Commencer ou pas les stéroïdes ?

Pour ceux qui ont pris des stéroïdes, pensez-vous que c'est une erreur avec le recul ou pas?


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Burattino

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vétéran
Yop ! Pour ma part toujours pas sauté le pas, contraintes de la vie de couple, peur d'être déçu et aussi un peu les chocottes des ES je dois l'avouer.

J'ai aussi l'addiction facile, dès que je touche à un truc faut vraiment que je sois prudent car j'ai une tendance presque divine à devenir accro à tout et n'importe quoi, donc j'imagine qu'avec les roids ça serait pareil.

D'un autre coté j'ai de gros passages à vide avec ce sport, j'ai jamais vraiment fait autre chose, je m'accroche, mais il y a des jours où franchement j'en ai marre.

J'ai l'impression que la musculation sans roids c'est comme jouer au ping pong sans raquette, on peut toujours faire quelques balles mais pas une vraie partie...

Y a beau blablater pendant 10.000 ans, quand tu passe ton temps à soulever deux fois ton poids, à être à la limite de l'accident sur certains exercices (polyarticulaires LOOOL), à bouffer à en gerber et qu'à coté tu as un mec qui s’entraîne deux fois moins lourd que toi tout en étant deux fois plus gros t'as juste envie de dire "ben NTM" et de partir faire un sport qui te le rend mieux.

En parallèle je fais un peu d'endurance, la course à pieds c'est le jour et la nuit, tu as une progression en adéquation des efforts que tu fournis.

Bien sur que tu auras toujours des plus doués que d'autres mais rien à voir avec le bb.

Voilà le sport quoi, 40% genet, 30% roids à minima, quand tu as pas vraiment ni l'un ni l'autre tu es content du voyage.

Du coup pour pas tout envoyer bouler, j'essais d'adapter à mes goûts, je fais d'autres trucs, j'ai changé de salle récemment, y a un box crossfit assez sympa, ça permet de varier les plaisirs. Je me lâche aussi bien plus niveau diète, je m'autorise même un peu d'alcool de dégustation, chose impensable il y a quelques années, au final ben...sans grande surprise ça change quedal, j'ai même un peu pris j'ai l'impression, la diète, clef de voûte de la progression, mon cul oui.

Et qui sait, peut être qu'un jour je pourrais repasser pour vous donner enfin mon feed, j'essaierai de tenir compte des votre et de ne pas trop faire de la merde du coup :)

Edit: Put*** Mille ça fait plaisir de te savoir toujours dans le coin et visiblement en bonne forme. Avec toutes tes casseroles j'avais fini par croire qu'il t'était arrivé le pire :manger ongles:
 
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maxence47

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C'est vrai que se casser le cul à mort, faire tout ce qu'il y a à faire, et avoir des résultats n'ayant rien de commun avec un type qui fait n'importe quoi mais contre-balance avec des roïds, ça fout les boules. :(

Faut juste savoir pourquoi on fait ce sport; Si on cherche à avoir un corps plus fort, plus résistant, plus fonctionnel, une meilleure santé, alors les roïds sont inutiles. (Tu fais bien d'avoir peur des ES, ceux ci étant parfois irréversibles).

Par contre, à moins d'avoir la chance d'une bonne génétique, si tu vises le physique "super héros", c'est assez compliqué, il faut être honnête. :(

Je continue à me battre pour mon axe HPTA, mais honnêtement, je suis dépendant à la performance, et donc condamné aux roïds, même si je réussis à relancer la machine. La seule gêne que j'en éprouve est morale, j'aimerais être capable de "performer" naturellement, mais ma nature ne m'y prête pas.
 

