeaux pour en discuter de vive voix si vous voulez !
Au plaisir de vous lire !
Dernièrement j'ai eu le plaisir de pouvoir discuter avec F.Delavier. On a discuté longuement sur la psychologie du Bodybuilder, les dérives du Fitgame actuel, et aussi... La volonté de puissance (Terme de Nietzsche). Pour F.Delavier, selon Nietzsche, l'homme est animé par cette volonté de puissance qui s'exprime par le désir d'emmagasiner de l'énergie part la puissance qu'il peut avoir et conquérir, que ce soit à travers la construction d'un corps puissamment musclé à travers la musculation, la conquête de la gente féminine, ou la domination dans un groupe. C'est le mâle alpha par excellence si l'on veut être un peu réducteur et voir l'homme d'une façon archaïque.
Petite notion en psychologie plutôt psychanalyse (attention, a prendre avec des pincettes) : on y verrait un désir de puissance inhérent à tout homme que Freud appelait "la pulsion phallique". Le Stade de développement phallique correspond au moment ou l'enfant investit les zones érogènes situés sur les zones génitales et y découvrirait le plaisir et les pulsions qui structureront son désir sexuel, son identité sexuel et de genre. Venant le complexe d'Oedipe, il se soumet à la loi du père lui interdisant d'être tout puissant de son désir (le gamin se fait un peu castrer), et de se soumettre à un cadre social et des règles de vie plus ou moins restrictives. La puissance de l'homme est appelé le "Phallus symbolique" en psychanalyse plutôt Lacanienne, qui correspond à comment l'homme va considérer la puissance qu'il a en lui, sa force, sa virilité (Freud et Lacan considéraient le phallus comme symbolique culturelle où il est un attribut divin imaginaire que recherche l'homme). Certains compenseront, d'autres réprimeront. Un enfant trop castré dans son développement (éducation très rabaissante, harcèlement à l'école, maltraitance infantile) aura en lui les possibilités de devenir un adulte désirant compenser le manque de reconnaissance de sa puissance durant son enfance par exemple. Je met fin au petit cours express, en espérant ne pas trop me faire insulter ou bâcher... ^^
Cette discussion avec F.Delavier a abouti à une question qui me trotte dans la tête et que j'aimerai bosser et inclure dans ma thèse: "Recherchez-vous une sensation de supériorité/puissance à travers votre pratique sportive ou la réalisation de vos objectifs (masse, force, dessin musculaire, condition physique) ?"
Personnellement je suis convaincu, après un travail sur moi, que la volonté de puissance doit faire partie de notre dynamique durant nos entrainements, nos restrictions, nos petits plaisir post "pumping iron" où la congestion nous donne une sensation de puissance et de massivité enivrante, ou dans la visions des résultats d'objectifs. Toutes ces abnégations, ces moments ou les haltères deviennent plus lourdes à soulever, ou les muscles tirent, ou la diète devient immangeable, tous ces moments là ne font que renforcer le sentiment de satisfaction et de puissance face au travail fournit. Je pense qu'on ne peut qu'être fière de soi quand on met autant de passion et d'énergie dans un but aussi noble que de devenir le propre sculpteur de son empreinte corporelle et psychique. La nature nous donne la base, et nous devenons la main qui modèle le corps que nous recherchons, sans fin...? Si c'est pas exaltant !
Merci à ceux qui m'auront lu et qui répondront.
Je paye un café à ceux qui sont sur Bordeaux pour en discuter de vive voix si vous voulez !
Au plaisir de vous lire !