Burattino

UNSTOPPABLE
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Tu comprends mon désarroi quoi :(

Clairement je n'ai aucun problème ni aucune jalousie à m’entraîner aux cotés de quelqu'un qui est plus fort, c'est la vie et ça sera toujours le cas chargé ou pas. Mais se faire mettre à l'amende physiquement par un gars qui fait du rowing à 50 kg et du DC à 60kg c'est bon quoi au bout d'un moment tu te demande pourquoi tu prends encore la peine de venir, franchement heureusement que je "m'amuse" à faire ce que je fais sinon j'aurais laissé tomber au bout de 2-3 ans je pense (le temps de la "grosse" progression du débutant en fait).

Pour les AAS j'ai aussi l’appréhension d'être dégoutté du sport si j'en prends plus par la suite.

Au final si je dois arrêter le jus à cause des ES ou que sais je je me retrouve dans la situation actuelle tout en ayant connu la progression chimique c'est démotivant au possible.

'fin on verra d'ici quelques années, je cogiterai peut être moins.
 

soléaire

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Salut à tous,

Étant désormais autorisé à poster dans cette section du forum, je tiens sincèrement à vous remercier pour l’ouverture de ce post. Cette section est vraiment LA grosse plus-value de MEM. Ici, au moins, on ne se contente pas d’éluder le phénomène de la chimie dans le BB en se réfugiant dans le mythe stupide du « BB naturel » ou dans des commandements à la con du genre « naturel à vie tu resteras », ce qui revient à faire la politique de l’autruche.

Personnellement, je n’ai jamais fait de cure, je ne dis pas que je n’en ferais jamais, il n’est pas question de faire la sainte vierge, mais si je la fait un jour, ce sera en me faisant aider par le forum, voir un coach, et en m’étant renseigné un max avant et par la lecture de bouquins et de threads sérieux sur les processus physiologiques que cela impliquent. Ce que j’ai vu en parcourant certains vieux posts fait peur franchement, des mecs qui veulent curer à 8 mois de pratique pour « avoir de gros bras », des cures prescrites sans PCT et par des coachs… on marche sur la tête. Malheureusement, ce n’est qu’après leurs cures foireuses qu’ils viennent ici alors qu’ils auraient dû le faire avant. Personnellement, avec tout le respect que je leur dois, je ne veux pas ressembler à ces mecs là. Si les capacités au « naturel » ne sont pas maximisées, à quoi sert-il de curer ?
Et quand je vois tes témoignages @maxence47 , malgré le niveau de fou de connaissances que tu as sur le sujet, je n'ose imaginer les problèmes qui surgiront tôt ou tard pour ceux qui en prennent sans ton background de connaissances.

@Burattino Je me retrouve pleinement dans ce que tu dis, on se démène, on pousse à en crever et pourtant….on se retrouve face au mur de dame nature. Même technique de re-motivation, le changement de salle, personnellement, j’ai deux abonnements en salle en même temps, gaspillage d’argent ? Oui, mais rien à foutre.

Le pire est de me faire mépriser par des connards de ma salle, souvent plus jeune avec la maturité et le QI d’une huitre qui n’ont aucunes connaissances dans le domaine des AAS et qui font pourtant des cures. A cela, ajoutez une « sociologie » fragile (je précise que je m’entraine dans le 93) et vous aurez pas mal de débiles beaucoup trop sur d’eux-mêmes.

Face à ce mépris, et quand on constate le manque de sérieux sur la diète de ces mecs, j’ai aussi envie de me dire « ballec » et de m’offrir une occlusion intestinale dans un resto gastronomique, je vois de quoi tu parles. Cependant, je me rassure en me disant que le chemin est plus beau et bien plus grand que le but à atteindre, ce sport m’a donné une maturité et une force que je ne soupçonnais pas, et cela, indépendamment des résultats obtenus.

Un de mes principaux regret sera certainement de ne jamais pouvoir faire une compétition en BB, puisque les fédé « naturelles » n’existent pas vraiment et que je me ferais écraser comme une merde en deux coups de cuillère à pots.

Enfin, il y a deux semaines, mon petit frère de 15 ans qui a commencé à pousser il y a 3 mois vient me voir en me disant qu’il voudrait ressembler à Lazare Angelov, c’est un peu immature certes mais expliquer à un gamin de 15 ans qu’il peut se foutre ses rêves au cul à moins qu’il n’utilise des prods me fout la rage.

Sur cette dose d’optimisme, je vous remercie encore pour vos témoignages utiles, sincères, mais surtout intelligents sur l’usage d’AAS.
 

Burattino

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vétéran
Entièrement d'accord, hahaha c'est pour ça que je m'y sens bien ici et que je finis toujours par revenir, par rapport à des boards qui prônent le bb nat et où la plupart sont bizarrement tous des monstres génétiques, au moins ici on peut discuter, ça permet déjà de vider son sac :p

Pour ce qui est du risque inhérent à l'utilisation des roids, je me demande une chose, lorsque je lis vos retours je vois que ça foire souvent sur deux points.

- pas assez de pratiques et cures boiteuses (le fameux kéké de l'été quoi),
- gros niveau donc utilisation massive de stacks et au bout d'un moment il y a une couille.

Maintenant si je décide de curer de manière récréative mais sérieuse, j'avais vaguement étudier le truc.

Déjà je laisse tomber tous ce qui est AAS (que ce soit les injectables ou pire les oraux ça a toujours l'air d'être merdique), je me concentre juste sur les hormones.

En me contentant de testo esther court, à raison de 350 à 500 mg hebdomadaire (à la louche hein je ne suis pas encore au point) en piquant tous les jours pour éviter de trop grosses variations plasmatiques, avec une relance dans les règles de l'art, y a encore vraiment beaucoup de risques d'ES ?

Car en me limitant à ça je vois pas trop où ça peut foirer, à la relance ? Niveau ES intra cure ça devrait aller si je monte pas plus haut que 500mg ? Idem pour le budget ça doit pas aller chercher bien loin même en prenant de la qualité.

Donc je pose la question aux habitués, vous essayez tout un tas de prods pour le fun et pousser toujours plus loin ?

Mais pour obtenir un physique disons... de doué naturel, une cure de testo simple par an avec les mêmes dosages à chaque fois ça n'ira pas ? D'autres parlent de cures courtes d'oraux, c'est certes plus commode (moins de matos à prévoir, pas de piqûres) mais ne serait ce pas plus dangeureux que seulement de la testo ?

En plus je me dis que question santé ça doit quand même être préférable vu que la testo le corps en produit de base, CQFD ça ne peut pas être vraiment trop craignos à l'inverse des thermo et AAS lourds genre trembo non ?
 
Dernière édition:

maxence47

COMPTE INACTIF
je me penche actuellement sur l'étude de cycle basé uniquement sur Testo, avec Nolvadex et/ou Clomid pendant et après le cycle pour maintenir une activité au-delà du minimum de LH et FSH.

Mais il est clair (du moins pour moi) que des cycles "soft" avec produits "soft" sont moins pénalisant pour l'axe que des cycles avec trenbo ou nandrolone, par exemple.
 

Burattino

UNSTOPPABLE
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vétéran
Et entre 6 semaines de Turi (ou anavar mais de ce que j'ai compris ça vaut peanuts pour prendre de la viande) et X semaines de Testo Esther court, selon toi quel est le meilleur rapport risques/bénéfices/marge de progession ?

J'aurais tendance à pencher vers la testo, à priori moins dangereuse car pas hépatoxique et potentiellement moins "trafiquée" que les oraux, d'un autre coté une cure orale est plus brève et bouleverse peut être moins le système hormonal ?
 

kalimero

KALIKENOBI Neurotyping 2A secondaire fort 2B
Membre du Staff
supermodo
je te rejoins , je n'utilise pratiquement que des esters courts et je dois dire que je m'en remets mieux que de longs cycles d'esters longs.

même la testo propio va définitivement remplacer l'enanthate.

concernant le Nolvadex tu connais ma position , c'est en cure .
 

bulbotaure

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Bonjour !

Pour compléter le post avec mon expérience

Je n'ai jamais été autant bouleversé dans ma vie que depuis que j'ai consommé des AAS.

Pendant leurs utilisations, c'est le monde des bisounours, tout est beau, tout est rose !
Que du positif ! On deviens dur, sec, une qualité incroyable, on synthétise les macros nutriments comme il faut, une patate incroyable !

Mais le retour à la réalité fais mal... Très mal...
Ne vraiment pas se lancé la dedans si on est anxieux, stressé de nature ou autre...
Car on passe par des phases qu'on ne soupçonnerai même pas.

Donc, clairement, avec le recul, ce que j'ai vécu de bon avec, ne vaut vraiment pas ce que l'on traverse ensuite.

Maintenant, et comme pour beaucoup, m'entraîner est mon plaisir depuis des années, ma passion, et bien manger est un réflexe.

Il faut se poser les bonnes questions :
Est ce que ça me rendrait dans le fond plus heureux ? Plus stable ? Ça me permettrai d'avancer dans la vie ?

Pour ma part, la vrai vie n'est pas là...
N'est plus là je dirais..
A présent tout ce qui compte c'est de prendre du plaisir !
Progresser doucement mais sûrement.

Et quand même si je suis plus gras, et moins volumineux que sous roids ? Ça change quoi, le plaisir reste le même!

On a qu'une vie, relativité et plaisir en maître mots à présent !!

Bonne journée à tous !
 

Pitty

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Petit up de ce topic super intéressant.

Je vais avoir 46 ans et ai commencé à toucher aux stéroïdes à l'age de 39 ans. Je fais en moyenne une cure tous les ans, en moyenne car je peux être OFF pendant 18 mois et ON 2 fois sur une année.

Pourquoi ai-je commencé ? parce que j'en avais envie et le fait d'être ON ou OFF na pas vraiment d'incidence sur mon moral, mon état psychologique. Le but pour moi n'est pas d'avoir un physique de mens fitness ou encore la peur de vieillir, juste l'envie de se dépasser ; et ayant atteint mes limites naturelles, je voulais tester le dépassement de ces limites.

Bien entendu, pas n'importe comment, pas n'importe quoi et pour cela je suis passé par la phase apprentissage en lisant énormément, en m'éduquant sur les produits, leurs effets et leurs "side effects" également.

Je pense qu'il faut une discipline, une grosse discipline, quand on décide de curer car il faut se fixer des limites et avoir les couilles de les respecter ; aussi bien en nombre de produits qu'en quantité et ne pas ajouter pendant la cure de nouveaux produits, en se disant "tiens, ce ne serait pas mal si j'ajoutais un peu de ça, et pourquoi pas de ça aussi, comme si on était au self service...". Respecter la durer, le protocole, les périodes de préavis entre et après et surtout respecter ce que l'on est intérieurement.

J'avais cette appréhension pour ma première cure car je pensais que c'était "facile", facile dans le sens ou il fallait juste s'injecter des produits, s’entraîner, manger et se reposer pour se métamorphoser : ce que pense tous les newbies lors de leur première cure. Je me pique, donc je vais me transformer (je caricature vulgairement volontairement). Et non, la réalité est tout autre car il faut s’entraîner plus sérieusement, manger plus sérieusement et se reposer encore plus, se compléter avec divers compléments pour palier aux carences ou contrer certains effets. Etre ON est difficile dans un certain sens !

J'en suis arrivé à me dire que la clé de toute réussite dans ce sport, en étant OFF ou ON, était la diète (on est ce qu'on assimile), puis l'entrainement, puis le repos et que la chimie n'occupait que 10% voire 5 % de cette synergie. Je suis majoritairement OFF et cela ne me dérange pas outre mesure car j'accepte cet état et quand je suis ON, je me sens bien certes, mais j'accepte aussi le fait que cela ne durera pas, ce qui me permet psychologiquement de redevenir OFF.

Le mental joue un rôle primordial pour l'après cure, car je me dis que ce qui est acquis rapidement, peut être perdu rapidement, alors j'accepte de perdre une grande partie de ce que j'ai gagné, autant que faire se peut !

J'ai la chance de connaitre mon corps et mon état mental dans beaucoup de circonstances, je sais jusqu’où je peux aller ou ne pas aller. J'ai cette chance de pouvoir relancer sans aucun problèmes même en consommant des 19nor et pour ça je remercie la génétique. Donc pour répondre à ce sondage, non je ne regrette pas l'utilisation de stéroïdes.

Pour terminer, je ne juge pas, je ne donne pas de conseils, juste mes avis qui peuvent être partagés ou réfutés et pour cela vous ne verrez jamais, pour ma part, un carnet de cure sur MEM. Je ne suis pas ici pour ça, mais si je peux apporter un peu de ma modeste expérience, je la partagerai avec grand plaisir.

Je tenais à remercier et féliciter tous ceux qui ont "osé" témoigner ici, je vous répute tous par principe.
 

hardcorejo

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J'ai commencer assez tardivement par choix, je voulais avant tout me construire une base solide et enrichir mes connaissances sur la diète mes besoins caloriques et optimiser ma supplémentations ainsi que mon training.

Je suis un véritable passionné et un amoureux de la fonte c'est mon mode de vie et une de mes raisons de vivre depuis des années.

Malheureusement une fois qu'on à toucher au AAS ont devient vite addict, c'est le problème de ce sport ont ce voie toujours maigre ont en veut toujours plus, heureusement que je me suis toujours limité et que toutes mes cures on était carré de A à Z.

Ce que je trouve déplorables c'est que c'est devenu une banalité pour beaucoup de jeunes pratiquant de prendre des AAS sans aucune bases solide et objectifs concret c'est joué avec le feu.

Avec le recul je me trouve égoïste car c'est un budget conséquents et une prise de risque pour au final pas grand chose car il n'y à rien à gagner à la clé d'un point de vue financiers dans ce sport et savoir les effets sur le corps dans les années à venir.
 

Tournesol

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Bonjour à tous,

Je me permets d'apporter ma petite pierre à l'édifice et de vous faire part de mon histoire, de mes doutes, merci par avance à ceux qui me liront et apporteront leur point de vue.

Adolescent j'ai beaucoup souffert, je suis passé par la case obèse puis anorexique-boulimique, j'ai toujours été en marge de la société avec une faible estime de moi-même.

J'ai toutefois réussi à trouver un échappatoire via la pratique de la musculation et de son hygiène de vie.

Néanmoins, n'ayant pas été vraiment gâté par dame Nature, mon ossature et ma morphologie (étroit d'épaules, petit buste, grosse jambe, stocke facilement le gras et prends difficilement du muscle, 15,5cm de tour de poignet) font que malgré plusieurs années de pratiques on me demande toujours "do you even lift bro?".
A cela vous pouvez rajouter mon éternel mal-être, insatisfaction, empressement et la société de consommation actuel qui ne nous juge que par notre physique.

De toute façon pourquoi prenons faisons nous de la musculation et intrinsèquement, pourquoi prenons nous des produits ? pour impressionner nos congénères, mâles et femelles, bien sur selon vos penchants les finalités seront différentes, fin de la parenthèse.

J'en reviens à moi, du coup à 24 ans, souhaitant progresser davantage j'engage un coach, 150€/mois pour 1 an, sacré budget quand on est étudiant et sans soutien financier, mais quand on est passionné ça passe avant le reste.
Quelle ne fut pas ma surprise quand lors de notre premier entretien ce coach me parle de produits et me suggère sans me contraindre qu'il pourrait m'aider.

L'histoire commence là, un an plus tard et 4 cures + 4 relances, j'ai réussi à monter de 63kg skinny fat à 80kg solide, forcément j'ai pris du gras dans l'affaire, beaucoup de boutons dans le dos et mon porte-monnaie s'est bien allégé mais je suis satisfait, une petite sèche s'impose mais rien qui ne me paraisse irréalisable.

En mars 2017 je suis à 69kg pour 1m69 et 9% de bf, je suis off depuis 1 an et demi, j'envisage de faire une compétition naturelle en juin 2018, après tout celui qui a bu un verre une fois n'est pas un alcoolique ;)

La suite certains la connaissent, en mars 2018, je suis victime d'un très gros accident...
8 mois plus tard, je peux enfin reprendre le sport à intensité modérée, bien que mes os ne soient pas encore tous consolidés et que je garde des séquelles irréversibles et des cicatrices indélébiles.

Mon projet professionnel s'orientant autour du suivi des sportifs et de la performance, j'envisage de me relancer dans des cures car avec mon physique actuel de gringalet je me met à la place des clients, pourquoi, outre mes diplômes (bac +5), viendrait il me voir ? Dans ce domaine le physique est très important, iriez vous voir une grosse diététicienne ? Un dentiste avec des dents pourris ? Un médecin dont le cabinet pue la clope ...

Sauf qu'entre-temps je me suis marié, et le sujet ayant toujours été très conflictuel je décide d'en parler à ma femme, cette dernière refuse catégoriquement
A quoi bon ? je vais flinguer ma santé, je ne serai jamais satisfait, j'en voudrais toujours plus, ça coûte de l'argent, ça ne sert à rien, les gens (clients) s'en foutent que j'ai fait une compétition, je vais changer, je serai différent, elle a peur de ne plus me reconnaître, de ne plus m'aimer et ou que je ne l'aime plus...
Bref la liste est longue
De mon côté, ce que je crains d'avantage c'est de ne pas garder mes gains, au mieux je redescendrai à ma petite et insignifiante limite naturelle...

Par contre je crains d’abîmer ma santé, mes organes, mon équilibre hormonal car bien que mes taux aujourd'hui ne soit pas extraordinaires (SHBG ultra élevé, donc testo biodispo dans la fourchette basse malgré une testo totale élevée, T4 et TSH bien mais T3 très faible, en dessous du seuil bas) tout fonctionne or je souhaite avoir des enfants dans les 5 années à venir (madame n'en veut pas avant)...

Du coup voici où j'en suis aujourd'hui, un peu perdu quand je pèse le pour et le contre, car oui selon moi c'est une quête insatiable et sans fin, de toute façon il y aura toujours plus gros, plus sec, plus fort que moi, on a beau se mentir à soi même on peut pas tromper sa génétique surtout quand on n'est pas taillé pour ce sport, en tout cas pas indéfiniment sans risquer la casse, you play you pay !

La suite à donner à tout ça ? je ne sais pas... Qu'en pensez vous ?

Personnellement j'envisage de rester natty jusqu'a atteindre ma limite naturelle, ce qui peut prendre quelques années, avoir des gosses, une situation financière confortable pour moi et ma famille, et alors là autour de mes 35 ans si l'envie est toujours présente, je passerai au niveau supérieure avec des objectifs de compétitions, bien sur de l'eau aura coulé sous les ponts d'ici là, mais c'est comme ça que je vois les choses.

Bien que que je ne sois toujours pas totalement réparé de mon accident cette option, bien que difficile à entendre me parait la plus sage...
 
I

invité

Très bon post, tintin , tu décris le panel du pratiquant lambda , plus nombreux que les exceptions.
Même si tu cumules quand même pas mal de barrières , on a des similitudes pour la plupart.

Juste dire que la progression est par vagues , comme les bobos , ou les soucis extérieurs.

Dès fois , on attend plusieurs mois , et puis ,hop, on entre dans une phase positive , on fait des progrès pendant klks semaines , avant de revenir a un rythme de croisière.

Avec l'âge , je suis devenu patient , attendant ces phases , et du coup apprendre le travail de fond , besogneux , régulier, pour préparer dans les meilleures conditions les moment de l'explosion .
Mes rêves et objectifs remis depuis longtemps a ma portée , afin de ne pas entraver ma vie sociale et de couple.

Et encore , on aime la même chose avec ma femme , du coup , quand on a décidé il y a peu de temps , de limiter les dépenses superflues dans les suppléments, on évite les conflits , et on vit mieux le sport.

On ne peut pas brûler la chandelle par les deux bouts indéfiniment.
 
I

invité

@Tintin @SWAT06 que de sages paroles.

Comme swat je suis devenu patient, et j'attends les phases productives pour mettre le gomme et progresser. Quand ça veut pas, ben on garde une routine pour ne pas perdre et ne pas s’écœurer. Je met aussi de coté la fonte par rapport a ma vie de couple et mon fils, ce que je ne faisait pas trop au début.
Pour moi l'essentiel est de durer, se préparer a bien vieillir tout en profitant des choses.

@Tintin >> comme toi j'étais très frêle, 4 ans d'asthme il y-a a 45 ans, pas de ventoline à l'époque, des brimades a l'éxcole du a mon physique chétif, et puis adulte la défonce.......autant dire que je le voulais ce physique plus massif qui en impose, qui fait que "les gens t'écoutent quand tu parles" ( image parlante).
Je te comprends dans ta démarche.
A mon humble avis, dans ton cas, attends d'avoir eu ton gosse et d'avoir bien "profité" ou "usé" ta vie de couple pour te lancer tranquilou dans les cures si l'envie est encore présente a ce moment là. Les prods peuvent rendre stérile/impuissant/ tuer la libido on le sait tous ici.
Les dégâts, si il doit y en avoir, seront plus faciles a gérer si tu as déjà fondé ta famille et être dans une relation plus pépère. A prendre a la pincette mes propos car idéalement c'est toujours mieux de profiter de tout le plus longtemps possible.
 

kayzer88

Représentant pour grAnabolic.is
Rep
membre approuvé
Yo les bro,

Je vais egalement vous donner mon avis sur ce sujet, qui a été ouvert il y a quelques années, mais qui mérite que l'on continue a l'alimenter vu les retours d'experiences qui s'y trouvent.

Je ne donne pas souvent mon avis sur le forum, malgré que je sois inscrit deja depuis un moment, mais quelques un ici me connaissent bien par le biais d'un autre forum, Ou j'avais des fonctions qui prennait beaucoup de mon temps.

Pour revenir a notre sujet, je ne dirais ni oui ni non, car pour ma propre experience il y a du bon et du mauvais, comme ca à été le cas pour beaucoup ici.

Pour vous relater mon parcours, j'ai 36 ans, je pratique des activites sportives à grosse dose depuis mon adolescence, cela fait 17 ans que pratique la musculation, dont 15 ans natty, et j'ai commencé les steroides il y a 2 ans. La raison de se passage a l'acte, une descente aux enfers, et lorsque j'en suis remonté les steros m'ont servi de bequille et la muscu de thérapie.

Comme vous l'avez compris, j'ai toujours été tres sportif dans ma jeunesse, je suis passé par beaucoup de sport, le ping pong, le handball, l'athlétisme et le judo où j'ai été 2 fois champion de lorraine. Puis a la fin de mes etudes, j'ai trouvé un boulot ou le sport y tiens une tres grande place. Je suis passé de 60kg pour 1m79 a 18ans, a 78kg 10 ans apres.

Et puis arrive la descente aux enfers, jai vécu quelques tuiles dans ma vie qui m'ont mis a terre, la mort de ma petite soeur dans des conditions particulièrement moche, une experience pro particulierement trash ou j'y ai perdu des camarades, une vie de couple devenu invivable, cest la que J'ai totalement sombré, drogue, alcool, et médicaments, une véritable bombe á retardement. J'avais completement lâché prise et ne souhaitait plus m'en sortir. La vie ne m'interessait plus, j'etais devenu insignifiant, qu'un drogué alcoolo qui attendait son tour!
Ha oui petite précision, si j'avais été seul, tout sa n'aurait pas été bien grave a la limite, mais je suis marié et père de 3 enfants. C'est vraiment triste vous allez me dire d'en arriver la quand on a des enfants, et vous avez raisons!

Un dimanche soir après tant et tant d'excès je fini par faire un malaise chez moi, je me retrouve au sol avec des spasmes violents, le bras gauche paralysé, une enorme difficulté a respirer, et ma fille de 2 ans à genoux à côté de moi a me tenir la main en pleure. Ma femme appel les urgences qui me transporte a l'hôpital ou je fut hospitalisé pendant 1 semaine. Et me voila a 32 ans a l'hosto comme une merde sans estime de soit même.

A mon reveil je me suis promis de me relever, de ne pas rester a terre comme une merde, mais de me tenir debout fort et fière pour mes enfants. Chose que j'ai fais, sa a été très très dur pendant plus d'un an, j'ai été longtemps déprimé et fatigué, de par l'arret des drogues et de l'alcool, mais j'ai tenu bon grace a mes enfants et au sport. Je voulais absolument retrouver mon physique du passé, mais cetait chose vaine. J'avais tellement démonté mon corps a coup de whisky et de drogue, que malgré toute la volonté que j'y mettais, je n'arrivais plus a retrouver mes performances du passé. Cest la que j'ai commencé a me renseigner sur les stero. Jai regardé des videos, j'ai lu sur les forums etc, puis 2 ans apres a 34 ans j'ai sauté le pas.

Mon expérience propre avec les stero: sa m'a redonné confiance en moi, chose que j'avais totalement perdu lors de mon passage a vide, sa ma permis de me surpasser physiquement, je pese 88kg relativement sec, sa ma permis d'oublier totalement l'acool et la drogue. Sa cest pour les bons côtés, mais vous vous doutez bien qu'il n'y a pas que des bons côtés, ce serait trop beau.

Les mauvais cotes sont plus subtiles;
je suis de nature très speed et d'origine je m'enerve vite, sa a amplifié ce trait de caractère. Perte de patience, tendance a vite monter en pression, des phases de rage très dur a contrôlé. Je suis egalement de nature très jaloux, sous aas encore plus, je devenais parano, tres anxieux, je pensais que ma femme me trompait.
Pour moi les ES ont plus étés psychologiques que physique, biensur j'ai eu des boutons comme tout le monde, mais j'ai su trouver la parade à cela. La ou j'ai plus été emmerdé cest des que je tapais un peu dans les dosages, malgré toute les protec possible, je finissais par avoir un debut de gyno.

J'ai fais 1 année en blast and cruise, puis j'ai reflechis a tout sa, car je ne souhaite pas foutre ma sante en l'air, surtout que pour la peine j'ai tout arrêté, je ne fume plus de clope, comme vous l'avez compris je ne bois plus et ne me drogue plus, je mange sainement, dommage de se foutre a nouveau en l'air avec les stero. Mais comme beaucoup je ne souhaitais pas non plus tout perdre. Je tourne maintenant en dosage trt les 3/4 de l'année avec un peu de gh par moment et le reste je m'autorise un cycle sans exagerer sur les dosages. Pas plus de 1.2gr de stero par semaine. Et franchement je me sens bien comme ca, les ES ont casi tous disparus et je me sent toujours aussi bien dans mon corps, certes je suis moins sec et volumineux mais j'ai garder une base qui me convient parfaitement.

Alors pour conclure, ne vous lancez pas la dedans sans y avoir bien reflechis, car bien souvent cest a vie! Pour ceux qui sont deja dans ce cercle et qui ne souhaite pas ce detruire mais ne peuvent arrêter, la trt est une soltuion envisageable. Voila les bro un petit bout de ma vie.
 
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